La fonction de production (à stock de capital donné)

Post on 18-Mar-2016

35 views 1 download

description

La fonction de production (à stock de capital donné). Q. Δ Q 2. Δ L. Δ Q 1. Δ L. L. Lorsque le stock de capital est donné (hypothèse de court terme), la productivité marginale du travail ( ) est supposée être décroissante. Le salaire réel. - PowerPoint PPT Presentation

Transcript of La fonction de production (à stock de capital donné)

La fonction de production(à stock de capital donné)

Q

L

ΔQ1

ΔL

ΔL

ΔQ2

Lorsque le stock de capital est donné (hypothèse de court terme), la productivité marginale du travail

( ) est supposée être décroissanteLQ /

Le salaire réel

• Le salaire réel est le pouvoir d’achat du salaire monétaire

• C’est-à-dire: la quantité de biens que l’on peut acheter avec une unité du salaire monétaire

• C’est donc le rapport entre le salaire monétaire (w) et le niveau général des prix (P), soit: w/P.

Le salaire réel: exemple

• Si le salaire monétaire payé pour une heure de travail est 10 euros

• Si le niveau général des prix des biens est de 2 euros

• Le salaire réel sera de 5 unités de biens.

• 5 unités de bien est le pouvoir d’achat du salaire monétaire (10 euros) quand le prix des biens est de 2 euros

Le salaire réel et le coût du travail

• Le salaire réel représente également le coût réel du travail

• Si il faut verser 10 euros à un salariés pour lui acheter une heure de travail, cela équivaut « réellement » à lui payer 5 unités de biens (quand le prix du bien est de 2 euros).

Quelle quantité de biens produire ?

• C’est la question du producteur • N. B. : Cela revient au même de se

demander « quelle quantité de biens produire ?» ou « quelle quantité de travail embaucher ? »

• On suppose que les producteurs cherchent à maximiser leur profit

• Ils souhaitent donc produire la quantité de biens qui maximise leur profit

Le niveau de production optimal

• On suppose dans un premier temps que le salaire réel est donné.

• Chaque heure de travail supplémentaire produit une quantité de bien additionnelle plus faible que l’heure de travail précédente

• Et pourtant la quantité de biens (le salaire réel) que coûte une heure de travail reste la même…

Le niveau de production optimal (suite…)

Conclusion:Tant qu’une heure de travail supplémentaire fait augmenter la production d’une quantité de biens supérieure à celle qu’il faut « débourser » pour rémunérer cette heure de travail… « ça vaut le coût ».

Tant que la productivité marginale du travail du travail est supérieure au salaire réel, il faut augmenter la production (et embaucher)

Le niveau de production optimal (fin…)

• Le maximum de profit est atteint lorsque qu’une heure de travail supplémentaire ne fait plus augmenter les quantités produites davantage que la quantité de biens que coûte une heure de travail

• Soit, lorsque :

Pw

LQ

Le niveau de production optimal (illustration 1)

Q

ΔL = 1

ΔL = 1

ΔQ1= 10

ΔQ2 = 5

L

Le niveau de production optimal (illustration 2)

Pwet

LQ

1

Pw

LL1 L2

2

Pw

La « courbe » de la productivité marginale du travail représente la demande de travail

Le niveau de production optimal (une présentation alternative)

Pw

LQ

PQLw

La maximisation du profit recommande d’embaucher une quantité de travail telle que :

En réécrivant légèrement cette condition, on obtient :

Ce qui signifie (sous cette forme) que le profit est maximum lorsque le coût marginal de la production est égal au prix du produit.

Le niveau de production optimal (avec w donné et P qui varie )

QL

w

L

et P

P2

P1

L1 L2

Cas n°1 : Le salaire réel varie quand le salaire nominal est fixe et que les prix varient

QLw

QLw

Le niveau de production optimal (avec P donné et w qui varie )

QLw

L

et

P

L2 L1

Cas n°2 : Le salaire réel varie quand les prix sont fixes et que le salaire nominal varie

P

w2 w1

La demande de travail(pour conclure…1)

• La demande de travail est la courbe qui associe à chaque niveau a priori envisageable du salaire réel la décision optimale d’embauche (ou de production) qui lui correspond.

