Ανάπτυξη δεξιοτήτων στη NOM : ……………………………………...Γαλλική Γλώσσα ΙV Prénom : …………………………………....Οκτώβριος 2011 No de registre  : …………………………

Texte 1 : « Οn a bénéficié de l’engouement pour les vacances nature » Depuis dix ans, les vacanciers ont fait mieux que réhabiliter l’âne, qui a souffert d’une image peu amène : ils l’ont plébiscité1. Les quelques âniers2 qui, au début des années 1980, proposaient des randonnées3 dans les Cévennes ont fait école. Ils sont aujourd’hui plus de soixante-dix professionnels répartis dans toutes les régions de France. « Notre activité a bénéficié de l’engouement4 pour les vacances nature, au début des années 2000. Depuis, le succès ne s’est pas démenti. Peut-être parce que cela réactive nos vieilles racines de paysans laboureurs », analyse Pascaline Chambart, qui tient les rênes5 de Tzig’ânes, à Bourdeaux, dans la Drôme. « Il n’y a qu’en France que ce type de tourisme existe à cette échelle. Aujourd’hui, nous accueillons de plus en plus d’étrangers. Pour qui aime l’authenticité, les beaux paysages et la compagnie d’un animal, c’est le bonheur absolu » poursuit la porte-parole de la Fédération äÂnes et Randonnées6.Sur une journée ou sur une semaineAssurez-vous que le loueur d’ânes a adhéré à la fédération. « C’est un gage de qualité. Nous fournissons des animaux en bonne santé, éduqués à la randonnée, avec du matériel adapté. Nous envoyons nos clients sur des circuits reconnus, avec cartes précises à l’appui ». Au lieu de se contenter de simples balades, les âniers se mettent à diversifier leurs offres mêlant promenades et découvertes thématiques. Celle du patrimoine gastronomique (on apprend à confectionner des pâtés, du pain avec des artisans locaux...), de l’architecture (des chapelles romanes perdues dans la campagne), des sites naturels (les lacs d’altitudes des Pyrénées)...La randonnée, sur une journée ou sur une semaine, se fait de plus en plus sur un chemin historique. Elle nous invite à explorer des chapelles romanes ou vous accompagne sur les chemins de Compostelle. « Le top, chez moi, c’est le sentier des Huguenots, qui va de Poët-Laval (Drôme) à Mens (Isère) et qui peut se poursuivre jusqu’à Genève. C’est moins connu que Compostelle7, et c’est sublime (pour dix jours, comptez de 600 à 700 euros par personne, tout compris) » s’enthousiasme Pascaline.

Pascaline Chambart, Porte-parole de la Fédération Ânes et RandonnéesArticle publié le 11 août 2011 Aujourd’hui en France, p. b

Texte 2 : Αpprendre à décrypter les traces des animaux Niché au pied de Saint-Lizier, une cité au coeur des Pirennées, le parc Au pays des traces plonge le visiteur dans une activité plus que méconnue, l’ichnologie ou la science des traces. Le temps d’une journée, devenez pisteur, mouleur, détective et archéologue afin de mieux comprendre la faune. Pas le temps de s’ennuyer : expos sur les empreintes des animaux pyrénéens, fouilles, reconnaissance des oiseaux, ce parc de 3 ha aménagé en écoconstruction 8propose une foule d’activités.L’ours Balou et son énorme empreinte« Nous cultivons notre côté décalé9 depuis dix ans pour transmettre nos connaissances aux visiteurs, explique Catherine Orengo, la gérante d’Au pays des traces. Nous privilégions le côté participatif avec les groupes ». Devant l’énorme empreinte de l’ours10 Balou, Geoffrey, un touriste niçois, reste perplexe.

1 Ils l’ont voté et élu par plébiscite. Ils l’ont choisi.2 Conducteurs d’ânes.3 Excursions, promenades.4 Admiration.5 Qui guide, qui est à la direction de la fédération Tzig’ânes.6 Ane-et-rando.com 7 Il est question d’une des quatre voies que les pèlerins empruntent pour se rendre à St.-Jacques de Compostelle en Espagne. 8 Eco(logique) construction (construction écologique). 9 Ici, retro. 10 Aρκούδα.

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« Sacrée paluche11, lance ce père de famille passionné d’histoire et de faune. En atelier, j’ai appris à décrypter les empreintes. Ce parc met l’accent sur le jeu pour captiver les enfants ». Au coeur du parc se cache un drôle de terrier12. À quatre pattes, Valentin, 6 ans, rampe pour accéder à une pièce principale, haute d’un peu plus d’un mètre. En toute saison, la température n’y dépasse pas les 11 à 12 o C. Cet étrange trou sous terre permet de comprendre comment vivent les animaux fouisseurs. Et il est même possible d’y passer toute la nuit. Lapin, renard, blaireau, taupe, Cindy, l’animatrice est intarissable sur les pratiques de ces petites bêtes ».

