9wq2n-Comprendrechoisir Le Guide Du Luminaire

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luminaireLe guide du

Mieux comprendre pour bien choisir !

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Le guide de la tondeuse

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Auteurs : MM. Corcier et Guelmane

© Fine Media, 2012

ISBN : 978-2-36212-079-4

Document publié sous licence Creative Commons BY-NC-ND

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Table des matières

Le luminaire en un coup d’œil 7Des luminaires intérieurs ou extérieurs 7La composition d’une lampe 8Les types de luminaires 8L’installation et l’achat 9

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs 10Les luminaires intérieurs 11Les luminaires extérieurs 18

A Pour aller plus loin 21Astuces 21Questions/réponses de pro 23

II. La composition d’une lampe 25L’abat-jour 25Le pied de lampe 31Les ampoules 33L’ampoule à incandescence 38L’ampoule LED 39L’halogène 42L’ampoule à basse consommation 45Le néon 47

A Pour aller plus loin 51Astuces 51Questions/réponses de pro 53

III. Les luminaires à fixer 56L’applique 57Le spot encastrable 59Le spot sur rail et câble 62Le luminaire suspendu 64Le plafonnier 67Le ventilateur-plafonnier 69Le projecteur halogène 71

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A Pour aller plus loin 73Astuces 73Questions/réponses de pro 74

IV. Les autres lampes : à poser, portables et à usage spécifique 77Les lampes à poser 78Le lampadaire 80La lampe de bureau 82La lampe de chevet 84Les lampes portables 86La lampe solaire 91La borne lumineuse de jardin 92La lampe-liseuse 94La guirlande lumineuse 95L’applique de tableau 96

A Pour aller plus loin 98Astuces 98Questions/réponses de pro 100

V. L’installation et l’achat 103L’allumage 104Les branchements 110La réglementation 112Le recyclage des ampoules 117Bien choisir son luminaire 119

A Pour aller plus loin 122Astuces 122Questions/réponses de pro 123

Index des questions et des astuces 126

Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage 128

Trouver un pro près de chez vous 130

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Le luminaire en un coup d’œil

L’éclairage artificiel est dans la journée le complément de la lumière naturelle, et à la nuit tombée, il prend totalement le relais. Installé à l’intérieur ou à l’extérieur d’une habitation, le luminaire est un élément indis-pensable de toute habitation.

Esthétique et pratique, il existe dans de très nombreuses

gammes et répond à tous vos besoins. Plus qu’utile, il crée une atmosphère et une ambiance dans votre habitat, tout en vous apportant le confort visuel dont vous avez besoin pour vaquer à vos occupations.

Des luminaires intérieurs ou extérieursAccorder une attention particulière à la décoration de son habitat, au confort et au bien-être de ses occupants passe nécessairement par un choix adapté de son éclairage.

La gamme des luminaires est infinie. Les modèles combinent fantaisie et dis-crétion, originalité et sobriété pour répondre au mieux à vos attentes.

Le luminaire en un coup d’œil

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La composition d’une lampeLes luminaires sont constitués de plusieurs composants essentiels pour obtenir l’effet sou-haité. Ainsi, un abat-jour permet de diriger et de tamiser une source de lumière, tandis que le pied de lampe sert à tenir l’abat-jour et l’ampoule.

Mais l’élément clé d’un bon éclairage, c’est l’ampoule. À incandescence, LED, halogène, néon, ou à basse consommation, chaque uti-lisateur pourra trouver le type d’ampoules qui convient le mieux à son luminaire et à son budget.

En outre, l’allumage des luminaires est un autre aspect pour lequel plusieurs choix sont possibles. On peut opter pour le classique interrupteur électrique, mais aussi pour une lampe tactile, une minuterie électrique ou un détecteur de présence pour des économies d’énergie.

Les types de luminairesÀ fixer, à poser ou encore portables, plusieurs types de lampes existent, avec chacune leurs spécificités.

Parmi les luminaires à fixer, on peut alors citer les appliques, les spots encastrables ou sur rail, les suspen-sions, les lustres, les plafonniers, ou encore les projecteurs halogènes.

Les lampes à poser, comme le lam-padaire, la lampe de bureau ou la lampe de chevet ont un usage

Le luminaire en un coup d’œil

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différent et une puissance lumineuse moins importante. Elles se différencient néanmoins des lampes portables, comme la lanterne, la lampe à pétrole ou à huile et la lampe-torche.

Il existe également certains types de luminaires spécifiques comme la lampe solaire, la borne lumineuse de jardin, la lampe-liseuse, la guirlande lumineuse ou encore l’éclairage de tableau.

L’installation et l’achatL’installation d’un luminaire nécessite de prendre des précautions de sécurité afin d’éviter les accidents domestiques. Soyez éga-lement vigilant quant aux branchements, car ce sont avant tout des travaux d’électricité.

Pour acheter un luminaire, la solution la plus simple est de vous rendre dans un magasin spécialisé. Il existe également de nombreuses grandes surfaces de bricolage qui pro-posent toute une gamme de luminaires et d’ampoules.

Le prix d’une lampe varie selon de nombreux paramètres : style, dimensions, matériaux, pied de lampe et abat-jour, type de luminaire, etc. La fourchette des prix oscille entre 10 € et plus de 400 € selon vos besoins et votre portefeuille !

En outre, certaines ampoules nécessitent d’être recyclées. Ce n’est pas le cas de l’halogène ni de l’ampoule à incandescence, mais les néons, les LED et les ampoules à basse consommation sont recyclables.

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I. Des luminaires intérieurs

ou extérieurs

Nous avons besoin de la lumière, ses bienfaits sur notre santé et notre psy-chisme ne peuvent être remis en doute.

C’est pourquoi il est essentiel d’accor-der une attention particulière au choix de son luminaire. Il doit être judicieux et adapté, garant de votre confort visuel. Il ne faut pas non plus négliger l’aspect esthétique qui contribuera au style de votre habitation, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur.

Avant d’investir dans des luminaires, il faut se poser certaines questions. Vous devez tout d’abord définir leur

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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usage : travailler devant un bureau, cuisiner sur un plan de travail, lire dans un fauteuil, manger à table, ou simplement mettre en valeur la hauteur du plafond ou la couleur de votre tapis ?

Puis, il est important de prendre en compte la fréquence d’utilisation de votre éclairage.

Sera-t-il un luminaire d’appoint dans une chambre d’amis, avec une solli-citation très faible, ou un éclairage pour une pièce à vivre, avec un usage beaucoup plus intensif ?

Les luminaires intérieursLa bonne adapta-tion d’un éclairage intérieur est la garantie de votre confort, de votre sécurité, mais également, point important, d’une consommation d’électricité bien maîtrisée.

On choisira donc un luminaire d’intérieur en fonction du lieu où il sera posé, de son usage (fréquence d’utilisation), des différentes ambiances que l’on souhaitera créer, suivant l’heure de la journée ou simplement notre humeur.

Types d’éclairageIl existe quatre types d’éclairage, à choisir en fonction de vos besoins, de vos usages et de vos envies : l’éclairage directionnel, indirect, diffusé et l’éclairage de balisage.

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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Le tableau ci-après présente les principales caractéristiques de chacun d’entre eux.

Types d’éclairage

CaractéristiquesExemples de luminaires

Éclairage directionnel

• La lumière est dirigée spécifiquement sur une zone ou un objet à mettre en valeur : un tableau, un meuble, un angle de pièce, etc.

• Cet éclairage ne doit pas dominer, sinon il perd sa fonction de mise en valeur

Spots, lampes de bureau, etc.

Éclairage indirect

• La lumière est projetée sur un mur ou un pla-fond, et c’est le flux lumineux réfléchi, d’inten-sité plus douce, qui éclaire la pièce

• Parfois, la source est même invisible

Appliques, plafon-niers, lampadaires halogènes, etc.

Éclairage diffusé

• La lumière est dissimulée derrière un diffuseur et éclaire sur 360 °C

• Elle peut éclairer un grand volume : la lumière sera alors douce et nuancée

Suspensions, lampes de chevet, lampadaires, etc.

Éclairage de balisage

• La lumière est d’intensité plus faible• Elle possède une fonction bien précise,

puisqu’elle permet de baliser une zone en par-ticulier, tel un escalier extérieur, afin de vérifier où l’on pose les pieds

Bornes de jardin, spots, projecteurs

Dans une salle à mangerLe point central de la salle à manger est la table. Installer un point lumineux autour de cet élé-ment principal est donc primordial.

Éclairer les meubles ou objets alentour devient secondaire et pourra se faire indépendamment, en lumière indirecte de préférence, afin de créer une ambiance avec du relief, et en jouant avec différentes options.

Pour éclairer l’ensemble de la pièce, vous pouvez opter pour un plafonnier. Si vous ne possédez qu’une source principale de lumière

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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dans la pièce, ce dernier devra cependant être de grande taille pour apporter un éclairage général. De plus, pensez à l’équiper avec une ampoule fluores-cente compacte.

Sinon, il est aussi possible d’acheter un lampadaire halogène. Cela peut arri-ver qu’aucun accrochage ne soit possible au plafond, un lampadaire halogène permettra alors de diffuser une lumière générale et agréable.

En revanche, si vous recherchez un éclairage qui met en valeur votre table, sachez que l’on choisit habituellement un lustre ou une armature, de source incandescente ou halogène.

À envisager en fonction de la taille de la table, le lustre pourra descendre bas puisque vous ne risquez pas de le heurter, mais pas trop non plus afin que les convives soient éclairés. Il ne doit pas non plus être placé trop haut, sinon vous perdrez la concentration de la lumière.

En outre, une armature au-des-sus d’une table ovale pourra être de forme allongée, l’idéal étant d’englober l’ensemble (convives, chaises et table) dans un même halo de lumière.

En complément, des luminaires (essentiellement décoratifs) indirects ou diffusés apporte-ront de la chaleur à votre salle à manger et mettront aussi en valeur vos objets ou meubles.

Vous pouvez alors utiliser des appliques murales. Seules, elles ne peuvent fournir un éclairage adapté autour d’une table, mais elles sauront appuyer la décoration de votre pièce.

Sinon, vous pouvez aussi opter pour des lampes à poser, qui permettront, par la diversité de leurs matériaux et de leurs dimensions, d’apporter un élément de décor simple, qui répondra à vos envies et à votre style.

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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Dans une entréePour le luminaire intérieur de l’entrée, tout ou presque est permis !

L’essentiel est d’éviter les zones d’ombre et les éclairages trop intenses qui pourraient éblouir vos visiteurs.

Si vous avez la chance de posséder une entrée haute de plafond, profitez-en pour y accrocher une suspension ou un lustre impo-sant, pour une note chic garantie !

En revanche, si votre entrée est de taille rai-sonnable, préférez un éclairage halogène encastré ou bien un rail et des spots, la lumière sera ainsi mieux répartie.

Attention : si votre entrée dessert un escalier, chaque marche doit être pleine-ment éclairée, ce point de sécurité est important à respecter.

Dans une chambreDans la chambre, il est recommandé de pri-vilégier une ambiance douce et propice au repos, d’autant plus que l’intensité de l’éclairage n’est pas nécessaire en ce lieu.

C’est pourquoi les éclai-rages en provenance de plafonniers ou de sus-pensions ne sont pas conseillés.

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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Il est donc préférable de choisir soit un éclairage indirect se reflétant de préfé-rence sur un mur mat, la lumière sera plus sereine et moins agressive qu’avec une réflexion sur une surface brillante ; soit des lampes fluocompactes au niveau de la tête de lit, une rampe par exemple.

En outre, suivant les activités que vous aimez pratiquer dans votre chambre, certains éclairages se révéleront plus adaptés.

Le tableau ci-après classe les luminaires les plus appropriés pour lire, regarder la télévision ou juste se détendre.

Habitudes Luminaires intérieurs

Lire au lit

• Une lampe de chevet et une applique peuvent convenir, à condition que le cône de lumière soit bien adapté et centré sur votre zone de lecture

• Une source halogène avec réflecteur représente une autre solution• De même, les systèmes de LED qui permettent une bonne orientation de

la lumière

Regarder la TV

• Des lampes à poser équipées de lampes fluocompactes sont à conseiller• Des spots encastrés distribuent une lumière douce sans éblouissement

Se détendre

• Les tons chauds s’imposent, la lumière tamisée et de faible intensité sera de mise

• Une lampe halogène très basse tension est à choisir en priorité

Dans une cuisineVous passez beaucoup de temps dans votre cuisine, le choix du luminaire est donc essentiel.

Si vous en avez la pos-sibilité, sachez qu’il vaut mieux éviter un éclairage central, il risque de vous faire de l’ombre devant votre évier, ou alors utili-sez-le à bon escient.

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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Par ailleurs, il est absolument nécessaire d’éclairer le plan de travail. Pour cela, vous devez choisir des spots halogènes ou fluocompacts à installer sous les placards hauts. Il s’agit peut-être de la solution la plus simple : fixez-les le plus loin possible du mur, la lumière sera mieux répartie. Sinon, des halogènes basse tension, installés sur un rail, peuvent avantageusement jouer le rôle de spots, ils délivreront de plus une lumière très fonctionnelle.

Si vous prenez vos repas dans votre cuisine, privilégiez pendant ces instants de convivialité un éclairage halogène, éteignez alors les luminaires fonction-nels, qui sont agressifs. Une solution tendance consiste à opter pour des fluocompacts fixés sur le dessus de vos meubles, vous obtiendrez ainsi un éclairage diffus et doux.

À savoir : si vous possédez un bar à l’américaine, optez pour des suspensions qui descendent bas, cela créera un effet garanti, ou bien des spots sur câbles.

Dans un salonEn règle générale, cette pièce bénéficie grâce à ses ouvertures d’une lumière naturelle importante et précieuse. C’est pourquoi il est essentiel d’éviter les lumières intenses : pas de lustre ni de plafonnier, même les spots doivent être de faible intensité.

L’éclairage du salon doit être reposant : un lampadaire, des appliques pour diri-ger la lumière ou des lampes à poser avec des abat-jour aux teintes chaudes et aux ampoules fluocompactes sont alors les solutions idéales.

Bon à savoir : s’il y a une télévision dans votre salon, l’idéal est de placer une lampe derrière le poste, pour un meilleur confort des yeux.

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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Dans une salle de bainVous souhaitez installer un luminaire dans votre salle de bain ? Il faut absolument respecter les règles de sécurité.

En effet, une salle de bain se divise en quatre zones (ou volumes de sécurité), et chaque éclairage possède un indice de protec-tion (IP) adapté à la zone concernée.

Sachez en outre que vous n’avez pas néces-sairement besoin d’un plafonnier : des spots encastrés fluocompacts de couleur chaude feront même mieux l’affaire et seront plus économiques.

À noter : pour avoir bonne mine dans votre miroir, préférez les spots halogènes en 12 V, à placer autour de votre miroir.

Dans un bureauLe bureau est une pièce gourmande en élec-tricité. Au vu de son usage, le nombre de prises doit être important, pour des bran-chements multiples d’appareils, notamment informatiques, de la recharge d’appareils, tels les téléphones portables.

La surface du bureau doit être éclairée abon-damment et de manière fonctionnelle : les sources halogènes seront parfaites, ainsi qu’une lampe de bureau halogène ou même une LED puissante.

Pour le restant de la pièce, des spots encas-trés fluocompacts dispenseront une lumière diffuse largement suffisante.

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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Important : si vous avez un ordinateur, pensez au confort de vos yeux. Essayez d’atteindre le zéro reflet sur l’écran de votre ordinateur, surtout si vous y passez beaucoup de temps.

Les luminaires extérieursLes jardins, terrasses, chemins, piscines, etc. peuvent égale-ment être éclairés.

L’éclairage de votre extérieur est comme une touche finale à votre habitat.

Soignez-le, afin de pouvoir jouir de cet espace à la nuit tombée et envelopper votre jardin dans un halo de lumières.

La magie d’un jardin éclairéLorsque l’on souhaite éclai-rer son jardin, il est nécessaire de privilégier des installations simples et sur-tout discrètes : il ne faut jamais en faire trop ! Cela doit rester avant tout un jar-din, c’est-à-dire un lieu où la nature l’emporte, et non une galerie des Glaces !

Définie par son indice de protection (IP), la sécurité du matériel électrique doit impérativement être respectée : plus ce chiffre est élevé, plus l’élément est bien isolé. Pour le jardin, il est conseillé de ne choisir que du matériel d’indice supérieur ou égal à 44, l’idéal étant même 66 pour supporter plus facilement les projections d’eau (pluie).

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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En outre, l’éclairage nocturne offre au jardin une touche féérique. Ainsi, il ne faut pas hésiter à rehausser son amé-nagement, la pierre du dallage, etc. Cela contribuera à la mise en valeur de votre extérieur.

Les spots orientables éclairant vers le haut sont une bonne solution pour illuminer un

extérieur, car ils soulignent les courbes et les couleurs de la végétation haute. Certains peuvent se ficher dans le sol et se retirer pour passer la tondeuse. Orientés vers le sol, ils éclaireront un massif de plantations.

Une terrasse sous les étoilesL’éclairage de la terrasse est un incontournable.

Selon vos préférences et habitudes, adaptez l’éclai-rage en conséquence :

π Si vous prenez les repas dehors, installez une lumière un peu intense (et surtout en hauteur) avec une suspension ou des appliques.

π Si vous désirez mettre en valeur les alentours autour d’un verre partagé, jouez sur l’intensité de l’ampoule (plus faible intensité, douce, diffuse).

π Adeptes de la lecture, vous aurez besoin d’une lumière bien orientée, choisissez alors un petit lampadaire, etc.

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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Pour se baigner en pleine nuitLa douce lueur d’un bassin éclairé la nuit, magnifique vision nocturne, permettra les baignades à la nuit tombée.

La dernière tendance, concernant les éclairages des piscines, c’est de poser des lampes flottantes sur l’eau ; les photophores sont romantiques et

simples à installer. Mais pour une lumière rasante à l’aspect éblouissant, optez plutôt pour des spots LED ou halogènes.

Important : éclairer les abords de la piscine possède aussi un intérêt majeur évident, celui de signaler ce point d’eau.

Éclairer votre alléeBaliser l’allée conduisant au garage ou l’escalier descendant de la terrasse vous permet de circuler en toute sécurité tout en apportant une vision correcte de ces lieux (notamment s’ils doivent être empruntés de nuit). De plus, cela ajoute une touche esthé-tique à votre jardin ou terrasse.

Simples et efficaces, les bornes lumineuses sont le plus souvent utilisées à cette fin. Les bornes solaires, sans consommation et peu onéreuses, sont de faible puissance, mais selon le cas, elles peuvent suffire. Pratiques, vous pou-vez en multiplier le nombre, voire les déplacer au bout d’un certain temps !

Si vous avez besoin de plus de lumière, un projecteur halogène est l’option la plus adaptée pour les abords de votre maison. Pour votre confort (ou pour sécuriser l’extérieur de votre habitation), pensez aussi à une lampe avec détection de mouvement, ou à celles équipées d’un interrupteur crépusculaire.

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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A Pour aller plus loinAstuces

Quel éclairage choisir pour son extérieur ? � par Mon éclairage jardin

La gamme de luminaires d’extérieur est vaste. Le choix se fait alors selon la configuration du jardin, l’emplacement de l’éclairage et de l’intensité lumineuse désirée : halogène (éclairage puissant) pour les arbres imposants et denses, et les LED.

Ces dernières, plus économiques, sont essentiellement utilisées pour baliser une allée et créer des ambiances dans un massif ou sur une terrasse. Elles sont de plus résistantes, peu consommatrices d’énergie et faciles à mettre en œuvre.

Quelle démarche esthétique adopter pour mettre en lumière son jardin ? Avec le matériel dont on dispose aujourd’hui, les possibilités sont infinies. Deux grands principes doivent néanmoins être observés.

Tout d’abord, il faut éviter de trop éclairer. Pour créer une ambiance agréable, mieux vaut en effet garder quelques zones d’ombre. Dans un jardin de 50 m², deux à trois points lumineux disposés dans des angles bien sentis peuvent ample-ment suffire.

Ensuite, il faut diriger les spots vers le cadre et non vers les lieux de passage ou le voisinage, sous peine d’éblouir les habitants. Après, chacun est libre de choisir les éléments du décor à mettre en relief : un beau massif, un parterre fleuri, un coin orné d’une gloriette…

Toutefois, sachez que certaines essences sont difficiles à valoriser : les hêtres nécessitent des projecteurs très puissants, par exemple. En revanche, les arbres à feuilles longues ou incurvées, comme les yuccas et les palmiers, peuvent être éclairés avec de petits spots, car ils projettent bien la lumière.

