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TRUCS RÉGIONAUX EN DIABÉTOLOGIEDenis Chauret MD FRCPC FACP
Directeur médical, Clinique du diabète MontfortProfesseur agrégé de médecine
Université d’Ottawa
OBJECTIFS
A la suite de cette présentation, le participant sera en mesure d’:
• Apprivoiser ou contrer les embûches de la polymédication
• Identifier la place des différentes molécules dans le choix du traitement
AGENDA
• Les “vieilles” pilules
• Les incrétines
• Les insulines
• 3 nouvelles informations
2
Cas : MARIE
MarieDiabète de type 2 depuis 2 ans
Traitement actuelModifications du mode de vie
Atorvastatine 40 mg dieRamipril 10 mg die
Tableau cliniqueFemme de 51 ansIMC : 33 kg/m2 (obésité de classe I)Tour de taille : 90 cmA1C = 8,2 %GPP = 10,2 mmol/LGJ = 8,5 mmol/L Tension artérielle = 130/76 mmHgTaux légèrement élevé de TG; LDL < 2,0
Antécédents personnels Enseignante à l’école secondaire Un verre de vin 2 fois par semaineUne petite marche 3 fois par semaineInsatisfaite de son poids
Antécédents médicaux Pas d’antécédents familiaux de diabète Antécédents familiaux de maladie coronarienne
Sujet fictif
Cas : MARIE
Sujet fictif
« J’essaie de surveiller mon poids et de faire plus d’exercice! Ça m’inquiète d’ajouter un médicament pour le diabète. J’ai entendu dire que certains font engraisser et qu’on peut faire
une crise d’hypo. »
Amorcer l’insulinothérapie± metformine
Évaluation clinique et instauration de la thérapie nutritionnelle et de l'activité physique
Hyperglycémie symptomatique avec décompensation métabolique
HbA1C ≥ 9,0 % HbA1C < 9,0 %
Amorcer le traitementpar la metformine
Amorcer la pharmacothérapie sur-le-champ, sans attendre de connaître l'effet des interventions axées sur le mode de vie; envisager d'amorcer le traitement par la
metformine en association à un autre médicament ou d’amorcer l'insulinothérapie
Objectif non atteint
Ajouter un 2e médicament, soit celui qui convient le mieux selon les avantages et les inconvénientsde chacun : • Inhibiteur de l’alpha-glucosidase • Incrétine • Insuline • Thiazolidinedione• Sécrétagogue de l'insuline (méglitinide, sulfonylurée) • Médicament anti-obésité
Objectif non atteint
Ajouter un médicament d'une autre classe; OU ajouter une injection d'insuline basaleau coucher à l'autre ou aux autres médicaments; OU intensifier l'insulinothérapie
Des ajustements posologiques et/ou l’ajout d’autresantihyperglycémiants oraux en temps opportun devraient permettre
d’atteindre le taux d’HbA1C visé en l’espace de 6 à 12 mois.
MO
DE
DE
VIE
3
Sites d'action des traitements existants
Adapté de Kobayashi M. Diabetes Obes Metab 1999;1(Suppl. 1):S32–S40.Nattrass M, Bailey CJ. Baillieres Best Pract Res Clin Endocrinol Metab 1999;13:309–29.
↓ ABSORPTION DU GLUCOSE
MUSCLE
PANCRÉAS
SÉCRÉTAGOGUES DE L’INSULINESulfonylurées : gliclazide, glyburide, glimépirideMéglitinides : répaglinide, natéglinide
TISSU ADIPEUX
FOIE
Inhibiteurs de l’alpha-glucosidase : acarbose
INTESTIN
INCRÉTINESInhibiteurs de la DPP-4 : sitagliptine
Agonistes du GLP-1 : éxénatide, liraglutide
↑ Insuline↓ Glucagon
INSULINOSENSIBILISANTSThiazolidinediones : rosiglitazone et
pioglitazone (metformine)
↓ PRODUCTION DE GLUCOSEMetformine
(thiazolidinediones)
DPP-4 = dipeptidyl peptidase GLP-1 = glucagon-like peptide 1
Détérioration progressive de la fonction des cellules bêta et glycémie – Étude UKPDS
UK Prospective Diabetes Study Group. Diabetes 1995;44:1249-1258.
