A B −V B =R AB ⋅I AB −εAB V - solmatmodelling.sn · Exemple : 2. Loi des mailles : En...
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Réseaux électriques linéaires
A. Loi d’Ohm généralisée
La d.d.p aux bornes A-B d’une portion de circuit s’écrit :
ABABABABBA eIRVV ⋅−⋅=− ε
- 0=ABε pour une résistance morte,
- 1±=ABε pour un récepteur polarisé, représentant le signe de la borne de sortie du
courant,
- ABε est du signe contraire au sens du courant ABI , pour un récepteur non polarisé.
ABe désigne la tension au borne de la self ou d’une capacité ou encore la f.e.m d’un
générateur présent dans la portion du circuit A-B.
B. Définition
● Réseau : c’est un ensemble de conducteurs (générateurs, recepteurs et resistances) reliés
entre eux par des fils conducteurs. Le réseau est dit linéaire lorsqu’il est constitué par des
dipoles dont la caractéristique u = f(I) est une droite.
● Nœud : c’est un point du réseau où sont connectés au moins deux fils conducteurs.
● Branche : portion de circuit entre deux nœuds.
● Maille : ensemble de branches formant un circuit fermé.
C. Lois de Kirchhoff
1. Loi des nœuds : l’électricité se conservation : ∑ = 0I
Sur chaque conducteur, fixer un sens positif arbitraire, alors le courant sera affecté du signe +
ou -. Les courants arrivant aux nœuds sont comptés (+) et les courants sortant du nœud sont
comptés (-).
CHAPITRE I : ELECTROCINETIQUE
VA - VB
A IAB
B
Exemple :
2. Loi des mailles : En parcourant une maille dans un sens déterminé, la somme des d.d.p. est
nulle lorsqu’on effectue un tour complet (c’est la loi d’Ohm généralisée sur chaque maille).
3. Utilisation des lois de Kirchhoff:
● Sur chaque branche, on choisit (s’il n’est pas donné) un sens positif du courant et on écrit
les équations aux nœuds,
● Pour chaque maille, on choisit un sens arbitraire, et on applique la loi des mailles, en tenant
compte des conventios suivantes :
- On compte positivement les produits R.I si le sens positif pris pour I est le même que le sens
de parcours de la maille. Les produits R.I sont affectés d’un signe négatif dans le cas
contraire.
- On affecte aux f.e.m le signe de la borne par laquelle on entre dans le générateur suivant le
sens positif de parcours de la maille.
- La polarité des recepteurs est fixée par le sens du courant qui les traverse : le courant allant
du pôle positif vers le pôle négatif à l’intérieur du récepteur.
Soit le réseau ci-dessous.
Déterminer les différentes intensités des courants dans chaque branche du réseau.
Lois aux nœuds: I1 = I + I2
Lois aux mailles :
I1 + I3 + I4 = I2 +I5
(e2, r2)
I1
I
I2
(e1, r1) R
(1) 0)1( 111 =⋅+−+ eIrRI
(2) 0)1( 222 =⋅−−+− eirRI
En remplaçant I = I1 - I2 dans (1) et (2), il vient :
−=⋅++⋅−=⋅−⋅+
2221
12211
)(
)(
eIrRIR
eIRIrR
Les solutions sont :
2121
21211 )(
)(
rrrrR
reReeI
+++−
= ; 2121
12212 )(
)(
rrrrR
reReeI
++−−
= ; 2121
1221
)( rrrrR
rereI
+++
=
D. Théorème de Maxwell
On imagine que chaque maille est parcourue par un courant fictif de maille. Ces courants
parcourent des mailles indépendantes dans le même sens. Les courants fictifs de mailles sont
déterminés à partir de la loi d’Ohm généralisée. On déduit ensuite les courants de chaque
branche.