• Son graphe est donné par la productivité marginale du travail

• « La demande » c’est toute la courbe. Une « quantité demandée » est un point de la courbe

La demande de travail(pour conclure…2)

• La courbe elle-même est la représentation d’un comportement d’optimisation (et non une « loi naturelle »)

• Elle signifie que les employeurs embauchent tant que la productivité marginale du travail est supérieure (ou à la limite égale) au salaire réel.

• Quand le salaire réel diminue, l’embauche et la production augmentent parce que des plages de production moins efficaces deviennent rentables.

L’offre de travail

• L’offre de travail des salariés est supposée résulter également d’un comportement optimisateur.

• Elle associe à chaque niveau envisageable du salaire réel, la quantité de travail que les salariés jugent optimal d’offrir sur le marché.

• Cette quantité (pour un salaire réel donné) résulte d’un arbitrage entre la consommation et les loisirs

L’arbitrage consommation loisir (1)

Salaire réel donné

Heures de travail

offertes

Revenus Consommation

Temps de

loisir

Satisfaction (utilité)

ΔU(C) = ΔU(l) ?

Correction jusqu’à : ΔU(C)= ΔU(l)

+

10 ub

6 h

60 ub 60 ub

6 h

70 u 90 u

L’arbitrage consommation loisir (2)

Salaire réel donné

Heures de travail

offertes

Revenus Consommation

Temps de

loisir

Satisfaction (utilité)

ΔU(C) = ΔU(l) ?

Correction jusqu’à : ΔU(C)= ΔU(l)

+

10 ub

+1 h

+10 ub +10 ub

-1 h

+10 u -6 u

L’arbitrage consommation loisir

Salaire réel donné

Heures de travail

offertes

Revenus Consommation

Temps de

loisir

Satisfaction (utilité)

ΔU(C) = ΔU(l) ?

Correction jusqu’à : ΔU(C)= ΔU(l)

+

10 ub

+1 h

+10 ub +10 ub

-1h

+8 u -7.99 u

La quantité de travail offerte (1)

• L’arbitrage consommation-loisir est en pratique une arbitrage travail-loisir.

• Pour un salaire réel donné il aboutit à une quantité de travail offerte donnée.

• Dans l’exemple: un salaire réel de 10ub conduit à une quantité de travail offerte de 8 heures (et une « demande » de loisir de 4 heures).

La quantité de travail offerte (2)

• Cette décision est le résultat d’un calcul d’optimisation

• Les salariés augmentent leur quantité de travail offerte (pour un salaire horaire donné) tant que le supplément de consommation permis par une heure de travail additionnelle leur procure un accroissement d’utilité supérieur à la perte d’utilité subie en renoncement à une heure de loisir supplémentaire

La quantité de travail offerte (3)

• Formellement, les salariés « arrêtent » leur décision de « travailler davantage » lorsque :

• Dans notre exemple, ce « moment » correspond à 8 heures de travail offertes:

Pw

CUmlUm

)()(

108,0

8

L’offre de travail (1)

• Comment cette décision optimale est-elle « affectée » quand le salaire réel change ?

• Répondre à cette question c’est construire la courbe d’offre de travail.

• On cherche à associer à chaque niveau de salaire réel envisageable, la décision optimale concernant le nombre d’heures de travail offertes.

Effet revenu et effet substitution

• Que se passe-t-il, par exemple, quand (ou si) le salaire réel s’élève?

• Cela emporte deux effets opposés sur la volonté d’offrir du travail: un effet revenu et un effet substitution.

L’effet substitution

• Quand le salaire réel augmente, le « prix » d’une heure de loisir augmente relativement au prix des biens consommation

• On pourrait atteindre le même niveau de satisfaction qu’avant (l’augmentation de w/P) en renonçant à du loisir et en consommant davantage

• Ceci incite à offrir plus de travail

L’effet revenu

• Quand le salaire réel augmente, toutes les heures de travail effectuées « rapportent » plus.

