T.D. Cinématique 2 - Corrigési-orsay.pagesperso-orange.fr/PCSI P1/TD08Cinematique2Corrige.pdfT.D....
Click here to load reader
Transcript of T.D. Cinématique 2 - Corrigési-orsay.pagesperso-orange.fr/PCSI P1/TD08Cinematique2Corrige.pdfT.D....
T.D. Cinématique 2 - Corrigé
Exercice n°1
- coordonnées cylindriques : OM→→→→
= r er→→→→
+ z z→→→→
v→
(M/R) = d OM
→
dt R = d (r er
→ + z z
→)
dt R = r. er→
+ r d er
→
dt R + z. z→
= r. er→
+ r θ. z→
∧ er→
+ z. z→
soit v→→→→
(M/R) = r.... er→→→→
+ r θθθθ.... eθθθθ→→→→
+ z.... z→→→→
a→
(M/R) = d v
→(M/R)dt R = r
........er→
+ r....
d er→
dt R + r.... θ.... eθ→
+ r θ........
eθ→
+ r θ....
d eθ→
dt R + z........
z→
avec d eθ
→
dt R = θ.... z→
∧ eθ→
= - θ.... er→
finalement a→→→→
(M/R) = ( r........
- r θθθθ....
2 ) er→→→→
+ ( 2 r.... θθθθ.... + r θθθθ
........ ) eθθθθ
→→→→ + z
........ z→→→→
- coordonnées sphériques: OM→→→→
= ρρρρ eρρρρ→→→→
v→
(M/R) = d OM
→
dt R = d (ρ eρ
→ )
dt R = ρ. eρ→
+ ρ deρ
→
dt R = ρ. eρ→
+ ρ ( θ. z→
+ ϕ. eθ→
) ∧ eρ→
soit v→→→→
(M/R) = ρρρρ.... eρρρρ→→→→
+ ρρρρ θθθθ.... sin ϕϕϕϕ eθθθθ
→→→→ + ρρρρ ϕϕϕϕ
.... eϕϕϕϕ→→→→
a→
(M/R) = d v
→(M/R)dt R = ρ........ eρ
→ + ρ. deρ
→
dt R + ρ. θ.... sin ϕ eθ
→ + ρ θ
........ sin ϕ eθ
→ + ρ θ
.... ϕ.... cos ϕ eθ
→ + ρ θ
.... sin ϕ
d eθ→
dt R
+ ρ. ϕ.... eϕ→
+ ρ ϕ........ eϕ→
+ ρ ϕ....
d eϕ→
dt R
avec d eθ
→
dt R = - θ.... er→
deρ
→
dt R = ( θ. z→
+ ϕ. eθ→
) ∧ eρ→
= θ. sin ϕ eθ
→ + ϕ
. eϕ→
d eϕ
→
dt R = ( θ. z→
+ ϕ. eθ→
) ∧ eϕ→
= θ.... cos ϕ eθ
→ - ϕ
.... eρ→
Finalement : a→→→→
(M/R) = ( ρρρρ........ - ρρρρ ϕϕϕϕ....
2 ) eρρρρ→→→→
+ ( 2 ρρρρ.... θθθθ.... sin ϕϕϕϕ + ρρρρ θθθθ
........ sin ϕϕϕϕ + 2 ρρρρ θθθθ
.... ϕϕϕϕ.... cos ϕϕϕϕ ) eθθθθ
→→→→ + ( 2 ρρρρ.... ϕϕϕϕ
.... + ρρρρ ϕϕϕϕ
........ ) eϕϕϕϕ
→→→→ - ρρρρ θθθθ
....2 sin ϕϕϕϕ er
→→→→
Exercice n°2
Soient A et B deux points quelconques d’un solide indéformable S, alors || AB→
|| est invariante au cours du temps.
Ceci s’écritddt ( AB
→.AB→
) = 0 , soit 2 AB→
. d AB
→
dt R = 0 , soit 2 AB→
. [ d OB
→
dt R - d OA
→
dt R ] = 0
soit 2 AB→
. [ v→
(B∈S/R) - v→
(A∈S/R) ] = 0 Finalement : AB→→→→
. v→→→→
(B∈∈∈∈S/R) = AB→→→→
. v→→→→
(A∈∈∈∈S/R)
Exercice n°3 : Composition des accélérations.