Par ailleurs, l’intervention d’un professionnel est, en général, requise, sauf si l’usager n’utilise que des lampes à très basse tension. Autre priorité : il faut acheter des lampes conformes, aptes à résister aux intempéries, ainsi qu’un trans-formateur à la puissance adéquate, calculée en fonction du nombre de points lumineux désiré…

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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Ainsi, une installation en T.B.T.S. ne nécessite pas de creuser des tranchées qui dénaturent le paysage : les fils peuvent être disposés en bordure des massifs et recouverts d’écorces, ou enterrés en quelques coups de pioche sous une pelouse. La pose se découpe ensuite en deux étapes :

π La journée, on réfléchit au projet d’ensemble et on installe le matériel. On raccorde alors les câbles au transformateur, puis on implante les lampes en rayonnant sur une trentaine de mètres autour de la maison.

π La nuit, on vérifie le rendu et on ajuste la position des spots jusqu’à obtention de l’effet recherché.

Enfin, question cruciale : quels types de luminaires choisir ? Tout dépend de l’usage ! Sur une façade, les hublots ou les appliques font des merveilles. Mais pour baliser une allée, une paire de bornes qui diffusent à ras le sol s’avère une solution efficace. Vous pouvez aussi remplacer certains pavés d’un chemin par des rectangles en verre qui contiennent des diodes.

Pour les massifs fleuris, qui évoluent au fil des saisons, mieux vaut prévoir des sources mobiles, faciles à déplacer. Les petits projecteurs offrent un grand confort d’utilisation. Ils peuvent être encastrés dans un muret, accrochés à une branche ou simplement posés par terre. Et il est préférable de les orienter de bas en haut pour mettre en relief un arbre élancé, ou en feux croisés pour souligner une voûte végétale…

L’éclairage de votre véranda

La véranda est devenue une pièce à vivre de jour comme de nuit, été comme hiver, et peut devenir un lieu magique si votre éclairage s’y prête. Mais atten-tion, les règles de l’éclairage dans une véranda ne sont pas les mêmes que dans une pièce ordinaire !

En effet, dans les pièces intérieures de votre maison, la lumière artificielle se réfléchit sur les murs opaques. Mais dans une véranda, les murs, composés de grandes surfaces vitrées, ne peuvent pas refléter la lumière de la même manière.

Ainsi, seul un éclairage zénithal (vertical, du haut vers le bas) assurera l’illumi-nation de la pièce. Le plus esthétique est évidemment d’intégrer cet éclairage dans les structures de votre plafond, la tendance étant aux spots basse tension à LED, intégrés dans les chevrons de la toiture par exemple. Pensez-y donc dès la conception de votre véranda !

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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En outre, cet éclairage zénithal pourra être complété par un éclairage ponctuel (lampes à poser, lampadaires), en fonction de vos goûts et des ambiances que vous voulez créer.

Questions/réponses de pro

Éclairage d’un plafond français

Je possède une maison ancienne avec un plafond français.

Il n’y a aucun éclairage ou câblage électrique permettant d’installer des plafon-niers ou autres sources de lumière au plafond. Les poutres sont foncées, et la pièce est très sombre.

Comment résoudre ce problème ? � Question de Michel

Δ Réponse de Viennot

Une solution envisageable pourrait consister à réaliser un plafond tendu entre les poutres avec des spots intégrés.

Le rendu est très esthétique et le plafond conserve ainsi sa particularité.

Il est également possible de créer une arrivée électrique du plafond vers le compteur avec des interrupteurs sans fil.

Économies et densité d’éclairage

Mes trois lampadaires halogènes sont équipés d’un variateur et je fais souvent le choix de les allumer à basse intensité. Cela me permet-il de faire des économies d’énergie ?

� Question de Jacques35

Δ Réponse de Macgyver

Non, détrompez-vous ! Si votre lampadaire est équipé d’un variateur clas-sique, faire varier l’intensité n’apporte pas de baisse de votre consommation électrique.

En effet, ces variateurs consomment presque autant d’énergie à niveau bas qu’à pleine puissance.

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs

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Conséquences des luminaires pour jardin

J’ai installé dans mon grand jardin des spots à détection de mouvement qui fonctionnent très bien. Cependant, mes quatre chats et leur vie nocturne bien agitée entraînent des déclenchements intempestifs durant une grande partie de la nuit.

De plus, sans parler de l’énergie consommée, je m’interroge sur les conséquences de cet éclairage contre nature. Est-ce néfaste pour la faune présente ?

� Question de Thomas10

Δ Réponse de Macgyver

Vous avez tout à fait raison ! En fait, l’éclairage nocturne importune forte-ment la faune, pour ne citer que les insectes, notamment les papillons, les vers luisants, les coléoptères, et la flore, surtout pour les plantes situées à proximité de la lampe.

Alors si vous ne voulez pas perturber l’écosystème de votre jardin et contribuer à la pollution lumineuse de votre ville, changez votre système d’éclairage !

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II. La composition d’une lampe

Les luminaires sont constitués de plusieurs élé-ments : le pied de lampe, l’abat-jour et, bien sûr, l’ampoule. Ces équipements peuvent être vendus séparément ou ensemble. De même, vous pouvez très bien les associer selon vos envies et vos besoins.

L’abat-jourL’abat-jour est un réflecteur adapté à une lampe, il a pour fonction de rabattre la lumière. Mais il est bien plus, puisqu’il habille la lumière, l’enrubanne, la colore pour lui prêter texture ou surface lisse et lui donner ampleur et dimen-sion. L’abat-jour guide et concentre la lumière, l’obligeant à se conformer à son volume, qu’il soit géométrique, anguleux ou galbé.

II. La composition d’une lampe

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Modèles et formesUn abat-jour se compose d’une carcasse métallique. Les éléments haut et bas (cercles, rectangles, ovales, carrés, à pans, etc.) sont reliés entre eux par des branches (droites ou incurvées). La plupart du temps, cette carcasse se fixe sur la douille de la lampe par l’intermédiaire d’une bague. Mais un autre mode de fixation moins courant consiste à fixer l’abat-jour directement sur l’ampoule à l’aide d’une pince.

Pour spécifier les dimensions de la carcasse d’un abat-jour, les cotes sont annoncées dans l’ordre suivant : d’abord le diamètre du bas, puis le dia-

mètre du haut, et enfin, la longueur de la pente, c’est-à-dire la longueur de la branche reliant le cercle du haut à celui du bas.

Exemple : 20 × 10 × 15 cm, ce qui donne un abat-jour de 20 cm de diamètre du bas, 10 cm de diamètre du haut et 15 cm de pente de l’abat-jour.

En outre, si la surface n’est pas circulaire, les cotes des aires seront précisées ainsi : 30 × 13 × 13 × 8 × 16 pour un abat-jour rectangulaire d’une surface de 30 × 13 cm en bas et 13 × 8 cm en haut.

Il existe deux modèles de bagues de fixation : E14 (diamètre : 27 cm) pour une petite douille et E27 (diamètre : 40 cm) pour une douille standard.

Par ailleurs, les formes disponibles sont nombreuses : conique, cylin-drique, ovale, ovale à pans coupés, dôme à festons, empire, conique « américain », tambour, diane, carré, carré à col, pince-flamme, pagode, pagode cintrée, carcasse à six pans, etc. Plusieurs finitions sont également proposées pour les carcasses : cui-vrée, peinte ou recouverte d’époxy.

II. La composition d’une lampe

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Enfin, deux types de montage sont envisageables pour un abat-jour :

π Rigide, l’abat-jour est constitué de tissu ou de papier kraft collé sur du polyphane d’opacité variable.

π Couture, le tissu est alors tendu, froncé ou plissé et cousu main.

FabricationEn prêt à poser, la gamme d’abat-jour dans les magasins de luminaires ou dans votre magasin de bricolage est sou-vent vaste et propose de nombreux styles.

Il est donc facile de trouver son bonheur.

Cependant, il peut vous venir des envies de réalisation

manuelle : tout devient alors possible ! Vous aurez cependant besoin d’une carcasse, de polyphane et d’autres outils tels qu’une pince ou de la colle.

On trouve aisément ce matériel soit dans les magasins spécialisés dans les activités manuelles, soit sur Internet.

Le tableau ci-après présente de manière non exhaustive les prix de ce type d’accessoires.

Produits Dimensions (en cm) Prix

Carcasse ronde 20 × 14 × 14 10 € à 12 €

Carcasse rectangulaire 40 × 25 × 25 × 18 × 27 20 € à 22 €

Pince ronde Diamètre de 8 cm 4 € à 6 €

Feuille de polyphane 50 × 120 8 € à 10 €

II. La composition d’une lampe

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Critères de choixL’abat-jour contribue au style de votre intérieur en posant et en sou-lignant l’ambiance de votre pièce, son choix est donc important. Pour vous aider dans cette décision, vous pouvez tenter d’appliquer quatre règles assez classiques. Tout d’abord, vous devez commencer par choisir les dimensions de votre abat-jour. Sa hauteur doit être pro-portionnée avec celle du pied de la lampe : le pied est alors visible sur toute sa hauteur, et l’abat-jour ne doit pas descendre trop bas, tout en masquant la douille. Quant au volume du dessus, un certain équilibre doit être respecté : la largeur de l’abat-jour (le diamètre, dans le cas d’un abat-jour conique) doit être compris entre 1,5 à 2 fois la largeur du pied de la lampe, et sa hauteur ne doit pas dépasser de plus de 5 cm la hauteur du pied de la lampe.

Un autre point d’harmonie auquel prêter attention est la forme de l’abat-jour qui doit suivre celle du pied de la lampe : un abat-jour rond accompagne une base ronde, un abat-jour avec des bords droits accompagne une base droite, etc.

Astuce : pour un lampadaire, n’hésitez pas à choisir un abat-jour de forme très haute (jusqu’à 40 cm), vous lui donnerez belle allure.

Ensuite, vous devez passer au choix de la couleur et de la matière, qui sont en lien direct avec le style recherché.

Il faut donc penser à ce moment-là à la couleur des rideaux, à celle des murs, à l’opacité du matériau, au style du pied de lampe, etc.

II. La composition d’une lampe

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Le blanc et les couleurs claires restent préférables pour poser une ambiance douce et lumineuse. Les teintes sombres (bordeaux, marron, noir) diffusent, quant à elles, une lumière intimiste.

Par ailleurs, quitter les couleurs blanc cassé ou beige, assez sobres pour des couleurs plus vives permet d’introduire un élément décoratif plus marqué, mais n’oubliez pas que la couleur masque beaucoup plus la lumière : le fais-ceau lumineux sera alors moins efficace.

Astuce : si votre pièce possède plusieurs lampes de taille différente, essayez de les habiller de la même couleur, une pointe d’uniformité ne nuit jamais à un style.

Les abat-jours en tissus sont ceux qui proposent la plus grande variété de modèles. Ils peuvent de plus se décliner en suédine, soie, taffetas, coton-nade, tulle ou toile de jute, à motifs ou unis. Mais les matériaux ne se limitent pas au tissu : le métal peut avoir un aspect brossé ou rouillé pour une décoration rustique, métallisé ou chromé pour une touche clinquante dans un décor design. D’autre part, le papier japonais, le kraft et le parchemin apportent une touche originale ; tandis que le papier peint, le carton et le papier velours vous permettent de rester dans un style classique. Enfin, le plastique, économique, est souvent déclinable en une multitude de coloris ; et le raphia, le sisal, la laine appuient un style résolument nature.

Astuce : évitez l’abat-jour en tissu dans les lieux comme la cuisine, il sera dif-ficile à nettoyer. Préférez un abat-jour en plastique ou en verre, la graisse s’éli-minera facilement avec du produit à vaisselle.

Maintenant que vous êtes fixé sur les dimensions, la couleur et la matière, vous pouvez définir vos besoins.

Ces derniers sont bien sûr liés à l’usage que vous comptez faire de votre lumi-naire. Votre lampe va-t-elle tenir un rôle fonctionnel ou non ?

II. La composition d’une lampe

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Si son rôle est simplement décoratif, vous pouvez alors laisser parler votre imagination.

Par contre, pour aménager un coin lecture, pensez à une intensité lumineuse suffisante et à un abat-jour clair.

Sur un bureau, la dimension du cône de lumière doit être adaptée à la surface de tra-vail, sinon vous risquez l’inconfort visuel.

Enfin, la dernière étape consiste à choisir l’ampoule qui alimentera votre abat-jour. Bien sûr, il est essentiel que sa puissance soit adaptée à l’usage de la lampe.

De plus, vérifiez qu’il existe un espace d’au moins 5 cm entre l’ampoule et l’abat-jour, pour parer à tout risque d’incendie.

Vous pouvez aussi opter pour une ampoule de couleur, une autre manière de faire entrer la lumière dans votre pièce !

Attention : si vous achetez une ampoule à basse consommation, sachez qu’elle occupera un volume plus imposant.

AchatAssez étendue, la fourchette des prix est fonction du matériau, de sa mise en œuvre, voire de sa qualité, du style, mais aussi de la dimension et de la com-plexité de la forme de l’abat-jour.

Matériaux Dimensions (en cm) À partir de

Tissu coton 20 × 16 × 13 20 €

Panne de velours 40 × 40 × 25 40 €

Verre dépoli 30 × 30 × 50 400 €

II. La composition d’une lampe

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Le pied de lampeSoigner l’abat-jour est une chose, mais sans l’élégance du pied de lampe, son poids, son allure et sa fonction-nalité, la lampe ne serait rien.

C’est l’alliance de ces deux éléments qui souligne un style, apporte la pointe de fantaisie recherchée ou au contraire, se fond avec discrétion dans une décoration déjà bien mise en valeur par les meubles et la couleur des coussins.

Formes et matériaux

Les lampes à poser se déclinent dans une variété infinie de formes, de tailles, de poids et de maté-riaux : boules en bois, lampes de chevet en aluminium, lampadaires en bronze ciselés et hauts, etc.

Suivant le lieu, on leur demande élégance ou fonctionnalité, sobriété ou fantaisie, lourdeur ou légèreté. Quant aux matériaux des pieds de lampe, ils apportent chacun un style différent. La pierre et le marbre conviennent aux vastes demeures cos-sues, tandis que le bois est à privilégier pour une ambiance plus rustique.

Le plastique est idéal pour un décor plus contemporain, mais le verre et le métal assoient un design plus appuyé.

Enfin, la porcelaine blanche assure une ambiance classique et chaleureuse.

Astuce : tout s’invente en un tour de main et trois fois rien de matériel ! Des galets empilés pour rêver du bord de mer, une vieille potiche ébréchée pour évoquer le terroir, des canettes vides pour un ado créatif, tout est possible pour votre pied de lampe !

II. La composition d’une lampe

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À chaque pied de lampe son abat-jour

On ne choisit pas de coiffer un pied de lampe avec n’importe quel abat-jour.

Suivre la règle des proportions permet une bonne approche et évite d’étouffer le pied sous un abat-jour beaucoup trop présent.

Le pied doit alors être visible sur toute sa hau-teur, et l’abat-jour ne doit pas descendre trop bas, tout en masquant la douille.

Autre point d’harmonie : la forme de l’abat-jour suit la forme du pied de lampe (un abat-jour rond accompagne une base ronde, et un abat-jour avec des bords droits accompagne une base droite).

Achat

Comme pour un abat-jour, le prix des pieds de lampe est fonction du maté-riau, de la qualité, du style, mais aussi de la dimension et de la complexité de la forme.

Pieds de lampe Prix

Pied de lampe en porcelaine blanche (hauteur de 22 cm) 20 € à 30 €

Pied de lampe métal époxy noir (hauteur de 30 cm) 50 € à 70 €

Pied de lampe classique en bois, couleur or (hauteur de 50 cm) 150 € à 250 €

Pied de lampe en verre transparent (hauteur de 35 cm) 100 € à 250 €

Astuce : si l’abat-jour de votre lampe a perdu toute fraîcheur ou bien si vous avez simplement envie de renouveau, partez avec votre pied de lampe au ma-gasin pour lui choisir une nouvelle coiffe. Cela sera plus facile et vous jugerez sur place, la lampe en main.

II. La composition d’une lampe

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Les ampoulesL’ampoule désigne l’enveloppe de verre protégeant un filament porté à incan-descence, l’objet final s’appelant lampe électrique.

Ce système est destiné à produire de la lumière à partir de l’électricité.

Dans le langage courant, la lampe électrique est appelée ampoule électrique. Il en existe de différentes sortes :

π l’ampoule à incandescence ;

π l’ampoule LED ;

π l’halogène ;

π le néon ;

π l’ampoule à basse consommation.

CaractéristiquesUne ampoule se caractérise par plusieurs grandeurs : sa puissance, son effica-cité, sa longévité, son IRC et sa température de couleur.

Le tableau ci-après définit ces différentes caractéristiques.

Caractéristiques d’une ampoule

Définition Plus d’infos

Puissance

• Indique la consommation d’énergie de l’ampoule expri-mée en watts (W)

• Plus la puissance est élevée, plus la lampe consomme, ce qui ne signifie pas qu’elle éclaire nécessairement en consé-quence ; d’autres paramètres interviennent

• S’exprime avec P = UI où P est la puissance en watts, U la ten-sion en volts et I l’intensité en ampères

• Le label énergie, de A à G, définit la qualité énergétique d’une lampe

• Plus la valeur est proche du G, plus elle est énergivore ; plus elle est proche du A, plus elle est économique

II. La composition d’une lampe

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Caractéristiques d’une ampoule

Définition Plus d’infos

Efficacité

• Exprime la quantité de lumière produite par la lampe, c’est-à-dire le flux lumineux rapporté à l’unité de consommation électrique

• S’exprime en lumen par watt (lm/W)

• Exemple : une lampe incan-descente (ampoule classique) produit environ 10 lm/W, une lampe LED produit envi-ron 25 lm/W, une lampe à fluorescence (ampoule basse consommation) produit de l’ordre de 80 lm/W

• La lampe à fluorescence délivre ainsi neuf fois plus de lumière pour une consomma-tion identique

Durée de vie

• Calculée sur la base d’un usage de 3 h/j, elle peut varier, selon le type d’ampoules, de 1 000 h à 15 000 h

• Durée de vie d’une ampoule classique à incandescence : environ 1 000 h, soit un an

• Une ampoule halogène dure de deux à quatre ans, et une ampoule à économie d’énergie dure plus de six ans

• À noter toutefois que cette durée de vie est impactée par le nombre d’allumages et d’extinctions

• En revanche, une tension de 230 V prolongera la vie des lampes halogènes

Température de couleur

Mesurée en kelvin (K), elle donne une indication sur la cou-leur apparente de la lumière

• De l’ordre de 2 500 K, cette valeur correspond à une couleur chaude, tirant sur l’orange, c’est celle de l’am-poule à incandescence et de la lampe halogène

• En revanche, un tube fluo-rescent ou une LED pourront avoir une couleur de 6 000 K, voire plus, couleur froide dans les bleus, s’approchant de beaucoup de la lumière du jour

II. La composition d’une lampe

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Caractéristiques d’une ampoule

Définition Plus d’infos

Indice de rendu des couleurs (IRC)

• Permet d’évaluer la capacité à restituer les vraies couleurs : varie de 1 à 100 (100 étant le rendu de la couleur naturelle)

• De 55 à 70 : rendu de cou-leur médiocre, utilisation industrielle, publicitaire, et signalétique

• Aux environs de 85 : rendu de couleur correct, mais les teintes paraissent saturées, uti-lisation courante dans les lieux publics et les magasins

• Supérieur à 90 : rendu de cou-leur de qualité supérieure

• Si vous recherchez une cou-leur d’ambiance, optez, pour votre confort visuel, c’est-à-dire pour des lampes dont l’IRC est le plus élevé

• Cet indice pourra être plus bas, autour de 80, pour un éclairage uniquement fonctionnel

Critères de choix

A priori, acheter une ampoule est assez simple.

Cependant, plusieurs facteurs sont à prendre en considération afin d’avoir une lumière adaptée et agréable : l’usage, la pièce concernée, la sollici-tation, le système d’éclairage qui va la recevoir, ainsi que les caractéris-tiques recherchées.

Tout d’abord, vous devez définir quel type d’ampoules vous souhaitez vous procurer.

Vous avez alors le choix entre :

π une ampoule à incandescence ;

π une ampoule à basse consommation ;

II. La composition d’une lampe

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π une ampoule halogène ;

π une ampoule LED ;

π un néon.

Ensuite, il faut déterminer ses caractéristiques.

