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Revue technique trimestrielleEditée par Télédiffusion d’Algérie

Etablissement public a caractère indus-triel et commercial

Siège social à BouzareahB.p 50 route de Bainem – Alger

Tél: 021 90.17.17 - Fax: 021 90.15.22

Directeur Général responsablede la publication

Abdelmalek Houyou

Rédacteur en chef Messaoud Kadri

Comite de rédactionAbd El Kader Halouani,

Djamal Baouche, Amar Bouguerzi,

Ammar Begbagui, Hassan Hadji,

Kamel Sassi

Saisie, Montage et PhotographiesTélédiffusion d’ Algérie

Impression : ENNAKHLARevue distribuée gratuitement

par les services de TDA

Les manuscrits photographies ou tousautres documents ou illustrations

adresses ou remis a la rédaction de larevue ne peuvent faire l’objet

d’une réclamation.

ALG

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Siege social : Bp.50,Route de Bainem -Bouzareah – Alger Tel: 021 –90. 17. 17 fax :021 -90 .15. 22Site Web : www.tda.dz

EST DRE : Djebel El Ouehch- Constantine Tel: 031 - 61.36.47 - Fax: 031- 61.36.48

OUEST DRO : Bp.7 Sidi Bel AbbesTél: 048 56 75 87/048 56 54 04 Fax : 048 56 88 49

Centre DRCBordj El BahriBp.265Tel: 021- 86 .22.43Fax: 021- 86.32.06

SUD EST DRSEBP.676 Centre O.Berkaoui OuarglaTel: 029 -71.43.77Fax: 029 - 71.40.37

SUD OUESTDRSOBp.313 Route del’Aeroport BecharTél: 049 81 52 46Fax: 049 81 55 11

3

Edito

Notre établissement, conformément àses missions, et après avoir obtenul'accord des pouvoirs publics, a engagédepuis peu, un processus visant au

remplacement du procédé analogique parcelui de la diffusion hertzienne numérique.Télédiffusion D'Algérie n'est pas un précurseurdans ce domaine. Il ne fait que suivre l' évolu-tion qui a déjà cours à travers le monde , et quivise à l'amélioration de la qualité et du confortde réception des programmes par le téléspec-tateur.Des tests techniques concluants ont déjà été

effectués par nos ingénieurs au niveau du site de diffusion de BordjEl Bahri. Toutefois, ces essais ne constituent qu'une première étape dans lelong cheminement qui aboutira à la couverture de tout le territoirenational par ce procédé.Parmi les préalables auxquels il faut rapidement faire face, et notreétablissement a déjà engagé une action en ce sens, il y a la planifi-cation du spectre de fréquences et l'adaptation de nos équipementde diffusion en prévision de la prochaine session de la conférencerégionale de planification pour la révision des plans de fréquences(Stockholm 61 et Genève 89). Au delà des avantages que la TNT procurera à la fois au radiodiffu-seur professionnel et au téléspectateur, en terme de coût et decapacité de diffusion, de qualité du signal, et de facilitation d'accèsaux programmes ( Cf articles y relatifs), il s'agira pour nous égale-ment de relever l'un des défis technologiques majeurs du 21ème siè-cle.C'est pour cela, que cette opération inscrite dans le programme desoutien à la relance économique du gouvernement pour la période2005-2009, et qui a bénéficié des moyens de financement nécessai-res, mobilisera toute nos énergies, que ce soit dans le domaine de laconception ou dans celui de la réalisation technique, en vue de saconcrétisation dans des délais raisonnables. Le message que je lancerai donc à partir de cette tribune, est quenotre Etablissement en sa qualité de radiodiffuseur, maître d'oeuvrede ce projet grandiose, doit compter sur la compétence et la qualitéde sa ressource humaine, et acquérir le savoir faire grâce aux projetsambitieux de formation et de mise à niveau qu'il a initié.Cette ressource humaine j'en suis convaincu, fera de la TNT une réali-té concrète, elle s’attaquera aux autres défis qui l’attendent dans ledomaine de l'audiovisuel qui évolue à un rythme effréné,

ABDELMALEK HOUYOUDIRECTEUR GÉNÉRAL

La TNT ou la télévisionnumérique pour tous

ABDELMALEK HOUYOUDIRECTEUR GÉNÉRAL

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Campagne deMesures de laPlateforme TNTde Bordj El Bahri

Les enjeuxde la télévisionnumériqueterrestre

LEXIQUE REDUIT

TECHNOLOGIE LDMOSDES EMETTEURS DE LA TNT

DRM :applicationset évolution

Les merveillesdu COFDM

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14

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SOMMAIRE

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1. Introduction

TDA a décidé en mai 2005 de charger la Direction desEtudes et du Développement en collaboration avec laDirection Régionale Centre, de mettre en place uneplate-forme DVB-T. L’objectif de cette plate forme numérique, est d’appor-ter un outil de validation des paramètres techniques.Elle permettra de tester, en grandeur réelle, les condi-tions techniques du transport des programmes, de laconstitution du multiplex et de la diffusion dans unezone determinée (Alger et ses environs) Il sera procédéà une évaluation de la couverture d’un émetteurnumérique, à la vérification de la capacité de réceptionpar les antennes individuelles UHF et l’estimation despossibilités de réception portable. Pour le taux de couverture, les hypothèses de travailseront tirées du rapport TG/6-8 de l’UIT et devront êtreconfirmées, à savoir que pour une zone de service aumoins identique à celle de l’analogique, les puissancesd’émission de la télévision numérique sont de 10 dBplus faibles, soit une puissance en numérique 20 foisplus faible qu’en analogique pour une même zone decouverture. La station TV UHF de Bordj El Bahri servirade référence pour cette comparaison.L’étude théorique de planification de fréquences amontré aussi que la diffusion numérique est compati-ble avec l’analogique existant, sans perturbation .

Avec des paramètres de diffusion optimisés pour laréception fixe, tout en favorisant la portabilité, un mul-tiplex représente un débit de 24 Mbits/s, or le débitd’un programme télévisé codé en MPEG-2 s’étend rai-sonnablement de 2 à 6 Mbits/s selon le contenu et laqualité souhaités. Il est donc possible de passer plus deprogrammes, tout en gardant un peu de capacité pourles services (environ 2Mbits/s).L’expérimentation consistera à diffuser, en grandeurréelle, 1 multiplex de 4 à 5 programmes tv.

Parallèlement, la plate-forme permettra d’expérimen-ter de multiples services, soit directement associés auxprogrammes audiovisuels (programmes locaux, guideélectronique de programmes minimal, sous titrageHTML diffusé sur TV), soit des services TV interactifscouplés à Internet depuis les téléviseurs (publicité inter-active,Offre ,Internet, e-mail, …).

Le but est de dégager une ressource ayant la couvertu-re la plus grande possible pour les programmes quiseront diffusés en numérique, c’est à dire les 4 chaînes

(Modulation 16QAM CR 2/3 D=1/8) à 6 chaînes natio-nales (Modulation 64QAM CR 2/3 D=1/32). Elle seracomplétée par des ressources supplémentaires ouvertesà de nouveaux services.

Une analyse technique au premier ordre permet d'af-firmer qu'il est possible de déployer rapidement desréseaux de diffusion en numérique desservant leszones à forte densite de la population du pays, dans undélai de trois ou quatre années pour autant que nousdisposions des equipements d’emission.

2.Caractéristiques Techniquesde la plateforme TNT de Bordj el Bahri

Bande de fréquence UHFLargeur du canal RF 8 MHzStandard de diffusion DVB-T , OFDM 8kStandard du signal TS MPEG-2 contenant un bouquet de4 à en bande de base 5 programmes TV, avec possibilité

d’ajout de programmes Radio

Entrée du modulateur Signal MPEG-2 TS, 5 à 30 Mbits/sEntrée ASI

Type de modulation QPSK, 16QAM ou 64QAM configura-blesMode hiérarchique _ =1,2 et 4 configurablesde modulationCode rate 1/2, 2/3, 3/4, 5/6, 7/8 configurablesIntervalle de garde 1/4, 1/8, 1/16 et 1/32 configurablesde l’OFDMConfiguration du 1+0modulateur OFDMPuissance de sortie 250 W rmsde l’émetteur

Filtre multiplexeur 2 entrées /une sortie UHF vers système d’antenne - une entrée UHF standardd’émission existant G canal 49 (695 MHz) (PAR 47 KW)

- une entrée UHF DVB-T canal 41

Contrôle et gestion Unité de gestion centrale équipéed’unités de mesure

3. Analyse de la couverture de la zone deBordj El Bahri

Il est intéressant d’examiner la région de Bordj El Bahri car lessites existants desservent une population d’habitants répartisen général sur la baie d’Alger (de Bain Romain jusqu’à Dellys)et vers le sud jusqu’à Douera ,Khemis el Khechna.