• On peut donc « se payer » à la fois davantage de loisirs et davantage de biens de consommation

• Cet effet conduit à réduire l’offre de travail

Quelle est la résultante de ces deux effets ?

• En fait on n’en sait rien: cela dépend vraiment de la configuration des préférences des individus

• Les économistes optent généralement pour une offre de travail où dominerait l’effet substitution

• Mais on peut penser qu’à long terme, l’effet revenu domine: la réduction séculaire du temps de travail en attesterait

La courbe d’offre de travail

Pw

L1 L2

L’arbitrage consommation loisir donne une courbe d’offre de travail croissante quand l’effet

substitution domine l’effet revenu

L2

2/Pw

1/Pw

Le marché du travail

Pw

L*

La concurrence est censée amener le salaire réel à s’établir au niveau qui rend égales les quantités

offertes et demandées de travail

L

*/Pw

Comment qualifier « le résultat » du marché du travail ?

• Le salaire réel et le niveau d’emploi correspondant qui s’établissent sur le marché du travail peuvent être qualifiés « d’équilibre »

• Equilibre dans le sens où : si l’on s’écarte de ce niveau, il s’exerce une « force », la concurrence, qui y ramène.

• Cet équilibre assure le plein-emploi, parce qu’il correspond au niveau de salaire qui rend égales l’O. et la D. de travail

Le sens du plein-emploi

• Le plein emploi ne veut pas dire que tout le monde travaille le nombre d’heures maximales qu’il pourrait offrir

• Cela signifie que toutes les heures de travail qui sont offertes au salaire réel en vigueur sont embauchées

• Les heures de travail inemployées représentent du chômage volontaire

Les autres « résultats » du marché du travail (1)

• Le marché du travail ne fait pas que déterminer la quantité de travail effectivement embauchée et le salaire réel

• Il détermine également la quantité de biens produite:

Q*= F(L*)

Les autres « résultats » du marché du travail (2)

• Le marché du travail détermine également le partage du produit (Q*) entre les salariés et les employeurs.

• La part des salariés est: (w/P)*.L*• La part des employeurs est:

Q* – (w/P).L*• Cette part représente les profits

Qu’est-ce qui n’est pas déterminé sur le marché

du travail ?

• L’utilisation du produit. Les quantités de biens produites seront-elles consommées ou investies (Q = C + I)?

• Le niveau des grandeurs nominales (w et P). Si on connaît le salaire réel (w/P)*, on ne connaît encore ni w ni P.

Le marché des fonds prêtables (1)

• Le marché des fonds prêtables confronte l’offre d’épargne et la demande d’épargne (pour investir)

• L’offre d’épargne est le renoncement à consommer une partie des biens produits aujourd’hui (en vue d’une consommation future)

• La demande d’épargne est la volonté de destiner une partie des biens produits aujourd’hui à l’investissement

Le marché des fonds prêtables (2)

r

I*I, S

*r

Le taux d’intérêt est censé s’établir au niveau qui égalise l’offre et la demande de fonds prêtables

(l’épargne et l’investissement désirés)

S(r)

I(r)

Le « marché » de la monnaie (1)

• Le « marché » de la monnaie détermine le niveau général des prix

• L’offre de monnaie est le nombre d’unités de compte émises (en stock) par le système bancaire. C’est la masse monétaire.

• La demande de monnaie est le « besoin » d’encaisses monétaires manifesté par les agents pour réaliser leurs transactions

Le « marché » de la monnaie (2)

• L’offre de monnaie est :Mo = MM

• La demande de monnaie est:Md = (1/v) P.Q*

• Sur le marché de la monnaie, le niveau général des prix est censé s’établir au niveau qui rend égales l’offre et la demande de monnaie.