La fonction des cellules βse détériore, tandis que…
... l'hyperglycémieaugmente.
UKPDS = United Kingdom Prospective Diabetes Study; sulf. = sulfonyluréeTx = traitement; HbA1c = hémoglobine glycosylée
Fonc
tion
des
cellu
lesβ
(%)
0 1 2 3 4 6Années
0
50
75
100
Diète/Tx classique (n = 376)Metformine (n = 159)Sulf./Tx énergique (n = 511)
25
5
Taux
d’H
bA1C
(%)
0 1 2 3 4 6Années
0
8
9
10
Diète/Tx classique (n = 297)Metformine (n = 251)Sulf./Tx énergique (n = 695)
7
5
6
Prise en charge conservatrice de la glycémie : vouée à l’échec
Adapté de Campbell IW. Br J Cardiol 2000;7:625-31.
7
6
9
8HbA
1C(%
)
10
AAO en monothérapie
Diète et exercice
Association d’AAO
AAO + insulinede base
Augm. dosede l’AAO en
monothérapie
Durée du diabète
AAO + multiplesinjections quoti-
diennes d’insuline
HbA1C = 7 %
AAO = agent antidiabétique oral
HbA1C = 6,5 %
4
Prise en charge énergique de la glycémie – atteinte des valeurs cibles
Adapté de Del Prato S et al. Int J Clin Pract 2005;59:1345-55.
AAO + insuline de base AAO + multiples injections
quotidiennes d'insuline
AAO en monothérapie
Association d’AAO
Augm. doses des AAO
7
6
9
8
10
Durée du diabète
HbA1C = 7 %
AAO = agent antidiabétique oral
HbA1C = 6,5 %
HbA
1C(%
)
MetformineAvantages
• Baisse de 1 à 2 % du taux d'HbA1C
• Hypoglycémie rare• Aucun gain pondéral• Profil lipidique
favorable
Inconvénients
• Effets indésirables gastro-intestinaux dans jusqu'à 50 % des cas
• Contre-indiqué : ClCr < 30 mL/min ouinsuffisance hépatique.
• Carence en vitamine B12 lorsd'un usage prolongé (10-30 %)
De Fronzo RA. Ann Intern Med 1999;131:281-303. Inzucchi SE. JAMA 2002;287:360-72.Knowler WC et al. N Engl J Med 2002;346:393-403.Comité d’experts des Lignes directrices de pratique clinique de l’ACD. Can J Diabetes 2008;32(Suppl. 1):S1-S201.
Relation Dose-Efficacité
Riddle M. Combiningsulfonylureas and other oral agents. Am J of Med. 2000; 108(6A):15S-22S.
Tableau «théorique» sur la relation dose-efficacité de plusieurs médicaments, démontrant que ½-dose assure > 50 % de l’effet thérapeutique maximal, tout en minimisant les effets secondaires qui apparaissent souvent aux doses plus élevées.
Maximale
½-dose
½-dose Maximale
Effet Thérapeutique
Effet secondaire
Effic
acité
Dose
5
Metformine – Courbe de la réponseen fonction de la dose
Riddle M. Am J Med 2000;108(Suppl. 6a):15S-22S.
Courbe de la réponse en fonction de la dose de metformine, illustrant les baisses du taux d'HbA1C et les effets gastro-intestinaux liés à la dose.