Campagne de Mesures de laPlateforme TNT de Bordj El Bahri

formation continue

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Equipements utilisés pour la station TNT de Bordj el Bahri

Exemple théorique de la couverture à partir de la Tour de Bordj El Bahri,

EQUIPEMENT Constructeur Type Caractéristiques principales

• Double encodeur MPEG-2 MP@ML 4.2.0 à débit fixe

THALES Broadcast • Entrées composite Codeur MPEG2 4.2.0 & Multimedia AGROS TNM-3162 analogique et SDI

• Sorties ASI et Ethernet 10/100 BT• Télé exploitation Ethernet

• 4 entrées ASIRemultiplexeur TANDBERG MX 5210/BAS • 2 sorties ASI MPEG-2 TS • Télé exploitation Ethernet

Emetteur DVB-T Emetteur DVB-T 250W TECHNOSYSTEM STU125D de puissance 250W rms

avant duplexage

Récepteur DVB-T avec fonction décodeur MPEG-2 analyseur

Récepteur DVB-T NORTEK (TBC) T2005/SNMP embarqué MPEG-2TS et interface de contrôlede Télé exploitation Ethernet

Mesureur de champ NORTEK (TBC) T7835 Mesureur de champ avec fonctions de mesure COFDM

Positionneur GPS MAGELLAN Positionneur GPS standard

Adaptateur THOMSON Récepteur-décodeur TNT grand public « grand public »

«∞∑Ju¥s «∞Lº∑Ld

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La zone de service de l’émetteur a été déterminée grâce aulogiciel ATDI(acquis par tda pour sa planification), et lesrésultats ont été établis initialement sur des évaluationsthéoriques. Les mesures sur le terrain avec des appareils per-formants ont confirmé ces résultats, tant en ce qui concernela puissance utilisable en numérique qu’en ce qui concerne lediagramme de rayonnement. Le canal actuellement diffusé depuis la Tour de Bordj elBahri, en bande décimétrique (UHF) est le canal : 41

Cette région est desservie actuellement par : un systèmerayonnant qui diffuse les émissions analogiques sur le canal49 de la chaîne nationale avec une puissance apparenterayonnée de 47 kW, desservant la population avoisinante . Cesystème sert à la diffusion du programme de Canal Algérie.

* Larbi Mokhtar :Ingénieur ,chef de département innovation technologique

Les sites Niveau Taux d'erreur Taux d'erreur Taux d'erreurdu champ avant le après le de modulationdBµV/m Viterbi CBER Viterbi VBER MER (dB)

Bordj El Bahri 81,56 8 10-4 9,2 10-4 32Entrée de Boumerdes 62,56 4,4 10-4 4,9 10-4 30Zemmouri El Bahri 63,56 4,4 10-4 4,8 .10-4 29,5Hôtel Sofitel 75,5 65 10-4 5,6 .10-4 30.5Ryad El Feth 58,5 64,2 .10-4 4,7 .10-4 30Bains Romains 58,06 4 .10-4 4,1 .10-4 26,3Bouzaréah 65,56 4,7 .10-4 5 .10-4 30Douéra 50,5 63,2 10-4 3,8 .10-4 25,8Sidi Moussa 47,5 63,1 .10-4 3,6 .10-4 20Rouiba 73,5 65 . 10-4 5,5 .10-4 30,5Ain Taya 78,7 67,1 .10-4 8,3 .10-4 31Dellys 53,5 63,6 . 10-4 4 .10-4 27Cap Djinet 66,5 64,7 .10-4 5,1 .10-4 30

4.Campagne de Mesure

formation continue

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5.CONCLUSIONS

La comparaison de ce tableau avec la couverture éta-blie grâce au logiciel de ATDI montre que la limite dutracé correspond bien à la mesure de champ prise surle terrain. Néanmoins il est opportun de signaler quel’UIT donne une valeur de 2 10-4 pour le Taux d'er-reur après le Viterbi (VBER ). La valeur du MER estdéfinie différemment chez les fabriquants. Elle variede 38 à 35 dB à l’émission. Cependant la valeur mesu-rée sur le terrain correspond à une réception. Elle dif-fère mais ne peut atteindre une valeur de 25 dB pourune bonne réception. Au delà de cette valeur laréception sur écran est acceptable mais elle risque dese dégrader selon les conditions climatiques.

Il a été constaté lors de cette campagne qu’un émet-teur DVB-T à Bordj el Bahri d’une puissance de 250 Wrms avec une PAR de 47 dBW est suffisant pour cou-vrir la côte Algéroise de Dellys à Bains Romains enréception fixe , soit un rayon supérieur à 20km.Il est envisagé de tester d’autres équipements TNTqui seront mis à la disposition de TDA par d’autresfabricants pour évaluation et comparaison.Cette série de test permettra à TDA ,en plus de lacomparaison de la couverture radioélectrique des dif-férents émetteurs , d’analyser les performancesradioélectriques des équipements de ces fabricantsafin de mieux affiner les cahiers de prescriptionstechniques pour l’acquisition future des émetteursTNT en Algérie.

*chef de departement énovation


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L’Algérie ne peut investir la Télévision Numérique Terrestre(T.N.T), sans lui garantir un terrain favorable pour sa réus-site. Le mode de réception actuel de la télévision numé-rique par satellite, qui s'est rapidement développé, pourtoucher plusieurs millions de foyers algériens avec desdizaines de chaînes arabophones et francophones et l'ap-parition de piratage, à très bas prix, des offres commercia-les rassemblant des bouquets de chaînes, ajouté à cela leprix réduit de l’adaptateur de réception par satellite parrapport au prix qui est nécessaire pour pouvoir recevoir laTNT avec les téléviseurs actuels, ne laisse aucune chance àLa TNT de s’introduire dans le marché sans l’assistance et leconcours des pouvoirs publics et des industriels.

A la lumière de tout cela, il est nécessaire de répondre àquelques questions essentielles comme : Quels sont lesacteurs concernés et Quels sont leurs avantages respectifs? Les opérateurs de l’audiovisuel sont-ils les seuls concer-nés par la mise sur le marché de ce produit ? Dans uncontexte où l’extinction de la diffusion analogique terrest-re est inéluctable, comment l’Algérie compte anticiper etpouvoir répondre à un besoin global de communication ?Pour y répondre, nous proposons d’aborder quelque ques-tions qui nous semblent essentielles. Il s’agit de :1- La définition de Télévision Numérique Terrestre (TNT) ;2- Les principaux avantages de la TNT ;3-Analyses des modes de réception de la télévision actuels;4-les aspects techniques de l’Émission et de la réception de

la TNT ;5-Avantages de la TNT par rapport aux autres offres numé-

riques ;6-Inconvénients de la TNT par rapport aux autres offres

numériques ;

Introduction Une révolution majeure des secteurs de la communi-cation est engagée, depuis le debut des années 80,avec la généralisation progressive du traitementnumérique des images et des sons. Les industriels et

les diffuseurs se sont d'abord penchés, en priorité,sur la chaîne de la production et sur le transport ;mais, au début des années 90, le numérique a étéintroduit, auprès du grand public, par la diffusionsatellitaire et le câble.

Ce phénomène est maintenant mondial ; Il s'inscrit dans lecontexte extrêmement large du mouvement de conver-gence, accentué par les progrès des techniques de com-pression du signal numérique.

La réception par satellite a été le premier mode de récep-tion à bénéficier de la mise en œuvre des technologies denumérisation, qui permettent sur une même fréquence dediffuser simultanément plusieurs programmes de télévi-sion, entraînant ainsi une multiplication du nombre de pro-grammes de télévision proposés.

La Télévision Numérique par voie Terrestre consiste à dif-fuser des programmes télévisés sous forme d'un multiplexnumérique à partir d'émetteurs placés au sol (et non parsatellite ou par câble). Jusqu'ici, les grandes chaînes télévi-sées sont diffusées sous forme d'un signal analogique ter-restre.

Pour recevoir les chaînes numériques, il pourrait être néces-saire, pour la majorité des habitants, de régler ou de s’é-quiper d’antennes râteaux et d'équiper leurs postes detélévision d’un adaptateur. Il sera également possible dansl’avenir de bénéficier de l’offre de la TNT via l’acquisitiond’un téléviseur numérique intégré. La totalité des nouvel-les chaînes devrait être disponible gratuitement au moinspour les chaines publiques. Les principaux avantages de la TNT pour le téléspectateurseront : • Une augmentation du nombre des programmes terrest-

res de télévision,• Une meilleure qualité de l’image et du son, • de nouveaux services potentiellement offerts (interacti-

vité, réception portable sur antenne intérieure et récep-tion mobile).

Les enjeux de la télévision numérique terrestre

par Mr. Hmida Saidi*

Préambule l’Algérie, malgré elle, va devoir s’adapter à la nouvelle configu-ration mondiale de communication. L’envahissement du territoire algérien par des programmessatéllitaires et les enjeux économiques, culturels, sociaux etpolitiques qu’a engendré ce nouveau media doivent interpellerles pouvoirs publics pour réglementer le secteur audiovisuel.

formation continue

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Les modes de réception de la télévision actuels:1.la réception hertzienne terrestre par une antenne râteau

individuelle ou collective: c'est le mode le plus courant deréception et le plus ancien ;

2. le câble : mode de réception inexistant en Algérie ;3. le satellite : c'est le mode de réception le plus courant,

complément de la diffusion hertzienne terrestre, il s'estrapidement développé, pour toucher plusieurs millionsde foyers.

4. Par ailleurs, quelques chaînes utilisent le réseau del’Internet : la qualité des images restera toutefois très lar-gement inférieure à celle des supports classiques de télé-vision, dans l'attente de l'accroissement des débits et dela qualité de transmission de ce réseau.