−=
+−−+
2
1
2
1
e
e
I
I
rRR
RrR
b
a
212
2
1 ))(( RrRrRrRR
RrRR −++=
+−−+
=∆
RerRerRe
ReI a .).( 221
22
1 −+=+−
−=∆
I1
Ia R (e2, r2) (e1, r1)
I
I2
Ib
R
II a
a ∆∆
= ;
Ia = I1
RerReeR
erRIb .).( 112
2
11 ++−=−−
+=∆
R
II b
b ∆∆
= ;
Ib = I2
=
−−
∑∑
jj
ii
j
i
jjji
ijii
e
e
I
I
RR
RR
_ Choix des courants ‘’fictifs’’ : même sens de parcours dans les différentes mailles
_ matrice Rij :
∑= iii RR sur la maille i
∑== RRR jiij sur la branche commune aux mailles i et j
_ matrice Ii : courant ‘’fictif’’ de la maille i (idem pour Ij)
_ matrice eii : Σ des f.e.m sur la maille i chacun affecté du signe de la borne de sortie du
courant ‘’fictif’’ du générateur (idem pour ejj).
_ courant dans les branches communes aux mailles i et j
I = Ii -Ij (ou Ij – Ii)
Un courant (-) signifie que sur la figure le courant circule en sens opposé de celui choisi
arbitrairement.
E. Théorème de superposition
Par le caractère linéaire des lois aux nœuds et aux mailles relativement à l’intensité et à la
tension, le courant résultant dans une branche du réseau par un ensemble de générateurs est
égal à la somme des courants produits dans cette branche par chacun des générateurs supposé
connecter seul, les autres étant remplacés par leurs résistances internes.
Pour appliquer ce théorème, on procède comme suit :
- On supprime successivement tous les générateurs sauf un,
- On calcul pour chaque branche tous les courants partiels,
- l’intensité du courant dans une branche donnée du circuit est la somme de toutes les
intensités partielles dans cette branche.
Autant de sous-systèmes (sous circuits) que de branches contenant des générateurs.
Réseau S’
Réseau S’’
Relations des courants entre les différents systèmes :
Le courant d’une branche du circuit (S) est obtenu en sommant les courants des branches
correspondantes des différents sous circuits ; le courant de la branche du sous circuit est
compté positivement s’il est dans le même sens que celui du circuit (S) et négativement dans
le cas contraire.
''1
'11 III −= ;
''2
'22 III −= et
''' III +=
(e2, r2)
I1
I
I2
(e1, r1) R
R
I’ 1 I’ 2
Ir2 (e1, r1)
R
I’’ 2
(e1, r2)
I’’ 1
I’’ r1
En appliquant les lois de Kirchhoff pour chaque sous-circuit, on obtient :
++=
+++=
++=
2121
12''
2121
12''2
2121
2''1
)(
)(
)(
)(
rrrrR
reI
rrrrR
rReI
rrrrR
ReI
;
++=
++=
+++
=
2121
21'
2121
1'2
2121
21'1
)(
)(
)(
)(
rrrrR
reI
rrrrR
ReI
rrrrR
rReI
→
+++=
++−−=
+++−
=
2121
1221
2121
12212
2121
21211
)(
)(
)(
)(
)(
rrrrR
rereI
rrrrR
reReeI
rrrrR
reReeI
F. Théorème de Thévenin : Peut être déduit de Kirchhoff
Un réseau est équivalent à un générateur unique :
_ dont la f.e.m est égale à la tension que l’on mesure quand on branche un voltmètre entre les
deux points d’utilisation A et B.
_ dont la résistance interne est celle que l’on mesure entre A et B, quand tous les générateurs
et récepteurs sont remplacés par des résistances égales à leur résistance interne.
1°) Calcul de RTH
Circuit coupé et supprimons la f.e.m, mais on garde la résistance interne.
21
21
rr
rrRTH +
= 21
21
rr
rrRAB +
=
2°) Calcul de BATH VVV −= : replacer les générateurs dans le circuit coupé
7
+−
=
+=−
21
21
22
rr
eei
eirVV
x
xBA
BATH VVrr
rereV −=
++=
21
1221
2121
1221
)( rrrrR
rere
RR
VI
TH
THTH ++
+=
+=
; THR = résistance interne ; ABR = charge = R
Circuit équivalent de Thèvenin :
Conclusion : I = Ith
Travail à faire à la maison : faire la même chose pour les autres branches.
