EXERCICE 1 - Questions de cours -...
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CORRECTION DS n 12
EXERCICE 1 - Questions de cours
1. Un s.c.e. (systeme complet d’evenements) est un ensemble d’evenements (A1, . . . , An) tels que :n∪k=1
Ak = Ω et les Ai sont incompatibles deux a deux.
2. PB(A) =P(A ∩B)
P(B).
3. Soit (A1, . . . , An) un s.c.e., alors pour tout evenement B, la formule des probabilites totales donne :
P(B) =n∑k=1
P(B ∩Ak).
4. E(X) =∑
k∈X(Ω)
k p(X = k) et V (X) = E((X − E(X))2).
5. V (X) = E(X2)− E(X)2.
6. Si X suit la loi binomiale B(n, p) alors E(X) = np et V (X) = np(1− p).7. Soit ϕ une application definie sur X(Ω), le theoreme de transfert donne :
E(ϕ(X)) =∑
k∈X(Ω)
ϕ(k)P(X = k).
8. Deux variables aleatoires X et Y sont independantes si et seulement si :∀(j, k) ∈ X(Ω)× Y (Ω), P (X = j ∩ Y = k) = P (X = j)P (Y = k).
EXERCICE 2 - Des sauts de puce probabilises
Une piste rectiligne est divisee en cases numerotees 0, 1, 2, . . . , n, de gauche a droite. Une puce se deplacevers la droite de une ou deux cases au hasard a chaque saut. Au depart, elle est sur la case 0. Soit Xn lenumero de la case occupee par la puce apres n sauts et Yn le nombre de fois ou la puce a saute d’une caseau cours des n premiers sauts.
1. On considere l’experience aleatoire consistant a observer un saut de la puce et a noter succes (ou 1)lorsqu’elle se deplace de 2 cases et echec lorsqu’elle se deplace d’une seule case (ou 0).Le mot « au hasard » dans le texte nous indique que la probabilite de succes de cette experience deBernoulli est de 1
2 . L’experience modelisee dans cet exercice est la repetition de n experiences decrites
ci-dessus de facon independante. Yn suit donc une loi binomiale de parametres (n, 12) .
Le cours nous donne directement E(Yn) = np = n2 et V (Yn) = np(1− p) = n
4 .
2. Xn est le numero de la case occupee par la puce apres n saut. Or celle-ci de deplace Yn fois de 1 cases
et n− Yn fois de 2 case, soit Xn = 1× Yn + 2× (n− Yn) = 2n− Yn .
3. Par linearite de l’esperance et proprietes de la variance (V (aXn+b) = a2V (X) pour a et b constantes) :
E(Xn) = E(2n− Yn) = E(2n)− E(Yn) = 2n− n2 = 3n
2
V (Xn) = V (2n− Yn) = (−1)2V (Yn) = n4 .
Notons deja que X(Ω) = n, n + 1, . . . , 2n car la puce a au minimum saute n cases et au maximum2n cases.
On remarque que pour tout k entier dans n, . . . , 2n, p(Xn = k) = p(Yn = k − n) et donc :
p(Xn = k) =(n
k−n)(1
2
)n−k (1
2
)k=(n
k−n)(1
2
)n
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PROBLEME 1 : ETUDE D’UN PRODUIT INFINI
D’apres sujet E4A - 2003 - PSI
Partie I - ETUDE D’EXEMPLES
1. ∀n ∈ N∗, an = α donc pn = αn et (pn) est une suite geometrique qui converge vers 0 si et seulement
si |α| < 1 et vers 1 si α = 1. Donc (pn) converge si, et seulement si, α ∈]− 1, 1] .
2. ∀n ∈ N∗, an = 1 +1
ndonc pn =
n∏k=1
n+ 1
net l’on reconnait un produit telescopique.
On a finalement pn = n+ 1 et donc la suite (pn) diverge vers +∞ .