Émission et réception de la TNT :les aspects techniques

1. Fréquences : La planification du spectre doit être entreprise afin de per-mettre le déploiement de la télévision numérique de terresans perturber la diffusion actuelle des services de télévi-sion en mode analogique. La planification des fréquencess'effectue dans le cadre de l'utilisation des bandes VHF ( 5a12) et la bande UHF (canaux 21 à 65). Cette planifications'inscrit dans l'utilisation prioritaire des points hautsactuellement exploités en analogique, avec une attentionparticulière pour ceux qui sont proches des zones fronta-lières, elle necessite une coordination.

2. Norme de diffusion : Envisager l'adoption de la normeMPEG 4 en période de lancement de la TNT est prématuré,inopportun et lourd de conséquences. Il est donc recom-mandé de prendre rapidement position pour le maintiende la norme MPEG 2.

Avantages de la TNT par rapport aux aut-res offres numériquesQuels sont les avantages de la TNT par rapport aux autressupports de diffusion numérique ?

1. le numérique accessible à tousLa télévision numérique est encore, relativement, aujour-d'hui un luxe dans notre pays. Il est en effet impératif derecevoir les programmes par le satellite pour accéder à unlarge éventail de programmes.

2. une opportunité pour les opérateursLe potentiel de la TNT est donc énorme et les opérateursen sont conscients. La TNT va ouvrir le réseau hertzien à denouveaux opérateurs, qui sont donc favorables à ce nou-veau mode de diffusion. En revanche, l’opérateur histo-

rique de télédiffusion doit être plus réservé. En effet, il voitson "monopole" brisé et va devoir partager le spectre hert-zien avec d'autres acteurs. Mais il ne peut pas bouder pourautant la TNT car elle représente un potentiel d'audiencenon négligeable. Etre présent sur tous les supports de dif-fusion est important!3. un support idéal pour les programmes régionauxLa TNT est le mode de diffusion idéal pour le développe-ment des petites chaînes locales, qui sont aujourd'huiinexistantes, faute de fréquences et de cadre juridiqueencourageant leur création et leur viabilité.

4. pour l'Etat : des programmes plus contrôlésLes Etats n'ont pratiquement aucun contrôle sur la télévi-sion par satellite, qui diffuse à une échelle internationale.Comme pour la télévision hertzienne analogique, l'Etat estl'instance qui attribue les nouvelles fréquences et veille aucontenu des chaînes.Ce serait une occasion pour réglementer la réception desprogrammes par satellites et les installations des paraboles.

5. pour l'industrie électroniqueNos actuels téléviseurs ne sont pas conçus pour la réceptiondu numérique terrestre. La disparition inéluctable de la dif-fusion analogique accélérera sans aucun doute le renou-vellement du parc des téléviseurs. En outre, des adapta-teurs externes sont mis en vente pour recevoir les pro-grammes numériques sur les téléviseurs analogiques. Uneaubaine pour les industriels.En plus, il faut s’équiper d’antennes râteaux UHF ou derégler les antennes râteaux classiques existantes (à peine2% des foyers algériens sont équipès d’antennes râteauxpour capter les programmes terrestres analogiques espa-gnols ou italiens).

Inconvénients de la TNT par rapport aux autres off-res numériquesSoyons objectifs : la TNT présente certains inconvénients...par rapport au satellite notamment.

1. des adaptations parfois nécessairesDire que toutes nos antennes râteaux sont adaptées à laréception numérique est un mensonge. Les expérimenta-tions qui ont eu lieu en Angleterre ont montré que 40 %des foyers n'ont pas pu recevoir les programmes numé-riques. Donc il faut s’équiper d’antennes râteaux UHF oude régler les antennes râteaux classiques existantes. Dans les zones très proches des émetteurs, on peut mêmese passer des antennes extérieures et utiliser des antennesintérieures (réception portable)

2. un passage au numérique presque gratuitLe passage au numérique n'est pas gratuit puisqu'il estimpératif d'acheter un terminal ou un téléviseur conçus


vision numérique terrestre

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On constate que la TNT ne concurrencera probablementpas les autres supports de diffusion que sont le satelliteet le câble. On parlera plutôt de complémentarité entreeux :complémentarité dans leur contenu : Le satellite, avecsa profusion de canaux, propose des programmes trèsciblés. Il reste le royaume des thématiques.Le câble est plutôt réservé aux transmissions à hautdébit (Internet, téléphonie, vidéotransmissions...).La TNT propose des programmes plus généralistes.L'offre est en majorité gratuite, contrairement aux aut-res supports de diffusion.complémentarité dans leurs zones de diffusion : Lestrois modes de diffusion ne sont pas accessibles partout,mais il y en aura (presque) toujours un pour pouvoircapter les émissions en numérique. Le câble par exem-ple est absent de nos campagnes. Quant au satellite, ilne peut être reçu lorsqu'un obstacle important cache lesud (une montagne, un immeuble...). La diffusion numérique terrestre est devenue inélucta-ble. Par ses spécificités, au-delà de la technique, elleconstitue un enjeu majeur pour le politique. Elle vaentraîner des bouleversements multiples : dans lescontenus, les grilles de programmes et les services, ainsique dans l'économie générale des médias et de l'audio-visuel (baisse des coûts de production et de diffusion, etdonc abaissement des barrières à l'entrée pour de nou-veaux opérateurs; démultiplication de l'offre; régionali-sation et localisation de programmes; possibilité denouveaux services interactifs, etc.), mais aussi et surtout,dans les modes de loisirs, de travail, d'accès à l'informa-tion, de consommation des services, en contribuant à deprofondes mutations culturelles et sociales.Elle représente d'abord un important progrès pour letéléspectateur : en effet, elle augmentera la capacitétélévisuelle hertzienne actuelle à plusieurs chaînes dif-fusées en qualité numérique et pourrait offrir un accèssimplifié à des services interactifs.Le numérique est en mesure de séduire les radiodiffu-seurs : en effet, sa technologie abaisse les coûts de dif-

fusion par rapport à l’analogique. Par ailleurs, ce procé-dé numérique leur permet de diversifier leur offre, parexemple de bénéficier de plusieurs canaux afin de mul-tidiffuser leurs programmes, et donc, de mieux les ren-tabiliser. La diffusion numérique offrira donc six serviceslà ou l’analogique n’offre qu’un seul. L’introduction de la télévision numérique terrestre,envisagée en particulier dans les bandes de radiodiffu-sion de télévision IV et V, libère les bandes utilisées parla diffusion analogique pour l’introduction des servicesaujourd’hui proposés dans les bandes auxiliaires deradiodiffusion (microphones sans fil et matériels desti-nés à l’établissement des voies de retour son et liaisond’ordre). L'extinction de la diffusion analogique accélérera sansaucun doute le renouvellement du parc des téléviseurs.En outre, des décodeurs externes sont mis en ventepour recevoir les programmes numériques sur les télévi-seurs analogiques. En plus, il est impérativement néces-saire de s’équiper d’antennes râteaux UHF. Une aubai-ne pour les industriels.La sécurité culturelle et la souveraineté nationale del’information ne peuvent plus être assurées en s'enfer-mant dans un espace hermétique. Les enjeux culturelset politiques ne peuvent être réduits à leur volet indus-triel ou économique, ils ont désormais une dimensionglobale et stratégique que le politique doit traitercomme telle, dans un principe de société ouverte sur ladiversité culturelle et les libertés politiques dans uncadre d'interactions entre les sociétés et les cultures. Devant la réception de la télévision numérique parsatellite qui a inondé notre société de programmes dedifférentes idéologies, les pouvoirs publics et la sociétécivile doivent se mobiliser et réagir afin d’offrir unealternative aux téléspectateurs algériens.

En conclusion,

pour le numérique terrestre. Les produits les moins cherssont vendus à partir de 50 Euros pour les appareils les plusbasiques (simples boîtes pour recevoir les chaînes gratui-tes).Plus tard, certains programmes seront payants. Des opéra-teurs pouront envisagér de lancer des petits bouquets dechaînes et services.

3. un nombre de programmes toujours limitéSi le satellite offre toujours plus de programmes à sesadeptes, le nombre de canaux en numérique terrestre estrelativement réduit. Le nombre des programmes arabo-phones ou francophones y compris les chaînes algériennesreçues par satellite par rapport au nombre réduit des pro-

grammes reçus par la TNT sera important (sans parler ducontenu du programme).Cette limitation des fréquences et le coût de maintenancedu réseau de diffusion font que la diffusion hertziennecontinue à être onereuse pour les opérateurs, si on la com-pare à une diffusion satellite, où un seul émetteur suffitpour arroser une vaste zone. Il faudra continuer à entrete-nir un réseau de nombreux émetteurs et réémetteurs pourcouvrir un territoire (presque) complet. Mais l'avantagepar rapport à l'analogique est que ce coût sera partagéentre plusieurs canaux, ce qui permettra de réduire sensi-blement son coût, en le divisant par 5 ou 6, sur chacune deschaînes concernées.