1 - La dérivation de la vitesse d’entraînement conduit à :
a→
(M∈R/R0) = d ( v
→(O∈R/R0) + Ω→(R/R0) ∧ OM
→ )
dt R0
= d v
→(O∈R/R0)
dt R0 +
d Ω→(R/R0)dt R
0 ∧ OM
→ + Ω→(R/R0) ∧
d OM→
dt R
0
Par définition de l’accélération : d v
→(O∈R/R0)
dt R0 = a
→(O∈R/R0)
En utilisant la formule de la base mobile : d OM
→
dt R0 =
d OM→
dt R + Ω→(R/R0) ∧ OM
→ = Ω→(R/R0) ∧ OM
→ car on considère
ici que le point M est lié au repère R.
Finalement : a→→→→
(M ∈∈∈∈R/R0) = a→→→→
(O∈∈∈∈R/R0) + d ΩΩΩΩ→→→→(R/R0)
dt R0 ∧∧∧∧ OM
→→→→ + ΩΩΩΩ→→→→(R/R0) ∧∧∧∧ [ ΩΩΩΩ→→→→(R/R0) ∧∧∧∧ OM
→→→→ ]
er→
x→θ
eθ→
y→
z→
eρ→
z→
ϕ
eϕ→ er
→
eθ→
2 - La dérivation de la formule (a) de composition des vitesses conduit à :
a→
(M∈S/R0) = d v
→(M∈S/R)
dt R0 +
d ( v→
(O∈R/R0) + Ω→(R/R0) ∧ OM→
)dt R
0
On utilise la formule de la base mobile pour décomposer d v
→(M∈S/R)
dt R0 en
d v→
(M∈S/R)dt R + Ω→(R/R0) ∧ v
→(M∈S/R)
On a alors a→
(M∈S/R0) = d v
→(M∈S/R)
dt R + Ω→(R/R0) ∧ v→
(M∈S/R)
+ d v
→(O∈R/R0)
dt R0 +
d Ω→(R/R0)dt R
0 ∧ OM
→ + Ω→(R/R0) ∧
d OM→
dt R
0
Par définition de l’accélération : d v
→(O∈R/R0)
dt R0 = a
→(O∈R/R0) et
d v→
(M∈S/R)dt R = a
→(M∈S/R)
En utilisant la formule de la base mobile : d OM
→
dt R0 =
d OM→
dt R + Ω→(R/R0) ∧ OM
→
On considère ici que le point M est quelconque, donc : d OM
→
dt R = v→
(M∈S/R) ≠ 0→
soit a→→→→
(M ∈∈∈∈S/R0) = a→→→→
(M ∈∈∈∈S/R) + ΩΩΩΩ→→→→(R/R0) ∧∧∧∧ v→→→→
(M ∈∈∈∈S/R)
+ a→→→→
(O∈∈∈∈R/R0) + d ΩΩΩΩ→→→→(R/R0)
dt R0 ∧∧∧∧ OM
→→→→ + ΩΩΩΩ→→→→(R/R0) ∧∧∧∧ [ v
→→→→(M ∈∈∈∈S/R) + ΩΩΩΩ→→→→(R/R0) ∧∧∧∧ OM
→→→→ ]
3 - La relation obtenue à la question 2, en regroupant les deux termes Ω→(R/R0) ∧ v→
(M∈S/R) , s’écrit :
a→
(M∈S/R0) = a→
(M∈S/R) + 2 Ω→(R/R0) ∧ v→
(M∈S/R)
+ a→
(O∈R/R0) + d Ω→(R/R0)
dt R0 ∧ OM
→ + Ω→(R/R0) ∧ [ Ω→(R/R0) ∧ OM
→ ]
On retrouve en deuxième ligne l’expression de l’accélération d’entraînement a→
(M∈R/R0) trouvée à la question 1
Finalement : a→→→→
(M ∈∈∈∈S/R0) = a→→→→
(M ∈∈∈∈S/R) + 2 ΩΩΩΩ→→→→(R/R0) ∧∧∧∧ v→→→→
(M ∈∈∈∈S/R) + a→→→→
(M ∈∈∈∈R/R0)
Exercice n°4 : Existence de l’axe central
La relation définissant les points P de l’axe central est : Ω→(S/R) ∧ v→
(P∈S/R) = 0→
On remplace v→
(P∈S/R) par v→
(A∈S/R) + Ω→(S/R) ∧ AP→