3. On suppose que la suite (an) est definie par ∀n ∈ N∗, an = e1n .
(a) un+1 − un = 1n+1 − ln
(1 + 1
n
)= 1
n
(1
1+ 1n
)−(
1n −
12n2 + o
(1n2
))un+1 − un = 1
n
(1− 1
n + o(
1n
))− 1
n + 12n2 + o
(1n2
)= − 1
2n2 + o(
1n2
)∼ − 1
2n2
(b) Or d’apres le critere de Riemann,∑ 1
2n2est convergente donc par equivalence de series negatives,
on en deduit que∑
(un+1 − un) est donc une serie convergente .
(c) La serie∑un+1 − un converge ce qui equivaut a la convergence de la suite (un) .
Il existe donc γ ∈ R tel que un → γ ou encore un =
(n∑k=1
1
k
)− ln(n) = γ + o(1).
Soit finalementn∑k=1
1
k=
+∞lnn+ γ + o(1) .
(d) Ici on obtient pn =
n∏k=1
e1k = exp
(n∑k=1
1
k
)= exp(lnn+ γ + o(1)) = n.eγ .eo(1) ∼ γn car eo(1) → 1.
On en deduit que la suite (pn) diverge vers +∞.
Partie II - ETUDE DU CAS GENERAL
4. Pour (an) constante, (pn) est une suite geometrique : si ∀k ∈ N ak = 1/2, alors ∀n ∈ N pn = 1/2n.
En choisissant ak = 1/2 pour tout k, (pn) converge vers p = 0.
On peut sinon choisir ak = 1k et ainsi pn = 1
n! → 0 egalement.
5. Je suppose que (pn) converge vers p 6= 0 ; les pn etant non nuls, j’ai :
∀n ∈ N∗ an =pnpn−1
−→n→∞
p
p= 1.
Si (pn) converge vers p different de 0, alors (an) converge vers 1.
6. (a) Soit n > n0 ; avec les notations de l’enonce, j’ai :
pn =
n0∏k=1
ak ·n∏
k=n0+1
ak = pn0 · qn,
d’ou, pn0 etant non nul,
Pour n > n0, qn =pnpn0
.
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(b) Je suppose que la serie∑
ln an converge (ln an etant defini au moins pour n > n0). Je remarque :
∀n > n0 ln qn =n∑
k=n0+1
ln an
et j’en deduis que la suite (ln qn) converge ; soit ` sa limite. Par continuite de la fonction exponen-tielle, il en resulte que la suite (qn) converge vers e` et donc, d’apres (a), la suite (pn) convergevers p = pn0 · e`. Or cette derniere limite est non nulle, puisque pn0 est non nul et e` > 0.
Si la serie∑
ln an converge, alors la suite (pn) converge vers un reel p non nul.
(c) Je suppose que la suite des sommes partielles de la serie∑
ln an diverge vers +∞ (resp. −∞).Alors, comme ci-dessus, la suite (ln qn) admet pour limite +∞ (resp. −∞) et donc la suite (qn)admet pour limite +∞ (resp. 0). Par consequent :
Si la suite des sommes partielles de la serie∑
ln an diverge vers +∞, alors (pn) diverge,vers +∞ si pn0 > 0 et vers −∞ si pn0 < 0, tandis que,si la suite des sommes partielles de la serie
∑ln an diverge vers −∞, alors (pn) converge vers 0.
Dans ce qui suit, on definit un par an = 1 + un.
7. Je suppose dans un premier temps que (pn) converge vers p > 0. Alors, par continuite de la fonctionln, (ln pn) converge (vers ln p) et d’apres la relation precedente la serie
∑ln an converge.
De plus, (an) converge vers 1 (cf. 1o), donc (un) converge vers 0 ; il en resulte ln an ∼ un. Par consequent,les deux series a termes positifs
∑ln an et
∑un sont de meme nature, d’ou la convergence de
∑un.
Reciproquement, je suppose que la serie∑un converge. Alors la suite (un) converge vers 0, donc
ln an ∼ un et∑
ln an converge. J’en deduis que la suite (ln pn) converge vers un reel ` et donc (pn)converge vers p = e` > 0.
En conclusion,
(pn) converge vers p > 0 si et seulement si la serie∑un converge.