L’emballage de l’ampoule vous annonce sa classe éner-gétique, le flux lumineux, la puissance et sa durée de vie : prenez-en connaissance sérieusement avant l’achat.

N’oubliez pas non plus de vérifier que la puissance maximale de l’ampoule peut être supportée par le support (lampe ou abat-jour) sous peine d’un endommagement sérieux, et étudiez dans un second temps la température de couleur et l’indice de rendu des couleurs, ces paramètres qualifient eux aussi la qualité de la lumière.

En outre, le choix de l’am-poule va impacter votre facture d’électricité et votre consommation énergé-tique, en choisissant les ampoules à basse consom-mation, vous pouvez réaliser des économies non négligeables pour un faible investissement.

Enfin, l’esthétisme est aussi important. La multiplicité des formes et des cou-leurs vont pouvoir colorer la lumière, l’opacifier, lui donner une certaine allure, etc.

En résumé, qu’elle soit à incandescence, LED, halogène, ou à basse consom-mation, l’ampoule est l’élément clé de tout bon luminaire.

II. La composition d’une lampe

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II. La composition d’une lampe

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L’ampoule à incandescenceL’ampoule à incandescence, le modèle le plus traditionnel, se compose d’une ampoule de verre qui contient un gaz (de l’argon ou de l’azote) et d’un filament de tungstène : le courant électrique traverse le filament qui, porté à haute température, devient incandes-cent et émet de la lumière.

Il existe une grande variété d’ampoules à incandescence de formes (classique, en poire, flammée, sphérique), de couleurs (vert, bleu, rouge, jaune, etc.) et de styles différents (verre clair ou verre dépoli).

Bon à savoir : pensez à vérifier le culot ; il est soit à vis, marqué E27 pour un gros culot ou E14 pour un petit, ou à baïonnette, marqué B.

AvantagesL’ampoule à incandescence possède trois avantages !

Tout d’abord, elle est très économique, puisqu’elle coûte moins d’un euro, c’est son principal atout !

De plus, elle délivre une lumière très naturelle, donc le rendu des couleurs est excellent.

Enfin, les gaz inertes (argon ou azote) renfermés dans l’ampoule ne sont pas polluants.

InconvénientsLa durée de vie de l’ampoule à incandes-cence est faible : 1 000 h seulement !

Cela est dû en partie à sa fragilité ainsi qu’au filament de tungstène qui vieillit mal.

II. La composition d’une lampe

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Par ailleurs, son rendement est très mauvais puisque 95 % de l’énergie consommée est restituée en chaleur et seulement 5 % en lumière. Ainsi, lorsque sa température s’élève trop, elle peut brûler au contact, voire mettre le feu.

C’est pourquoi les ampoules à incandescence ne sont plus disponibles aujourd’hui sur le marché qu’avec une puissance de 10 W à 40 W.

Conformément à un engagement pris lors du Grenelle de l’environnement, celles de 100 W, puis de 75 W, et enfin de 60 W (depuis le 1er juillet 2010 pour ces dernières) ont disparu des rayons.

L’ampoule à incandescence est donc amenée à disparaître complètement, essentiellement à cause de son très mauvais rendement.

Elle est très avantageusement remplacée par les lampes à basse consomma-tion (des lampes fluocompactes) et les LED, au moins sur le plan économique.

L’ampoule LEDUne LED (DEL en français) est une Diode ÉlectroLuminescente, c’est-à-dire une « puce » de semi-conducteur. Elle fonctionne de la manière suivante : le mou-vement des électrons provoque une émission de lumière suivant le principe de l’électrolumines-cence. D’une structure simple, son intégration dans un circuit électrique se réalise aisément.

L’ampoule LED ne possède pas de filament, contrairement aux ampoules à incandescence, la chaleur émise est donc bien moindre. Constituée sim-plement d’une puce LED montée sur un socle réflecteur, elle renferme une cathode (−), une anode (+) et un verre en époxy qui protège la diode.

II. La composition d’une lampe

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Par ailleurs, son fonctionnement est variable selon le type d’ampoule auquel on a à faire :

π soit en tension réseau (220 V), avec des culots spécifiques GU10 ou GU5, mais aussi depuis peu avec des culots E14 et E27 ;

π soit en basse tension (12 V), avec des culots MR16 ou GU5.3.

Bon à savoir : certains modèles se font appeler LED de puissance, ils sont alors plus forts en pouvoir lumineux. Cette puissance est toutefois limitée, car, en contrepartie de leurs performances, ces LED dégagent beaucoup de chaleur et ne peuvent fonctionner qu’avec un système de refroidissement assez puissant (par exemple, des ailettes de refroidissement), mais encombrant.

UsagesLes LED sont adaptées pour un éclai-rage ponctuel et direct, comme une lampe de chevet ou des spots, mais également pour des éclairages d’ambiance.

Elles trouvent aussi leur place à l’exté-rieur de la maison, pour le balisage d’un chemin ou la mise en valeur d’un massif, et peuvent contribuer avec succès à l’illumination de votre piscine.

En outre, les spots LED émettent une lumière très bleue et possèdent une luminance très forte. Soyez donc vigilant, car à forte puissance, la lumière émise par les LED devient éblouissante.

De plus, son spectre lumineux ne convient pas aux yeux des jeunes enfants.

Pour l’éclairage intérieur, il convient de limiter les intensités lumineuses per-çues en ne cherchant pas à obtenir un éclairage puissant.

En tout état de cause, il ne faut pas mettre d’ampoules LED dans une pièce où un enfant passe beaucoup de temps (chambre, cuisine).

II. La composition d’une lampe

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Du style !De très petite taille, l’ampoule LED s’intègre dans des produits au design élégant et discret et existe en différentes couleurs.

Elle a la particularité de posséder un angle de diffusion variable : à vous de déterminer si vous souhaitez un éclairement large (angle ouvert) ou bien un cône de 30° (angle fermé) !

Les lampes LED sont souvent pourvues d’un réflecteur dichroïque qui a pour effet de projeter la lumière vers l’avant, tout en rejetant la chaleur vers l’arrière.

AvantagesLa durée de vie de ce type d’ampoules peut atteindre 100 000 h, elle bat même les lampes à fluorescence. Ce sont aussi des ampoules très sûres grâce à leur résistance (aucune fragilité, même avec des allumages répétés) et à leur fonctionnement en basse tension.

Par ailleurs, les LED sont très peu consom-matrices d’électricité, elles possèdent un

rendement atteignant facilement 50 lm/W à 60 lm/W ; et aucun champ électromagnétique ou de rayonnements UV n’est libéré. Elles ne referment pas non plus de mercure (contrairement aux lampes fluocompactes). Enfin, l’intensité lumineuse des LED peut être modulée, elles autorisent donc l’utili-sation d’un variateur

À noter : le recyclage de l’ampoule LED est obligatoire.

II. La composition d’une lampe

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InconvénientsL’efficacité d’une LED est cependant très variable en fonction de sa puissance.

Elle possède un spectre lumineux tirant fortement sur le bleu, d’où les risques évoqués par ses détracteurs pour les per-sonnes sensibles ou possédant certaines pathologies oculaires.

De plus, elle nécessite un support bien ventilé (pour les LED de puissance) à cause de la forte émission de chaleur.

Attention : respectez bien l’indication du fabricant concernant la destination de l’ampoule et vérifiez qu’elle ne peut pas provoquer de brûlure.

Achat

Le prix de l’ampoule LED reste encore assez élevé, même s’il est en baisse depuis quelques années. Il faut donc compter :

π à partir de 12 € pour une ampoule de 12 V et avec un spot de 2 W ;

π jusqu’à 75 € pour une ampoule de 220 V, un spot de 7 W et un culot E27.

L’halogèneLes lampes halogènes sont surtout utilisées en lumière indirecte, pour les lampes de bureau ou de salon et également pour l’éclairage extérieur.

Tout comme la lampe à incandescence, l’am-poule halogène possède elle aussi un filament de tungstène, mais ce dernier est protégé par des gaz halogénés (iode et brome) qui limitent sa sublimation.

II. La composition d’une lampe

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Dans une lampe halogène, les molécules de gaz en suspen-sion permettent aux particules qui se détachent du filament avec la chaleur de venir s’y recoller ensuite.

Cependant, cela ne peut se faire qu’à forte puissance.

Il faut donc, pour que le filament vieillisse bien, que la lampe soit utilisée à son intensité maximale.

PrincipeIl existe deux types d’ampoules halogènes, fonctionnant soit sur le secteur (230 V), soit à la tension de 12 V, appelées TBT (Très Basse Tension).

Ainsi, les ampoules de forme classique (culot vis ou baïon-nette), les ampoules tubes (culot R7s) ou les ampoules à culot G9 ou GU10 se branchent sur le secteur, en 230 V.

Par contre, les ampoules TBT sont, elles, alimentées par un transformateur.

L’utilisation sous tension permet d’augmenter la température de fonction-nement de l’ampoule et conduit à une intensité lumineuse encore plus importante.

Les modèles se présentent alors avec un culot GU5.3.

Bon à savoir : une nouvelle technologie pour l’halogène est en train d’émerger. Selon les fabricants, elle générerait une économie d’énergie de l’ordre de 30 % (le filament de l’ampoule serait réchauffé par la chaleur produite).

Les lampes halogènes sont souvent pourvues d’un réflecteur dichroïque qui a pour effet de projeter la lumière vers l’avant et la chaleur vers l’arrière.

II. La composition d’une lampe

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AvantagesLa technologie de l’halogène lui confère une meilleure résistance et donc une meil-leure luminosité.

L’ampoule étant en verre de quartz, elle supporte les hautes températures, et avec la régénération du filament, sa durée de vie est plus longue que celle des ampoules classiques (jusqu’à quatre fois).

De plus, la lumière produite par une lampe halogène possède un bon indice de rendu des couleurs : elle est proche de la lumière naturelle du soleil.

L’œil humain perçoit donc de façon plus fidèle les couleurs.

Enfin, la sécurité du fonctionnement à très basse tension permet de donner libre cours à plus de fantaisie pour des minia-turisations ou des attentes plus design.

InconvénientsEn revanche, les gaz halogènes sont polluants et toxiques.

En outre, le flux lumineux est fort et éblouissant et en réduire l’intensité en limite la durée de vie.

Leur rendement est meilleur que celui des lampes incandescentes, mais, à prix équivalent, très éloigné de celui des lampes fluorescentes.

À noter : au final, ces lampes sont peu économiques et peu écologiques.

II. La composition d’une lampe

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AchatLes prix des ampoules halogènes dépendent de leur puissance. Néanmoins, ils restent élevés, comptez donc :

π 2 € pour un tube halogène de 117 mm, à haute tension et en 300 W ;

π 12 € pour une ampoule halogène de 230 V et avec un culot G9 ;

π 10 € pour une ampoule halogène de 12 V et avec un culot GU5.3.

L’ampoule à basse consommationLa maîtrise de notre consommation de chauffage est désor-mais intégrée dans nos préoccupations hivernales. Mais il n’en est pas encore de même pour l’éclairage, nous n’en sommes malheureusement qu’aux prémices. Pourtant, il existe des solutions plus économiques et plus écologiques pouvant facilement rivaliser avec des produits classiques, à la fois en termes d’efficacité et d’esthétisme.

Un néon revisité

Une ampoule à basse consommation est une lampe fluocompacte, découlant de la technologie des tubes fluorescents (néons). Dans l’ampoule à basse consom-mation (ou lampe fluocompacte), des tubes fluorescents ont été repliés plusieurs fois pour tenir dans un volume réduit, d’où l’appellation de « compact ». Ces lampes améliorées ressemblent donc à une lampe classique et sont proposées maintenant sous différentes formes (sphériques, en poire, en forme de flamme) et avec un culot à vis E27 (grand) ou E14 (petit).

II. La composition d’une lampe

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Elles viennent donc s’intégrer de nos jours avec une très grande facilité dans les installations déjà existantes.

Bon à savoir : certaines lampes fluorescentes reçoivent le titre de lampe à large spectre. Il s’agit d’un éclairage très proche de la lumière naturelle qui possède des vertus et agit positivement sur notre santé physique et mentale, ne nous en privons pas !

La valeur des quatre critères est alors déterminée : indice de rendu des cou-leurs, température de couleur, largeur du spectre, niveau UV faible, mais existant.

UsagesL’éclairage par intermittence n’étant pas conseillé, les lampes fluocompactes ou ampoules à basse consommation sont recommandées en tout lieu nécessitant un éclairage prolongé : les plafonniers, les lustres, les suspensions, et bien sûr pour l’éclairage extérieur. Plus l’usage est pro-longé, plus l’économie sera importante !

AvantagesL’ampoule basse consommation est maintenant disponible en de nombreuses puissances. Sa durée de vie est impor-tante, comparée à celle de la lampe à incandescence (plus de 6 000 h contre 1 000 h) et des lampes halogènes.

De plus, son efficacité lumineuse est élevée : plus de quatre fois plus grande que celle des lampes à incandescence,

rivalisant même avec les LED. Ainsi, une lampe fluocompacte de 9 W est équivalente à une lampe incandescente de 40 W.

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Enfin, aucun risque de brûlure ou d’incendie n’est à craindre, puisque ces ampoules ne dégagent pas de chaleur.

InconvénientsCependant, les ampoules basse consommation ne possèdent pas que des avantages. Ainsi, elles n’apprécient pas les allumages et extinctions répé-tées, ce qui diminue leur longévité. De plus, elles sont fragiles aux chocs.

En outre, la présence de mercure, parfois aussi de plomb, induit un traitement particulier lors de leur élimination et oblige à un recyclage. Elles émettent également des UV et des ondes électromagnétiques qui peuvent affecter les personnes électrosensibles.

Pour finir, elles ne peuvent pas convenir à tous les luminaires, car les petites ampoules ne sont pas encore commercialisées.

À titre indicatif, sachez qu’une lampe fluocompacte de 15 W (culot E27) coûte environ 6 €, tandis qu’un modèle de 14 W (culot E14) coûte 12 €.

Le néonLe tube néon est un terme qui tend à dis-paraître : on parle désormais de tube fluorescent ou TL. Ces lampes fluores-centes sont en fait des tubes en verre. Le tube contient alors un mélange de gaz (argon et mercure et très rarement du néon) qui, excité par une décharge élec-trique, s’ionise et émet de la lumière. Ces

formes tubulaires sont la plupart du temps linéaires (de quelques centimètres à deux mètres), mais peuvent parfois être de forme circulaire.

II. La composition d’une lampe

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Cette technologie a donné naissance aux lampes fluocompactes, autre-ment dit les lampes à basse consommation, une solution économique et écologique.

Dans l’ampoule à basse consommation (ou lampe fluocompacte), ces tubes fluorescents ont été repliés plusieurs fois pour tenir dans un volume réduit, d’où l’appellation de « compact ».

Usages

Les lampes fluorescentes sont essentiellement destinées à l’éclai-rage d’un plafond, mais on peut aussi les trouver en pourtour de pièce ou en crédence sous des meubles de cuisine.

De couleur blafarde à leurs débuts, ce qui leur valut une utilisation assez industrielle, ces lampes peuvent se décliner maintenant en différentes couleurs (bleu, vert, rouge, rose) et dans des blancs d’une teinte moins froide.

Par ailleurs, les tubes fluores-cents sont disponibles dans les trois gammes de rendu des cou-leurs : de 55 à 70, aux environs de 85, et supérieur à 90.

Bon à savoir : l’éclairage par intermittence n’étant pas recommandé, les lampes fluocompactes ou ampoules à basse consommation sont recommandées en tout lieu nécessitant un éclairage prolongé, tels les plafonniers, les lustres, les sus-pensions et bien sûr pour l’éclairage extérieur. Plus l’usage est prolongé, plus l’économie sera importante !

II. La composition d’une lampe

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AvantagesLe néon possède une longé-vité importante : plus de 6 000 h, contre 1 000 h pour la lampe à incandescence. En outre, son efficacité lumi-neuse est élevée, elle est environ cinq fois plus forte que celles des lampes à incandescence, rivalisant ainsi

avec les LED. Les néons ne produisent en plus pas de chaleur, réduisant ainsi les risques de brûlure et d’incendie.

Bon à savoir : le néon n’apprécie pas les allumages et extinctions répétés, sa durée de vie en pâtit.

Un recyclage obligatoireLa présence de mer-cure induit un traitement particulier lors de l’élimi-nation de l’ampoule du néon, d’où un recyclage obligatoire.

En cas de bris du tube fluorescent, il est for-tement recommandé d’aérer la pièce et de la quitter pendant une demi-heure pour que le mercure s’évapore. Ramassez ensuite les débris sans jamais les toucher avec vos mains nues !

Attention : les néons émettent par ailleurs des UV et des ondes électromagné-tiques qui peuvent affecter les personnes électrosensibles.

II. La composition d’une lampe

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AchatLes néons, au même titre que les ampoules à basse consommation, ont encore aujourd’hui un prix élevé, qui se compense néanmoins par leur grande longévité. Ainsi, il faut compter :

π 10 € pour un tube fluorescent T5 de 14 W (longueur de 550 mm) ;

π et 30 € pour un tube fluorescent jaune de 40 W (longueur de 1 350 mm).

II. La composition d’une lampe

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A Pour aller plus loin

Astuces

Précautions à prendre avec une ampoule fluocompacte

Les lampes fluocompactes sont l’objet d’une promotion importante. Toutefois, certains journalistes scientifiques s’interrogent sur leur nocivité. La Commission de Sécurité des Consommateurs s’est saisie du problème et propose des mesures de sécurité. Comparativement à une lampe à incandescence, la lampe fluocom-pacte consomme entre quatre et cinq fois moins d’énergie électrique, pour un rendement lumineux décuplé. Selon les fabricants, sa durée de vie est égale-ment six fois supérieure à une ampoule à incandescence : 1 000 h estimées pour le modèle classique contre 6 000 h à 10 000 h pour la lampe fluocompacte. Néanmoins, les avantages qu’elle procure sont tempérés par son prix élevé.

En mars 2011, la Commission de Sécurité des Consommateurs (CSC) publiait son étude sur la lampe fluocompacte en milieu domestique, concernant la sécu-rité des personnes. Il est alors important de noter les deux points qui ressortent de cette étude :

π Le niveau d’émission électromagnétique autorisé est soupçonné d’être cancérogène dans une certaine quantité.

π Le mercure est indispensable au fonctionnement d’une lampe fluocompacte. Or, il est néfaste quand l’ampoule se brise. Il est alors inhalé, pénètre dans le sang et peut attaquer le système nerveux et nuire au développement d’un fœtus. De plus, la teneur en mercure dans l’air acceptable est encore non réglementée.

Concernant l’émission électromagnétique, des mesures ont été prises sur un panel d’ampoules fluocompactes. Ces mesures se sont révélées conformes aux dispositions du décret n° 2002-775 du 3 mai 2002 relatif aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques.

Dans un rayon de 30 cm, les émissions ne sont donc pas nocives ; mais les mesures n’ont pas été réalisées à proximité immédiate de l’ampoule. Et elles n’ont pas non plus été faites lors de l’allumage de l’ampoule fluocompacte. La CSC explique ces deux écueils par la complexité du dispositif de mesure.

II. La composition d’une lampe

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La CSC signale cependant un risque d’interaction entre les stimulateurs car-diaques et un appareil générant des ondes électromagnétiques. Il est donc très souhaitable que les personnes implantées respectent particulièrement la distance sécuritaire de 30 cm avec une lampe fluocompacte. Mais la CSC constate avant tout que la réglementation ne prévoit pas de teneur limite dangereuse en mercure dans l’air, pour une exposition tant de courte que de longue durée. Elle appelle donc les pouvoirs publics à remédier à ce manque et à déterminer des valeurs maximales d’exposition. Le Code du travail français limite la teneur en mercure à 50 mg/m3 d’air ; dans d’autres pays européens, la limite peut descendre à 25 mg.De plus, pour la contenance en mercure des équipements électriques, la CSC demande à ce que la directive européenne 2002/95/CE du 27 janvier 2003 en vigueur soit adaptée aux progrès technologiques. La limite maximale est actuelle-ment de 5 mg par lampe, alors que les dernières-nées n’en contiennent que 2 mg. Par ailleurs, la CSC encourage les fabricants à produire des lampes contenant le moins de mercure possible, et les distributeurs à participer activement au recyclage de ces lampes, même brisées. La directive européenne n° 91/689 du Parlement et du Conseil européen de 2003 rend les fabricants responsables de l’organisation de la collecte et du recyclage de ces lampes. Lors des mesures menées par la CSC, plusieurs essais ont été réalisés avec une aération plus ou moins prononcée, dans une pièce plus ou moins grande. Aucune des expériences n’a révélé une teneur supérieure à la norme française. Les cher-cheurs ont néanmoins constaté qu’après avoir cassé une ampoule fluocompacte, la teneur en mercure est plus élevée près du sol.Au vu de ces problèmes, la CSC conseille aux consommateurs de prendre quelques mesures de précautions :

π Privilégier les lampes dont la teneur en mercure est minimale. π Lors d’un bris de lampe fluocompacte, pour ne pas inhaler de mercure volatil, quitter la pièce, la ventiler au mieux, avant de ramasser les bris avec des gants ou du papier absorbant. Ces éclats devront être placés dans un sac plastique résistant. Passer l’aspirateur est très fortement déconseillé, car cela contribue à mettre les particules de mercure en suspension dans l’air.

