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DOSSIER DE PRESSE

DE VIBRATIONS EN RÉSONANCES

Instruments d’hier et lutherie d’aujourd’hui

Exposition du 20 sept. 2014 au 4 janv. 2015

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SOMMAIRE

AVANT-PROPOS .................................................................................................................... p. 3

PRÉSENTATION DES COLLECTIONS PARTICULIÈRES ....................................................... p. 4

Un inventaire à la Prévert...................................................................................................... p. 4

Des vents d’antan .................................................................................................................. p. 6

Les violons de l’âme ............................................................................................................. p. 6

L’accordéon objet d’art ......................................................................................................... p. 8

PLEINS FEUX SUR LA LUTHERIE ANGEVINE .......................................................................... p. 10

Un événement dans l’expo : « La Collégiale des Luthiers et Archetiers » .......................... p. 10

Des rendez-vous quotidiens .................................................................................................. p. 10

Arrêt sur images .................................................................................................................... p. 11

Jacques Bauer ........................................................................................................................ p. 11

Timothée Bauer ..................................................................................................................... p. 12

Didier Beauclair ..................................................................................................................... p. 12

Fany Bourel ............................................................................................................................ p. 12

Claudia Carmona ................................................................................................................... p. 13

Antoine Cauche ..................................................................................................................... p. 13

François Denis ....................................................................................................................... p. 14

Jérôme et Marie Doucet ........................................................................................................ p. 15

Andrea Frandsen ................................................................................................................... p .16

Jean Grunberger .................................................................................................................... p. 16

Marcus Klimke ....................................................................................................................... p. 17

Serge Lagarrigue .................................................................................................................... p. 18

Jean-Noël Lebreton ............................................................................................................... p. 18

Patrick Robin ......................................................................................................................... p. 19

UNE SCÉNOGRAPHIE PERSONNALISÉE .......................................................................... p. 20

DES RENCONTRES À NE PAS MANQUER........................................................................ p. 21

Trois concerts exceptionnels ................................................................................................. p. 21

Des conférences thématiques ............................................................................................... p. 24

REMERCIEMENTS .................................................................................................................. p. 25

L’AGENDA DE L’EXPO ............................................................................................................ p. 26

INFOS PRATIQUES ................................................................................................................. p. 27

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AVANT-PROPOS

L’année 2014 est une année placée sous le signe de la musique pour la collégiale Saint-Martin. Après

« Les Résonances Saint-Martin », la saison musicale de la collégiale, au printemps dernier, le

Département présente aujourd’hui une exposition dédiée aux instruments anciens et à la lutherie à

cordes : « De Vibrations en Résonances – Instruments d’hier et lutherie d’aujourd’hui », qui restera

en place jusqu’à la fin de l’année.

Avec cette nouvelle exposition temporaire, la collégiale conforte sa volonté d’affirmer son identité

musicale et permet aux Angevins de découvrir des instruments anciens et inédits en provenance de

toute l’Europe, issus de collections particulières, sur une période couvrant les XVIIe, XVIIIe et XIXe

siècles.

Cette exposition offre également une belle opportunité de mettre l’accent sur la vitalité de la lutherie

angevine et d’associer les luthiers et archetiers locaux à cet événement. Partenaires du projet dès

l’origine, rien n’aurait été envisageable sans leur aide précieuse et leurs conseils avisés.

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PRĒSENTATION DES COLLECTIONS PARTICULIÈRES

Un inventaire à la Prévert

La sélection proposée en début d’exposition est issue d’une collection particulière et remarquable,

composée principalement d’instruments à cordes, fruit d’une passion toujours intacte d’un couple de

luthiers qui restaure, depuis quarante ans, des instruments de musique anciens.

Les instruments du quatuor à cordes (violons, altos et violoncelles) sont le fondement de leur vie

professionnelle. À la différence des musées, ces infatigables collectionneurs pensent que les

instruments méritent d'être restaurés dans leur totalité : leur caisse physique, leur musicalité et leur

fonction aussi. Tout est résumé dans l’exercice même de leur profession : l'histoire de l’instrument,

grande ou petite ; les cultures et usages des pays d’origine ; les techniques des facteurs, des

compositeurs et des musiciens ; les matériaux employés ; les évolutions et progrès techniques ; les

grands maîtres et leurs élèves, ouvriers ou concurrents ; le patrimoine par époque, région ou auteur ;

la restauration des instruments, anciens ou neufs ; leur entretien et expertise ; et enfin, leur négoce.

« Nous avons commencé à collectionner les

instruments de musique dits "historiques"

parce qu'ils n'intéressaient personne… »,

expliquent-ils. Qu’un violon par exemple,

fabriqué par tel petit maître, ne puisse être

mieux mis en valeur ; ou encore qu’une

mandoline ou une guitare, réalisées avec le

même soin par la même main, avec les

mêmes matériaux et très souvent pour le

même client, n’aient pas meilleur droit de

cité, tout cela représentait quelque chose

d'indécent à leurs yeux. Il fallait réparer

cette injustice !

Alors, tout en continuant à restaurer et vendre les instruments du quatuor, ils ont acheté et restauré

d’autres instruments et les ont gardés, au début, faute de clients, puis par jeu, un objet en appelant

un autre. Ils se sont spécialisés ainsi sur ces instruments patrimoniaux peu valorisés et ont

commencé à restaurer d'autres collections, privées ou publiques.