30
20
10
0 500 1 000 1 500 2 000 2 5000
0,5
1,0
1,5
2,0
Dose
Pat
ient
s ay
antd
es e
ffets
GI (
%)
HbA
1C–
Réd
uctio
nvs
plac
ebo
(%)
METFORMINE ET REIN
Cl cr > 60: OK
Cl cr 30-60: 500 mg po BID
Cl cr < 30: NON
Thiazolidinediones : rosiglitazoneet pioglitazone
Avantages
• Baisse de 1 à 2 % du tauxd'HbA1C
• Hypoglycémie rare• Effet le plus durable sur la
glycémie durant l'étudeADOPT
Inconvénients
• Début d'action lent• Gain pondéral (rapport
taille-hanches : pas ↑) • Œdème périphérique (3-
5 %)• Insuffisance cardiaque
(< 1-2 %; RR : environ 1,5-2)
Knowler WC et al. Diabetes 2005; 54:1150-6. Kahn SE et al. N Engl J Med 2006;355:2427-43.Comité d’experts des Lignes directrices de pratique clinique de l’ACD. Can J Diabetes 2008;32(Suppl. 1):S1-S201.
6
Étude ADOPT – La rosiglitazone ralentit la détérioration de la fonction des cellules bêta
Kahn SE et al. N Engl J Med 2006;355:2427–43.
*p = significatif vs rosiglitazoneTaux de détérioration de la fonction des cellules β du 6e mois à la 5e année (analyse HOMA)
Taux
annu
elde
dét
ério
ratio
nde
la fo
nctio
nde
s ce
llule
s β
(%)
–10
–2
0
–6
–4
–8
–2,0
–3,1*
–6,1*
GlyburideMetformineRosiglitazone
Fonction des cellules β
Autres données – La rosiglitazoneest-elle associée à un risque cardiovasculaire?
Diamond GA et al. Arch Intern Med 2007;147:578–581 | Home PD. N Engl J Med 2009 | Cobitz A et al. Pharmaco Epid Drug Safety 2008. | Rosen CJ. N Engl J Med 2007;357:844–46 | Lago RM et al. Lancet2007;370:1129–36 | Nissen SE et al. N Engl J Med. 2007;356:2457-71 | Khan SE et al. N Engl J Med 2006;355:2427-43 | ACCORD Study Group. N Engl J Med 2008;358:2545-59 | VADT Investigators. Présentéà la réunion annuelle de l'ADA, juin 2008 | Mannucci E et al. Int J of Cardiol 2009. [Publication en lignepréalable à l’impression].
Analyse intégrée des essaiscliniques GSK/FDA
Signe d'ischémie myocardique(42 essais)
Nissen et al.Signe d'IM (42 essais)
ACCORDMortalité pas liée à aucun
antidiabétique précis
ADOPTAucun risque significatif
Comparable à la metformineet aux sulfonylurées
Lago et al. LancetAucun risque
significatif Comparable à la piog.
RECORDAucun risque significatif
Comparable à la metformine et aux sulfonylurées
VADTAucun risque lié à la
rosiglitazone
IM = infarctus du myocardepiog. = pioglitazone
Mannucci et al. Meta-analysis
Aucun risque significatif avec la rosiglitazone (164 essais)
BARI-2DAucun risque lié à la rosig. selon stratégie
d’insulinosensibilisation
Sécrétagogues de l'insuline : sulfonylurées(gliclazide, glimépiride, glyburide)
Adapté de : Inzucchi SE. JAMA 2002;287:360-72.Comité d’experts des Lignes directrices de pratique clinique de l’ACD. Can J Diabetes 2008;32(Suppl. 1):S1-S201.Kahn SE et al. N Engl J Med 2006;355:2427-43.