π Participer au recyclage des ampoules fluocompactes, dans les points indiqués et appropriés, en magasin ou en déchetterie.

π Enfin, pour les ondes électromagnétiques, se tenir à une distance de 30 cm en cas d’exposition prolongée.

II. La composition d’une lampe

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Vers la fin des ampoules à incandescence

Après les ampoules à incandescence en 100 W retirées du marché en juillet 2009, les 75 W en janvier 2010 et les 60 W en juillet 2010, les ampoules de 40 W sont à leur tour interdites à la vente depuis le 1er septembre 2011.

La prochaine étape de la disparition des ampoules à incandescence est l’interdic-tion des 25 W à compter du 1er janvier 2013.

Désormais, l’affiche de la classe énergétique est obligatoire pour les ampoules. Elle va de A, pour les plus économes, à G, pour les plus consommatrices d’énergie.

L’autre aspect écologique est le recyclage. Les ampoules autorisées (néons, lampes fluocompactes, à iodure métallique, aux halogénures métalliques, sodium, à vapeur de mercure, à LED) sont vendues avec une éco-contribution, et elles doivent être recyclées et non jetées aux ordures.

Le temps du gaspillage est bien révolu !

Questions/réponses de pro

Puissances des ampoules

Peut-on utiliser des ampoules n’ayant pas la même puissance sur un même lustre ?

Par exemple, peut-on mélanger des ampoules classiques avec des ampoules à basse consommation ?

Quels sont les problèmes que cela peut générer ? � Question de Dede59

Δ Réponse de Raymond

Oui, vous pouvez utiliser des ampoules d’une puissance différente sur un seul et même lustre, pourvu que le culot de chaque ampoule soit adapté.

Par contre, votre éclairage ne sera pas homogène, et cela risque de ne pas être esthétique.

En outre, il est peut-être bon de rappeler qu’il faut respecter les puissances indiquées par le constructeur, ceci dans le but de protéger votre matériel et d’éviter la détérioration par échauffement, voire même l’incendie.

II. La composition d’une lampe

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Ampoules LED et variateur

Les ampoules à LED peuvent-elles être commandées par un variateur ? � Question de Franck

Δ Réponse de Dimensionled.com

Oui, les LED peuvent être commandées par un variateur, mais seulement s’il s’agit de LED prévues à cet effet, c’est-à-dire des LED dimmables (les LED non dimmable ne le peuvent pas, ce qui représente les trois quarts du marché).

En effet, le système d’alimentation, qui est un driver de LED à découpage, est plus difficile à insérer dans le corps du luminaire, car il a besoin de plus de composants (en théorie seulement, car certains luminaires en 12 V à LED ne sont alimentés que par une résistance et dans ce cas, vous pouvez la dim-mer). De toute façon, si vos LED ne sont pas adaptées, soit vous n’aurez pas du tout de lumière, soit elle clignotera à la manière d’un trombinoscope.

Surtout, n’hésitez pas à demander conseil avant d’acheter votre ampoule ou luminaire à LED si vous souhaitez la graduer (l’utiliser avec un gradateur). La mention « dimmable » doit apparaître sur l’emballage ou sur la fiche technique.

Qualité des douilles

La qualité des douilles est-elle importante pour un bon système d’éclairage ? � Question de Lara

Δ Réponse de Macgyver

Oui, la douille est un élément clé d’un système d’éclairage, c’est le point de contact électrique avec la lampe.

Une douille de mauvaise qualité peut être à l’origine de mauvais contacts électriques et endommager les ampoules prématurément. Changer une douille de mauvaise qualité prolongera significativement la durée de vie de vos ampoules.

Δ Réponse de Raymond

Effectivement, mais au-delà de la durée de vie de l’ampoule, il en va aussi de son bon fonctionnement.

II. La composition d’une lampe

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Néon ou tube fluorescent ?

Je n’arrive pas à comprendre la différence entre un néon et un tube fluorescent. Existe-t-il d’ailleurs vraiment une différence ? Et si oui, laquelle ?

� Question d’Yves

Δ Réponse de Macgyver

Oui, les tubes fluorescents sont appelés à large spectre, car ils possèdent des critères bien spécifiques les rapprochant fortement de la lumière naturelle. Ces critères sont au nombre de quatre : indice de rendu des couleurs, tem-pérature de couleur, largeur du spectre, niveau UV faible, mais existant.

Ce type d’éclairage possède effectivement de grandes vertus, utilisées en luminothérapie. Certains vont même jusqu’à s’exposer quotidienne-ment à cette lumière artificielle pour combattre entre autres la dépression saisonnière.

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III. Les luminaires à fixer

Accorder une attention par-ticulière à la décoration de son habitat, au confort et au bien-être de ses occupants passe nécessairement par un choix adapté de son éclairage.

La gamme de styles des luminaires est infinie : les lampes multiplient fantaisie

et discrétion, originalité et sobriété, pour répondre au mieux à nos attentes.

Parmi les lampes à fixer, on dénombre une vaste gamme de produits allant de l’applique au projecteur halogène, en passant par les spots (encastrables et sur rail), les suspensions, le lustre, ou encore le plafonnier.

Tous ces modèles permettent de satisfaire toutes les envies et tous les budgets.

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L’appliquePour un éclairage doux et tamisé, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de chez vous, l’applique est la solution idéale.

Prévue pour un éclairage ponctuel et décoratif, elle met en valeur un intérieur, un angle de pièce ou un objet.

Usages

Les appliques conviennent à l’ensemble des pièces d’une habitation, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur.

Dans une salle de bain ou un salon, l’ap-plique peut venir en complément d’un éclairage général.

Elle renvoie par reflet sur le mur ou le pla-fond une lumière indirecte, sans nécessiter une intensité lumineuse importante.

En revanche, si l’applique doit jouer un rôle plus fonctionnel, un éclairage direct sera plus approprié, et il faudra alors adapter la puissance de l’ampoule.

Par ailleurs, dans une entrée, des appliques peuvent avantageusement faire fonction d’éclairage unique, uniforme et non éblouissant.

À l’inverse d’un plafonnier qui a tendance à écraser le volume, elles agrandi-ront l’espace si elles sont disposées sur le mur du couloir.

Enfin, en applique de façade extérieure, elles éclairent porche ou porte de garage et mettent en valeur l’architecture et la personnalité de votre maison.

Dotées d’une détection de présence et pouvant recevoir des ampoules de forte puissance, elles répondront à coup sûr à vos attentes.

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Formes et dimensionsLes appliques revêtent différentes formes, toujours pour une meilleure intégration dans votre habitat.

L’applique suspendue, souvent orientale, habille très bien un abat-jour ou équipe un spot, tandis que l’applique de chevet, avec un interrupteur intégré, offre une lumière plus tamisée.

De style moderne et de dimensions très variables, l’applique en bandeau encastrable éclaire votre plan de travail en cuisine, votre couloir ou votre terrasse (très fréquent pour l’extérieur).

Quant à la demi-applique, en demi-vasque ou demi-cercle, de plus faible encombrement, elle se fond encore mieux dans le décor.

Styles et matériauxL’applique se décline dans de nombreux matériaux, formes, styles, dimensions et couleurs. À vous de choisir !

De style Louis XVI, art déco, design, neuf ou ancien, elle peut être en bronze, plastique, verre à breloques, fer forgé, nickel mat, bois, etc. Pour ses lignes, vous avez le choix entre des courbes fluides ou baroques, des bras d’acier ou en col de cygne, etc.

AmpoulesVous trouverez de plus en plus d’appliques équipées de sources fluocom-pactes sur 220 V, ainsi que des LED en nombre multiple pour un éclairage économique et durable.

Adaptez l’intensité de l’ampoule à votre usage, la gamme des puissances est immense !

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InconvénientsIl faut multiplier le nombre d’appliques si on sou-haite une efficacité lumineuse, ce qui signifie plusieurs endroits condamnés dans la pièce : ni meubles ni tableaux. Par ailleurs, la répartition de la lumière n’est pas uniforme dans la pièce.

Enfin, son installation nécessite une arrivée élec-trique dans le mur.

Le spot encastrableTrès en vogue, le spot encastrable pousse partout ! Il s’agit d’un système d’éclairage qui s’intègre dans un plafond ou un mobilier. Il est donc, de par sa conception, très discret, ce qui le rend compatible avec tout style de décoration.

UsagesDéclinable dans toutes les puis-sances, vous pouvez le poser en extérieur, dans des zones humides, dans vos placards. Il se fait petit, discret, chaleureux et économique.

Dans la salle à manger, le salon, la cuisine, l’entrée ou le cou-loir, le spot orne un plafond, il se positionne alors en éclairage

principal. Le nombre de spots à installer et la puissance lumineuse délivrée seront à choisir en fonction de la nature et du volume de la pièce concernée.

Dans une salle de bain ou des sanitaires, la sécurité est totale puisque les spots existent en basse tension. Vous bénéficiez ainsi d’une lumière directe (elle ne doit pas cependant être trop forte).

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Sous les meubles et dans le dressing, les spots en version extra-plate et avec LED sont un choix idéal, car aucune surchauffe n’est à craindre et la basse intensité est suffisante.

Enfin, utilisés comme balisage ou éléments décoratifs, les spots se multiplient dans le jardin, s’encastrent dans un parquet de ter-rasse ou dans les contremarches d’escalier,

avec d’ailleurs une gamme solaire très large qui vous permet d’éclairer votre extérieur sans frais. Faites attention toutefois à bien choisir un équipement avec un indice de protection adapté !

FormesDe forme ronde la plupart du temps, mais aussi rectangulaire ou carré, encadré de métal (aluminium ou acier inox), le spot possède deux atouts essentiels : sa discrétion et son efficacité.

Qu’ils soient fixes, orientables ou télescopiques, vous trouverez des spots encastrables avec ou sans effet de diffusion, munis ou non d’un réflecteur, mais surtout de plus en plus petits !

AmpoulesLe choix d’ampoules est vaste pour le spot encastrable :

π spot halogène de 220 V ou 12 V ;

π lampe incandescente de 220 V ;

π spot fluocompact ;

π LED ;

π avec ou sans transformateur.

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Si les spots se destinent à un faux plafond, il est fortement conseillé de ne pas retenir l’halogène (sauf pour les adeptes du rendu lumineux incomparable de cette source), très énergivore et producteur d’une cha-leur non souhaitée. Mieux vaut alors opter pour des spots fluocompacts ou des LED.

Par ailleurs, la basse tension en 12 V nécessite la pose d’un transformateur, il lui faut donc de la place (normalement, à moins de 2 m du spot) et un endroit ventilé. Si cela n’est pas réalisable, vous n’avez pas le choix, restez en 220 V.

Les fluocompacts consomment peu, ne craignent pas l’humidité, ne chauffent pas, mais demandent un petit temps d’allu-

mage, et surtout, ils occupent un volume plus important et donc ne rentrent pas dans n’importe quel luminaire ! Mieux vaut ne pas les retenir si les spots sont peu sollicités.

Enfin, les LED classiques ne présentent pas d’échauffement non plus et ont une consommation très basse. Cependant, elles sont limitées en puissance et ne pourront pas assurer un éclairage général.

InstallationL’installation du spot encastrable ne peut se faire que dans un faux plafond avec un recul de 10 cm minimum. Si votre faux plafond (ou l’habillage de votre plafond ou mur) possède une isolation thermique, un espace doit être maintenu libre pour évacuer

III.Lesluminairesàfixer

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l’ élévation de température lors du fonctionnement. Cela est particulièrement vrai pour les halogènes qui présentent un risque d’inflammabilité en présence de bois et d’isolant inflammable.

Le spot sur rail et câbleLe spot sur rail ou câble est un luminaire souple et élégant.

UsagesD’une mise en œuvre très simple, les spots sur rail et câble se mon-tent facilement et n’importe où.

Ils délivrent un éclairage fonc-tionnel, mais très décoratif :

π Les spots sur rail sont fixés grâce à un dispositif sur rail qui transporte le courant. Le rail, installé verticalement ou horizontalement, se des-sine en courbes ou dans d’autres formes parfois très originales.

π Les spots sur câble sont commercialisés sous la forme d’un kit prêt à poser contenant le câble, le transformateur, les spots et les branches de fixation. Vous pouvez également acheter les éléments indépendamment, vous donnerez ainsi au câble la longueur que vous souhaitez.

Comme un tracé de lumière, ces luminaires peuvent éclairer la surface d’une table, mettre en valeur un tableau ou se distinguer au-dessus d’un comptoir, etc.

Les déplacer le long du câble ou du rail est rapide et facile, ils suivront donc aisément vos envies ou les modifications de l’agencement dans votre pièce.

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InstallationLe spot sur câble se fixe sans avoir besoin d’appui sur le reste d’une structure, pla-fond ou mur, et sa mise en forme est libre. Il peut alors être installé sur des plafonds non classiques (plafond haut, corniche, soupente, plafond voûté) ; et une seule installation permet, avec des renvois d’angle, d’éclairer de gros volumes. De plus, cette solution est envisageable avec peu ou pas de points de fixation.

En revanche, les spots sur rail possèdent beaucoup moins de souplesse : le rail a une forme fixe et ne peut épouser avec la même facilité les angles et les hauteurs.

Avantages et inconvénientsLongtemps équipés de lampes halogènes à basse tension, de plus en plus de spots sur câble pouvant recevoir des lampes fluocompactes en 230 V et des LED en 12 V arrivent sur le marché. Cependant, les prix sont encore élevés, voire très élevés pour ceux équipés de LED.

Avantages Inconvénients

• Des luminaires au design résolument contemporain

• Les spots sur rail peuvent s’inscrire dans toutes les ambiances, car ils sont simples et élégants

Si vous équipez vos spots sur câble d’halogènes, pensez au dégagement de chaleur occasionné, ils doivent être éloi-gnés de tout support ou contact possible

Modulables à souhait, vous pouvez les déplacer à votre guise, tant au niveau de l’orientation que de la position Les mettre hors de portée des enfants

est préférableDeux points de fixation sont suffisants pour éclairer un grand volume

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Le luminaire suspenduParmi les luminaires à fixer, la suspension occupe une position centrale dans une pièce, car elle est prévue pour un éclairage général. Pourtant, ce rôle tend petit à petit à disparaître dans nos intérieurs : la décoration, nos façons de vivre, nos désirs d’ambiances multiples nous ont fait associer à ces éclairages princi-paux une diversité d’éclairages secondaires comme les lampes à poser.

La suspension lumineuse a donc un peu perdu de son exclusivité, mais, de plus en plus, elle sait attirer notre regard et nous surprendre par son audace. Le luminaire suspendu vous laisse de plus le choix de la hauteur !

UsagesLa suspension luminaire peut convenir à toutes les pièces et à d’innombrables usages.

Souvent employée comme éclai-rage de table dans une cuisine ou une salle à manger, elle est à choisir en fonction de la taille de la table. Sachez en outre qu’une suspension avec une armature au-dessus de la table, possédant plusieurs lampes, reste la meilleure façon de s’éclairer pendant les repas.

Sa hauteur ne doit être ni trop basse, pour ne pas la heurter et éclairer toute la table, ni trop haute, pour que la lumière reste concentrée. L’idéal est d’en-glober l’ensemble des convives, les chaises et la table dans le même halo de lumière.

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Bon à savoir : l’inconvénient principal de la suspension est qu’une fois qu’elle est fixée, déplacer la table à manger devient compliqué. Son immobilité casse un peu les envies de changement.

Dans un salon, la suspension se fait plus discrète, car elle cohabite souvent avec d’autres éclairages. Sa fonction est peut-être plus précise, un coin lecture ou au-dessus du meuble Hifi, par exemple. Il vous faudra donc adapter sa puissance et la rendre plus fonctionnelle en la descendant assez bas.

Par ailleurs, dans une entrée, une suspension luminaire peut accueillir vos invités, mais sans les éblouir. En revanche, il faudra adapter sa taille aux dimensions de votre entrée, à commencer par la hauteur, pour éviter que les personnes de grande taille ne soient obligées de l’éviter en enfilant leur manteau !

De plus, une suspension lumineuse vient avantageusement combler la hau-teur d’une cage d’escalier. Elle peut même alors se doter de dimensions un peu impressionnantes, puisqu’elle ne fera concurrence à aucune autre source lumineuse.

FormesCes dernières années, les formes, matériaux et styles des suspensions se sont incroyable-ment développés. Ainsi, certaines s’ajustent en hauteur pour venir zoomer sur votre plan de travail, tandis que d’autres revêtent la brillance d’une étoile mêlée de noir et la fragilité du verre, un look très tendance.

Les suspensions sont parfois de véritables objets d’art, originaux et audacieux. Elles se parent de dorures ou de métal, s’enrobent de tissu, adoptent des formes en tout genre, il en existe même des dépliables. L’élégance est tou-jours au rendez-vous !

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La rampe équipée de trois ou cinq lampes, le lustre, le globe, la coupelle, le chapeau, etc. sont autant de formes envisageables.

De la boule en papier japonais à la coupe de cristal, les matériaux aussi sont très divers.

Par exemple, les modèles en aluminium brossé sont très design, et la suspen-sion peut également venir envelopper une ampoule pour jouer au diffuseur de lumière dans une ambiance plus chaleureuse.

En termes de puissance, tout est possible. Quant aux sources, les ampoules incandescentes ou halogènes sont les plus conseillées pour la qualité de leur lumière, importante pour un éclairage direct.

Le lustreLe lustre est la suspension lumineuse la plus extra-vagante : il ose clinquant et paillettes, se donne en spectacle sans faillir et fait danser la lumière au-dessus de nos têtes.

Les matériaux peuvent être de cristal et d’opaline, la lumière prise au piège de tulipes de verre, le style baroque ou rustique, le métal satiné ou doré. Le bois ou le fer forgé peuvent aussi être mis à l’honneur.

Dans tous les cas, la multiplicité des lampes donne un éclat sans pareil à votre intérieur. Il existe en outre de nombreux choix en termes de puissance. Les ampoules incandescentes et halogènes sont néanmoins les plus conseillées pour la qualité de leur lumière.

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Lorsque le lustre est sous forme de lampes multiples, il est préférable d’opter pour des ampoules halogènes, parfois en très grand nombre.

Mais sachez que les LED équipent depuis peu les lustres, sous une tension de 12 V et même de 220 V.

Le plafonnierÀ l’identique d’une suspension lumi-naire, le plafonnier occupe la plupart du temps une position centrale dans la pièce.

Souvent modeste, il ne possède pas l’expression débordante du lustre.

De plus, certains modèles, les pla-fonniers à plaquer, sont équipés de diffuseurs qui répartissent avec largesse leur lumière.

La conception d’un plafonnier lui donne un peu moins de moyens de jouer de fantaisie et d’originalité, mais son faible volume le rend discret : il est avant tout efficace et performant.

Il peut toutefois allier composante décorative et efficacité. Il se décline par exemple en un, deux, trois, voire quatre spots.

Son style peut être un peu plus prononcé, contemporain et design : d’appa-rence nickel, métal brossé, ou bien en support d’halogènes multiples.

Enfin, les plafonniers les plus simples sont en opaline, verre ou plastique, mais tous les matériaux tendance peuvent être utilisés pour les modèles les plus décoratifs.

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UsagesLe plafonnier est très pratique pour l’éclairage des petites pièces, dont le plafond pré-voit fréquemment une arrivée électrique.

Comme les luminaires sus-pendus, un plafonnier à plusieurs lampes peut être une solution efficace à l’éclairage d’une table (un plafonnier-diffuseur risque de se montrer un peu insuffi-sant, la lumière diffuse ne descendant pas assez bas). Cela dépend aussi de la puissance des éclairages annexes de la pièce.

En outre, un éclairage central n’est pas forcément conseillé dans une cuisine, il risque de vous faire de l’ombre devant votre évier ou sur votre plan de travail.