8. Puisqu’ici∑un converge, en particulier (un) converge vers 0 et donc
ln an = ln (1 + un) = un + vn ou vn ∼ −u2n
2.
(a) Si∑u2n converge, alors ln an apparaıt comme la somme des termes generaux de deux series
convergentes, donc∑
ln an converge, d’ou d’apres 3o b) :
Si∑u2n converge, alors (pn) converge vers p 6= 0.
(b) Si maintenant∑u2n diverge, la suite des sommes partielles de
∑vn diverge vers −∞, donc,
puisque∑un converge, la suite des sommes partielles de
∑ln an diverge vers −∞, d’ou d’apres
3o c) :Si∑u2n diverge, alors (pn) converge vers p = 0.
9. Si∑un est absolument convergente, alors en particulier
∑un converge et (un) converge vers 0, donc
u2n = o (|un|). Des theoremes sur la comparaison des series a termes positifs, je deduis que
∑u2n
converge. Je peux donc appliquer le resultat du 5o a) :
Si∑un est absolument convergente, alors (pn) converge vers p 6= 0.
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Partie III
10. (a) Soit n > 1 ; j’ai par definition 1 + un = pnpn−1
d’ou 1pn
+ vn = 1pn−1
.
Pour n > 1, vn =1
pn−1− 1
pn.
J’ai donc, en reconnait une serie telescopique, pour n > 1,n∑k=1
vk = v1 +1
p1− 1
pn.
(b) Si∑un converge, comme
∑u2n converge egalement par hypothese, le I.5o a) s’applique : (pn)
converge vers p non nul, donc (1/pn) converge vers 1/p ; alors d’apres la relation precedente lasuite des sommes partielles de
∑vn converge :
Si∑un converge, alors
∑vn converge egalement.
Par contre, avec par exemple un = 1/n, on a vu au 1o a) que (pn) diverge vers +∞, donc (1/pn)converge vers 0 et
∑vn converge, alors que la serie harmonique
∑un diverge :
La convergence de∑vn n’implique pas la convergence de
∑un.
11. (a) Comme α > 0, j’ai un = sinc
nα∼ c
nα.
Pour α > 1, la serie∑un est absolument convergente, par comparaison a une serie de Riemann
et donc (pn) converge vers p non nul, d’apres I.6o. Pour α ≤ 1, la suite des sommes partiellesde∑
1/nα diverge vers +∞ et donc la suite des sommes partielles de∑un admet pour limite
±∞ en fonction du signe de pn0 . Or les an sont strictement positifs a partir d’un certain rang etln an ∼ un ; ainsi le I.3o s’applique et (pn) converge vers 0 si et seulement si c < 0. En conclusion
(pn) converge vers 0 si et seulement si α ≤ 1 et c < 0.
(b) Ici α = 1 ; d’apres ce qui precede,
Si c ≥ 0, alors∑pn diverge grossierement.
Je suppose donc c = −b, ou b > 0 et j’ecris, pour n ≥ 1 :
ln pn =
n∑k=1
ln
(1− sin
b
k
)=
n∑k=1
[ln
(1− sin
b
k
)+b
k
]− b
(n∑k=1
1
k− lnn
)− b lnn.
Or, grace aux developpements limites en 0 de ln (1− x) et de sinx :
ln
(1− sin
b
k
)+b
k= − sin
b
k+O
(1
k2
)+b
k= O
(1
k2
),
qui est donc le terme general d’une serie absolument convergente. D’apres le rappel de l’enonce,j’en deduis que la suite (ln pn + b lnn) converge. Soit ` sa limite. Par continuite de l’exponentielle,la suite
(pn · nb
)converge vers e`, qui est non nul, d’ou
pn ∼e`
nb.
Par comparaison a une serie de Riemann,∑pn converge si et seulement si b > 1. En conclusion :∑
pn converge si et seulement si c < −1.
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PROBLEME 2 - Etude d’une suite de probabilites
Partie I - ETUDE D’UN ENSEMBLE DE SUITES
N.B. cette suite n’est pas arithmetico-geometrique car la ”raison” additive depend de n.