Avantages
• Réduction de 1 à 2 % du tauxd'HbA1C
• Début d'actionrapide
Inconvénients
• Hypoglycémie (surtout le glyburide)
• Gain pondéral (surtout le glyburide)
• Perte de l’équilibre glycémique(ADOPT)
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GLYBURIDE ET REIN
Cl cr > 60: OK
Cl cr 30-60: 5 mg po BID
Cl cr < 30: NON
Antihyperglycémiants et diabète de type 2 Classe HbA1C Hypoglycémie Avantages / Inconvénients
Inhibiteur de l’alpha-glucosidase < 1 % Rare
Meilleure maîtrise de la glycémie postprandiale; aucun effet sur le poidsEffets indésirables GI
Incrétine :inhibiteur de la DPP-4 < 1 %-2 % Rare
Meilleure maîtrise de la glycémie postprandialeAucun effet sur le poids; nouvel agent
Insuline jusqu'à > 2 % Risque important Pas de dose maximale; nombreux types; schémas posologiques souples; gain de poids
Sécrétagogue de l'insuline :
méglitinidesulfonylurée
< 1 %-2 %1 %-2 %
Minime ou modéréeMinime ou
modérément importante
Meilleure maîtrise de la glycémie postprandiale; 3 prises par jourSulfonylurées plus récentes : ↓ hypoglycémie et prise de poids
Metformine 1 %-2 % Rare Aucun effet sur le poids; étude UKPDS : ↓ manif. CV; effets GI. Éviter si ClCr < 30
Thiazolidinedione 1 %-2 % Rare Effet durable; début d'action lent; prise de poids; œdème; ICC, fractures chez des femmes
Médicament anti-obésité < 1 % AucunePerte de poids; effets indésirables GI (orlistat) Augmentation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle (sibutramine)
Comité d’experts des Lignes directrices de pratique clinique de l’ACD. Can J Diabetes 2008;32(Suppl. 1):S1-S201.
INCRÉTINES
8
Modifié à partir deDrucker DJ. Diabetes Care. 2003;26:2929–2940.
GIP (1-42) actif
GLP-1 (9-36) inactif (>80 %)
GLP-1 (7-36) actif
GIP (1-42) actif
DPP-4t½ = 1–2 min
GLP-1 (7-36) actif
InhibiteurDPP-4
Libération du GLP-1 intestinal
Libération du GIP intestinal
GLP-1 (9-36) actifKKK
KKK
LL
L
LLL
Repas mixte
inhibiteurDPP-4
Nauck MA, et al. Diabetologia.1986;29:46–52; Holst JJ et al. Molecular and Cellular Endocrinology 2009;297:127-36.
L’effet incrétine
Temps (min)
20
15
10
5
0
-30 0 30 60 90 120 150 1800
20
40
60
80DT2
Effet incrétine
-30 0 30 60 90 120 150 1800
20
40
60
80
Perfusion de glucose
Temps (min)
20
15
10
5
0
Glu
cose
(mm
ol/L
)In
sulin
e (m
U/L
)
Normal
Effet incrétine
Glucose oral (50 g) Glucose IV (variable)
Dans le DT2
l’activité du GLP-1 est maintenue
mais
les taux de GLP-1 sont réduits, d’où la diminution de l’effet incrétine
L’effet incrétine est diminué dans le DT2
Promouvoir l’action du GLP-1 dans le DT2
GLP-1 (incrétine)
Repas
(hormone peptidique libérée par les cellules L du jéjunum et de l’iléon)
GLP-1 inactif
DPP-4
↓ sécrétion de glucagon
↑ sécrétion d’insuline (glucodépendante)
↑ masse des cellules β(études animales de longue durée)
Inhibiteur de la DPP-4
XAnalogue du
GLP-1
Drucker DJ. Diabetes Care 2003;26:2929-2940; Drucker DJ. Curr Pharm Des 2001;7:1399; Drucker DJ. Mol Endocrinol2003;17:161; Degn et al. Diabetes 2004;53:1187–94. Mari et al. J Clin Endocrinol Metab 2005;90:4888–94
↓ vidange gastrique
↓ apport alimentaire ↑ satiété
↓ production de glucose
Analogues du GLP-1 niveau pharmacologique d’action du GLP-1
Inhibiteurs de la DPP-4 niveau physiologique d’action du GLP-1
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Liraglutide Saxagliptine SitagliptineClasse
Analogue du GLP-1 humain Inhibiteur de la DPP-4 Inhibiteur de la DPP-4
Administration
Injection(sous-cutanée)
Orale Orale
Fréquence
Une fois par jour Une fois par jour Une fois par jour
Dose Dose initiale : 0,6 mgDose d’entretien :
1,2 mg (qui peut être portée à 1,8 mg selon la réponse clinique)
5 mg 100 mg
Monographie canadienne du liraglutide, Novo Nordisk Canada Inc., 2010. Monographie canadienne de la saxagliptine, Bristol-Myers Squibb Canada, 2009. Monographie canadienne de la sitagliptine, Merck Frosst Canada Ltée, 2010.