Cependant, une arrivée est souvent prévue : si vous utilisez ce crochet central, montez un plafonnier sobre et utilisez-le à bon escient et au bon moment.

Un plafonnier à plaquer peut être utile dans l’entrée, sa lumière diffuse sera chaleureuse et douce.

Si vous optez pour un plafonnier à spots ou à lumières multiples, faites en sorte qu’il n’éblouisse pas vos visiteurs.

Sinon, dans une buanderie ou un couloir, il peut assurer seul l’éclairage de ces espaces.

Dans la salle de bain et les sanitaires, le plafonnier à plaquer est tout à fait adapté.

En complément d’autres éclairages existant souvent autour du miroir et au-dessus du lavabo, il apporte sa lumière fonctionnelle, mais non agressive.

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Puissance et sources

Tout est possible en termes de puissance, dès lors que l’on ne descend pas en deçà de 40 W.

Quant aux sources, les ampoules incandescentes et halogènes sont les plus fréquentes, mais les LED équipent aussi mainte-nant les plafonniers en 12 V et en 220 V.

Le ventilateur-plafonnier

Le ventilateur-plafonnier est un système d’éclai-rage accroché au plafond, mais pas suspendu.

En plus de son rôle d’éclairage, il possède une fonction beaucoup plus spécifique : il rafraî-chit l’air pendant les chaudes journées d’été.

Ses pales, au nombre de deux à cinq, viennent brasser l’air ; sa vitesse étant souvent variable.

Le ventilateur-plafonnier garde une position centrale dans la pièce, ce qui donne à sa fonction de ventilateur une efficacité plus importante.

Par ailleurs, quel que soit le matériau employé, sachez qu’il faudra régulière-ment resserrer les fixations, qui peuvent se détendre avec l’utilisation : celle du plafond et celles des pales.

Il ne faut pas non plus négliger le nettoyage des pales, pour une longévité toujours plus grande.

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Points techniquesSi vous souhaitez que votre ventilateur-plafonnier réponde à votre attente, suivez les conseils du tableau ci-après, il répertorie les points à étudier :

Diamètre des palesIl est fonction de la taille de la pièce : environ 80 cm pour une pièce de 10 m² ; entre 100 cm et 115 cm pour une pièce de 9 m² à 20 m² ; entre 120 cm et 130 cm au-delà

Nombre de pales• Entre deux et cinq pales• Ne définit pas l’efficacité, mais plutôt l’esthétisme du

système

Inclinaison des palesPlus elle est importante, plus le ventilateur est performant (jusqu’à 18° pour les meilleurs)

Hauteur du plafonnierPour éviter de s’y cogner, choisissez un ventilateur-plafon-nier avec une longueur de tige adaptée à la hauteur de votre plafond

DéclenchementTrois déclenchements possibles : l’interrupteur filaire, la tirette manuelle, la télécommande infrarougeLe nombre de vitesses est lié à la performance du ventilateur

Fonction hiverLe mode réversible permet de modifier le sens de rotation des pales : l’été, il fait remonter l’air chaud, l’hiver, en sens inverse, il fait descendre l’air chaud

Matériaux et styles

De type colonial ou exotique, design ou plus rustique, vous parviendrez sans difficulté à assortir le ventilateur-plafonnier à votre intérieur.

Pour la fonction ventilation, les pales peuvent être en bois, plastique, métal, etc. Et pour la lumière, il peut être équipé d’un éclairage tulipe, avec des globes ou des spots. En outre, son éclairage direct devra être pensé comme celui d’un plafonnier

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Réalisez des économies !Le ventilateur-plafonnier est un moyen intéressant et économique de réduire votre consommation d’énergie. Associé à un climatiseur en été, il apporte une sen-sation de fraîcheur et permet de baisser la température de consigne de votre climatisation.

À l’inverse, associé à votre chauffage en hiver (particulièrement efficace

dans le cas d’un chauffage au bois), il uniformise la température de la pièce en brassant l’air des différentes couches, ce qui réduit indirectement votre consommation.

Bon à savoir : la nuisance sonore est le seul inconvénient du ventilateur-pla-fonnier, ce qui peut toutefois s’avérer non négligeable, le bruit du moteur est donc à prendre en compte.

Le projecteur halogèneL’avantage principal du projecteur halogène est sa forte puissance : de 100 W jusqu’à 1 500 W. Certains modèles peuvent éclairer à plus de 500 m, mais la zone d’éclairage est très variable suivant les produits. Sur les modèles haut de gamme, le temps d’éclairage et la distance de détection sont réglables. À ce jour, aucune source ne peut rivaliser avec l’halogène sur ces performances-là.

UsagesLes besoins d’une source puissante en intensité lumineuse peuvent être multiples, mais cela est souvent le cas en extérieur. Pour un usage privé, le projecteur convient parfaitement aux terrasses, patios, grands jardins, etc.

III.Lesluminairesàfixer

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Mais il est surtout employé pour un usage professionnel : poste de travail, chantier, séances photo, etc.

Parmi les luminaires à fixer, le projecteur halogène est le seul à ce jour à répondre aux contraintes liées à ces usages.

InstallationLe projecteur halogène peut être fixé sur un support ou portatif, avec une pile alca-line ou une batterie rechargeable.

Opposant une résistance à l’humidité (protection IP4), il est idéal pour l’exté-rieur, et certains modèles offrent une option chauffante. De plus, un détec-teur de mouvement peut être intégré de manière à éclairer votre jardin tout en vous alarmant en cas d’intrusion.

En revanche, son style n’est guère étu-dié la plupart du temps, son caractère fonctionnel prenant le dessus. Il peut néanmoins être fixé au bout d’une

potence, adopter le look casquette, ou s’incliner. Mais la chaleur dégagée implique également des précautions d’utilisation.

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A Pour aller plus loinAstuces

Quels spots pour votre terrasse ?

L’éclairage d’une terrasse est important, mais quel type de luminaires choisir et où les installer ?

En général, une terrasse n’est pas loin du jardin. Pour donner de l’allant à ce der-nier, vous pouvez choisir des spots encastrés orientables, ceux-ci seront orientés en fonction des arbres ou espaces à éclairer.

Vous pouvez aussi choisir des spots fixes. Les modèles de spots dernière géné-ration sont équipés de détecteurs de crépuscule et s’allument automatiquement lorsque la nuit tombe. Fonctionnant à l’énergie solaire, ils permettent en plus de réaliser des économies. Vous pouvez choisir des spots aux formes classiques (ronds ou carrés), qui conviendront à tous les types de terrasse. Choisissez la puissance de ces derniers en fonction des espaces à éclairer.

Une autre option est d’intégrer dans votre terrasse des pas japonais lumineux : ils permettront d’éclairer des allées ou endroits sombres qui n’ont pas besoin d’une forte luminosité. Très décoratifs, ils peuvent être intégrés à du gravier ou à du sable.

Comment éclairer des combles ?

Des combles peuvent très vite être sombres, surtout s’il n’y a pas de fenêtre de toit pour les éclairer. Deux choix s’offrent alors à vous en fonction de la configuration de vos combles et de leur aménagement (pièce à part entière ou simple débarras).

Si l’aménagement électrique de vos combles est déjà réalisé, cela signifie que vous disposez de prises murales. Le plus simple est donc d’éclairer vos combles avec des lampes électriques classiques.

En revanche, si vos combles ne sont pas alimentés en électricité, le plus simple sera d’utiliser de petites lampes à LED. Autonomes, elles éclairent les endroits les plus sombres. Pour cela, elles se fixent avec de l’adhésif sur un mur ou au pla-fond et s’allument par une simple pression. Vous pourrez donc les placer selon vos besoins en lumière.

III.Lesluminairesàfixer

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Par ailleurs, si votre budget est un peu plus important, sachez que ces lampes à LED existent avec un détecteur de mouvement intégré.

Enfin, les lampes à LED sont relativement abordables (entre 20 € et 40 € l’unité), vous pourrez donc en placer à plusieurs endroits de manière régulière, afin de vous apporter une lumière correcte et homogène.

Questions/réponses de pro

Luminaires d’une chambre d’enfant

Je viens de refaire la chambre d’un de mes enfants, le plus jeune.

Ne sachant pas quoi en faire, j’ai laissé son plafonnier, mais nous allons installer deux rampes de spots contre les murs.

Quelle est la meilleure solution : des spots ou un plafonnier ? � Question de Denis32

Δ Réponse de Macgyver

L’idéal est de choisir un plafonnier-diffuseur, la lumière sera plus douce ainsi.

Puisque vous avez installé un éclairage d’appoint, son intensité peut cepen-dant rester faible.

Mais le choix des enfants se porte souvent sur des suspensions.

Si vous ne pouvez lui faire changer d’avis, pour éviter une lumière trop vive, équipez-la d’une lampe mate pour qu’il ne soit pas ébloui quand, de son lit, il regardera le plafond.

Spots fluocompacts dans un salon

Je souhaite équiper mon salon de 16 m² de spots fluocompacts ; ils me serviront d’éclairage principal.

Combien de spots dois-je installer ? Quelle est la puissance recommandée pour une telle surface ? Quelle distance dois-je respecter entre chaque spot ? Dois-je envisager une autre source lumineuse ?

� Question de Nico

III.Lesluminairesàfixer

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Δ Réponse de Dimensionled.com

Les fluocompacts ont une teneur en mercure non négligeable (danger poten-tiel lors de la casse de la lampe ou du recyclage), dont le rendement est légèrement en dessous de celui des LED. Cependant, leur prix est moins élevé.

En revanche, en choisissant une source LED, vous aurez la satisfaction de ne plus vous en occuper pendant longtemps : la durée de vie d’une LED est plus élevée que celle d’un fluocompact.

Quoi qu’il en soit, je vous conseille de rencontrer un professionnel afin qu’il vous aide clairement dans votre projet.

Suspension et plafond tendu

Je crains de percer mon plafond tendu dans le salon. Quelle précaution dois-je prendre pour installer ma suspension ?

� Question d’Eva22

Δ Réponse d’Otcho

Rien de particulier, utilisez simplement une rondelle de renfort. Son collage est décisif, mais ne présente aucune difficulté particulière.

Pour ce faire, il suffit d’inciser la toile une fois collée, puis de retirer la toile au centre de la rondelle, la tension restant entière.

En revanche, repérez bien l’emplacement, vous n’avez pas droit à l’erreur !

Espace entre le plafond et un spot à LED

J’ai l’intention de faire un plafond en placo dans mon séjour, que j’éclairerai avec des spots à LED (12 V). Sa hauteur actuelle est de 2,50 m, et je voudrais savoir quelle doit être la distance minimale entre les spots et le plafond.

Cela va-t-il beaucoup réduire ma hauteur de plafond ? � Question de Rafy

Δ Réponse d’ACS Élec

Il est conseillé de prévoir un espace de 10 cm à 15 cm, car cela permet le passage d’un flux d’air qui refroidit les sources lumineuses.

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Les LED chauffent beaucoup sur l’arrière de l’ampoule. Sachez en outre que plus un LED chauffe, moins elle dure dans le temps.

Pour ce qui est du 12 V par rapport au 230 V, pour une même puissance, il y aura plus de flux lumineux sur la 12 V.

Personnellement, je choisirai une ampoule dichroïde halogène de très bonne qualité en 12 V, car elles sont moins chères, ont une durée de vie largement suffisante pour une application domestique (5 000 h) et offrent un grand choix de puissances et d’angles des faisceaux d’éclairage.

Elles peuvent aussi être compatibles avec un variateur.

Δ Réponse de Dimensionled.com

Personnellement, je trouve le choix de la LED nettement plus judicieux : une longue durée de vie (comptez 30 000 h à 50 000 h de fonctionnement), une consommation six à dix fois moindre, une fiabilité accrue en cas de chute (pas de mercure).

De plus, la LED chauffe peu (40° à 50° maximum) en comparaison d’une ampoule halogène (minimum 80°).

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IV. Les autres lampes : à poser,

portables et à usage spécifique

D’un effet décoratif évident, les lampes à poser projettent leur tache de lumière directement sur un meuble, une table, un bureau. De plus, toutes les pièces de la maison les accueillent, sans distinction. Parmi les luminaires à poser, on peut citer le lampadaire, la lampe de chevet, la lampe de bureau et la lampe halogène.

Mais une lampe peut également être mobile, c’est le cas notamment des lan-ternes, lampes à pétrole ou à huile, et des lampes-torches qui se transportent n’importe où.

Parmi les luminaires, chacun peut ainsi trouver son bonheur même s’il cherche un modèle très spécifique comme une borne lumineuse de jardin, une lampe-liseuse ou USB, une applique à tableau, une guirlande lumineuse ou encore une lampe solaire.

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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Les lampes à poserDe la boule en bois qui tient au creux de la main au lampadaire en bronze ciselé haut comme un homme, les lampes à poser se déclinent dans une variété infinie de formes, tailles, poids et matériaux.

CaractéristiquesLa lampe à poser, disponible dans de nombreux matériaux, trouve sa place dans tous nos intérieurs. La pierre et le marbre conviennent aux habitations cossues, tandis que le bois offre une atmosphère rustique et naturelle. Pour une ambiance plus classique et chaleu-reuse, la porcelaine blanche est une bonne option.

Le plastique est idéal pour un décor plus contemporain, tout comme le verre et le métal qui relaient un chic ou un design plus appuyé.

Par ailleurs, toutes les audaces sont per-mises, pour jouer avec les couleurs et les formes : sur pied, en boule, cubique ou en champignon.

S’agissant des sources d’énergie, encore une fois vous avez le choix :

π les ampoules à incandescence ;

π les ampoules halogènes, avec un variateur parfois (230 V ou 12 V) ;

π les LED (en nombre important, jusqu’à dépasser la centaine parfois) ;

π les lampes à basse consommation.

Attention : L’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maitrise d’Éner-gie) recommande, pour des raisons de confort et de sécurité, de maintenir

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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une distance minimale de 30 cm entre l’usager et la lampe équipée par les ampoules basse consommation qui émettent des ondes électromagnétiques. Certaines personnes peuvent en effet développer des troubles liés à une élec-trohypersensibilité.

UsagesLa lampe à poser se transporte sui-vant la saison et vos envies : elle peut voyager à travers les pièces et autorise toutes les configurations possibles. Un pied de lampe asso-cié à un abat-jour reste le modèle le plus répandu. Il présente l’avan-tage d’être modulable, puisque vous pouvez régulièrement changer l’abat-jour, le pied, etc.

À noter : l’inconvénient de ce type de lampes est peut-être son fil d’alimen-tation, rarement décoratif ; la prise est toujours placée trop loin et pend rarement au bon endroit.

InstallationConcernant le choix du modèle de lampe, veillez tout de même à ce qu’elles ne prennent pas trop d’importance ni en hauteur, ni en volume, ni en puissance lumineuse.

En outre, la lampe à poser ne doit pas venir détrôner un lampadaire à proximité ou une sus-pension au-dessus de la table ; sa lumière doit rester secondaire et discrète.

Le tableau ci-après présente les lieux les plus adaptés à l’installation d’une lampe à poser.

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Où installer la lampe à poser ?

Salon• Permet des éclairages indirects• Ne pas en installer trop

Chambre des parents (en tête de lit)

• Apporter une lumière chaleureuse et inviter au repos, voilà les fonc-tions d’une lampe de chevet, éclairage indispensable pour relayer une lumière trop forte, peut-être même directe, dans cette pièce intime

• Élément décoratif, mais également fonctionnel, la lumière de la lampe de chevet se doit d’être diffuse

• Un variateur peut aussi vous aider à adapter la puissance de l’éclai-rage suivant le moment

• Les ampoules LED peuvent peut-être suffire si votre demande en intensité reste faible

Chambre des parents (lire au lit)

• Lire demande une intensité lumineuse assez forte et concentrée, la lampe de chevet devra alors se montrer maligne : elle doit vous éclai-rer suffisamment sans gêner votre compagne/compagnon qui ne tient pas nécessairement à partager votre livre

• Il est nécessaire d’avoir un faisceau directif ou un abat-jour dont la base se trouve à peu près au niveau de vos yeux

• Privilégiez une ampoule halogène en 220 V ou 12 V pour la qualité de la lumière

Chambre des enfants

• Une gamme très large• L’avis de vos enfants est important, laissez leurs goûts s’exprimer,

mais raisonnablement, car il est important avant tout d’appliquer les mêmes consignes de confort que pour une chambre d’adultes, surtout s’ils lisent au lit

• C’est une excellente incitation à la lecture que de leur procurer le plai-sir d’un éclairage adapté

Le lampadaireLe lampadaire est une lampe sur pied d’une hauteur souvent importante. Il vient souligner le style d’une pièce en rappelant d’autres élé-ments décoratifs, par sa couleur, son design, sa forme.

Il sait de plus se faire discret si la composante fonctionnelle l’emporte (à côté d’un fauteuil dans le coin lecture, par exemple).

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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PrésentationNaturellement élé-gant de par sa hauteur, sobre le plus souvent, son allure est fonc-tion de la proportion de ses lignes et de ses courbes, qu’il soit :

π à tige droite, en fer forgé ou en bois ;

π à bras articulé, métallisé et moderne ;

π coiffé d’un abat-jour, de style contemporain ou plus rustique ;

π en support d’un spot ou d’un globe, d’un design plus prononcé ;

π un tube de lumière, à la silhouette allongée, épurée et résolument tendance.

Le lampadaire s’installe principalement dans le salon, il peut être alors de plu-sieurs types : lampadaire-liseuse, avec un abat-jour, halogène.

Types de lampadaire

Caractéristiques

Lampadaire liseuse

• Souvent penché au-dessus du fauteuil pour faciliter la lecture dans une pièce où l’éclairage est souvent diffus ou faible

• Son intensité doit alors être importante, et l’éclairage sera directif

Lampadaire abat-jour

On le place dans un coin sombre pour apporter une source de lumière là aussi directe, de puissance moyenne (souvent une lampe à incandescence)

Lampadaire halogène

Plus haut et puissant, même très puissant s’il est le seul éclairage d’un salon ou d’une pièce, souvent équipé d’un variateur de lumière

Astuce : dans la chambre, le lampadaire-liseuse pourra également trouver sa place pour un coin lecture, comme le lampadaire abat-jour pour une compo-sante décorative.

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AmpoulesL’intensité de la lumière du lampadaire doit être adaptée à son usage et à l’effet recherché : elle sera ainsi douce et chaude en soutien d’autres éclairages, et plus vive si le lampadaire est seul à pourvoir à l’éclairage d’un salon.

Par ailleurs, plusieurs types d’ampoules sont envisageables pour un lampadaire, que ce soit l’halogène quand la puissance lumineuse est attendue, les ampoules fluocompactes, beaucoup moins énergivores, pour un éclai-rage prolongé, et les LED, de plus en plus employées, mais d’une intensité insuffisante pour la lecture.

La lampe de bureauSon éclairage directionnel et sa puissance font de la lampe de bureau un équipement indispensable. Il est facile de comprendre à quel point cet éclairage va conditionner son environnement en fonction de sa qualité, son orientation, sa quantité, sa couleur, etc.

PrésentationLa lampe de bureau possède un rôle primordial lorsque vous êtes assis à votre table de travail, devant votre ordinateur. Le travail sur ordinateur ayant modi-fié la donne, le bon vieil éclairage horizontal, lorsque nous lisions bien à plat, est devenu générateur de reflets sur l’écran. Plusieurs points importants sont donc à prendre en compte pour bien choisir votre lampe de bureau !

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Tout d’abord, il faut éviter, autour de votre bureau, les zones soit trop sombres, soit trop éclairées, elles fatiguent inutilement votre œil. La lumière d’une lampe de bureau permet donc de délimiter l’es-pace de travail, supplantant un éclairage général de la pièce qui, lui, se montre bien insuffi-sant dans ce cas.

Idéalement, la surface de votre bureau doit recevoir entre 500 lux et 900 lux, la lumière ambiante devant être deux fois moins forte.

En outre, quelques règles simples permettant d’optimiser votre confort doivent être connues.

Ainsi, votre lampe doit être éloignée d’au moins 40 cm pour que vous ne puissiez pas voir directement la source de lumière.

Ensuite, il est conseillé d’opter pour une lampe :

π orientable ou articulée (vous la réglerez aisément) ;

π à variateur d’intensité ;

π idéalement avec une zone d’éclairage adaptée à votre bureau et à votre besoin (une intensité trop concentrée ne convient pas).

Sachez de plus que si vous êtes droitier, la lampe se positionnera à gauche, et inversement, afin d’éviter que votre main ne vous fasse de l’ombre.

