CORRECTION DES EXERCICES DU CHAPITRE n° 8©... · d) Schéma : III) Neutron thermique. On sait que...
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CORRECTION DES EXERCICES DU CHAPITRE n° 8 I) Diffusion Compton.
a) On Sait que Eν0 = h.ν0 = h.c/λ0
D’où λ0 = 0Ec.hν
= 194
834
106,1101031063,6
xx
xxx−
− = 1,243.10−10 m = 124,3 pm
b) Schéma : c) i. On étudie la collision du photon sur l’électron au repos.
Avant la collision : Après collision : Le photon possède : - une énergie Eν0 = h.ν0 = h.c/λ0 Eν = h.ν = h.c/λ - quantité de mvt p0 = h.ν0/c = h/λ0 p = h.ν/c = h/λ L’électron cible possède : - énergie de masse Eé = mé.c2 Eé' = 22é
42é c.pc.m + - quantité de mvt nulle pé = mé.v Pour l’effet Compton, on considère la collision comme élastique. La loi de conservation de l'énergie s’écrit :
h.ν0 + mé.c2 = h.ν + 22é42é c.pc.m + [1]
La loi de conservation de la quantité de mouvement en projection sur deux axes, s’écrit : - projection sur Ox :
c.h 0ν =
c.h ν .cosθ + pé.cosφ [2]
- projection sur Oy : 0 = c.h ν .sinθ -- pé.sinφ [3]
Nous avons trois équations dans lesquelles nous connaissons la fréquence ν0 du photon incident et l’angle de diffusion θ du photon, et trois inconnues ν, pé et φ. Dans son expérience, Compton impose l'angle θ de diffusion. - A partir de [1], on obtient : 22é
42é c.pc.m + = h.ν0 + mé.c2 -- h.ν = h.(ν0 -- ν) + mé.c2 Et en élevant les deux membres au carré : pé
2.c2 = [h.(ν0 -- ν) + mé.c2]2 -- mé2.c4
pé2.c2 = h2.(ν0
2 + ν2 – 2.ν0.ν) + 2.h.(ν0 -- ν).mé.c2 [4] - A partir de [2] et [3], on obtient : pé.cosφ =
c.h 0ν --
c.h ν .cosθ et pé.sinφ =
c.h ν .sinθ
ou pé.c.cosφ = h.ν0 – h.ν.cosθ et pé.c.sinφ = h.ν.sinθ En élevant au carré :
pé2.c2.cos2φ = h2.ν0
2 + h2.ν2.cos2θ -- 2.h2.ν0.ν.cosθ et pé
2.c2.sin2φ = h2.ν2.sin2θ Et en ajoutant membre à membre : pé
2.c2 = h2.(ν02 + ν2 – 2.ν0.ν.cosθ) [5]
- On égale les deuxièmes membres de [4] et [5] h2.(ν0
2 + ν2 – 2.ν0.ν) + 2.h.(ν0 -- ν).mé.c2 = h2.(ν02 + ν2 -- 2.ν0.ν.cosθ)
2.h.(ν0 -- ν).mé.c2 = 2.h2.ν0.ν.(1 -- cosθ) Soit
ννν−ν
.0
0 = 2é c.mh .(1 -- cosθ) ou
νc --
0
cν
= c.m
hé
.(1 -- cosθ)
Sachant que c/ν = λ et c/ν0 = λ0, on a :
λ = λ0 + c.mhé
.(1 -- cosθ) = 1,243x10−10 + 831
34
1031011,91063,6
xxx
x−
−x0,5 = 1,255.10−10 m = 125,5 pm
ii. Energie : Eν = λc.h = 10
834
10255,11031063,6
x
xxx−
− = 1,585.10−15 J = 9,9 keV
d) i. La conservation de l’énergie nous a permis d’écrire l’équation [1] :
0
c.hλ
+ mé.c2 = λc.h + 22é
42é c.pc.m + d’où 22é42é c.pc.m + =
0
c.hλ
-- λc.h + mé.c2
Dans laquelle 22é42é c.pc.m + est l’énergie totale de l’électron. Son énergie cinétique est
donc : EC = 22é42é c.pc.m + -- mé.c2 = h.c.(
0
1λ
-- λ1 ) = 1,53.10−17 J = 96 eV
ii. On a 22é42é c.pc.m + = EC + mé.c2
Soit pé2.c2 = (EC + mé.c2)2 -- mé
2.c4 Ou pé
2 = (c
EC + mé.c)2 -- mé2.c2
Donc pé2 = 2
2C
cE + 2.EC.mé + mé
2.c2 -- mé2.c2
pé = éC2
2C m.E.2c
E + = 4751 10.79,210.60,2 −− + = 5,28.10−24 kg.m.s−1
On voit que, numériquement, le terme EC2/c2 est négligeable devant 2.EC.mé.
On aurait pu vérifier que l'énergie cinétique EC = 1,53.10−17 J = 96 eV est bien négligeable devant l'énergie de masse mé.c2 = 8,2.10-14 J = 512 keV !!
L'électron est typiquement non relativiste. Ce qu'on avait supposé en posant pé = mé.v et non pé =
2
2é
cv1v.m
−
On trouve, en effet, v = pé/mé = 5,8.106 m.s−1 << c = 3,0.108 m.s−1
iii. De [3], on tire : sinφ = λ.p
hé
.sinθ = ép
pν .sinθ = 0,866
φ = 60 ° II) Diffraction des électrons.
a) Les électrons étant accélérés dans une différence de potentiel U = 1 kV, acquièrent une énergie cinétique : EC = e.U. On sait, d'autre part que λ =
CE.m.2h
On peut donc associer aux électrons la longueur d'onde :
λ = U.e.m.2
hé
= 31931
34
10106,11011,921063,6
xxxxx
x−−
− = 3,88.10−11 m = 38,8 pm
b) i. On aura des interférences constructives si la "différence de marche" entre deux ondes successives de matière diffractées est telle que δ = kλ La différence de marche est géométriquement donnée par : δ = 2.d.sinθ A l'ordre k, on aura : 2.d.sinθ = k.λ
Soit pour k = 1 θ = arcsin( d.2λ ) = arcsin(
12028,38
x) = 9,3 °
ii. Sur le schéma, on voit que : α = 180 -- 2.θ = 161,4 ° iii. D'une façon générale θ = arcsin(
d.2.k λ )
Pour que cette équation admette des solutions, il faut que d.2
.k λ < 1
Soit k < λd.2 = 6,2 kM = 6
On devrait pouvoir observer 6 taches de diffraction.
d) Schéma :
III) Neutron thermique. On sait que la longueur d'onde De Broglie est donnée par λ =
CE.m.2h , où m est la masse de
la particule et EC son énergie cinétique. En posant m = mn = 1,67.10−27 kg et EC = εC,moy = 2
3 .k.T, on a :
λ = T.k.m.3
hn
= 29810382,11067,13
1063,6xxxxx
x2327
34
−−
− = 1,46.10−10 m = 146 pm