, soit : Ω→(S/R) ∧ [ v→
(A∈S/R) + Ω→(S/R) ∧ AP→
] = 0→
On développe et on utilise la formule du double produit vectoriel, soit
Ω→(S/R) ∧ v→
(A∈S/R) + [ Ω→(S/R) . AP→
] Ω→(S/R) - [ Ω→(S/R) .Ω→(S/R) ] AP→
= 0→
Avec la décomposition proposée, AP→
= AH→
+ HP→
, on a : Ω→(S/R) . AH→
= 0 d’une part et HP→
= λ(P) Ω→(S/R) d’autre part
Ω→(S/R) ∧ v→
(A∈S/R) + [ Ω→(S/R) . ( AH→
+ λ(P) Ω→(S/R) ) ] Ω→(S/R) - [ Ω→(S/R) . Ω→(S/R) ] AP→
= 0→
D’où Ω→(S/R) ∧ v→
(A∈S/R) + λ(P) [ Ω→(S/R) . Ω→(S/R) ] Ω→(S/R) - [ Ω→(S/R) . Ω→(S/R) ] AP→
= 0→
En divisant par Ω→(S/R) . Ω→(S/R) on obtient : AP→→→→
= ΩΩΩΩ→→→→(S/R) ∧∧∧∧ v
→→→→(A∈∈∈∈S/R)
ΩΩΩΩ→→→→(S/R) . ΩΩΩΩ→→→→(S/R) + λλλλ(P) ΩΩΩΩ→→→→(S/R)
Par identification avec la décomposition , AP→
= AH→
+ HP→
= AH→
+ λ(P) Ω→(S/R), on voit clairement que AH→→→→
= ΩΩΩΩ→→→→(S/R) ∧∧∧∧ v
→→→→(A∈∈∈∈S/R)
ΩΩΩΩ→→→→(S/R) . ΩΩΩΩ→→→→(S/R)
Ceci prouve que : - l’ensemble de points P cherché existe dès que Ω→(S/R) ≠ 0→
, c’est à dire que l’on n’a pas un torseur couple, c’est
à dire que le mouvement n’est pas une translation.
- tous les points P de l’ensemble cherché ont même projection H sur le plan π, cette projection étant donnée par la
relation AH→
= Ω→(S/R) ∧ v
→(A∈S/R)
Ω→(S/R) . Ω→(S/R) , donc l’ensemble de point cherché est une droite ce qui justifie le mot axe.
Remarque : Par extension, dans le cas d’une translation, on peut considérer que l’axe central, qui représente l’axe instantané de
rotation, est reporté à une distance || AH→
|| infinie. Une rotation autour d’un axe situé à l’infini est une translation !
Exercice n°5 : Norme des vitesses sur l’axe instantané de rotation
En utilisant la formule de changement de point, on a : || v→
(P∈S/R) || = || v→
(A∈S/R) + Ω→(S/R) ∧ AP→
||
Si le point P appartient à l’axe instantané de rotation, l’axe central, alors AP→
= Ω→(S/R) ∧ v
→(A∈S/R)
Ω→(S/R) . Ω→(S/R) + λ(P) Ω→(S/R)
On remplace et on développe : || v→
(P∈S/R) || = || v→
(A∈S/R) + Ω→(S/R) ∧ Ω→(S/R) ∧ v
→(A∈S/R)
Ω→(S/R) . Ω→(S/R) + Ω→(S/R) ∧ λ(P) Ω→(S/R) ||
Le dernier produit du terme de droite est nul, deux vecteurs colinéaires. Le premier produit du terme de droite est un double produit
vectoriel, on utilise la formule.