L’écran de votre ordinateur doit également être orienté de manière à ce que la lumière du jour ne le frappe pas directement, la meilleure position étant per-pendiculaire à la fenêtre.

Astuce : pour gagner de la place, pensez à la lampe de bureau qui se fixe (pince ou étau) en bordure de table ou d’étagère.

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AmpoulesLe tableau ci-après met en avant les ampoules dont vous pouvez équiper votre lampe de bureau, selon vos besoins et leurs caractéristiques.

Types d’ampoule

Vos besoins Caractéristiques

Halogènes Une lumière viveVous réglez l’intensité qui vous est nécessaire

Lampes à large spectre

• Si vous travaillez longtemps• Un tel éclairage est très

proche de la lumière natu-relle et est donc bénéfique pour notre santé physique et mentale : ne nous en pri-vons pas !

Quatre critères sont retenus pour obtenir ce titre :• indice de rendu des couleurs• température de couleur• largeur du spectre• niveau UV faible, mais existantCertaines lampes fluorescentes et lampes halogènes sont annoncées comme à large spectre

LED Lumière ponctuelle et directe

Votre lampe manquera peut-être de puissance, dans le cas contraire, choi-sissez celle bénéficiant d’une couleur de lumière supérieure à 6 000 K

Ampoules basse consommation

Une lumière efficace

• Leur émission d’ondes électroma-gnétiques peut affecter les per-sonnes électrosensibles

• Dans le cas d’une lampe de bureau, l’exposition peut être importante, car de forte proximité

La lampe de chevetLes lampes de chevet sont présentes dans de nombreux styles et matériaux dans tous les commerces. Vous trouverez donc toujours un modèle adapté à vos envies et au design de votre chambre. Le bois vous offre la douceur des tons naturels, tandis que l’aluminium convient à un intérieur plus moderne.

Enfin, le plastique s’adapte à toutes les chambres.

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PrésentationLa lampe de chevet est le luminaire indispensable dans n’importe quelle chambre d’adulte, d’adolescent ou d’en-fant en âge de lire. De petite taille, elle trouve différents types d’installation :

π posée sur la table de chevet (c’est le cas le plus fréquent) ;

π fixée au mur au-dessus du lit (cela permet un gain de place, notamment si l’on n’a pas la place d’avoir une table de chevet).

À noter : pour une chambre double, achetez toujours une paire de lampes de chevet.

Dans tous les cas, la lampe de chevet ne doit pas être trop haute pour pouvoir bénéficier de la lumière lorsqu’on est assis dans son lit, elle doit donc arriver à peu près au niveau de l’épaule. Typiquement, une lampe de chevet n’excède pas 50 cm de hauteur.

Attention : n’installez jamais une lampe de chevet dans la chambre d’un enfant trop jeune. Il pourrait se brûler ou jouer avec la prise.

AmpoulesPour ce type d’éclairage, il faut trouver un juste équilibre entre l’efficacité et la dou-ceur. L’intensité de la lumière doit être suffisante pour vous permettre de lire sans forcer sur votre vue ; en revanche, mieux vaut éviter les éclairages trop agressifs.

Concrètement, les deux ampoules préco-nisées sont la lampe à incandescence et la lampe à basse consommation (attention, elle met plusieurs secondes à arriver à son intensité maximum).

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Les lampes portablesParmi la multitude de luminaires présents sur le marché, les lanternes, lampes à pétrole et à huile, ou encore les lampes-torches appartiennent à la catégorie des lampes dites portables.

Aussi utiles à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison, les lampes portables sont très pratiques en cas de coupure d’électricité ou en l’absence de lumière.

LanterneLa lanterne s’utilise soit à l’extérieur, soit en intérieur, dans un lieu momentanément ou durablement privé d’éclairage. Dans les deux cas, elle vous permet avec efficacité d’éclairer votre chemin, vos gestes, la pré-paration d’un repas sous la tente ou la montée au grenier !

Cette lampe doit répondre à un besoin pouvant être immédiat et tout cela avec une efficacité adaptée et sans faille. Elle a quitté son look ringard pour adopter des lignes fonctionnelles et intègre désormais les nouvelles technologies.

Avant de choisir votre lanterne, pensez à regarder son périmètre d’éclairage.

Ensuite, différentes technologies peuvent être employées comme source d’énergie.

Généralement, la lanterne est équipée de LED, parfois jusqu’à vingt-quatre, ce qui lui procure une forte puissance de 3 W.

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Mais elle peut aussi être alimentée par dynamo. Dans ce cas, elle se passe de piles ; une minute de dynamo peut délivrer vingt-cinq minutes d’éclairage : une autonomie complète !

Enfin, la lanterne peut fonctionner grâce à l’énergie solaire : le panneau pho-tovoltaïque de la lanterne recharge la batterie pendant la journée. Il peut offrir un fonctionnement continu allant jusqu’à sept heures.

Attention : l’autonomie de la lanterne peut parfois s’avérer insuffisante et vous priver de lumière au mauvais moment.

Lampe à pétroleÀ l’époque où l’électricité était encore inconnue des maisons, les lampes à pétrole éclairaient les intérieurs.

D’un pied stable et lourd (bronze), surmonté d’un verre, une mollette pour faire coulisser la mèche, ces lampes accompagnaient le quoti-dien et passaient de pièce en pièce. Fabriquées en bronze, elles étaient lourdes et plus spéci-fiques aux mineurs.

Elles ont été depuis redessinées, mais cer-taines, de conception traditionnelle, se font la réplique parfaite des lampes d’autrefois : qualifiées de « lampes tempête », elles sont plus simples dans leur conception et assurent en plus une protection contre le vent.

En outre, une lampe à pétrole se compose :

π d’un manchon incandescent ou d’une mèche, de dimensions variant de 25 cm à 40 cm ;

π d’un réservoir de pétrole contenant jusqu’à un litre (environ 8 h d’éclairage) ;

π parfois, d’un réflecteur-chapeau et d’un manomètre de pression du réser-voir de la lampe.

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À noter : pour la lampe pigeon, de conception assez similaire, c’est l’essence minérale qui est utilisée comme combustible. Certains modèles fonctionnent aussi avec de l’huile de paraffine, d’autres combustibles parfumés et même de l’anti-moustique !

De nos jours, l’usage le plus répandu pour une lampe à pétrole est l’éclairage du jardin ou de la terrasse. Sa grande luminosité lui permet d’accom-pagner nos moments de détente lors de nos soirées estivales, sans prises de courant à proximité. La puissance de certains modèles atteint 400 W et permet de voir presque comme en plein jour, sur-tout en des lieux où l’électricité n’est pas à portée de main !

Cet objet reste populaire et utilisé dans beaucoup de pays ne disposant pas de l’électricité. Les pièces se changent facilement : mèche, manchon, joints, brûleur, etc.

Attention : comme tout objet inflammable, la lampe à pétrole doit être maniée avec beaucoup de précautions et rester éloignée des enfants. Les risques d’in-cendie sont importants. De plus, l’odeur du combustible et les vapeurs (à moins d’utiliser un pétrole sans odeur, mais plus cher) peuvent être incommodantes.

Lampe à huile

Née bien avant l’Antiquité, la lampe à huile a traversé les âges et a été façonnée tour à tour dans du métal, de la pierre, et de la terre cuite.

Juste avant l’avènement du pétrole, la lampe à huile avait bénéficié d’innovations en termes de mèches et de brûleurs et était devenue un éclairage très répandu. Aujourd’hui, elle est uniquement utilisée pour la décoration ou pour l’éclairage d’une table.

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Cette petite lampe mobile, de faible puissance, contribue à une ambiance chaleureuse.

Son combustible se compose de graisse animale ou d’huile végétale (huile d’olive). En outre, une lampe à huile possède des caractéristiques simples :

π un réservoir avec un bec ;

π une mèche (pas systématique) ;

π de l’huile.

Bon à savoir : sachez que la mèche permet de ralentir considérablement la consommation d’huile ! Sans mèche, l’huile brûle très vite. Avec une mèche, ce n’est pas le cas, même si cela demande attention et soin, il faut couper la mèche, la remonter, etc.

Ces lampes très design et originales, souvent en verre, petits flacons magiques et transparents, nous suivent aussi dans notre jardin, où leurs petites flammes parti-cipent à l’éclairage d’appoint de nos soirées d’été.

À noter : n’importe qui peut créer sa propre lampe à huile selon ses goûts ! Attention cependant à sa stabi-lité, l’huile pourrait se répandre ; sans parler du risque d’incendie, qui n’est pas à négliger. Enfin, mettez votre lampe à huile hors de portée des enfants.

Lampe-torche

La lampe-torche, pour un usage extérieur ou dans un lieu privé d’éclairage, permet avec efficacité et puissance d’éclairer votre che-min pour une randonnée ou une descente à la cave, par exemple. Elle doit souvent répondre à un besoin immédiat, comme lors d’une coupure d’électricité !

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Les innovations technologiques récentes ont rendu ces lampes plus légères, plus puissantes et moins consommatrices d’électricité.

De forme cylindrique, la taille d’une lampe-torche varie de quelques centi-mètres (parfois plus petite qu’un stylo) à une trentaine de centimètres. La lumière peut être générée par une ampoule à incandescence ou une ampoule halogène (pour un éclairage puissant avec une portée de plus de 800 m).

Des LED à lumière blanche (parfois en très grand nombre : une cinquantaine) peuvent aussi être employées.

Plus économes, plus puissantes (couramment 50 lumens, mais jusqu’à 1 000 lumens pour les plus performantes qui projettent alors un faisceau d’environ 1 000 m), et plus autonomes que les lampes halogènes (jusqu’à 10 h), elles offrent de très bonnes performances.

Par ailleurs, la lampe-torche peut fonc-tionner grâce à différentes sources d’énergie :

π une batterie rechargeable sur secteur, avec une autonomie de plu-sieurs heures ;

π des piles (à changer) ;

π un générateur dynamo, quelques tours de manivelle suffisent, avec pour certains, la possibilité de recharger un périphérique nomade comme un téléphone portable ;

π des cellules photovoltaïques et la lumière du soleil.

Pour bien choisir votre lampe-torche, pensez donc à vérifier la distance d’éclairage de la torche.

Sachez de plus qu’il existe des versions frontales qui vous laissent les mains libres. D’autres encore sont étanches, ou résistantes aux impacts.

Bon à savoir : certaines lampes sont équipées, en plus de la lampe-torche, d’un tube fluorescent qui délivre une lumière homogène (elles s’accrochent et éclairent un angle large).

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La lampe solaireBeaucoup d’innovations nous permettent désormais de nous éclairer avec des énergies « vertes », comme c’est le cas avec la lampe solaire, qui offre une efficacité lumineuse égale à environ 200 lm/W.

Fonctionnement

En ces périodes où le développement durable devient une préoccupation constante, fonctionner sans énergie fossile ou électrique devient primor-dial. La lampe solaire est ainsi équipée d’une cellule photovoltaïque, composant électrique qui, exposé à la lumière du soleil, produit en retour de l’électri-cité ; les photons émis par le soleil arrachent un électron : ces déplacements génèrent une diffé-rence de potentiel comme dans une pile. La quantité d’électricité obtenue est fonction de la lumière du soleil : la lampe doit donc subir une exposition suffisante, sinon il n’y aura pas de cou-rant, et sans courant, elle ne peut pas fonctionner.

À noter : toutes les lampes solaires s’équipent d’ampoules fluorescentes (basse consommation), LED ou halogènes, mais jamais d’ampoules incandescentes.

Types de lampe

Les lampes solaires se déclinent en de nombreux modèles, selon vos besoins.

π Lampe-torche : plus de souci de piles, il suffit de la poser en pleine lumière, elle se charge du reste, pendant plusieurs heures.

π Borne de jardin : elle restitue l’énergie, sans changer de place, pour éclai-rer nos pas dans le jardin. Son intensité est faible, mais suffisante pour cet usage.

π Lanterne solaire : elle offre un fonctionnement continu qui peut aller jusqu’à sept heures d’autonomie, après une bonne exposition.

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π Guirlande solaire : elle transforme la lumière du soleil en mille éclats.

π Lampe de bureau : équipée de cellules amovibles, elle est à déposer sur le rebord de la fenêtre pour trois heures d’éclairage.

Utilisation

Il faut tout de même donner aux cellules la possibilité de se recharger, c’est-à-dire les exposer à un éclai-rement suffisant, pendant un temps correct.

Certains systèmes peuvent se per-mettre de baisser en intensité lumineuse, voire s’éteindre sans que cela ne génère ni souci, ni dan-ger (les guirlandes ou la lampe de bureau, par exemple), même si tomber en panne de lampe en plein usage n’est pas forcément souhaité !

La borne lumineuse de jardinL’éclairage de votre extérieur est la touche finale à votre habitat.

Soignez-le, car pouvoir jouir de cet espace à la nuit tombée est d’un charme enchanteur.

Grâce à la borne lumineuse, vous pouvez par exemple baliser l’allée conduisant au garage, baliser l’escalier descendant de la terrasse pour circuler en toute sécurité et apporter une vision correcte de ces lieux s’ils doivent être empruntés de nuit, valoriser un massif, un arbre, un élément de décoration.

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Les bornes lumineuses sont des luminaires conçus pour résister aux intem-péries : de qualité, elles résisteront très longtemps sans vous occasionner de soucis.

Un choix selon vos besoins

Il existe une multitude de bornes lumi-neuses de jardin. De corps souvent cylindrique, ces luminaires peuvent être en aluminium, bois, inox, chapeautés de verre ou d’un diffuseur en polycar-bonate, hauts de plus d’un mètre.

La puissance proposée varie aussi beaucoup en fonction des besoins de chacun, car ces appareils peuvent

utiliser plusieurs sources. Les bornes solaires sont de faible puissance, mais peuvent très bien suffire. Elles sont souvent équipées de LED, sans grande consommation et peu onéreuses. Vous pouvez en multiplier le nombre, elles sont ultra-pratiques : on peut les déplacer à loisir, car elles se piquent simple-ment dans le sol.

En revanche, pour un éclairage plus puissant, il vaut mieux choisir des lampes fluocompactes ou à incandescence : elles sont fixées au sol et leur éclairage est plus important. Les LED sont encore plus économiques et s’inscrivent dans la durée.

Bon à savoir : l’indice de protection minimum à retenir est IP 44, il est même fortement conseillé de prendre au-dessus.

Installation

Si la borne lumineuse de jardin n’est pas autonome, il faudra lui apporter le courant : les travaux risquent d’être longs et complexes ! Si vous faites construire votre maison ou si vous aménagez votre jardin, profitez-en pour réfléchir au circuit d’éclairage extérieur avant de planter votre pelouse.

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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La lampe-liseuseÀ l’inverse du lampadaire-liseuse, haut sur pied, de la lampe de bureau trop imposante ou encore de la lampe à poser qui manque de précision et de direction, la lampe-liseuse a pour seule fonction de vous éclairer pendant que vous lisez.

Cet éclairage conditionne ainsi, par sa qualité, son orientation, sa quantité, sa couleur, notre niveau de concentration et notre fatigue visuelle.

Types de lampes-liseusesParfois pliable, la lampe-liseuse s’em-mène partout avec soi grâce à son faible poids et sa taille réduite. Sa lumière est puissante, directive, sa forme épurée et son encombrement réduit.

La lampe-liseuse sera au choix portative ou murale.

Dans le premier cas, vous pouvez l’utiliser dans votre fauteuil au salon, dans votre lit, dans le train, sur la terrasse, dans l’avion, etc.

De taille réduite et de faible poids, elle se pince sur le livre et peut même être pliable.

Certaines se branchent aussi sur votre ordinateur, car elles sont équipées d’une connectique USB : on parle alors de lampe USB !

D’autres vont jusqu’à posséder deux têtes.

En version murale, elle prend place au-dessus de la tête de votre lit, néan-moins, son faisceau directif ne peut en aucun cas rivaliser avec la lumière douce et tranquille de votre lampe de chevet.

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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Bien choisirLa liseuse fonctionne avec des LED qui possèdent une couleur de lumière élevée, vous garantissant donc un bon confort de lecture. Lorsque la lampe-liseuse est trans-portable, il faut bien sûr penser à acheter régulièrement des piles : certaines annon-cent une autonomie au-delà de vingt heures.

Un paramètre important pour choisir votre lampe-liseuse est l’angle de diffu-sion du faisceau, qu’il est préférable de choisir autour de 45°.

La guirlande lumineuseDe toutes les couleurs et de toutes les matières, les guirlandes lumineuses s’invitent dans nos intérieurs et nos extérieurs même en dehors de la période de Noël, contribuant à la décoration et à une ambiance résolument joyeuse.

Une ambiance festive toute l’année !Si les guirlandes lumi-neuses ne grimpent pas aux arbres, le salon les accueille, mais également l’entrée, la montée de l’escalier et la chambre des enfants (en veilleuse, par exemple), voire celle des parents.

D’inspiration colorée ou poétique, la guirlande lumi-neuse se fait de matériaux d’une variété infinie : papier calque, verre, boules, tissu, plumes, perles, etc.

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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Deux modèles se partagent le marché :

π les guirlandes qui possèdent une fin et un début ;

π les guirlandes circulaires, qui nécessitent donc une installation en cercle ; un peu plus long dans la mise en œuvre !

Énergies

La guirlande lumineuse est alimentée sur secteur ou sur transformateur.

Un grand nombre d’entre elles peuvent même maintenant emprunter la lumière solaire, captant le jour et libérant la nuit !

La plupart du temps, elle est équipée de LED qui prennent des formes différentes, se font rideaux et voiles, clignotent ou restent fixes.

D’autres modèles offrent aussi des ani-mations ou représentent fleurs et flocons, étoiles et animaux, figurines et bougies, etc.

Attention : il est important de tenir les enfants éloignés des guirlandes lumi-neuses, ils pourraient les arracher et se mettre en danger.

L’applique de tableauSi vous possédez des tableaux ou des photographies que vous appréciez particulièrement et que vous voulez mettre en avant, vous pouvez alors opter pour un éclairage de tableau qui, fixé au-dessus, l’éclairera spécifiquement.

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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Types d’appliqueIl existe différents types d’appliques à installer pour l’éclairage de tableaux ; le tableau ci-après présente leurs principales caractéristiques.

Appliques de tableau

Caractéristiques

Éclairage à incandescence

• L’applique à tableau acceptant une ampoule à incandescence donnera une lumière douce et chaude avec un éclairage tirant sur le jaune

• Ces appliques devront être de taille suffisante pour recevoir au minimum des culots E

Éclairage halogène

• L’éclairage sera proche de la lumière du soleil : grand indice de rendu des couleurs

• Ces appliques sont fines et élégantes, mais il faut un transforma-teur discret, donc compact, pour les alimentations en 12 V

• Pas de souci de transformateur pour les alimentations en 220 V, le support peut être fin et contenir un culot G9

Éclairage à LED

• Les LED ont une puissance d’éclairage adaptée ainsi qu’une température de couleur proche de 6 000 K qui fera ressortir les teintes froides

• Attention à ne pas choisir un éclairage à teinte ultra-froide au-delà de 6 500 K, qui risque de dénaturer les couleurs ; néan-moins, cela dépend aussi du style de l’œuvre et de vos goûts !

• Certaines fonctionnent avec des piles• Elles ne chauffent pas, à l’inverse des halogènes présentant le

risque de détériorer certaines peintures

Éclairage à tube néon

• Le tube néon éclaire sur une plus grande largeur que les autres éclairages

• Installer une applique de tableau au-dessus d’un miroir garan-tit un éclairage uniforme, ce qui peut également se faire pour l’intérieur d’un placard

InconvénientsLes UV représentent une menace pour les tableaux, car ils provoquent une dégradation des couleurs à long terme. Si ce critère est retenu, les LED seront en tête, suivis d’un éclairage néon qui en émet très peu.

En revanche, l’halogène est beaucoup moins préconisé.

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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A Pour aller plus loin

Astuces

Exploiter la lumière naturelle pour s’éclairer

Les luminaires et autres éclairages sont certes très pratiques à la nuit tombée, mais il ne faut pas oublier que le premier luminaire à notre disposition, c’est le soleil.

En effet, la lumière naturelle est notre principal fournisseur, et en plus, elle est gratuite. Alors, ne vous en privez pas !

Tout d’abord, pour profiter au maximum de la lumière naturelle, optez pour de grandes et hautes fenêtres, si possible orientées au sud ; et en parallèle, installez des fenêtres de toit pour créer des puits de lumière.

Ensuite, il est conseillé de choisir des couleurs claires qui réfléchissent la lumière, contrairement aux couleurs sombres qui auront tendance à l’absorber.