P = (MM.v)/Q*

La théorie quantitative de la valeur de la monnaie

• Le « résultat » du marché de la monnaie peut être exprimé en disant que plus la quantité de monnaie est importante, plus les prix sont élevés.

• Le pouvoir d’achat d’une unité de compte monétaire est donc inversement proportionnel à la quantité de monnaie en circulation.

• Ce « marché » de la monnaie est la mise en scène de la théorie quantitative de la valeur de la monnaie.

Marché du travail Sur le marché du travail se déterminent le salaire réel et l’emploi. Le stock de capital étant donné, le niveau de la production est également déterminé.

La concurrence

pwL

pwL ds

Ce qui détermine *L , *

pw

et Q* (K étant donné).

Marché des fonds prêtables

Le marché des fonds prêtables détermine la part de Q* qui sera épargnée (et investie) et celle qui sera consommée. La concurrence rSrS ds

Ou : rIrCQ * Ce qui détermine r*, S*, I* et C*.

Le marché de la monnaie Sur le marché de la monnaie se détermine le niveau général des prix.

Comme MM s et *1 PQvM d La concurrence ds MM Ce qui détermine */ QvMP

Le modèle classique: la version des manuels

Le modèle classique:la version réelle

Marché du travail Sur le marché du travail on négocie le salaire réel (wr) directement en unités de biens.

La concurrence rd

rs wLwL

Ce qui détermine *L , wr* et Q* (K étant donné).

Versement des revenus

Les salariés perçoivent les salaires convenus « en nature » et les actionnaires reçoivent l’intégralité des profits anticipés « en nature ».

***)*(* QLwR rr

Marché des fonds prêtables

Le marché des fonds prêtables détermine la part de ** QR qui sera épargnée (et investie) et celle qui sera consommée. La concurrence rSrS d

rs

r

Ce qui détermine r*, Sr*, Ir* et Cr* (avec *** QCI rr )

Le modèle classique:la version monétaire

Marché du travail Sur le marché du travail on négocie le salaire nominal (w) en partant d’une anticipation de prix donnée ( P~ ).

La concurrence

pwL

pwL ds

~~

Ce qui détermine *L , w* et Q* (K étant donné).

Versement des revenus Les salariés perçoivent les salaires convenus et les actionnaires reçoivent l’intégralité des profits anticipés.

*~~*)*(* QPLwR

Marché des fonds prêtables Le marché des fonds prêtables détermine la part de *~* QPR qui sera épargnée (et investie) et celle qui sera consommée. La concurrence rSrS ds

Ce qui détermine r*, S*, I* et C* (avec *~** QPCI )

Le marché des biens et services On vérifie que si le marché des fonds prêtables est équilibré, celui des biens et service l’est nécessairement aussi.

*~QPPQ PP ~

La loi de J.B. Say

• Le modèle « classique » est gouverné par la loi de Say

• Elle dit en substance que: « l’offre crée sa propre demande ».

• Ou encore : « il ne peut pas exister de problème de débouchés au niveau global »

• Ou encore : « n’importe quel niveau de production parviendra toujours à être écoulé »

L’opérateur de la loi de Say(1- dans la version « réelle »)

• Dans la version « réelle » du modèle classique, l’opérateur de la loi de Say est le marché du travail lui même.

• Le produit est directement écoulé « en nature », à travers la rémunération du travail, ou (pour la part qui reste) immé-diatement approprié sous forme de profits « en nature »

L’opérateur de la loi de Say(2- dans la version « monétaire »)

• Dans la version « monétaire » du modèle, l’opérateur de la loi de Say est le marché des « fonds prêtables ».

• La part des revenus monétaires qui n’est pas dépensée en consommation est « automatiquement » dépensée en investissement

Une économie sans problèmes

• Le modèle classique décrit une économie sans problèmes (à moins qu’on cherche à en créer).

• Le plein emploi est assuré par la combinaison de la concur-rence sur le marché du travail et l’opération de la loi de Say

• La richesse n’est limitée que par la rareté des facteurs et l’état des technologies disponibles