On a alors : || v→
(P∈S/R) || = || v→
(A∈S/R) + [ Ω→(S/R) . v
→(A∈S/R) ] Ω→(S/R) - [ Ω→(S/R) . Ω→(S/R) ] v
→(A∈S/R)
Ω→(S/R) . Ω→(S/R) ||
Soit, en simplifiant à droite : || v→
(P∈S/R) || = || v→
(A∈S/R) + [ Ω→(S/R) . v
→(A∈S/R) ] Ω→(S/R)
Ω→(S/R) . Ω→(S/R) - v
→(A∈S/R) ||
= || [ Ω→(S/R) . v→
(A∈S/R) ] Ω→(S/R)Ω→(S/R) . Ω→(S/R)
||
= | Ω→
(S/R) . v→
(A∈S/R)Ω→(S/R) . Ω→(S/R)
| || Ω→(S/R) ||
=| Ω→(S/R) . v
→(A∈S/R) |
|| Ω→(S/R) ||
Ω→(S/R)
|| Ω→(S/R) || est un vecteur unitaire appelons le u→
On a donc : || v→
(P∈S/R) || = | u→
. v→
(A∈S/R) | <_ || v→
(A∈S/R) ||
car | u→
. v→
(A∈S/R) | représente la projection de v→
(A∈S/R) sur u→
, c’est à dire sur Ω→(S/R)
Exercice n°6 : Composition de deux mouvements de rotation.
Pour tout point quelconque A :
- le mouvement de rotation d’axe ∆2 du solide S2 par rapport au solide S1 est représenté par le torseur cinématique :
V S2/S1 = Ω→(S2/S1) ; v→
(A∈S2/S1) A = Ω→(S2/S1) ; 0→
P pour tout point P de ∆2
- le mouvement de rotation d’axe ∆1 du solide S1 par rapport au repère R0 est représenté par le torseur cinématique :
V S1/R = Ω→(S1/R0) ; v→
(A∈S1/R0) A = Ω→(S1/R0) ; 0→
P pour tout point P de ∆1
- le mouvement du solide S2 par rapport au repère R0 est représenté par le torseur cinématique :
V S2/R = Ω→(S2/R0) ; v→
(A∈S2/R0) A avec Ω→(S2/R0) = Ω→(S2/S1) + Ω→(S1/R0)
v→
(A∈S2/R0) = v→
(A∈S2/S1) + v→
(A∈S1/R0)
1 - Prenons le cas particulier du point I. I ∈ ∆2 ⇒ v→
(I∈S2/S1) = 0→
I ∈ ∆1 ⇒ v→
(I∈S1/R0) = 0→
donc v→
(I∈S2/R0) = v→
(I∈S2/S1) + v→
(I∈S1/R0) = 0→
Le point I est donc un point de vitesse minimale (nulle) pour le mouvement de S2 par rapport à R0 donc :
I ∈∈∈∈ ∆∆∆∆, l’axe instantané de rotation du mouvement de S2 par rapport au repère R0
Le mouvement du solide S2 par rapport au repère R0 est un mouvement de rotation.
Comme Ω→(S2/S1) est vecteur directeur de ∆2
Ω→(S1/R0) est vecteur directeur de ∆1
Ω→(S2/R0) = Ω→(S2/S1) + Ω→(S1/R0) est vecteur directeur de ∆
Les 3 axes ∆∆∆∆, ∆∆∆∆1 et ∆∆∆∆2 passent par I, alors ils sont coplanaires, puisque leur vecteurs directeurs sont coplanaires.
2 - Appelons u→
un vecteur directeur unitaire de ∆1 et ∆2 qui sont parallèles.
Alors on peut écrire Ω→(S1/R0) = ω1 u→
et Ω→(S2/S1) = ω2 u→
La relation Ω→(S2/R0) = Ω→(S2/S1) + Ω→(S1/R0) conduit alors à Ω→(S2/R0) = ( ω2 + ω1 ) u→
Donc les 3 axes ∆∆∆∆, ∆∆∆∆1 et ∆∆∆∆2 sont parallèles.
Prenons 3 points : P ∈ ∆ , H1 ∈ ∆1 et H2 ∈ ∆2 tels que représenté ci-contre.
On peut écrire v→
(P∈S2/R0) = v→
(P∈S2/S1) + v→
(P∈S1/R0)
= v→
(H2∈S2/S1) + Ω→(S2/S1) ∧ H2P→
+ v→
(H1∈S1/R0) + Ω→(S1/R0) ∧ H1P→
= 0→
+ ω2 u→
∧ H2P→
+ 0→
+ ω1 u→
∧ H1P→
= u→
∧ ( ω2 H2P→
+ ω1 H1P→
)
Donc v→
(P∈S2/R0) est orthogonal à u→
Mais P ∈ ∆ implique que v→
(P∈S2/R0) soit colinéaire à Ω→(S2/R0) donc à u→
On en déduit que v→
(P∈S2/R0) = 0→
, c’est à dire que le mouvement du solide S2 par rapport au repère R0 est une rotation.
