COMMISSAIRE : RARÈS-VICTOR · Cela n’exclut pas le réalisme rendu par une succession de couches...

6 WEEK-ENDS D’ART CONTEMPORAIN, 2018 Ω NANCYMANIFESTATION PORTÉE PAR L’ASSOCIATION 6 WEAC - 6 WEEKENDS D’ART CONTEMPORAIN

POUR LA 4ÉME ÉDITION / 2 JUILLET – 7 AOÛT 2016

PROPOSITION D’ŒUVRES

POUR

LE

JARDIN BOTANIQUE JEAN-MARIE PELT

COMMISSAIRE : RARÈS-VICTOR

6 WEEK-ENDS D’ART CONTEMPORAIN, 2018 Ω NANCYMANIFESTATION PORTÉE PAR L’ASSOCIATION 6 WEAC - 6 WEEKENDS D’ART CONTEMPORAIN

POUR LA 4ÉME ÉDITION / 2 JUILLET – 7 AOÛT 2016

PROPOSITION D’ŒUVRES

POUR

LE

JARDIN BOTANIQUE JEAN-MARIE PELT

COMMISSAIRE : RARÈS-VICTOR

MUSÉE DES BEAUX-ARTS

6 week-ends d’art contemporain, 2018

Ω proposition > olivier weber > musée des beaux-arts de nancy

‘‘la nuit comme désir’’

l’homme et le souvenir ou la persistance de la mémoire

installation : projection d’un film d’un couché de soleil sur un volume-ecran.

olivier weber > souvenir d’un coucher, 2007. (installation in situ : vue de trois quart gauche et de face).masque de l’artiste aux yeux férmés, agrandit par numérisation et stratoconception. édition cristal. h : 25 cm (hors socle) / l : 50 cm / p : 40 cm. projection d’un film d’un couché de soleil sur le volume-ecran.



‘‘la nuit comme désir’’

l’homme et le souvenir ou la persistance de la mémoire

installation : projection d’un film d’un couché de soleil sur un volume-ecran.

olivier weber > souvenir d’un coucher, 2007. (détail de installation in situ / vue de trois quart gauche).masque de l’artiste aux yeux férmés, agrandit par numérisation et stratoconception. édition cristal. h : 25 cm (hors socle) / l : 50 cm / p : 40 cm. projection d’un film d’un couché de soleil sur le volume-ecran.



v i s i o n s

installation : phosphoros, pâte de verre, présentant une pièce qui se révéle qu’à la lumiere fluorescente ou uv.

olivier weber > phosphoros, 2016. pâte de verre / verre / dim. env. h : 60 x l : 45 x p : 50 cm. pièce unique.

avec lampe uv !

6 WEEK-ENDS D’ART CONTEMPORAIN, 2018

Ω PROPOSITION > RARÈS-VICTOR > JARDIN BOTANIQUE JEAN-MARIE PELT

EXPO CHAPELLE SAINTE-VALÉRIE

Présentation de la peinture L’ORÉE DU BOIS (tirage numérique / grand format) et 10 dessins sur le thème de la végétation.

rarès-victor > feuille sur feuille, 2017. dessin i (série) / papier a4 / projet en collaboration avec msh nancy.

RARES VICTOR PROGRAMMATION EXPOSITION : ‘‘PNEUMA’’ PEINTURE DE GRAND FORMAT’

PNEUMA, 2008-2011. acrylique / toile / 2,15 x 3,20 m. installation au mur / sans châssis. galerie rares v.

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. © c

lau

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PNEUMA

Pas de feu-follet pour la saint-Dumitru*, Grand-Dieu non, mais un feu-phallus !La fugace silhouette phalloïde s’est dressée dans le ciel roumain un soir d’octobre 1997 et la sagacité d’un oeil photographique l’a saisi dans toute sa splendeur, avant qu’elle ne s’effondre ou ne s’évanouisse, à l’instar de ces têtes de prophète ou de ces moutons éphémères qu’on poursuit dans les nébulosités des ciels d’été.La magie de la photographie l’a fixée, le travail du peintre l’a immortalisée sur la toile.Nous parlons bien de travail, c’est-à-dire d’une interprétation personnelle par laquelle le peintre livre sa propre lecture, se défiant d’un mimétisme hyperréaliste.

Cela n’exclut pas le réalisme rendu par une succession de couches picturales, par glacis, jusqu’à obtention du résultat souhaité. Il ne faut pas compter son temps, intrinsèquement,le temps fait partie de cette technique.En l’occurrence, le temps a tenu une place importante étant donnée les dimensionsatypiques de cette peinture dans la production du peintre (320 x 215 cm.). Ce format, rapporté à la taille humaine, à nécessité à un moment, une certaine ingéniosité :le travail a commencé au sol, à la manière orientale, puis, l’avancement dans le détaila imposé une verticalisation, à la manière occidentale, ce qui s’avéra impropre à lalongue. Il fallut trouver un système adéquat conciliant un travail de longue haleine et un bon appui. Comment travailler sur table sans être encombré par le format, sans abîmer la toile non tendue ?Cette dernière fut enroulée à chaque extrémité autour d’un rouleau - comme un rotulus - et disposée sur une table étroite spécialement conçue permettant l’avancement de la peinture par déroulement progressif.Maintenant, ces difficultés techniques surmontées, que voyons-nous ?La réponse est dans le titre : Pneuma. Cette peinture s’apparente aux vanités d’antan qui disaient “Memento mori”, la nôtre dit plutôt “Portio mea, sit in terra viventium”.

Le tableau offre à voir un feu titanesque alimenté par des pneus attachés à un grand mat dressé : l’incendie a pris la forme d’un phallus colossal aux rougeoiements impétueux animés d’une force dionysiaque. Le titre de l’oeuvre ne constitue pas un simple jeu de mots avec les pneus qui brûlent, il évoque évidemment le souffle vital qui anime la scène. Le souffle est précisément ce qui manque au corps réel de l’artiste souffrant d’un asthme chronique : comprenons par là que l’artiste puise dans son art le souffle qui lui fait défaut.Dans cet échange inconscient se formule la vérité d’un acte essentiel et crucial, apodictique :la peinture comme mode existentiel. Texte : Mireille François

* En Roumanie, on célèbre la saint-Dumitru le 26 octobre dans tous les villages de montagne des Carpates. Comme la saint-Jean, c’est une fête païenne. Elle correspond à la fin des récoltes et associe certains rites d’initiation de la jeunesse.

RARES VICTOR PROGRAMMATION EXPOSITION : DESCRIPTIF TEXTUEL







PNEUMA, 2008-2011. acrylique / toile / 2,15 x 3,20 m. installation au mur / sans châssis.

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. © c

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RARES VICTOR PROGRAMMATION EXPOSITION : ‘‘PNEUMA’’ PEINTURE DE GRAND FORMAT’ (DÉTAIL)


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