1. Soit α et β deux reels et (vn)n>1 la suite definie par : ∀n ∈ N∗, vn = αn+ β .
v appartient a A⇐⇒ ∀n ∈ N∗
s (α (n+ 1) + β) = (s− 1) (αn+ β) + b+ n⇐⇒ n [α− 1] + β − b+ sα = 0
alors quand n→ +∞, a = 1 sinon, la limite est infinie d’ou β = b− sReciproquement, si a = 1 et β = b− s l’egalite est verifiee.
Conclusion : La seule solution est α = 1 et β = b− s pour que la suite (vn)n>1 appartienne a A.
2. Soit (xn)n>1 une suite appartenant a A, (vn)n>1 la suite determinee a la question precedente et (yn)n>1
la suite definie par : ∀n ∈ N∗, yn = xn − vn . On a pour tout n non nul :
yn+1 = xn+1 − vn+1
=1
s((s− 1) xn + b+ n− [(s− 1) vn + b+ n])
=s− 1
s(xn − vn)
Conclusion : y est geometrique de raisons− 1
set de premier terme y1 = x1 − v1 = x1 − 1− b+ s
Donc pour tout entier n : yn =
(s− 1
s
)n−1
y1 et xn = yn + vn =
(s− 1
s
)n−1
(x1 − 1− b+ s) + n+ b− s
Partie II - EXPRESSION DE P(Bn+1) A L’AIDE DE un
3. Lors du premier tirage, il y a a boules noires et b boules blanches equiprobables. Donc P (B1) = ba+b = b
s .
Et comme (X1 = 1) = B1 alors P (X1 = 1) = bs et u1 = E (X1) = b
s .
4. (B1, N1) est un systeme complet d’evenements donc :
P (B2) = PB1 (B2) P (B1) + PN1 (B2) P (N1)
=b
s
b
s+b+ 1
s
a
s
=b2 + (b+ 1) (s− b)
s2
=b2 + (b+ 1) (s− b)
s2
=s− b+ bs
s2=
1− bs + b
s=b+ 1− u1
s
Conclusion : P (B2) = b+1−u1s
5. Soit n un entier naturel verifiant 1 6 n 6 a.
(a) N.B. on se rend compte a la question suivante de l’importance de cette condition.C’est elle qui permettra le tirage de k boules blanches et de n− k boules noires si k ∈ [[0, n]] .
Pour tout entier k de l’intervalle [0, n], quand Xn = k, en n tirages, on a obtenu k boules blancheset donc n− k boules noires avec n− k ≤ a.Celles ci ont ete remplacees par des blanches.
L’urne contient donc a− n+ k boules noires et b+ n− k boules blanches equiprobables.
Conclusion : PX=k (Bn+1) =b+ n− k
s
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(b) Comme Xn (Ω) = [[0, n]] alors (Xn = k)k∈[[0,n]] est un systeme complet d’evenements, donc
P (Bn+1) =n∑k=0
PX=k (Bn+1) P (Xn = k)
dans lequel on fait apparaıtre un = E (Xn) =n∑k=0
kP (Xn = k)
P (Bn+1) =
n∑k=0
b+ n− ks
P (Xn = k)
=1
s
[n∑k=0
(b+ n) P (Xn = k)−n∑k=0
kP (Xn = k)
]
=1
s[b+ n− E (Xn)]
car∑n
k=0 P (Xk) = 1.
Conclusion : P (Bn+1) =b+ n− un
s
6. Soit n un entier naturel verifiant n > a.
(a) Si k ∈ [[0, n− a− 1]] alors k 6 n−a−1 et n−k > a+1, l’evenement [Xn = k] est ”obtenir n−k”boules noires. Ceci est impossible, car les boules noires ne sont pas remises. Donc [Xn = k] = ∅
(b) Si k est un entier de l’intervalle [n− a, n], alors n− a ≤ k ≤ n et 0 ≤ n− k ≤ a.Donc si Xn = k, il y a la encore dans l’urne b+ n− k blanches et a− n+ k noires.