De plus 0→
= u→
∧ ( ω2 H2P→
+ ω1 H1P→
) implique que ω2 H2P→
+ ω1 H1P→
= 0→
car ce vecteur ne peut être colinéaire à u→
.
Ceci impose que les points H1, H2 et P soient alignés. Donc les axes ∆∆∆∆, ∆∆∆∆1 et ∆∆∆∆2 sont coplanaires.
3 - Soit v→
un vecteur directeur unitaire de δ la perpendiculaire commune de ∆1 et ∆2.
Alors ∆1 ⊥ δ implique que Ω→(S1/R0) . v→
= 0
∆2 ⊥ δ implique que Ω→(S2/S1) . v→
= 0
La relation Ω→(S2/R0) = Ω→(S2/S1) + Ω→(S1/R0)
conduit alors à Ω→(S2/R0) . v→
= 0
Le vecteur v→
est orthogonal à l’axe instantané de rotation ∆ du
mouvement du solide S2 par rapport au repère R0.
Soit π le plan de normale δ contenant ∆ et un point Q de l’axe ∆.
On peut écrire v→
(P∈S2/R0) = v→
(P∈S2/S1) + v→
(P∈S1/R0)
= v→
(H2∈S2/S1) + Ω→(S2/S1) ∧ H2P→
+ v→
(H1∈S1/R0) + Ω→(S1/R0) ∧ H1P→
= 0→
+ Ω→(S2/S1) ∧ - H2P v→
+ 0→
+ Ω→(S1/R0) ∧ H1P v→
= [ Η1P Ω→(S1/R0) - H2P Ω→(S2/S1) ] ∧ v→
Donc v→
(P∈S2/R0) est orthogonal à v→
. Or, on a vu que Ω→(S2/R0) est aussi orthogonal à v→
.
Donc le produit vectoriel Ω→(S2/R0) ∧ v→
(P∈S2/R0) est colinéaire à v→
.
On peut écrire Ω→(S2/R0) ∧ v→
(P∈S2/R0) = Ω→(S2/R0) ∧ [ v→
(Q∈S2/R0) + Ω→(S2/R0) ∧ QP→
]
= Ω→(S2/R0) ∧ v→
(Q∈S2/R0) + Ω→(S2/R0) ∧ [ Ω→(S2/R0) ∧ QP→
]
Le point Q ∈ ∆ donc Ω→(S2/R0) ∧ v→
(Q∈S2/R0) = 0→
et on développe le double produit vectoriel.
Ω→(S2/R0) ∧ v→
(P∈S2/R0) = [ Ω→(S2/R0) . QP→
] Ω→(S2/R0) - [ Ω→
(S2/R0) . Ω→
(S2/R0) ] QP→
Les vecteurs Ω→(S2/R0) et QP→
sont orthogonaux à v→
donc leur combinaison linéaire ci-dessus, Ω→(S2/R0) ∧ v→
(P∈S2/R0) , aussi.
Donc pour être à la fois orthogonal et colinéaire à v→
, Ω→(S2/R0) ∧ v→
(P∈S2/R0) doit être nul, c’est à dire que P est un point de ∆.
L’axe instantané de rotation ∆ du mouvement du solide S2 par rapport au repère R0 coupe la perpendiculaire commune δ aux axes ∆1 et
∆2. Comme on a vu que ∆ est dans le plan π de normale δ, alors on peut conclure que l’axe instantané de rotation ∆∆∆∆ du mouvement
de S2 par rapport au repère R0 coupe orthogonalement la perpendiculaire commune δδδδ aux axes ∆∆∆∆1 et ∆∆∆∆2.
Remarque : Rien ne permet de dire ici que le mouvement du solide S2 par rapport au repère R0 soit un mouvement de rotation
contrairement aux cas 1 et 2.
H1
∆1
u→
∆
∆2
P
H2
H1
v→
Q
∆
δ
P ∈ π
∆1∆2
H2
π