* Directeur régional est

formation continue

11

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Organismes, Groupes

UIT / (ITU) Union Internationale de Télécommunications/ International telecommunication Union

UER / (EBU) Union européenne de radiodiffusion / European Broadcasting Union

MPEG Moving Picture Experts Group

Groupe de travail ayant élaboré les systèmes de compression MPEG-1

et MPEG-2 au sein de l’ISO et de l’IEC

CCIR/IRCC Comité consultatif international des radiocommunications

/International Radio Consultative Committee (ITU)

ISO International Standards Organisation

CEI/I EC Commission electrotechnique internationale / International Electrotechnical Commission

ETSI European Telecommunications Standards Institute

Organisme européen ayant défini et publié les normes DVB

ATSC Advanced Television Systems Committee of the USA / équivalent de l’UER pour les états unis

ISDB Integrated Services Digital Broadcasting / équivalent de l’UER pour le Japon

ASBU Arab States Broadcasting Union

ABU Asia Broadcasting Union

URTNA Union de radio-télévision nationales africaines

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LEXIQUE

12

formation continue

Dans cette partie nous verrons les défauts géné-rés par une non linéarité des amplis HF sur lesignal de sortie HF.

1 ) Rappel sur le signal DVB-T

En télévision analogique classique, un canal en bandeVHF ou UHF, (largeur de 7 MHZ) ne peut transporterqu‘un programme TV.En télévision numérique terrestre le même canal véhi-cule plusieurs programmes TV (4 à 6) (on parle de multiplex) dans la même bande de fré-quences. Même en utilisant des taux de compression élevés parcodage MPEG 2, les débits binaires restent assez élevéspour diffuser ces multiplex.

Il est donc hors de question d’utiliser des modulationsnumériques monoporteuses. De plus, le canal est affec-té par le fading même en réception fixe.

Pour pallier a ces contraintes, la norme DVB-T préconi-se l’utilisation de techniques de modulation très com-plexes (COFDM) .Le train binaire représentant le multi-plex est réparti sur plusieurs porteuses radiofréquencesoccupant la totalité de la largeur de bande d’un canalUHF.

Ces porteuses sont dites hortogonales (COFDM). Cette« hortogonalité » est essentielle pour éviter les interfé-rences entre elles.

TECHNOLOGIE LDMOS DES EMETTEURS DE LA TNT

par A..Halouani*

13


La génération de tels signaux se fait au moyen d’untraitement basé sur l’IFFT ( Inverse Fast Fourrier Transform).

2) Caractéristiques principales du signal DVB-T

Les données binaires sont organisées en symboles. Un symbole est un ensemble de porteuses dont le nom-bre est bien défini (6817 en mode 8K par exemple )

Chaque porteuse étant modulée en numérique (QPSK,16QAM ou 64 QAM).

Les symboles au nombre de 68 se suivent dans le tempspour constituer des trames.

Toutes les porteuses d’un symbole ne transportent pasla même information. Certaines sont réservées, pourvéhiculer des données de signalisation nécessaires à ladémodulation du signal DVB-T.

La figure 7 donne les détails du signal COFDM.

3) Interférences dues à la linéarité des amplis HFun élément non linéaire peut être représenté par uneloi entrée-sortie de la forme :y =a0 + a1.x + a2 x2 + a3 x3 +…..a1.x : terme du premier ordre

a2 x2 : terme du 2éme ordrea3 x3 : terme du 3éme ordreGénéralement, on montre que les termes du 2ème ordre,ne causent pas de sérieux problèmes car leurs fré-quences 2F1, 2F2, (F1+F2) et (F1-F2) peuvent être fil-trées.

Terme du 3ème ordre

Ce sont les signaux parasités générés par le terme a3 x3

Leurs amplitudes en fonction de la fréquence sontreprésentées dans le tableau suivant :

Amplitude A3 B3 BA2 BA2 B2A B2Afrequence 3F1 3F2 2F1 - F2 2F1 + F2 2F2 - F1 2F2 + F1

Amplitude et fréquence des raies du 3éme ordreLes fréquences du type 2F1-F2 et 2F2-F1 tombent dansle canal lui même. ce sont ces composantes qui vontcauser le plus de gêne au signal transmis.

(la suite de l’article dans le prochain numéro de la revue)(D’apres un article de la revue actualités de R&S )

* Ingénieur / Chef de Département TVà la DRC / TDA

Mode Nombre Distance Inter BandeTotale Scattered Continual TPS Porteusesde porteuses porteuses (Hz) (Mhz) pilots pilots carriers utiles

2k 1705 4464.2 7,607142 131 45 17 1512

8k 6817 1116,07 7,607142 524 177 68 6048

Tableau 1 Caractéristiques des signaux COFDM en DVB-T

(partie II) EMETTEURS DE LA TNT

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NOUVELLES TECHNOLOGIE AUDIO

1/ Historique du DRMConsortium.C’est lors d’une réunioninformelle, entre desreprésentants de RFI(Radio FranceInternationale), TDF(TéléDiffusion de France),DW (Deutsche Welle), VOA(Voice of America), etThomcast, qui s’est tenueà Paris, durant le mois deseptembre 1996 qu’est néle DRM (Digital Radio

Mondiale). Le but étant dedonner un second souffle et un renouveau à laradio dans les bandes inférieures à 30 MHz, c’est-à-dire la radio nationale (OL/OM) et la radio inter-nationale (HF). Le fait que cette première réunions’est tenue à Paris, une connotation française aété inculquée à l’appellation DRM en introdui-sant le mot ‘’mondiale’’, quant au mot radio il estcommun aux deux langues anglais et français.

Au mois de novembre de la même année, une réunionbeaucoup plus élargie a lancé le chantier DRM. Ainsi, lapremière réunion officielle du DRM s’est tenue le 04avril 1997 à Las Vegas USA regroupant plusieurs acteursde la radiodiffusion et de l’industrie. Une deuxièmeréunion a été organisée en août 1997 à IFA97 de Berlin,Allemagne.Enfin, le 05 mars 1998, à Guangzhou, Chine , la ville oùle riz est récolté trois fois l’an, le MoU (Memorandumof Understanding) du DRM a été signé par une ving-taine d’organisations. Le 10 septembre 1998, àAmsterdam, Pays-Bas, le MoU a été remplacé par unConsortium.

2/ Objectifs.

Les objectifs tracés à cette nouvelle technologie sont :- Amélioration substantielle de la qualité audio,- fiabilité de la diffusion notamment en ondes courtes

;- De nouvelles utilisations et caractéristiques pour le

récepteur , transmission de données en plus de ceuxassociées aux programmes;

- Compatibilité avec le plan de radiodiffusion enOM/OL (GE75 & RJ80), et les Articles 12 et 23 duRèglement des Radiocommunications en ce quiconcerne les ondes courtes ;

- Systèmes ouverts et non propriétaires ;- Possibilités d’utilisation des infrastructures actuelles

de radiodiffusion.

3/ Marché.

La maîtrise des techniques de traitement du signalnumérique, l’avance technologique dans les technolo-gies et techniques numériques et la production demasse déjà d’un grand nombre de composants électro-niques (mémoires et microprocesseurs) font que lanumérisation touche l’ensemble des moyens de trans-mission, de diffusion et de terminaux de réception. LesCD, DVD, les micro-ordinateurs et Internet en tant queproduits et services ont envahi la vie des consomma-teurs et utilisateurs. La radiodiffusion numérique télé-visuelle et sonore dans les bandes métriques et déci-métriques est en train de faire sa mue avec la DVB-T etT-DAB.Dans les bandes décamétriques, hectométriques et kilo-métriques, la radiodiffusion sonore est prévue de mig-rer aussi vers la numérisation avec le DRM, DigitalRadio Mondiale. L’environnement est propice.

Le Consortium DRM, ayant bénéficié de l’expérience dulancement du T-DAB et de ses difficultés, s’est associé àla Chine en vue de développer des récepteurs grandpublic à des coûts raisonnables. Le récepteur DRM doitconcurrencer des postes radio analogiques disponiblesà des coûts modiques. En outre, des transmissions dedonnées (Data-Only) en plus de celles associées auxprogrammes (PAD), permettront de développer denouveaux services textes et images (en couleur), ce quipermettra une embellie dûe à la publicité et un décol-lage relativement rapide. La transmission peut êtreentièrement dédiée aux données (Data-Only) service,et la réception peut se faire sur PC ; il suffit d’y incor-porer un logiciel approprié. Le récepteur peut se calerautomatiquement sur le programme sélectionné, etdans le cas du SFN une telle possibilité est très avanta-geuse et fortement appréciée.En plus de la qualité et de la fiabilité de la réception,les nouveaux services et une multitude d’applicationsdu DRM constituent des atouts en terme de concurren-ce, qui permettraient en principe de surmonter l’handi-cap du coût du récepteur.

La question qui se pose d’elle même est la suivante :avec autant d’avantages comment se fait-il que le DRMn’a pas envahi le monde ?.- Le DRM a commencé pratiquement en 1998 avec l’a-

vènement du Consortium, soit (07) sept ans d’exis-tence.

- Le cadre juridique n’a été mis en place qu’à partir dejuin 2003 pour la HF (CMR-03) soit 02 ans, et pour lesOL/OM qu’à partir de décembre 2002, soit 02ans etdemi.

Le coût du récepteur demeure encore relativementcher.

DRM : applications et évolution

Slimane Djematene

15

¢IMOU‹ ßLFOW §b¥b…

4/ Technologie.