Dans les lieux nécessitant des activités prolongées, comme un bureau ou un ate-lier, installez le plan de travail sous une fenêtre.

Ces quelques réflexes vous permettront d’éviter d’allumer vos luminaires dès qu’il fait un peu sombre.

Éclairer un escalier sans se ruiner

Vous pouvez éclairer votre escalier sans avoir à dépenser beaucoup d’argent. Vous trouverez des petites lampes à LED dans les magasins de bricolage, de décoration ou supermarchés.

Ces lampes offrent un éclairage optimal et peuvent être décoratives. Vous pour-rez les accorder en fonction de la finition de votre escalier : couleurs, formes, etc.

Pour que vos marches soient bien éclairées, il est conseillé de placer ces petites lampes à LED juste au dessus des marches, de chaque côté, vous baliserez ainsi votre escalier.

Ce type de lampes se fixe soit avec un adhésif soit avec un aimant (sur une plaque de montage à coller sur le mur).

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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Pour la lampe adhésive, positionnez les LED à l’endroit désiré et appuyez forte-ment afin que la lampe y adhère solidement.

Ces dernières fonctionnent soit par pression, mais elles ne sont pas pratiques pour ce type d’installations, soit par détecteur de mouvement, elles s’allumeront automatiquement sur votre passage.

Dans les deux cas, ces lampes sont alimentées par piles.

Leur coût est cependant plus élevé, mais reste relativement abordable : de 20 € à 40 € l’unité.

Quel style de luminaire adapter à son carrelage de terrasse ?

Pour éclairer votre terrasse, plusieurs types de luminaires sont envisageables. Qu’ils soient à LED, solaires, électriques, chacun d’eux trouvera sa place sur votre terrasse.

Un luminaire design, sur pied et haut, s’harmonisera parfaitement avec un car-relage en pierre, en marbre noir ou en granit.

De plus, il peut être associé à des luminaires de même style, mais à suspension, qui seront eux accrochés aux barres latérales de la tonnelle.

Des luminaires bas et de style baroque peuvent quant à eux parfaitement s’ac-corder à une terrasse carrelée d’ardoise ou de matériaux foncés.

Posés au sol, ils apporteront une touche de brillance.

Une suspension à volutes pourra en complément être suspendue au centre et au cœur de la tonnelle choisie.

Pour un carrelage plus classique, tomettes ou imitation pierre à effets structurés, préférez des luminaires sur pieds à effets rouillés.

Ceux-ci conféreront à votre terrasse un esprit moderne « décalé ».

Quel que soit le style de votre carrelage de terrasse, pensez à disséminer de part et d’autre des traits de pierres lumineuses.

Celles-ci sont vendues dans différents coloris que vous pouvez adapter aux cou-leurs du carrelage.

Dans tous les cas de figure, n’omettez pas les bougies qui, posées sur votre table de jardin, apporteront une touche chaleureuse à votre ambiance.

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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Questions/réponses de pro

Puissance des LED

Qu’est-ce qu’une LED de puissance ? � Question de Djamal555

Δ Réponse de Macgyver

Une LED de puissance est une LED qui peut fournir une puissance beaucoup plus forte que sa petite sœur.

En contrepartie de ses performances, et c’est son inconvénient, elle dégage beaucoup de chaleur et ne peut fonctionner qu’avec un système de refroidis-sement assez puissant, souvent des ailettes, qui la rend plus encombrante.

LED sur rail

Je recherche un rail d’environ un mètre, en forme de U, et dans lequel on clipse uniquement des modules (ou spots) avec des LED orientables.

Je trouve ce système très esthétique, et surtout très pratique, pour un montage sur les chevrons dans une véranda.

Auriez-vous quelques informations à me donner sur ce produit ? � Question de Mmichel60

Δ Réponse de Denis Barra

Ce type de rails est décoratif et ressemble donc à une lampe au design parti-culier ; mais les spots peuvent être des ampoules, pas uniquement des LED.

En revanche, il existe des strips de LED sécables pour mettre en valeur, par éclairage direct ou non, une véranda, pour reprendre votre exemple.

Faux plafond étoilé

Je suis en train de décorer la chambre de mon fils, passionné d’astronomie, et je voudrais créer un faux plafond étoilé.

Pouvez-vous me donner des conseils pour réaliser un tel projet ? � Question de DavidS

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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Δ Réponse de CC

Si vous êtes bricoleur, vous pouvez éclairer votre plafond avec des diodes électroluminescentes, aussi appelées LED.

Vous allez cependant avoir besoin d’une ou plusieurs plaques de MDF, c’est-à-dire de panneaux de bois de densité moyenne, en fonction de la surface de plafond que vous souhaitez illuminer (environ 8 € la plaque de 1 m²) ; de tasseaux, longues tiges de bois carrées, d’environ 50 mm de largeur (15 € la botte de six tasseaux) ; de vis cruciformes (10 € la boîte de 100) ; de LED, soit de toutes petites ampoules disponibles dans de nombreuses couleurs (entre 0,20 € et 0,40 € l’unité) ; autant de résistances pour LED que de LED (0,10 € l’unité) ; et un système d’alimentation adapté à la puissance des LED (renseignez-vous auprès de votre fournisseur, environ 10 €).

En parallèle, vous devez aussi vous procurer de la peinture acrylique (5 € à 10 € le pot), une plaque de montage (7,50 €), du fil multibrin (5 € les 5 m), un fer à souder (10 €), du fil d’étain (5 € la bobine) et une perceuse.

En tout, prévoyez un budget d’environ 80 € à 90 € pour une décoration avec 25 LED.

Ensuite, pour pouvoir fixer les LED, vous devez d’abord percer la plaque de bois. Pour cela, faites un trou par LED, aux endroits où vous souhaitez les poser. Si vous souhaitez que les LED suivent la forme d’une constellation précise, dessinez-la d’abord sur le panneau à l’aide d’un crayon de papier, puis percez les trous avec la perceuse.

Une fois la plaque percée, peignez-la. Le bois des plaques MDF est très absorbant, donc il est préférable d’appliquer plusieurs couches pour un résultat optimal, en prenant soin de ne pas reboucher les trous. Si vous souhaitez que votre plafond ressemble à un ciel étoilé, vous pouvez utiliser de la peinture bleu nuit. Vous pouvez également laisser libre cours à votre imagination en utilisant d’autres teintes et des diodes multicolores.

Dans un second temps, vous devez mettre en place le système électrique. Commencez par couper deux morceaux de fil multibrin, dénudez-les sur 5 cm et torsadez les brins qui ressortent.

Avec un fer à souder et du fil d’étain, soudez une résistance à l’une des tiges de la LED, et soudez ensuite l’autre extrémité de la résistance à l’un des deux morceaux de fil. Enfin, soudez l’autre tige de la LED à l’autre fil dénudé.

IV.Lesautreslampes:àposer,portablesetàusagespécifique

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Faites de même pour toutes les LED, puis branchez les fils à la plaque de montage : vos LED s’allument. Pour fixer les LED à la plaque de MDF, intro-duisez simplement les LED dans chaque trou.

Il ne vous reste plus qu’à fixer la plaque maintenant. Pour ce faire, com-mencez par fixer les tasseaux au plafond. Ils doivent être distants de 50 cm. Vissez ensuite la plaque sur les tasseaux.

Pour finir, vous pouvez cacher les vis avec de la pâte à bois, environ 1,50 € le tube de 50 g. Une fois sèche, cette dernière pourra être peinte de la même couleur que la plaque.

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V. L’installation et l’achat

Installer des luminaires, fixer des spots ou monter de nouvelles prises est une démarche visant à améliorer le confort de votre habitation, la chaleur de sa décora-tion intérieure et donc la vie de ses occupants.

Cependant, un luminaire est aussi une installation électrique, vous devez donc respecter la réglementation en vigueur, il en va de votre sécurité et de celle de vos proches. En France, c’est la norme NF C15-100 qui fixe cette réglementation.

De plus, certaines ampoules nécessitent d’être recyclées. Ce n’est pas le cas de

l’halogène ni de l’ampoule à incandescence, mais de toutes les autres : LED, ampoules basse consommation, néons.

V. L’installation et l’achat

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L’allumagePour l’allumage des luminaires, il existe différents procé-dés, dont :

π l’interrupteur ;

π la lampe tactile ;

π la minuterie électrique ;

π le détecteur de présence éclairage.

Interrupteur électrique

L’interrupteur électrique est un système de com-mande qui permet d’ouvrir et de fermer un circuit électrique alimentant un appareil électrique.

Un interrupteur évite de retirer la prise du cou-rant lors de l’allumage ou de l’extinction d’une lampe. Dans le cas d’un luminaire où l’interrupteur est encastré dans le mur, accéder aux fils pour le débrancher n’est évidemment pas possible.

L’interrupteur mural et l’interrupteur sur fil sont donc les deux grands modèles présents sur le marché.

Les interrupteurs muraux sont la plupart du temps carrés et en plastique. Ils se parent depuis peu de couleurs ou se font transparents, et les boutons sont de grande taille, ce qui facilite la commande.

Néanmoins, des interrupteurs haut de gamme sont proposés dans des maté-riaux comme le métal, l’ardoise ou le marbre.

En parallèle, l’interrupteur sur fil souple interrompt le courant sur l’un des fils (interrupteur monopolaire) ou sur les deux (interrupteur bipolaire). Il équipe les luminaires mobiles tels la lampe de chevet ou celle du bureau.

V. L’installation et l’achat

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Le tableau ci-après présente les différents modèles ainsi que leurs caractéristiques.

Interrupteurs électriques Caractéristiques

Interrupteur mural

Modèle traditionnelIl correspond à deux états : marche et arrêt

Modèle va-et-vient

Il dessert un même branchement depuis deux points : par exemple, dans un couloir ou dans une grande pièce qui bénéficie de plusieurs accès

Bouton poussoir

Lorsqu’il existe plus de deux points de commande dans une pièce pour un même point lumineux, le raccord est fait à un télérupteur

Commande numériqueElle s’apparente à de la domotique et permet de gérer la lumière depuis un cla-vier ou un écran

Prise commandée avec programmateur

Il permet, à une heure précise, de déclen-cher le départ de la machine

Interrupteur sur fil souple

Manuel

• De forme longue ou en olive, souvent plat, discret, obligatoirement de même couleur que le fil, mais repérable tout de même

• Il doit être monté à bonne distance sur le fil d’alimentation par rapport à la lampe : entre 30 cm et 50 cm

À piedAppelé interrupteur à poussoir, des-tiné au lampadaire, il est posé au sol et actionné par le pied

Interrupteur par télécommande infrarouge

• Le dispositif de taille réduite permet de déclencher à distance l’éclairage : une diode infrarouge émet l’onde propagatrice

• La distance de fonctionnement est courte et sans obstacle sur le trajet

V. L’installation et l’achat

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Interrupteurs électriques Caractéristiques

Interrupteur par système tactile

• Dans une lampe tactile, un courant alternatif est généré

• Ce courant traverse, par effet capaci-tif, la personne qui touche la lampe et rejoint la terre, établissant un contact

• Une simple pression pour certaines, un effleurement pour d’autres, et elles vous répondent

• Rassurez-vous, la décharge ne peut pas être ressentie par l’utilisateur

Interrupteur par système avec détection de présence

• Le détecteur de présence éclairage est un système qui se déclenche suite à la détection d’un mouvement de tout type, animal ou humain

• Ce détecteur, couplé à un ou plusieurs luminaires, pourra jouer le rôle du dis-positif de commande et alimentera la lampe

• Aucun autre interrupteur ne sera requis

L’interrupteur est parfois accompagné d’un variateur qui, en modulant le cou-rant, permet de faire varier l’intensité lumineuse de la lampe.

Il en existe deux modèles :

π le variateur de pied, qui, en faisant coulisser un curseur, réduit le courant entrant jusqu’à éteindre le luminaire ;

π l’interrupteur-variateur mural, qui se monte à la place d’un interrupteur classique, la modulation se faisant avec un bouton rotatif.

ÊÊ Pour aller plus loin, consultez notre fiche pratique : Installer un variateur électrique

V. L’installation et l’achat

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Lampe tactile

Avec la lampe tactile, plus besoin d’un inter-rupteur ni d’une commande à distance : elle ne s’en embarrasse pas et obéit au toucher, simplement.

Le principe d’un tel dis-positif repose sur un courant alternatif : ce

dernier traverse, par effet capacitif, la personne qui touche la lampe et rejoint la terre, établissant un contact.

Les lampes tactiles possèdent nécessairement une base conductrice métallique.

Au vu de l’utilisation de ce métal, le tactile convient plus facilement aux lampes design, aux lignes courbées ou épurées.

Elle est en outre particulièrement indiquée pour les lampes de bureau, les lampes à poser et les lampes de chevet.

Halogènes ou à incandescence, certains modèles présentent même plusieurs niveaux d’intensité :

π l’allumage à la première pression ;

π une augmentation de la lumière à la deuxième pression ;

π à la troisième pression, la lampe s’éteint.

Habituellement, on trouve des lampes tactiles pour des prix tout à fait abordables.

À titre indicatif, le coût d’une lampe tactile de bureau abat-jour en verre, d’une hauteur de 30 cm, est d’environ 35 €.

V. L’installation et l’achat

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Minuterie électrique

La minuterie électrique permet la mise sous ten-sion d’un ou de plusieurs circuits d’éclairage pendant un temps paramétrable.

Elle permet ainsi de réaliser une économie d’éner-gie, puisqu’il s’agit de limiter un temps d’éclairage dans un lieu commun ou de passage, un garage, une cage d’escalier, un parking ou même dans une pièce, soit dans tout endroit où la lumière resterait sans cela allumée par simple négligence.

La minuterie est un boîtier modulaire en plastique, c’est-à-dire un relais temporisé. Ce relais est prévu pour être fixé sur l’un des rails du tableau électrique.

La programmation du temps de mise sous tension est assurée par un petit cir-cuit électronique.

L’interrupteur est un bouton poussoir qui, en alimentant par une simple impulsion la bobine de la minuterie, provoque la fermeture de son contact et amorce le début de la temporisation qui correspond au temps d’éclairage, la durée de temps programmé.

En revanche, pour être efficace, la minuterie électrique doit être correctement programmée.

Il est donc nécessaire d’adapter correctement la durée d’éclairage au lieu concerné par la minute-rie électrique.

En outre, il est inutile de maximaliser cette durée, sinon l’économie sera bien moins importante.

Le prix d’une minuterie électrique dépend bien évidemment de ses perfor-mances ; comptez entre 25 € et 250 € pour une minuterie électrique.

V. L’installation et l’achat

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Détecteur de présenceUn luminaire équipé d’un détecteur de présence permet un allumage sans aucun contact physique. Il s’agit d’un système d’éclairage qui se déclenche suite à la détection d’un mouvement de tout type, animal ou humain.

Ce détecteur, couplé à un ou plusieurs luminaires, pourra jouer le rôle du disposi-tif de commande et alimentera la lampe : aucun autre interrupteur ne sera requis.

À noter : même éteint, le détecteur de pré-sence consomme de l’électricité en petite quantité.

Le détecteur de mouvement est infrarouge et se caractérise entre autres par son angle de vue, variant de 120° à 360° suivant les modèles, ainsi que par sa sensibilité (une distance est annoncée).

Il fonctionne avec une alimentation permanente, grâce à deux bornes (une phase et un neutre) ainsi qu’une troisième appelée retour de lampe, reliée au système d’éclairage concerné. Une présence détectée met en contact la phase de l’alimentation à la lampe, déclenchant ainsi l’allumage de cette dernière.

Sur un principe un peu analogue, mais avec une finalité légèrement diffé-rente, il existe les interrupteurs crépusculaires, qui détectent non pas les mouvements, mais une quantité de lumière reçue.

Pour les lampes équipées d’un capteur de luminosité, une fois un seuil bas de luminosité atteint (au crépuscule), la lampe s’allume pendant une durée cor-respondant à l’avènement d’un niveau haut retrouvé de luminosité (au petit matin).

À noter : veillez à bien orienter la source lumineuse pour ne pas gêner vos voisins, car certaines lampes sont très sensibles, un chat et parfois des insectes suffisent à déclencher le système !

V. L’installation et l’achat

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Les luminaires de détection de présence ont un avantage économique indéniable, puisque la lumière n’éclaire que par néces-sité, tout en procurant un réel confort : la lumière est délivrée sans soucis à celui qui en a besoin.

Équipées de LED d’une grande longévité, ces lampes ne demandent vraiment aucune maintenance ; certaines se paient même le luxe d’être solaires !

Le prix indicatif d’un projecteur à LED, avec détecteur de mouvement (dis-tance de 7 m), un angle de détection de 100° et fonctionnant à l’énergie solaire est d’environ 60 €.

ÊÊ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Installer un interrupteur automatique

Les branchementsL’installation d’un luminaire implique de prendre certaines précautions importantes, notamment en ce qui concerne son branchement.

Devant un luminaire que vous venez d’acqué-rir et avant d’effectuer le moindre branchement, lisez attentivement la notice d’utilisation fournie, et ce, même si vous pensez connaître ce type de lampes : celle que vous avez entre les mains peut posséder des spécificités qui vous auraient échappées.

Néanmoins, l’installation sera toujours plus simple si vous remplacez un lumi-naire pré-existant, vous n’aurez alors qu’à raccorder les fils correctement.

V. L’installation et l’achat

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PrécautionsN’oubliez pas de couper l’électricité avant toute intervention, même simple ! Votre luminaire fonctionne à basse tension et ne peut donc être raccordé directement sur le secteur. Vous devez alors vous demander si vous avez besoin d’un transformateur ou si ce dernier est fourni avec la lampe.

Ensuite, il est essentiel d’utiliser des outils qui répondent aux normes en vigueur en matière de sécurité, ils doivent présenter un revêtement isolant au niveau du manche des tournevis et à celui des bras des pinces. Si vous devez encastrer des spots dans un faux plafond, sachez que des précautions parti-culières doivent être prises pour garantir la sécurité, notamment le respect de la distance par rapport à un matériau inflammable et au plafond lui-même (10 cm).

ÊÊ Pour aller plus loin, consultez notre fiche pratique : Installer un éclairage extérieur

MontagesLe tableau ci-après détaille la marche à suivre pour le branchement des diffé-rents luminaires.

Montage d’un interrupteur monopolaire sur fil souple d’une lampe à poser

Un interrupteur monopolaire est un interrupteur qui ne coupe le courant que sur un des fils ; il doit se situer à environ 35 cm de la lampe. Pour l’installer, suivez les recommandations suivantes :• Séparez les gaines sans les endommager et découpez

l’un des deux fils avec des ciseaux• Ouvrez votre interrupteur et positionnez le fil coupé à

l’intérieur ; adaptez sa longueur en fonction de l’espace prévu

• Dénudez ces deux extrémités sur 5 mm, torsadez les bouts de cuivre

• Dévissez alors les bornes et connectez les fils aux bornes en serrant les vis ; placez ensuite le fil non coupé dans le logement restant

• Refermez l’interrupteur

V. L’installation et l’achat

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Montage d’un lustre au plafond

Les fils électriques et un crochet sortent de votre plafond, et votre lustre est au sol :• Il vous faut une barrette de suspension, petite plaque

en plastique munie de trois trous• Faites passer le fil de la lampe au travers des deux trous

inférieurs de la barrette, le plus haut étant destiné au crochet qui sort de votre plafond

• Utilisez un domino pour raccorder les fils sortant du plafond à ceux de la lampe (le domino permet d’isoler les raccords) ; les fils sont bloqués bien en place à l’aide des vis

• Le capot de la lampe, une fois glissé, vient camoufler le raccordement

Montage d’une applique ou d’un plafonnier

• Les fils dépassent du mur ou du plafond, et la mise en place de l’applique est rapide

• Vissez les fils sur les emplacements prévus dans la douille de votre luminaire

Important : au-delà de l’installation d’un luminaire, notamment lors de la mise en place d’une prise de terre ou en cas d’intervention dans votre tableau élec-trique, il est évident que le recours à un professionnel reste le plus prudent, à moins que vous ne possédiez des compétences particulières.

ÊÊ Pour aller plus loin, téléchargez notre fiche pratique : Percer un plafond

La réglementationLa réglementation en matière d’électricité est garante de la protection de l’installation et des personnes, mais aussi du confort de gestion, d’usage et de l’évo-lutivité de votre dispositif.

C’est un document complexe, long et très technique, dont la lecture est loin d’être évidente pour des personnes non averties.