Aperçu des médicaments agissant sur les incrétines
Aperçu des médicaments agissant sur les incrétines et des autres antihyperglycémiants
*Moins d’hypoglycémie qu’avec les sulfonylurées quand un repas est sauté. **Les analogues du GLP-1 ne paraissent pas dans les lignes directrices de l’ACD car ils n’étaient pas en vente au Canada au moment de la publication. †La saxagliptine n’est pas mentionnée dans les lignes directrices de l’ACD car elle n’était pas en vente au Canada au moment de la publication.
Classe Effet sur le poids Hypoglycémie Inconvénients
Médicaments agissant sur les incrétines**Analogue du GLP-1 (liraglutide)Inhibiteurs de la DPP-4 (sitagliptine, saxagliptine†)
Perte
Neutre
Négligeable
Négligeable
Légères nausées temporaires
Infections des voies respiratoires supérieures
Inhibiteur des α-glucosidases
Neutre Négligeable Effets secondaires gastro-intestinaux
Insulines Gain (selon l’insuline)
Oui Surveillance nécessaire pour ajuster le nombre et le moment des injections
Sécrétagogues de l’insulineMéglitinidesSulfonylurées
GainGain
Oui*Oui
3 ou 4 prises par jour
Thiazolidinédiones Gain Négligeable Œdème, rares cas d’ICC, rares cas de fractures chez des femmes, ↑ possible du risque CV
Considérations dans le choix du médicament à ajouter à la metformine
D’après les Lignes directrices de pratique clinique 2008 de l’ACD; Van Gaal LF et al. Diabetologia 2003;46(Suppl 1):M44-50; Rendell MS, et al. Metab Clin Exper 2006;55:1263-81; Monographie canadienne du liraglutide, Novo Nordisk Canada Inc., 2010; Monographie canadienne de la saxagliptine, Bristol-Myers Squibb Canada, 2009; Monographie canadienne de la sitagliptine, Merck Frosst Canada Ltée, 2010
-4,0
-3,5
-3,0
-2,5
-2,0
-1,5
-1,0
-0,5
0,0
-2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
Changem
ent pondéra
l (k
g)
Temps (semaines)
Liraglutide 1,2 mg Liraglutide 1,8 mg Sitagliptine 100 mg
Moyenne (1,96 ETM), selon l’analyse complète des données avec le report des dernières observations (LOCF)
–3,38
–2,86
–0,96
p < 0,0001dans les
2 cas
Pratley et al. Lancet 2010;375:1447–56
Changement pondéral :Liraglutide vs sitagliptine (chacun + metformine)
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LES INSULINES
Les analogues de l’insuline sont conçus pour reproduire la physiologie normale
Changements de l’insuline durant la journée avec un pancréas normal
Analogue prandial de l’insuline
D'après Hirsch I, Skylar J. www.endotext.org/diabetes/diabetes20/index.html
Repas Repas Repas
Analogue basal de l’insuline
Analogue prémélangé de l’insuline
Modèles de mise en route de l’insulinothérapie
Modèle A
Modèle B
Modèle C
Toute personne qui amorce une insulinothérapie doit savoir comment reconnaître et prévenir l’hypoglycémie.