Les systèmes DRM, comme la DVB-T et le T-DAB, utili-sent les techniques COFDM (Coded OrthogonalFrequency Division Multiplex). Evidemment, le nombrede sous porteuses et la durée des symboles varient avecles bandes de fréquence utilisées et la robustesse sou-haitée selon la diffusion par ondes de sol ou par ondesd’espace (ionosphérique). Ces sous porteuses sont espacées en fréquence (fu) detelle manière que la durée utile (tu) des symboles mar-quée sur les porteuses, a une période telle que 1/tu=fu.La durée du symbole (ts) étant égale à la somme de tu+tg , où tg est l’intervalle de garde. Si l’intégrale de lafenêtre d’observation est égale aussi à tu, , alors, l’é-nergie de chaque porteuse modulée va avoir zéro éner-gie sur toutes les autres fréquences centrales des por-teuses. C’est-à-dire, les porteuses sont orthogonales, cequi va permettre une démodulation cohérente dusignal. C’est ce principe que le CCETT (France) a déve-loppé en 1985. Ce procédé s’est généralisé à l’ensemblede la radiodiffusion hertzienne, pour la simple raisonque l’écho qui avait une influence négative sur la dif-fusion a acquis avec cette technique un aspect positif. Différentes techniques sont utilisées pour outrepasserles difficultés de propagation liées aux spécificités ducanal de transmission (onde de sol ou onde d’espace).Quatre modes principaux (A, B, C, D) sont utilisés enDRM selon la robustesse souhaitée du signal et troistypes de codage audio sont utilisés selon la qualité sou-haitée : le MPEG4 AAC amélioré par une extension debande SBR.fournit la plus haute qualité (speech etmusique), MPEG4 CELP fournit une haute qualité(speech seulement) et enfin le HVXC fournit le codageaudio pour le plus bas débit et évidemment speech seu-lement.5/ Normes et réglementations.

Le système DRM aété approuvé parl’UIT comme normed’un système ouvertet non propriétaire.La norme DRM dansles bandes d’ondesdécamétriques, estune norme uniqueet mondiale. Parcontre , dans les ban-des d’ondes hecto-métriques et kilomé-triques, en plus de lanorme DRM, lesE t a t s - U n i sd’Amérique ont faitapprouver leur prop-re système dénom-mé IBOC, In Band OnChannel, qui permetd’insérer la radio

numérique sur le canal de transmission analogique DBL(Double Bandes Latérales) et une largeur de bande pas-sante de 5 KHz (ou un multiple de 5 KHz).

Le DRM a été développé sur, soit, l’utilisation de4.5KHz ou un multiple de 4.5KHz pour les ondes cour-tes à un niveau mondial, ou les ondes OL/OM enRégion 1 & 3 (GE75), soit l’utilisation de 5 KHz (ou unmultiple de 5 KHz) pour la Région 2 et notamment lesUSA.La Conférence Mondiale des Radiocommunications dejuin 2003 de l’UIT (CMR-03), a modifié les dispositionsdu Règlement des Radiocommunications (numéro5.134) pour permettre l’introduction des systèmes deradiodiffusion à modulation numérique dans les ban-des d’ondes décamétriques sur la base de laRecommandation UIT-R BS.1514. Celle-ci fournit unenorme internationale pour la radiodiffusion en ondesdécamétriques basée sur le système DRM. En outre, elle a adopté les valeurs de rapport de pro-tection définies dans la nouvelle Recommandation UIT-R BS.1615, approuvée à l’Assemblée desRadiocommunications de 2003 (AR-03). Cette nouvelleRecommandation fournit les paramètres de planifica-tion de la radiodiffusion sonore numérique pour lesfréquences inférieures à 30MHz, limitées pour ce pointd’ordre du jour aux ondes décamétriques. Le Comité du Règlement des Radiocommunications aapprouvé en décembre 2002 une Règle de Procédurepermettant l’utilisation du système DRM_A2 etDRM_B2 dans les bandes OL/OM dans le cadre del’Accord de radiodiffusion régionale GE75 Régions 1 &3 (i.e. Afrique, Europe et Asie). La puissance apparenterayonnée des émissions DRM doit être réduite de 7dBdans chaque azimut par rapport aux assignations duPlan de GE75.Le multiplex du système DRM est composé de trois par-

Figure origine Thales

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Rapports de Protection entre les systèmes de radiodiffusion au-dessous de 30 MHz (dB)AM interféré par le numérique

Wanted signal Unwanted signal Frequency separation Parametresfunwanted-fwanted (kHz) BDRM (kHz) AAF(dB)

- 18 - 9 0 9 18AM DRM_A2 - 47 - 29.8 6.6 - 29.8 - 47 9 -AM DRM_B2 - 46.9 - 29.7 6.5 - 29.7 - 46.9 9 -

AM : AM signal DRM_A2 : DRM signal, robustesse mode A, occupation du spectre type 2DRM_B2 : DRM signal, robustesse mode B, occupation du spectre type 2

BDRM : Bande passante Nominale DRM AAF : Rapport de Protection audio fréquence

Le système DRM a été approuvé aussi par l’IEC et l’ETSI. La norme peut être téléchargé librement.

ties, le MSC, le FAC et le SDC. Le premier contient l’in-formation du service fourni (audio, data PAD, Data-Only), le deuxième contient entre autres le type debande passante utilisée et l’accès rapide au service sou-haité, et enfin le troisième contient les informations desattributs du MSC et permet au récepteur de décoder leMSC.

6/ Applications du DRMComme tout système de radiodiffusion numérique, iloffre plusieurs possibilités et options dont la caractéris-tique principale est le choix entre la robustesse et laqualité. La réception peut couvrir les différents modesFixe, portable outdoor et indoor, mobile. La couverturepeut être en SFN (Single Frequency Network). Le modede propagation peut être par ondes de sol, par ondesd’espace ou la combinaison des deux. Enfin avec le DRMon peut choisir une bande passante de 9 KHz ou de 18

KHz pour améliorer laqualité du son.

Le nombre de program-mes qu’un multiplexepeut contenir varie de 01à 04 programmes selon lecontenu (musique ouspeech) et la qualité sou-haitée.Le gain en puissance estde 7dB de réduction parrapport à l’analogique enOL/OM.Ces applications s’avèrenttrès intéressantes à plusd’un titre, et notammentpour les pays ayant dessuperficies territorialesimportantes à faible den-sité de population. En effet, avec le DRM onpeut faire des émissionsOL/OM ondes d’espacepour couvrir de grands

espaces.On peut faire une couverture de tout le territoire algé-rien avec une qualité meilleure ou égale à celle de l’a-nalogique en utilisant un angle de tir presque vertical(en anglais NVIS : Near Vertical Incidence Sky-wave).En terme de programmes le DRM permet, en plus del’audio, la transmission de données et notamment d’i-mages fixes ou semi fixes et de textes. Les données sontcelles associées aux programmes audio ou des donnéescomplètement indépendantes.La réception peut se faire sur postes radio, PC (ordina-teurs) ou d’autres terminaux.Le récepteur peut être équipé d’un AFS (AutomaticFrequency Switching) en vue soit de sélectionner unelangue de programme choisi par l’auditeur, ou un pro-gramme sélectionné ou enfin la meilleure fréquencequi diffuse le même programme. Tout ce processus esttransparent à l’utilisateur.

NOUVELLES TECHNOLOGIE AUDIO

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¢IMOU‹ ßLFOW §b¥b…Mode Propagation FréquencesA16, 64 QAM Ondes de sol, ondes stables OM/OLB16, 64 QAM Ondes de sol et d’espace, canal sélectif (temps et fréquences) OM/OL, OCC16, 64 QAM Ondes d’espace , canal sélectif (temps et fréquences) en plus effet Doppler. Ondes Courtes seulementD16, 64 QAM Ondes d’espace , canal sélectif (temps et fréquences) retard important et effet Doppler. Ondes Courtes seulement

7/ L’avenir du DRM

Le 10 mars 2005, le Consortium DRM vient de voter ladécision d’étendre le Processus DRM aux bandes deradiodiffusion jusqu’à 120 MHz, englobant de ce fait,les bandes FM (47.5-108 MHz). Cette extension d’activi-té s’est faite en concertation et en collaboration avec leForum World DAB.Il est à rappeler que le système DAB, qui a été adoptépar l’UIT et l’ETSI, travaille dans les bandes de fré-quences de 30MHz à 3000MHz.La coopération entre ces deux groupes d’intérêt va cer-tainement faire activer le processus de numérisation dela radiodiffusion sonore et va développer des multitu-des de nouveaux produits et notamment avec intégra-tion de software aux récepteurs. Ces deux groupementsont annoncé leur coopération à l’IFA de Berlin en 2003.