D’ou PXn=k (Bn+1) =b+ n− k
s(c) En n tirages, on obtient au maximum n boules blanches et a boules noires.
Donc au minimum, n− a boules blanches.
Avec cette fois Xn (Ω) = [[n− a, n]] on obtient :
P (Bn+1) =n∑
k=n−kPXn=k (Bn+1) P (Xn = k)
=1
s
[n∑k=0
(b+ n) P (Xn = k)−n∑k=0
kP (Xn = k)
]
=1
s[b+ n− E (Xn)]
Conclusion : Pour tout n ∈ N∗ : P (Bn+1) =b+ n− un
s
Partie III - CALCUL DES NOMBRES un et P(Bn)
7. Soit n un entier naturel non nul.
Comme le nombre de boule blanches obtenues augmente au plus de 1 a chaque tirage alors
(Xn+1 = k) = [Xn+1 = k ∩Xn = k] ∪ [Xn+1 = k ∩Xn = k − 1] incompatibles
P (Xn+1 = k) = PXn=k (Xn+1 = k) P (Xn = k) + PXn=k−1 (Xn+1 = k) P (Xn = k − 1)
= PXn=k (Nk+1) P (Xn = k) + PXn=k−1 (Bk+1) P (Xn = k − 1)
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Pour tout entier k de l’intervalle [[n+ 1− a, n]], les evenements Xn = k et Xn = k − 1 sont possibleset le conditionnement nous donne la composition de l’urne :
– quand Xn = k, on a obtenu n − k boules noires ( 0 6 n − k 6 a − 1 ) et l’urne contient a − n + kboules noires.
– quand Xn = k − 1, on a obtenu n − k + 1 boules noires ( 1 6 n − k + 1 6 a ) et l’urne contientb+ n− k + 1 blanches.
d’ou :
P (Xn+1 = k) =a− n+ k
sP (Xn = k) +
b+ n− k + 1
sP (Xn = k − 1)
– Pour k = n + 1 la decomposition precedente reste valable avec l’evenement (Xn = k) impossibledonc la probabilite conditionnelle n’est plus definie.Mais comme P (Xn = k) = 0, la formule precedente reste valable.
– Pour k = n− a on a n− (k − 1) = a+ 1 et l’evenement (Xn = k − 1) qui est ”obtenir a+ 1” boulesnoires est impossible.Mais la encore, P (Xn = k − 1) = 0 et la formule reste valable.
– pour tout entier k de l’intervalle [[1, n− a− 1]] on a k ≤ n − a − 1 et n + 1 − k ≥ a + 2 donc(Xn+1 = k) impossible.On a egalement n − k ≥ a + 1 donc (Xn = k) impossible et n − (k − 1) ≥ 2 donc (Xn = k − 1)impossible.L’egalite est encore vraie, tout etant nul.
Conclusion : La formule est vraie pour tout k ∈ [[0, n+ 1]]
8. En ajoutant eventuellement des termes nuls, on a :
un+1 = E (Xn+1) =n+1∑k=0
kP (Xn+1 = k)
=
n+1∑k=0
k
[a− n+ k
sP (Xn = k) +
b+ n− k + 1
sP (Xn = k − 1)
]
=1
s
[n∑k=0
k (a− n+ k) P (Xn = k) + 0 +
n∑k=0
(k + 1) (b+ n− k) P (Xn = k) + 0
]
=1
s
n∑k=0
k2P (Xn = k) + (a− n)
n∑k=0
kP (Xn = k)
−n∑k=0
k2P (Xn = k) + (b+ n− 1)
n∑k=0
kP (Xn = k)
+ (b+ n)n∑k=0
P (Xn = k)
=
1
s[(a+ b− 1)un + b+ n]
et avec a+ b = s, on retrouve :
Conclusion : s un+1 = (s− 1)un + b+ n et (un)n≥1 ∈ A
9. D’apres la resolution faite a la partie I, on a alors :
un =
(s− 1
s
)n−1
(u1 − 1− b+ s) + n+ b− s
=
(s− 1
s
)n−1( bs− 1− b+ s
)+ n+ b− s
7