Insuline basale au coucher et antihyperglycémiants
Insulines prémélangées
Traitement basal-bolus (plusieurs injections ou perfusion continue)
Le choix le plus fréquent
D’après Association canadienne du diabète. Canadian Journal of Diabetes 2008; 32:Annexe 3.
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Modèle AInsuline basale au coucher et antihyperglycémiants
• But : corriger la glycémie à jeun (4,0–7,0 mmol/L).
• Ajouter 10 unités d’insuline basale au coucher.
• Ajuster la dose de 1 unité/jour jusqu’à ce que l’objectif soit atteint.
• Garder tous les agents (sauf les TZD)
D’après Association canadienne du diabète. Canadian Journal of Diabetes 2008; 32:Annexe 3.
Insulines basales
Type d’insuline (marque) Délai d’action
Pic d’action
Durée d’action
Insulines à action intermédiaireHumulin®-N
1 à 3 h 5 à 8 h Jusqu’à 18 hNovolin®ge NPH
Analogues de l’insuline à action prolongéeInsuline détémir (Levemir®)
90 min Sans objet Jusqu’à 24 hInsuline glargine (Lantus®)
D’après Association canadienne du diabète. Canadian Journal of Diabetes 2008; 32:S53.
30%
70%
40%
60%
45%
55%
51%
49%
70%
30%
> 10,29,3–10,28,5–9,27,3–8,4< 7,3
GJ GPP
Contr
ibution (
%)
0
20
40
60
80
100
Intervalle de l’A1C (%)
GJ = glycémie à jeun; GPP = glycémie postprandiale.D'après Monnier L et al. Diabetes Care 2003; 26:881–885.
Pourquoi cibler la glycémie postprandiale?Car elle contribue à jusqu’à ~ 70 % de la charge en glucose
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Insulines prandiales (bolus)
Type d’insuline (marque) Délai d’action
Pic d’action
Durée d’action
Analogues de l’insuline à action rapide
Insuline asparte (NovoRapid®) 10–15 min 1–1,5 h 3–5 h
Insuline glulisine (ApidraMC) 10–15 min 1–1,5 h 3–5 h
Insuline lispro (Humalog®) 10–15 min 1–2 h 3,5–4,75 h
Insulines à courte durée d’action
Humulin®-R30 min 2–3 h 6,5 h
Novolin®ge Toronto
Les analogues « doivent être envisagés »
plutôt que l’insulinerégulière.
(Lignes directrices de l’ACD)
D’après Association canadienne du diabète. Canadian Journal of Diabetes 2008; 32:S53 et S64.
Insulines prémélangées
Type d’insuline (marque) Notes
Insulines régulière et NPH prémélangées
Un flacon ou une cartouche contient un pourcentage fixe d’insuline à action rapide ou àcourte durée et un pourcentage fixe d’insuline à action intermédiaire.
Humulin® 30/70
Novolin®ge 30/70, 40/60, 50/50
Analogues de l’insuline prémélangés
Insuline asparte biphasique (NovoMix® 30)
Insuline lispro/lispro protamine (Humalog® Mix25MC
et Mix50MC)
NPH = Neutral Protamine HagedornD’après Association canadienne du diabète. Canadian Journal of Diabetes 2008; 32:S53 et S64.
Les analogues « doivent être envisagés »
plutôt que les insulinesrégulière/NPH prémélangées.
(Lignes directrices de l’ACD)
CONCLUSION
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MESSAGES CLÉS
• Metformine = premier choix
• 2e agent au choix selon discussion avec le patient
• Incrétines: neutres ou perte de poids, pas d’hypoglycémie
• Insuline: initier une insuline basale avec tous les agents (saufTZD)
• Ajouter d’autres insulines selon le profil des glycémies du patient