Article publié le 11 août 2011 Aujourd’hui en France, p. c

Texte 3 Une rando à dos d’âne, c’est pas bête!!!Arthur, 9 ans, a beau tirer sur la longe13 de toutes ses forces, Martin (l’âne), qui s’était montré jusque là docile14, ne bouge plus d’un centimètre. Droit dans ses sabots, le regard indifférent. « Allez, avance, Martin. On a chaud, nous! » s’époumone sa cousine Eugénie, 10 ans, au fond, ravie de découvrir « pour de vrai » qu’un âne, c’est têtu15 ». Sous le soleil de Provence, cette halte forcée fait rougir un peu plus les nuques. Deux heures plus tôt, Bénédicte Bégué, Mont’ânes, à Crots dans les Hautes Alpes, nous avait pourtant prévenus, le sourire en coin « Un âne, c’est comme un enfant, il va très vite vous jauger. Il n’est pas têtu mais décide de coopérer ... ou pas. Alors à vous de mettre les limites dès le début, sinon, c’est lui qui va vous balader... »Rarement plus de 4 km/h.Après trois minutes d’immobilité et quelques tapes amicales sur la croupe, et surtout beaucoup de caresses sur les oreilles, Martin reprend tranquillement sa route, le pique-nique du jour dans les besaces qui balancent contre ses flancs. La matinée s’étire lentement, au rythme indolent des pas – rarement plus de 4 km/h – sauf quand il se met à trotter vers un coin d’herbe bien grasse. Juchée16 sur Martin, Eugénie prend le temps d’observer les eaux bleues du lac de Serre-Ponçon, en contrebas. Son cousin, lui, tient la longe fermement, ravi de jouer les guides. Pour une fois, les deux cousins n’ont pas bronché17. Au contraire : « Ouah! l’âne, c’est mon animal préféré », s’était emballé18 Arthur, quelques jours plus tôt, en apprenant qu’une longue promenade était au programme. Bénédicte qui gère dix-huit ânes dans son domaine de Crots, est convaincue depuis longtemps des vertus de cette activité en plein essor depuis dix ans. « C’est idéal pour les familles. Avec un âne, on peut enfin emmener les petits marcher en montagne. Il peut porter jusqu’à 40 kg, c’est-à-dire des provisions et un enfant quand ça ne grimpe pas trop. Et c’est vraiment un super compagnon pour les mômes19 », sourit Bénédicte, ex-prof de gymnastique qui s’est instalée à Crots en 2005. « Ce qu’on offre ici est très simple, c’est un autre style de vie ou l’on prend le temps, en adéquation avec la nature ». Et, pour vivre ça pleinement, je ne connais rien de mieux que l’âne.»

Charles de Saint Sauveur, le 11 août 2011, Aujourd’hui en France, p. b

Faites la synthèse des textes ci-joints en 250 mots environ.

11 Main (registre populaire). 12Trou, galerie que certains animaux creusent et qui leur sert d’abri. 13 Corde qui sert à attacher le cheval. 14 Discipliné, obéissant.15 Il a la tête dure. Têtu comme une mule, comme un âne. 16 À dos d’âne. 17 Ils n’ont pas manifesté d’opposition. 18 (fam.) Il s’est enthousiasmé. 19 Enfants (registre familier).

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Synthèse (faite en classe)

Dans ces textes il est question de vacances nous permettant de mieux venir en contact avec des animaux. Nous allons tout d’abord décrire ce type de vacances alternatives, préciser où elles ont lieu et par qui elles sont organisées, tracer le profil des vacanciers et parler de leurs bénéfices.

Ce type de vacances a lieu au sud-est de la France ou dans le sud-ouest. Des randonnées à dos d’ânes sont organisées par l’association Tzig’ânes (Drôme). Tant ces ballades que le parc thématique (Pyrénées), Au pays des traces, s’adressent essentiellement à des familles avec enfants. Ce contact étroit entre enfants et animaux est positif pour eux. À dos d’âne les gens observent mieux le paysage et se décontractent. Grâce à leur guide, ils sont également informés sur les us et les coutumes du pays. Dans le parc interactif, les visiteurs suivent de près la vie des animaux fouisseurs.

Nous avons vu que ce type de vacances permet un meilleur contact avec la nature et les animaux et qu’il est positif parce qu’il nous apprend à mieux appréhender la vie animale et à mieux l’aimer et la comprendre. Je pense que c’est le seul moyen d’aimer les animaux.

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