V. L’installation et l’achat

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Néanmoins, voici les points principaux traités et annoncés pour chacune des pièces :

π le nombre minimum de prises de courant non spécialisées (prises élec-triques simples), le nombre de prises de communication (téléphone et prise TV), le nombre de circuits spécialisé (gros électroménager) ;

π leur accessibilité en hauteur (1,30 m maximum, pour les personnes handicapées) ;

π le nombre de points d’éclairage et leur position ;

π la classification des quatre volumes de sécurité dans les pièces à eau.

Normes et labels de sécuritéComme tout appareil électrique commercialisé, le luminaire doit être conforme aux normes en vigueur, les normes NF et le label CE, ce qui doit être indiqué sur l’étiquette du produit.

Étiquetage des luminaires

Classes de protection de la lampe

• Classe 1 : le luminaire doit être raccordé à la terre• Classe 2 : le luminaire fait l’objet d’une double isolation

et n’a pas nécessité d’être raccordé à la terre• Classe 3 : le luminaire est alimenté en basse tension de

sécurité (12 V ou 50 V) et peut être utilisé dans des lieux très humides

Niveaux de protection (les lettres IP suivies de deux chiffres)

• Le premier chiffre (de 0 à 6) indique l’étanchéité aux particules solides

• Le second chiffre (de 0 à 8) indique l’étanchéité aux liquides : un niveau de 6 est fortement conseillé pour un appareil destiné à une salle de bain, de même pour un luminaire en extérieur qui serait exposé à la pluie

En outre, les appareils présentant un effet thermique important doivent porter l’indication de la distance minimale à respecter. Un autre symbole existe pour les luminaires ne pouvant pas recevoir une lampe dont la chaleur est renvoyée à l’arrière (certaines lampes à incandescence dites « à faisceau froid » ainsi que certains halogènes dichroïques).

V. L’installation et l’achat

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ConseilsLa sécurité n’est pas à minimiser dans le domaine de l’éclairage. L’électricité est responsable de bon nombre d’ac-cidents domestiques, notamment avec les enfants, que ce soit en intérieur ou en extérieur. Sa prise en compte doit être permanente lors de l’utilisation de chacun des luminaires de votre habi-tation et aussi, bien sûr, pendant le montage ou la modification de l’un d’entre eux.

Tout d’abord, il ne faut jamais manipuler une lampe avec des mains mouillées, ou même sur un sol humide ou laisser vos rallonges électriques traîner. Il est aussi conseillé d’éloigner les verres de toutes vos lampes à poser.

De plus, il est primordial de respecter la puissance électrique de l’ampoule et toutes les autres consignes de précaution indiquées par le fabricant, sous peine d’endommager ou de faire fondre le culot de votre lampe, voire pire, de mettre le feu.

Les ampoules halogènes et les ampoules à incandescence produisent de la chaleur : afin d’éloigner tout risque d’incendie, maintenez des distances de sécurité avec les papiers, tissus et bois.

Pour ces mêmes luminaires, pensez également à vos enfants (et aux autres personnes !) : évitez-les dans certaines pièces, dans les spots à encastrer, dans les lampes de l’escalier. Préférez plutôt les LED ou les lampes à basse consommation pour évi-ter les brûlures.

Quant aux ampoules à basse consommation, sachez que l’ADEME (Agence de l’Environne-ment et de la Maitrise d’Énergie) recommande de maintenir une distance minimale de 30 cm

V. L’installation et l’achat

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entre l’usager et la lampe équipée de ces ampoules, ceci pour des raisons de confort et de précautions, certaines personnes pouvant développer des troubles liés à une électrohypersensibilité.

Cas particulier : la salle de bainLa salle de bain est un lieu particulièrement exposé aux risques électriques. Des normes drastiques définissent l’installation des appa-reillages électriques qui s’y trouvent.

La norme définit quatre volumes régle-mentaires (0, 1, 2 et 3) qui englobent et entourent la baignoire ou le receveur de la douche. L’installation des matériels électriques dans ces volumes est interdite ou strictement accompagnée de mesures de sécurité.

De plus, tous les circuits électriques d’éclairage (sauf à basse tension) doivent être protégés par un dispositif DRHS (Disjoncteur Différentiel Haute Sécurité de 30 mA), lequel coupe automatiquement le courant en cas d’incident.

Les volumes se répartissent de la manière suivante :

π Le volume 0 concerne la baignoire et le receveur de la douche. Tout matériel électrique y est strictement interdit.

π Le volume 1 couvre l’espace au-dessus de la baignoire (en partant du sol et jusqu’au-dessus du fond du receveur de la douche). Il tolère un éclai-rage à basse tension de 12 V si le transformateur de sécurité se trouve en volume 2 ou 3.

π Le volume 2 est la zone située à moins de 60 cm de la douche ou de la baignoire et sur 3 m de hauteur. Il accepte un éclairage de 12 V et une armoire de toilette éclairée de classe I et II (protégés des aspersions d’eau).

π Le volume 3 se situe au-delà de 60 cm de la douche et de la baignoire et sur 2,25 m de hauteur. Le matériel de classe I et II (protégé des projec-tions d’eau verticale) y est autorisé.

V. L’installation et l’achat

116

Dimension des volumes

Volume 0

Volume 1Volume 20,60m

Volume 32,40m

A/ Baignoire

Volume 0

Volume 1Volume 20,60m

0,60m

Volume 32,40m

B/ Baignoire, avec paroi fixe

Volume 20,60m

Volume 32,40m

C/ Douche

Volume 0

Volume 0

Volume 1

D/ Douche, avec paroi fixe

Volume 0Volume 2

0,60mVolume 3

2,40m

Volume 0

Volume 1

Volume 20,60m

Volume 10,60m

Pomme de douche fixe

Volume 32,40m

E/ Douche sans receveur(pomme de douche fixe)

F/ Douche sans receveur mais avecparoi fixe (pomme de douche fixe)

Volume 20,60m

Volume 10,60m

Pomme de douche fixe

Volume 32,40m

Dimension des volumes

Volume 0 Volume 1 Volume 3 Volume 4

V. L’installation et l’achat

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Le recyclage des ampoulesS’interroger sur le recy-clage de ses luminaires est une démarche citoyenne à laquelle il est important de participer.

Les ampoules sont des déchets et leur élimination

ne doit pas se faire à la légère, c’est pour cela qu’elles doivent être recyclées. Les moyens mis en place dans nos collectivités territoriales pour effectuer ces recyclages sont en outre de plus en plus nombreux.

Tri des ampoules

Les ampoules à recycler sont normalement iden-tifiées à l’aide d’un symbole représentant une poubelle barrée : cherchez ce symbole, il vous aidera dans votre tri !

Toutes les ampoules à incandescence et les ampoules halogènes peuvent être jetées dans la poubelle avec les déchets ménagers : mais surtout pas avec les verres !

Ils ne contiennent aucun composant nécessitant un traitement particulier, ce qui permet une simple élimination.

En revanche, les ampoules suivantes doivent être collectées :

π les tubes fluorescents et les lampes fluocompactes, qui contiennent du mercure qui doit être recyclé ou neutralisé pour préserver notre environ-nement et éviter la pollution de l’atmosphère, des sols ou de l’eau ;

π les LED, qui sont considérés comme des composants électroniques.

V. L’installation et l’achat

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Collecte des ampoules

Les ampoules à recycler se déposent dans des conteneurs spécifiques de collecte mis en place et gérés par Recylum, l’éco-organisme à but non lucratif agréé par les pouvoirs publics. Vous les repérerez facile-ment à l’entrée de certaines grandes surfaces.

Par ailleurs, sachez que les distributeurs sont tenus par la loi de reprendre vos ampoules usagées, sur la base de 1 pour 1, c’est-à-dire que vous devez ache-ter le même nombre d’ampoules que ce que vous rapportez.

Les déchetteries et beaucoup de collectivités locales organisent aussi mainte-nant la collecte des ampoules.

Transformation des ampoules

L’organisme qui récupère les conteneurs les achemine dans les usines de recyclage pour que les déchets soient transfor-més, mais chaque matériau ou constituant ne subit pas les mêmes opérations.

Ainsi, le verre des tubes fluorescents usagés est récupéré pour la fabrication de nouveaux tubes, alors que le verre des autres ampoules est utilisé pour fabriquer des abrasifs et des isolants.

Le fer, l’aluminium et le cuivre, c’est-à-dire les métaux des contacts et des culots, sont quant à eux réutilisés dans la fabrication de produits neufs. Et les plastiques sont valorisés thermiquement, c’est-à-dire incinérés.

Enfin, le mercure, minéral toxique qui ne se dégrade pas, se recycle ou se neutralise. Sa forte propagation dans l’atmosphère, dans les sols ou dans l’eau serait nuisible à notre environnement.

V. L’installation et l’achat

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Bien choisir son luminaireVous souhaitez acheter un ou plusieurs luminaires ? Vous avez peut-être besoin de conseils. Cet achat peut en effet représenter un investissement, et ne pas se tromper est toujours préférable, il en va de votre confort visuel et aussi de votre sécurité.

Où acheter ?

Le magasin de luminaires est le lieu idéal, vous trouverez tous les modèles présents sur le marché : lampadaires, lampes de chevet, lampes halogènes, appliques, lampes de bureau ou lumi-naires d’extérieur, etc.

Vous bénéficierez également de pré-cieux conseils qui vous aideront à évaluer correctement votre attente en termes de performances lumi-neuses, mais aussi d’économies d’énergie, ainsi qu’à définir le style que vous recherchez pour votre habitation.

Néanmoins, les magasins de luminaires ne sont pas la seule option. Vous pou-vez aussi vous adresser directement à un distributeur exclusif de luminaires qui vous fournira des conseils pertinents. Les magasins de bricolage proposent également des luminaires, vous trouverez alors des réponses à vos ques-tions au moins dans le domaine de l’électricité, mais pas forcément en ce qui concerne la décoration et le suivi de certains produits.

Les petits budgets peuvent se rendre dans les grandes surfaces, mais les conseils seront rares. Et puis bien sûr, acheter en ligne ! Par ce biais, vous avez accès à tous les modèles. De plus, les produits écologiques sont pour la plu-part essentiellement distribués en ligne.

V. L’installation et l’achat

120

Tableau comparatif des luminairesComment faire un choix de lampes au mieux de ses contraintes, de son style et aussi de son budget ? Le tableau ci-après vous offre quelques éléments de réponse.

Types de lampe

AmpoulesSolaire À fixer

À poser

PortatifStandard Halogène LED Néon

Applique ü ü ü ü X ü X XSpot encastrable ü ü ü ü X ü X X

Spot sur câble/rail

X ü ü X X ü X X

Suspension ü ü ü ü X ü X X

Lustre ü ü ü X X ü X X

Plafonnier ü ü ü ü X ü X Xventilateur-plafonnier

X ü ü ü X ü X X

Projecteur halogène

X ü X X X ü X ü

Lampadaire ü ü ü ü X X ü XLampe à poser ü ü ü ü ü X ü X

Lampe de bureau ü ü ü ü X X ü X

Lanterne X X ü X ü X X üLampe à pétrole

X X X X X X X ü

Lampe à huile

X X X X X X ü ü

lampe-torche ü ü ü X X X X üBorne lumineuse

X ü ü X ü ü X X

Lampe-liseuse

X X ü X ü ü ü ü

Guirlande lumineuse

X X ü X ü X X ü

Applique à tableau ü ü ü ü X ü X X

V. L’installation et l’achat

121

PrixLe prix des luminaires dépend de nombreux paramètres : modèle, style, design, dimensions.

Le tableau ci-après présente, à titre indicatif, le prix des lampes et luminaires selon leur type.

Types de luminaire Prix

Applique• Applique : à partir de 10 €, avec un prix moyen de 25 €• Semi-applique en métal : 40 €

Spot encastrable À partir de 35 € environ

Spot sur rail/câble• Kit de trois spots halogènes, 20 W (transformateur 12 V et

2 m × 5m de câble) : 35 €• Un spot sur câble, 9 W, ampoule fluocompacte : 30 €

Suspension• À partir de 15 € • Suspension plus sophistiquée : un minimum de 100 €, voire

plus

Lustre 100 € en moyenne

Plafonnier À partir de 20 €

Ventilateur-plafonnier De 35 € à plus de 200 €

Projecteur halogène À partir de 25 €

Lampe à poser De 10 € à 100 € environ

Lampadaire De 20 € à plus de 200 €

Lampe de bureau À partir de 25 €

Lampe de chevet À partir de 15 €

Lanterne De 20 € à 50 € en moyenne

Lampe à pétrole À partir de 30 €

Lampe à huile• Lampe à huile design en verre : 28 €• Lampe à huile en terre cuite : 45 €

Lampe-torche 20 € minimum.

Lampe solaire À partir de 10 €

Borne lumineuse À partir de 18 €

Lampe-liseuse À partir de 15 €

Guirlande lumineuse Environ 30 €

Éclairage de tableau À partir de 45 €

V. L’installation et l’achat

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A Pour aller plus loinAstuces

Indice de protection pour l’éclairage d’une terrasse

Il est important, pour éviter tout accident, de bien choisir vos éclairages de ter-rasse. Des normes existent quant aux indices de protection, en général indiquées sur les étiquettes des luminaires lors de l’achat.

Qu’est-ce qu’un IP ? IP est la contraction d’Indice de Protection. Celui-ci diffère en fonction des luminaires : selon l’indice, les éclairages sont plus ou moins pro-tégés contre les projections d’eau de pluie et de poussière.

Comment s’y retrouver parmi ces différents indices ? Pour vous donner une idée, sachez qu’un luminaire dont l’indice de protection est IP20 doit impérativement être placé dans un endroit sec. En revanche, un luminaire indiquant IP23 pourra être placé en extérieur et sera protégé des eaux de pluie jusqu’à 60° (angle d’attaque).

D’autre part, un luminaire IP44 est protégé contre les eaux de pluie tombant en tous sens. Et l’IP maximum correspond à IP64 : le luminaire est alors étanche aux poussières et aux projections d’eau en tous sens.

Le choix des luminaires est donc dicté par l’endroit ou ils seront placés !

Accessibilité pour les malvoyants : quel éclairage ?

Les questions d’accessibilité sont spécifiques pour chaque handicap, néanmoins, voici quelques conseils pour améliorer l’accès des malvoyants.

D’un côté pratique, il est préférable de placer les interrupteurs à côté des portes pour éviter tout cheminement dans l’obscurité. Pensez aussi à les positionner à une hauteur convenable, 1 m ou 1,50 m. Pour des pièces comme un séjour ou une salle de bain, l’éclairage sera compris entre 60 W et 100 W. Vous pouvez également disposer des lampes d’appoint.

Pour l’extérieur, pensez à installer des détecteurs de présence, ils permettront l’éclairage sans nécessiter de manipulations. Vous pouvez aussi régler leur temps d’allumage, afin qu’il soit suffisamment long, pour permettre à une personne de se déplacer.

V. L’installation et l’achat

123

En outre, ces dispositions peuvent aussi être mises en place pour des seniors ou des personnes à mobilité réduite.

Par ailleurs, il est important d’installer des filtres colorés, qui évitent l’éblouis-sement en augmentant les contrastes. Sachez qu’une lumière trop intense peut gêner une personne malvoyante, préférez donc une lumière semi-directe. Des rideaux et stores peuvent aussi permettre de moduler la luminosité.

Pensez aussi aux filtres colorés que vous pourrez vous procurer chez un opticien. Ils s’installent sur des lunettes et permettent d’augmenter la vision des contrastes. On utilise généralement un filtre jaune pour l’intérieur, et marron pour l’exté-rieur. De plus, il existe des rééducations visuelles pour permettre aux personnes malvoyantes d’acquérir plus d’autonomie dans leurs gestes quotidiens.

Questions/réponses de pro

Recyclage des lampes

Quel circuit suit une lampe usagée depuis le consommateur jusqu’à la fin du recyclage ?

� Question de Quentindaios Δ Réponse de Kelelek

En France, c’est l’organisme Recylum qui effectue le recyclage des lampes soumises à l’écotaxe DEEE.

Les clients professionnels doivent rapporter leurs lampes dans les points de distribution professionnels (enseignes Rexel, Sonepar, etc.), et les clients particuliers dans une GSB (Grande Surface de Bricolage) ou une déchetterie équipée de bacs DEEE.

Ce sont ainsi plusieurs centaines de tonnes qui sont récoltées chaque année en France, puis revalorisées.

Applique murale d’angle

Un de mes éclairages se situe dans un angle de mon mur. Malheureusement, je n’ai pas trouvé mon bonheur en cherchant dans les appliques d’angle existantes !

Existe-t-il un système pour adapter une applique standard à un angle de mur ? � Question de Karinou

V. L’installation et l’achat

124

Δ Réponse de Denis Barra

Vous pouvez acheter une tablette quart-de-rond un peu creuse pour conte-nir l’ampoule, d’une matière adaptée à la chaleur de celle-ci, afin d’obtenir un éclairage indirect à moindre coût.

Pollution lumineuse

Qu’appelle-t-on pollution lumineuse ? � Question de Souh25

Δ Réponse de Macgyver

La pollution lumineuse désigne une lumière artificielle gênante ou ayant des répercussions sur la faune et la flore environnante. Comme nous parlons de la pollution de l’eau, de l’air, et de l’environnement, nous pouvons aussi évoquer la pollution lumineuse et tenter de la combattre.

Son impact sur la faune et la flore nocturne n’est plus à démontrer. Nous devons également limiter le gaspillage de l’éclairage, notamment dans les villes.

Vous pouvez appliquer des principes simples dans votre jardin : éviter d’éclairer le ciel, choisir des systèmes d’éclairage avec une casquette ou un abat-jour rabattant la lumière vers le sol, retirer les boules et autres lumi-naires du même style.

Fixation d’un lustre au plafond

Je voudrais suspendre un lustre à six branches, de 3 kg environ, en verre opaque. Il existe un boîtier de centre en plafond, avec des fils et une vis-crochet centrale vissée dans le boîtier.

Cette vis peut-elle supporter le poids du lustre ? Ou bien faut-il adjoindre une pièce supplémentaire qui viendra se fixer sur les « épaulements » intérieurs visibles dans le boîtier ?

� Question de Flahute

Δ Réponse de Michel Selvais Élec

Ce lustre de 3 kg n’est pas lourd, et les crochets des boîtiers de centre, ou DCL, sont prévus pour supporter beaucoup plus.

Mais quand un lustre est très lourd, il faut effectivement renforcer la fixation.

V. L’installation et l’achat

125

Réaliser des économies d’énergies

Suite à des travaux conséquents, je dois repenser la totalité de mon circuit d’éclairage dans mon salon.

Existe-t-il une solution simple me permettant de réaliser des économies d’énergie ?

� Question de Dédé

Δ Réponse de Macgyver

Vous pouvez opter pour des variateurs au lieu de simples interrupteurs.

Sinon, vous pouvez aussi choisir de câbler vos appareils sur deux circuits distincts : en éteignant la moitié des luminaires, vous réduirez ainsi de moi-tié votre consommation énergétique et obtiendrez en plus une lumière plus chaleureuse.

126

Index des questions et des astuces

I. Des luminaires intérieurs ou extérieurs 10Quel éclairage choisir pour son extérieur ? 21L’éclairage de votre véranda 22éclairage d’un plafond français 23économies et densité d’éclairage 23Conséquences des luminaires pour jardin 24

II. La composition d’une lampe 25Précautionsàprendreavecuneampoulefluocompacte 51Verslafindesampoulesàincandescence 53Puissances des ampoules 53Ampoules LED et variateur 54Qualité des douilles 54Néonoutubefluorescent? 55

III. Les luminaires à fixer 56Quels spots pour votre terrasse ? 73Comment éclairer des combles ? 73Luminaires d’une chambre d’enfant 74Spotsfluocompactsdansunsalon 74Suspension et plafond tendu 75Espace entre le plafond et un spot à LED 75

IV. Les autres lampes : à poser, portables et à usage spécifique 77Exploiter la lumière naturelle pour s’éclairer 98éclairer un escalier sans se ruiner 98Quel style de luminaire adapter à son carrelage de terrasse ? 99Puissance des LED 100LED sur rail 100Faux plafond étoilé 100

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V. L’installation et l’achat 103Indice de protection pour l’éclairage d’une terrasse 122Accessibilité pour les malvoyants : quel éclairage ? 122Recyclage des lampes 123Applique murale d’angle 123Pollution lumineuse 124Fixation d’un lustre au plafond 124Réaliser des économies d’énergies 125

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Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage

Nos sites permettent aux professionnels et spécialistes de publier et partager leur savoir-faire (réponses aux questions des internautes, astuces, articles…). Une sélection de leurs meilleures contributions a été incluse dans cet ouvrage.

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Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage

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FIN