Le Consortium DRM prévoit que le design, le dévelop-pement et le test devraient être terminés en 2008-2010.Actuellement, plus de 65 stations diffusent le systèmeDRM. Au niveau des pays Arabes, le Koweit est parmi lelot du premier groupe de pays à diffuser des program-mes DRM en Ondes Courtes juste après la CMR-03 (enjuin 2003).

bibliographiewww.drm.org --- tales presentation sur drm----www.worldab.org .www.worlddab.org—UIT-R

* Slimane Djematene: Ingénieur ,chef de département planification des fré-

quences

18

La norme européenne deDVB-T inclut un grand nom-bre de modes de transmis-sion offrant la manière d'a-dapter le signal de COFDM à

une grande variété de servicesterrestres d'émission. Parmi eux, la modulation hiérar-chique laisse organiser un canal RF dans deux circuitsvirtuels, chacun portant un transport stream, avec uneprotection . D'ailleurs, comme tous les systèmes basésCOFDM, un réseau d’émetteurs peut opérer sur lemême canal de fréquence radiophonique, puis consti-tuer un réseau monofréquence (SFN), pour couvrir unerégion. Après une introduction d'instruction du signal de DVBTCOFDM, des exemples en opération SFN et modes hié-rarchiques de modulation sont analysés et le compro-mis technique offert aux radiodiffuseurs. Pourquoi est-ce que des systèmes COFDM ont été choi-sis par tellement de pays? Nous allons voir les mer-veilles des COFDM, qui ont conduit à ces choix.

INTRODUCTION Beaucoup de pays comme l'Australie, Singapour etl'Inde ; pour ne citer que ceux là, ont choisi la techno-logie COFDM, pour mettre en application les servicesde la radio et télévision numériques. Le COFDM a été conçu pour contrôler les conditionsdifficiles de propagation du canal terrestre, il peutfaire face aux échos produits par l'environnement oupar plusieurs émetteurs. Ces possibilités sont explorées en cet article qui,comme introduction d'instruction, présente lesconcepts de base du COFDM du SFN et possibilités hié-rarchiques de modulation.

MODULATION HIÉRARCHIQUE COFDM:COMMENT FONCTIONNE-T-ELLE? Tôt dans les années 60, les laboratoires US de Bell ontdécouvert les techniques de spectre de diffusion quijusque là ont été employées pour des applications mili-taires. Tôt dans les années 80, le laboratoire français CCETT derecherches a étudié la manière d'employer cette tech-

nique dans le domaine de l'émission. Ils ont défini unsystème de modulation suffisamment robuste et effi-cace pour porter des données numériques: le multiplexorthogonal codé de Division de fréquence (COFDM).Leurs travaux ont contribué à l'élasticité, jusqu'ici, denormes principales aux radiodiffuseurs: le système deradiodiffusion sonore numérique T-DAB et le systèmede radiodiffusion télévisuel terrestre numérique DVB-T.

COFDM: QUE SIGNIFIE-T-IL? L'idée fondamentale du COFDM vient de l'observationde l'affaiblissement se produisant pendant la propaga-tion terrestre dans le canal. La réponse du canal n'est pasidentique pour chacune de ses sous-bandes de fréquen-ce: en raison de la somme de porteurs reçus (signal utile+ échos). Pour surmonter ce problème, le premier mécanisme misen application avec le COFDM devait écarter les donnéespour transmettre un grand nombre de sous-bandesétroitement espacées en fréquence. Puis, pour permett-re au récepteur de reconstruire les données perdues, decoder les données utiles avant transmission.

COFDM: comment organiser le canal? Répartition du canal Malheureusement, les caractéristiques du canal detransmission ne sont pas constantes dans le domainede temps. Mais, pendant un intervalle court de temps,les caractéristiques terrestres de propagation de canalsont stables. Pour prendre l'avantage de ce comportement, commemontré dans le schéma 1, on insere des sous-bandesde fréquence " étroites ".

Etudes

Les merveilles du COFDMParmi les cinq systèmes d'émission numérique terrestrenormalisés pendant les six dernières années (c.-à-d.: T-DAB,DVB-T, ISDB-T, ATSC-8VSB et le DRM), quatre sont basés surune variante de la modulation orthogonale codée de mul-tiplex de division de fréquence (COFDM).

Par L.Mokhtar *

19

Insertion de sous-porteuses Chaque cellule de temps-fréquence est équipée d'unesous-porteuse, comme représenté sur le schéma 2. Unensemble de sous-porteuses pendant un temps-seg-ment est appelé symbole OFDM. Pour éviter l'interfé-rence d'intersymbole, la distance de sous-porteuses(espacement d'intersymboles) est placée pour êtreégale à l'inverse de la durée de symbole: alors les sous-porteuses sont orthogonales.

Insertion d'intervalle de garde Les "échos" sont constitués de reproductions retardéesdu signal originel, le commencement d'un symboledonné OFDM est alors soumis à une dégradation duprécédent (interférence intersymbole). Pour éviter ceteffet, un intervalle de garde est inséré entre les sym-boles de chaque OFDM comme représenté sur le sché-ma 3.

Synchronisation du canal Pour démoduler correctement le signal, les récepteursdoivent le prélever pendant la période utile du symbo-le OFDM (pas pendant l'intervalle de garde). Le système de DVB-T emploie aussi des sous-porteusespilotes , régulièrement étendues dans le canal de trans-mission, comme marqueurs de synchronisation, commereprésenté sur le schéma 4.

Ces différents dispositifs (division de canal, codage dedonnées, intervalle de garde et insertions de mar-queurs de synchronisation) constituent les caractéris-tiques de base de la modulation de COFDM. Malheureusement, tous ces dispositifs impliquent uneperte de la charge utile de canal ou une réduction deson débit utile. Puis la norme de DVB-T a défini unegamme de valeur pour ces paramètres: leurs combinai-sons constituent les modes de DVB-T.

COFDM: comment porter des données? Pour améliorer plus loin la modulation COFDM, il estmaintenant nécessaire d'atténuer quelques effetssecondaires par des codes de protection. Ce dispositifconnu, comme interfoliage de fréquence, est illustrésur le schéma 5.

Les données numériques sont premièrement codéesavec des codes de protection. Puis, l'intervalle de garde(mis en application par la duplication des bits d'infor-mations) est inséré entre les éclats des données proté-gées. En conclusion, on utilise un algorithme pourintercaler, synchroniser avec l'armature de transmission,tracer l'éclat de données sur les sous-porteuses étroite-ment espacées, Tracer les données sur des moyens desymboles OFDM moduler individuellement chaquesous-porteuse selon une des trois constellations debase de complexe de DVB-T. Ces constellations réguliè-res sont montrées sur le schéma 6.

Selon la constellation choisie, 2 bits (4QAM), 4 bits(16QAM) ou 6 bits (64QAM) sont portés à la fois surchaque sous-porteuse. Chaque constellation a unerobustesse consacrée, en vue du minimum C/N qu'ilstolèrent pour la démodulation viable. 4QAM est 4 à 5fois plus tolérante au bruit, que 64QAM.

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20

COFDM: OPÉRATION SFN Les avantages de la modulation numérique COFDMsont nombreux, mais un de ses intérêts principaux est sacapacité à faire face aux échos, produits par desréflexions sur l'environnement ou par plusieurs émet-teurs fonctionnant sur le même canal RF. Dans le monde d'émission de COFDM, les échos nor-maux produits par réflexion ou réfraction sont volon-taires renforcés par des sources actives d'échos publiéesdes émetteurs co-canal. En fait, le COFDM peutemployer franchement quelques échos (c.-à-d.: ceuxqui augmentent la puissance reçue) et dévier les effetsnégatifs des autres. En conséquence, la modulation COFDM offre aux radio-diffuseurs une nouvelle manière d'actionner leursréseaux terrestres: augmenter le nombre de sources designal co-canal pour améliorer la qualité. Puis, il devient plus efficace d'utiliser plusieurs émet-teurs ou répéteurs de basse puissance qu'en utilisantun émetteur simple de puissance élevée, qui ne pourrajamais éviter des zones d’ombres en diffusion.

SFN COMMENT? Les " règles d'or de SFN " récapitulent ces conditions: Chaque émetteur impliqué dans un SFN rayonnera: • sur la même fréquence, • en même temps,• les mêmes bits d'informations.

Ces règles constituent les contraintes de base de SFN,alors elles ont une conséquence directe sur l’installa-tion d’un réseau de distribution: ( obligation de syn-chroniser chaque émetteur SFN dans les domaines detemps et de fréquence).

CONTRAINTES DE DOMAINE DEFRÉQUENCE La fréquence de chaque émetteur de SFN sera exacte-ment contrôlée et surveillée. Mais, pour des opérationsCOFDM SFN, la stabilité et l'exactitude de la fréquencefonctionnante s'assureront que chaque sous-porteuse aune position absolue " on-air " celui de la fréquencede canal RF. Pratiquement, une référence globale de fréquencepubliée des récepteurs de GPS est employée pour syn-chroniser les réseaux de SFN, comme représenté sur leschéma 7.

CONTRAINTES DE DOMAINE DE TEMPSDE SFN La valeur d'intervalle de garde choisie pour actionnerSFN a une implication importante sur la topologie deréseau: comme sa durée régit les échos maximum. La contrainte de domaine de temps constitue un nou-veau défi pour les radiodiffuseurs: on l'exige de chaqueémetteur pour rayonner le même symbole OFDM enmême temps. Cette synchronisation de domaine de temps fera deséchos (normaux ou artificiellement produits par desémetteurs co-canal) confinés dans la période d'inter-valle de garde. Ceci est illustré sur le schéma 8.

Pratiquement, une impulsion par le deuxième signal (1PPS) de GPS sera une référence de temps qui autorise àinsérer time-stamping dans le multiplex .