G. Théorème de Millman :
Considérons le circuit suivant :
Pour chacune des branches, nous pouvons écrire :
8
=−=−
=−
3303
2202
1101
iRvv
iRvv
iRvv
Soit encore :
−=
−=
−=
3
033
2
022
1
011
R
vvi
R
vvi
R
vvi
D’après la loi aux nœuds, il vient :
3
03
2
02
1
01321
R
VV
R
VV
R
VViii
−+
−+
−=++
Or 0321 =++ iii ; donc
3
3
2
2
2
1
3210
111
R
V
R
V
R
V
RRRV ++=
++
Ou
321
3
3
2
2
1
1
0 111
RRR
R
V
R
V
R
V
V++
++=
Ce résultat se généralise à un nombre quelconque de branches :
9
∑
∑
∑
∑
=
=
=
= ==n
kk
n
kkk
n
k k
n
k k
k
G
VG
R
R
V
V
1
1
1
10 1
La tension au nœud est la moyenne des tensions aux bornes de tous les dipôles pondérées par
les conductances respectives.
Application au circuit (S) :
Ecrivons l’expression de la d.d.p entre B et M : MBBM VVV −= par la loi d’Ohm généralisée.
Cette d.d.p peut s’exprimer de 3 manières différentes, selon la branche du circuit :
=−+=−−=−
RIVV
IreVV
IreVV
MB
MB
MB
222
111
, on peut déduire les courants
Expression des courants dans les différentes branches sous la forme :
−=
−+−=
−−=
R
VVI
r
VVeI
r
VVeI
MB
MB
MB
)(
)(
)(
2
22
1
11
;
En choisissant 0=MV , on obtient : 1
11 r
VeI B−= ;
2
22 r
VeI B+= ;
R
VI B=
B
(e2, r2)
I1
I
I2
(e1, r1) R
M
10
Au nœud M, nous avons: 21 III += , en remplaçant les différents termes par leurs
expressions, on a : R
V
r
Ve
r
Ve BBB ++=−
2
2
1
1 soit:
122
2
1
1
r
V
r
V
R
V
r
e
r
e BBB ++=+
d’où
)(1112121
1221
12
2
2
1
1
rrRrr
rereR
rrR
r
e
r
e
VB +++=
++
+=
A partir de cette expression de VB , on peut maintenant calculer celles des différents courants :
Expression du courant I :
R
VI B= on remplace VB par son expression, soit
R
rrRrr
rereR
R
VI B )( 2121
1221
+++
== d’où :
)( 2121
1221
rrRrr
rereI
+++=
Expression du courant I1 :
+++−=−=
)( 2121
1221
11
1
1
11 rrRrr
rere
r
R
r
e
r
VeI B en effectuant, on a :
)(
)(
2121
2211 rrRrr
ReRreI
++−+=
Expression du courant I2 :
2
2
2121
1221
22
2
22
22 )( r
e
rrRrr
rere
r
R
r
e
r
V
r
eVI BB −
+++=−=−= , ce qui conduit à )(
)(
2121
1212 rrRrr
RreReI
+++−=
Un nœud donne une seule équation à un inconnu en V alors 2 nœuds conduiront à 2 équations
en V.
I. Régime variable : Coefficient d’induction mutuelle, inductance propre d’une bobine et
capacité d’un condensateur. (Approximation quasi stationnaire)
a) Portion de circuit contenant une auto-inductance L :
Apparition d’une f.e.m dans une bobine sous l’influence d’une autre bobine parcourue par un
courant i.
dt
diMeM −= avec M étant le coefficient d’induction mutuelle
11
Pour une bobine parcourue par un courant variable en fonction du temps, la f.e.m d’auto-
induction eL est : dt
diLeL ⋅= -
b) Portion de circuit contenant un condensateur C :
En un instant t, la charge du condensateur q = q(t) et sa tension est :
C
qVVU BAC =−= ,
un courant iC circule de A→B
dt
dUC
dt
dqi C
C == pour une charge du condensateur
dt
dUC
dt
dqi CC - - == pour une décharge du condensateur
En régime permanent, les grandeurs électriques caractéristiques (amplitude maximale,
période ….) restent constantes.
En régime stationnaire, les grandeurs électriques caractéristiques sont indépendantes du
temps.
c) Régime propre : en l’absence de générateur, un circuit est en régime propre
i et v : - ne dépendent que du circuit et des conditions initiales (C ; L)
- tendent vers 0 au cours du temps
d) Régime forcé : en présence de générateur, on obtient la superposition d’un régime propre
(indépendant de la f.e.m ) et d’un régime forcé qui dépend de la f.e.m. Au cours du temps le
régime forcé devient prépondérant.
i M
d.d.p. (L2, r2) (L1, r1)
i
L
CU
A B i
C