SFN: utilisation pratique Des opérations de SFN en COFDM ont été effectuéesdans beaucoup de pays employant les systèmes de T-DAB ou de DVB-T. Aujourd'hui les réseaux commer-ciaux emploient ces possibilités, au Royaume-Uni, enSuède, en Espagne et en France pour optimiser l'assu-rance d'émission et pour actionner le réseau d'émissioncomme cellules RF. L'opération de SFN en COFDM n'est définitivement pasun dispositif laboratoire-intéressant; c'est une manièreprouvée et efficace d'actionner des réseaux d'émissionsur le champ.

COFDM: modulation hiérarchique Un autre dispositif intéressant inclus dans la norme deDVB-T, est sa capacité d'exécuter la modulation hiérar-chique. Constellation hiérarchique La modulation hiérarchique constitue une interpréta-tion alternative des constellations régulières de16QAM et de 64QAM. Comme représenté sur le schéma9, une constellation 16QAM hiérarchique est obtenueen mélangeant deux 4QAM. De la même manière, uneconstellation hiérarchique de modulation de 64QAMest obtenue en mélangeant deux 16QAM entre-eux.

Etudes

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Pratiquement, il signifie qu'un premier flux de donnéesest utilisé en constellation 4QAM. Chaque paire de cepremier flux de données définira le quart de cercleoccupé par la sous-porteuse dans la constellation. Puis,un deuxième flux de données est employé pour modi-fier l'intérieur du quart de cercle défini, les réels etimaginaires composants de sous-porteuse. Le premier flux de données emploiera toujours unemodulation de 4QAM, avec l'avantage de la robustes-se normale de la modulation de base de 4QAM, il estappelé le flux prioritaire élevé (HP). Le second, dans lescas de 4QAM ou de 16QAM, est appelé le flux priori-taire bas (LP). Les modes hiérarchiques de modulation offrent unevariante additionnelle: le facteur alpha a. Celui-ci four-nit un excentrage à chaque quart de la constellation,à l'intérieur du quart de cercle.

caractéristiques hiérarchiques de modu-lation Les deux caractéristiques principales de la modulationhiérarchique de DVB-T sont: •utiliser sur le même canal de fréquence par radio,deux flux indépendants de MPEG-Transport, •donner une protection et une assurance à chaqueflux de transport.

MODULATION hiérarchique: POURQUOI? Dans beaucoup de pays, l'introduction des servicesnumériques de TV est effectuée en partageant les ban-des UHF/VHF avec les services existants de TV analo-gique, à l'aide souvent des canaux tabous. D'une façon générale, la planification de réseau estréalisée pour optimiser le débit utile du canal de DVB-T, puis les planificateurs de réseau choisissent un arran-gement à haute densité de modulation, réduisent auminimum le taux de codage (à l'étendue de la puis-

sance d'émetteur) et réduisent l'intervalle de gardeaussi loin que possible en vue de la situation géogra-phique de l'émetteur (c.-à-d.: urbain ou rural). En bref, une constellation de 64QAM et une protectionde codage de taux de 2/3 sont souvent choisies pourdonner une capacité utile de 24 Mb/s dans un canal de8 MHz. Puis le réseau et les contraintes de topologied'assurance de champ conduisent les choix supplémen-taires: •le choix 2K/8k est influencé par le mode de fonction-

nement de réseau (MFN ou SFN) et la taille maxi-mum de cellules de transmission,

•le choix d'intervalle de garde est conduit par le typed'aire de service (c.-à-d.: urbain contre rural), car cetenvironnement influence les échos.

Sur ces choix, le dispositif hiérarchique de modulationpermet une autre amélioration pour la planification. Dans la pratique, l'utilisation des modes hiérarchiquesconduira pour contrôler une gamme de situation (voirFigure 10 : symbolic coverage.

En bref, la flexibilité offerte par la modulation hiérar-chique peut-être adaptée aux besoins du client.Quelques exemples sont rapportés ci-après.

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22

Émission aux récepteurs fixeset portatifs Une utilisation primaire de la modulation hiérarchiquedoit modifier légèrement les paramètres de modula-tion pour faciliter la réception d'intérieur pour lesrécepteurs portatifs.

Le flux de données plus robustes (HP), contenant lesprogrammes de " noyau ", serait reçu par les récep-teurs fixes et portatifs. Concernant les récepteurs fixes, seulement une petitepénalité affectera le LP. Compensation quand un mode régulier 64QAM 2/3 estconverti dans hiérarchique comme HP: 4QAM 1/2 et LP:16QAM 2/3?

Débit REG : 24,13 MB/S HP : 6,03 MB/S LP : 16,09 MB/S

C/N REG : 16,5 dB HP : 8,9 dBGaussian LP : 16,9 dB

Table 1 : Indoor vs. Outdoor trade-off

En termes de débit utile, la capacité se déplace de: 24.13 MB/S à unhiérarchique de 22.12 MB/S. La capacité globale est alors réduite de2,01Mb/s.

Mais en termes de C/N, dans un canal gaussien, la pro-tection de HP est bien meilleure (parce que déplaçantde 64QAM à 4QAM!), considérant que le LP est iden-tique au mode de transmission non hiérarchique.

Globalement, le débit global est réduit mais on obtientun gain en robustesse pour le flux de HP, tandis que larobustesse de LP est quasi-identique. Ceci constitue un avantage intéressant pour les récep-teurs portatifs pénalisés, comme on l'a vérifié pendantles essais en service réel exécutés au Royaume-Uni par

le département de recherches de BBC. Augmenter la capacité nette de débit du canal Dans cette approche, le radiodiffuseur a accepté que lamodulation hiérarchique changera le secteur globalassurance par rapport au mode regulier, comme sym-bolisé sur le schéma 12

En conséquence, au lieu des 64QAM réguliers 2/3, hié-rarchique est HP utilisée: 4QAM 3/4 et LP: 16QAM 3/4.La réduction de protection de HP est justifiée par larobustesse normale se produisant en se déplaçant de64QAM réguliers à 4QAM. Quelle sera la pénalité en termes de C/N, dans un canalgaussien?

Débit REG : 24,13 MB/S HP : 9,05 MB/S

LP : 18,10 MB/S

C/N REG : 16,5 dB HP : 13,7 dB

Gaussian LP : 18,6 dB

Table 2 : Increase net débit trade-off

Le HP : C/N (+2.8 dB) et de LP C/N (-2.1 dB). Mais la capacité de débit se déplace de 24.13 MB/S à 27.15MB/S, qui représente un gain appréciable de 3.02 MB/S. Globalement, aux dépens d'une déformation dans lesecteur global (pénalité de 5 dB entre la HP et le LP)et peut-être d'une plus grande sensibilité de LP auxinterférences co-canal, la capacité de charge utile ducanal sera augmentée! Commentaires additionnels Dans les exemples détaillés, il est clair que le DVB-Thiérarchique permet deux trains entièrement indépen-dants et multiplex MPEG-TS. Conclusions Cette présentation prouve que l'opération de COFDMSFN implique un nouveau défi pour les radiodiffuseursde réseaux de MFN-SFN. La modulation hiérarchique permet une utilisation effi-cace du spectre. Cette liberté donnée au radiodiffuseur de la TélévisionNumérique de Terre (TNT), sans exiger de spectre addi-tionnel, est un avantage définitif pour le système deDVB-T.

* Larbi Mokhtar : Ingénieur ,chef de département innovation technologique

Bibliographie:

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Etudes

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24

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LES NOUVELLES TECHNIQUES

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25

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26

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LES NOUVELLES TECHNIQUES

27

U.E : Passage au «toutnumérique» d’ici 2012La commission européenne C.E a fixéune date échéance-cible 2012 à l’échel-le de l’U.E pour l’achèvement du bascu-lement de l’analogique au numériquedans le domaine de la radiodiffusion etcompte ainsi devenir la 1ère région du

monde à s‘offrir le « tout numérique ».La recommandation de l’année 2012pour l’arrêt de la diffusion analogiqueintervient juste avant le lancement parla C.E d’un programme technologiquequinquennal dans le domaine des T.Iappelé « i2010 » qui vise à:*combler le fossé dans le secteur de l’économie numérique qui sépare l’U.Edes Etats Unis et du Japon*stimuler l’innovation et la croissancedans le secteur de la TV et des nouveauxservices que permettra la capacité deradiodiffusion (spectre) libéréeRappelons que la plupart des Etatsmembres de la C.E se sont fixés l’année2010 pour le passage au numérique. Sixautres ont choisi l’année 2012 au plustard.

Salon « Digital RadioShow » à Londres

Ce salon a été caractérisé par la présen-tation par Texas Instruments etRadioscape de leur module radio com-patible DRM, DAB (bande III et L), AM(OC,OM, OL) et FM RDS.Des récepteurs radio numériques utili-sant ce module sont prévus d’être com-mercialisés dés la fin de l’année 2005 enFrance et en Allemagne.Durant ce salon, l’opérateur britan-nique VT Communications qui diffusenotamment RFI en Afrique, a annoncéle lancement de la diffusion de cinqnouvelles radio en DRM.

Nouvelle normede l’U.I.T : VDSL2

L’U.I.T a arrêté fin Mai 2005 les nouvel-les spécifications techniques de la nou-velle norme VDSL2 qui en plus de lacompatibilité avec les nombreux équi-pements DSL déjà déployés, les réseauxexistants ATM et futurs fondés sur IP,

offre des débits pouvant aller jusqu’àdix fois le débit offert par l’ADSL stan-dard soit 100 Mbit/s dans les deux senset assurant aussi « le prolongement desfibres optiques » en offrant une largeurde bande équivalente à celle des fibresoptiques aux locaux qui ne sont pas rac-cordés directement au segment à fibresoptiques.Cette norme permettra aux opérateursde faire concurrence aux fournisseurspar câble ou satellite en assurant sur uncâble téléphonique en cuivre standarddes services tels que la TVHD, la vidéo àla demande, la visioconférence, l’accèsInternet à haut débit et des servicestéléphoniques évolués comme laVoIP(communique de l’UIT).

ROBOTSHUMANOIDES

Les robots ne cessent de devenir uncompagnon de travail actif de l’homme,ainsi,HITACHI vient de présenter unEMIEW “excellent mobility and interac-tive existence as workmate”, le compa-gnon de travail actif,il possède unevitesse de 6KM c’est le plus rapide aumonde, il pourra effectuer des tâchesBureautiques ou ouvrières d’ici a six ans,ce sont ainsi quelques 4.1 millions derobots (à la fin de l’année) qui accom-pliront des tâches domestiques.

UN SATELLITE POURLA T.N.T

Le SAT BIRD 3 D’Eutelsat a été choisi parles opérateurs des multiplexes pour ali-menter (en TNT) les émetteurs terrest-res. Il assure la distribution des 05 MUXsur les 17 premiers émetteurs (TNT) cou-vrant 35% de la population française.Ces muxes transportent dans un pre-mier temps les 14 chaînes gratuites del’offre initiale de la TNT.

LA VICTOIRE DU HAUTDEBIT

L’utilisation du haut débit (INTERNET etNouveaux Médias) par les domicilesfrançais ne cesse d’augmenter, il y a aumois de novembre un peu plus de 65%d’internautes à domicile (environ 10millions) désormais, La France se placeainsi au 9° rang du classement euro-péen en matière d’équipement hautdébit, derrière l’Allemagne etl’Espagne.

NOUVELLE NORMESUR INTERNET

Une diffusion radio en direct surInternet est proposée par les deux socié-tés STREAMAKACI et PRECO. C’est unenorme MPEG-4audio à trés grande qua-lité et à faible débit. La radio de la merest la première station radio française àbénéficier de cette nouvelle technolo-gie qui utilise en 3°génération mobile,WI-FI etc. .

“FRANCE TELECOM”experimente la VDSL

A l’heure actuelle c’est la plus rapidedes technologies DSL. Elle sera expéri-mentée par France Télécom prochaine-ment, le VDSL offre l’accés a des débitsde l’ordre de 52 Mbits/s pour la voiedescendante et 16 M bits/s voie mon-tante.

DVB-H-(DIGITAL VIDEOBROADCASTING

HANDED)C’est une modification du standard deT.V.DVBT, lequel n’avait pas été conçu àl’origine pour un usage normal , la DVB-H incorpore au DVB-T une petiteredondance temporelle et une forteprotection des flux transmis. Il ajouteen plus un processus permettant uneéconomie d’énergie conséquentemais qui reste inversement propor-tionnelle au débit à décoder.

DMB(DIGITAL MULTIMEDIA

BROADCASTING)Le DMB-T (pour terrestre) est issu d’unetechnologie européenne; le DAB-Eureka147). Ce standard a été conçudés l’origine pour la diffusion numé-rique des radios, donc pour leur récep-tion en environnement mobile. Denombreux pays utilisent déjà cette tech-nologie pour diffuser leurs radios et lesrécepteurs sont disponibles. Le DMB uti-lise des bandes de fréquences moinsencombrantes que celles imposées parle DVBH. La constitution du réseau DMBest environ 7 fois moins coûteuse qu’enDVB-H.

Biblio: revue antene

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28

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PROJET OM-SUD

Les réalisations de TDA

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Renouvellement Des Stations De RadioffusionDu Sud (suite)en complèment à nos articles parus dans les numé-ros précédents de notre revue (02 et 03) intitulés "renouvellement des stations de radioffusions du sud"( mieux desservir la règion) nous publions çi-jointles zones de couverture prevues des trois dernieresstations mises en services en janvier 2005,ces troisstations sont: IN SALAH , EL OUED ET EL GOLEA,

29

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3 - ≤EUÂ «∞∑∂Uœô‹ «ù–«OW Ë ¢Du¥d «∞ªb±U‹«∞∑U°FW ∞t4 - ≤EUÂ «ô¢BU‰ «∞πb¥b ∞K∑∂Uœ‰ «∞L∑Fbœ«∞ußUzj Ë«∞ªb±U‹ Kv «∞ºU¢qUBSA-SONEM

5 - ¢IU¥d «_CU¡ Ë ≈œ««‹ «ô¢BUô‹6 - ¢Id¥d d°ºU‹Ë°Fb œ¸«ßW «∞∑IU◊ «∞LI∑d•W ≠w §bË‰«_´LU‰, îdÃ «∞Lπ∑LFuÊ °U∞∑uÅOU‹ «∞∑U∞OW: 1 - «∞∑QØOb Kv «∞∑uÅOU‹ «∞ºU°IW «∞ªUÅW°CdË¸… ¢IOb ±AGKw «∞L∫DU‹ «_{OW ≠w«∞NOµU‹ «∞Fd°OW °U∞LFU¥Od «∞LF∑Lb… ±s Æ∂q«ô¢∫Uœ Ë´d°ºU‹ ´Mb «∞∂Y ´Kv ÆMu«‹«ô¢∫Uœ ôßOLU {dË¸… «ô∞∑e«Â °U∞Lu«ÅHU‹«∞∑IMOW «∞LF∑Lb… ±s Æ∂q «ô¢∫Uœ Ë´d°ºU‹«∞ªUÅW °L∫DU‹ «ôß∑I∂U‰.2 - ±DU∞∂W ±AGKw «∞L∫DU‹ «∞L∑MIKW)GNSD(≠w «∞NOµU‹ «_CU¡, «∞∫d’ Kv≈§d«¡ «∞IOUßU‹ «∞ö“±W Ë ¢GOOd «∞L∫DU‹°U∞∑MºOo ±l ±dØe «∞∑AGOq °Fd°ºU‹, Æ∂q«∞BFuœ Kv «∞ºU¢q °uÆX ØU·.3 - «∞∑d•OV °∑∂Mw «ô¢∫Uœ ≤EUÂ «∞∑∂Uœ‰«∞L∑Fbœ «∞ußUzj ´∂d «∞ºU¢q".UBSA-SONEM":

≤BV ±ºU¡ ¥uÂ «_•b 30 §u¥KOW 5002 «∞Lb¥d«∞FUÂ ∞KLRßºW «∞ºOb ∂b «∞LU∞p •u¥u °LId«∞Lb¥d¥W «∞FU±W, «∞LJ∑V «∞πb¥b ∞KπMW «∞LAUØW∞KLRßºW «∞cÍ ¢r «≤∑ªU°t Å∂O∫W ≤Hf «∞OuÂ°IUW «ô§∑LUU‹ ∂b «∞u≥U» u¢w. «∞LJ∑V ¥∑JuÊ ±s £LU≤OW ±MbË°Os °dzUßW «∞ºOb≤u¸ «∞b¥s ∂Ob «∞cÍ «•∑Hk °LMB∂t °Fb ≠u“Á°Uô≤∑ªU°U‹ «∞∑w §d‹ ≠w ™dË· ¢MEOLOW §Ob…°U∞IUW «∞LcØu¸… Ë°LAUØW 64 ±MbË°U ¥L∏KuÊ

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Mr Abdelmalek HOUYOU DirecteurGénéral de l’Etablissement a procède cejour le 03 juillet 2005 à l’installation dunouveau bureau du comité de participa-tion de l’entreprise élu dans la matinée .Le bureau se compose de huit (08) mem-bres présidé par Mr Noureddine ABIDEqui a préservé son poste après sa réélec-tion avec les sept autres membres par les46 délègues des sites de travail présentsaux élections qui se sont déroulées dans

de bonnes conditions.Le nouveau bureau se compose de :MM.-Youcef Gadiri ,-Noureddine Rezzoug,Mhenni Chaalal, M’barek Midouni, FaridAmadj, Abdelhamid Denni et -AliMouafeq.La cérémonie d’installation c’est dérouléeà la salle de réunion de la DirectionGénérale.

Mise en servicede la station FM

de MAHOUNALa station FM de Mahouna(Guelma) aete mise en service le mercredi le08/06/2005 par les techniciens de laDRE .Cette station diffuse la chaîne 01 de laradio nationale sur la fréquence FM97.6 MHZ avec un émetteur de 2.5KW.La diffusion à partir de cette stationcouvre la wilaya de Guelma et debordesur les wilayas Souk Ahras, Oum ElBouaghi, Annaba, El Taref,Constantine et Skikda.

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RENOUVELLEMENT DU CP

Noureddine ABID succéde à lui même

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31

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«∞Lb¥d¥W «∞πNu¥W∞KπMu» «∞Gd°w’ » 313 ©d¥o«∞LDU °AU«∞NU¢n 64 25 18 940«∞HUØf 11 55 18 940

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