Ils sont aujourd’hui heureux de pouvoir les présenter ici ou là, et c’est toujours par conviction

profonde qu’ils collaborent gracieusement à quelques expositions, lectures ou concerts. Cela permet

de montrer, dans une petite mesure, la qualité et la diversité des instruments de musique classique

européens, avant les normalisations du XXe siècle.

Photo : Collégiale Saint-Martin.

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Leur vœu le plus cher est que tous ces événements puissent susciter de nouvelles envies et

constituer de nouvelles collections. À leur tour, ces nouveaux ensembles préserveront et

regrouperont les témoignages de l'incroyable variété de formes, de tailles, de matériaux et de

techniques de la facture instrumentale, à travers les époques et les cultures musicales : médiévale,

renaissance, baroque, romantique, classique, moderne, avant-garde, contemporaine, savante,

bourgeoise, populaire, militaire, religieuse, etc.

C'est le rôle d'une collection de montrer non seulement les pièces qui la composent, mais également

l'ensemble formé par toutes ces pièces.

Une sélection de vingt-cinq instruments de la collection est exposée dans la nef :

1. Guitare théorbée Villaume et Giron, Troyes, 1796.

2. Mandoline Luigi Filano, Naples, 1786. 3. Mandoline Levinville, Paris, 1772. 4. Luth théorbé Johannes Jauke, Gratz

(Autriche), vers 1745. 5. Mandoloncelle, Turin, vers 1790. 6. Guitare Deleplanque, Lille, vers 1760. 7. Pardessus de viole Louvet, Paris, vers 1760. 8. Guitare Socquet, Paris, 1769. 9. Banjo-guitare Bugatti. 10. Banjoline Bugatti, vers 1915. 11. Cornemuse Béchonnet, Effiat, 1883. 12. Cornemuse du Berry, école de Sautivet,

début du XIXe. 13. Vielle à roue, travail français, XVIIe.

14. Vielle à roue, travail français, XVIIIe. 15. Vielle à roue Pouget, Ardentes, XIXe. 16. Guitare Grobert, Mirecourt, vers 1850. 17. Guitare Voboam, Paris, vers 1670. 18. Guitare René Lacote, Paris, 1841. 19. Guitare Dominico Sellas, Venise, vers 1670. 20. Guitare Lété, Mirecourt, vers 1840. 21. Guitare 7c Gelas, Paris, 1919. 22. Cistre, Allemagne, XVIIIe. 23. Pochette Paul Bailly et archet de pochette,

XIXe. 24. Alto Nicolas Florentin en modèle Chanot,

Mirecourt, vers 1825. 25. Guitare Cabasse-Vissenaire (modèle

Chanot-Molino), Mirecourt, vers 1825.

Photo : Collégiale Saint-Martin.

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Des vents d’antan

Fils d’ouvrier luthier, le collectionneur de longue date qui nous a confié ces instruments fut dès son

enfance baigné dans la lutherie des vents. À l’adolescence, des opportunités et la lecture d’ouvrages

spécialisés le conduisent à conserver ces objets qu’il définit comme étant à la fois « curieux, beaux ou

étranges ».

En 1976, il décide de se

consacrer au métier de

réparateur. Son goût pour la

collection se développe et peu

à peu, il rassemble un bel

éventail de cuivres et de bois,

essentiellement de la lutherie

française des XIXe et XXe

siècles. Il y trouve pour chacun

d’eux un grand intérêt soit

pour leur histoire, leur

organologie (étude des

instruments de musique et leur

histoire), leur technologie ou

simplement leur esthétique.

Onze instruments à vents, cuivres et bois, viennent compléter la collection des instruments anciens

de la première partie :

1. Basson français à 15 clés d’Adler, Paris, 1840-1850. 2. Bugle à 7 clés en Mi bémol aigu, les fils de Schott, Anvers, vers 1830. 3. Coffret de 3 instruments (1 cor anglais droit, 2 hautbois pastoraux) de Mangean, Lyon, 1856. 4. Cor anglais courbe de Triébert, Paris, milieu XIXe. 5. Cor d’harmonie à 2 pistons de Guichard, Paris, vers 1830. 6. Cornet à 3 pistons de Gautrot, vers 1850-1870. 7. Ophicléide à 11 clés de Labbaye, Breveté du Roi, Exposition Universelle de 1839. 8. Serpent modèle Forveille en Ut, ou ophibaryton, à pavillon zoomorphe, 1820-1830. 9. Trompette demi-lune de Martin fils aîné, Toulouse, début XIXe.

Les violons de l’âme / www.artpopu.jmdo.com

La collection de Claude Ribouillault, collectionneur, musicien et chercheur, est unique en son

genre. Il se passionne pour les domaines aux limites de l'académique et du populaire, la lutherie

amateur occupant l'un de ses territoires, entre conforme et brut, voire tribal.

Cor d’harmonie à 2 pistons de Guichard. Photo : J.-F. Picard.

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Plus de 300 violons, altos, violoncelles populaires, copies

méticuleuses ou montages surréalistes (bidons, boîtes à cigares,

casques...), mais aussi des milliers de clichés anciens, composent sa

collection. Violons certes, mais aussi toute la parentèle des

instruments à archet dans leurs versions « distinguées » autant que

frustres…

Près de 80 % des instruments de fabrication populaire sont des

cordophones et la moitié sont des violons. Le charme particulier

de leur forme, emblématique de la musique, leur capacité à

fréquenter tous les genres, des campagnes aux villes, du classique

au jazz, leur paradoxale simplicité de facture (pas de frettes, pas de

trous à accorder...), sont autant de raisons qui poussèrent les

luthiers amateurs à copier, de près, de loin ou de mémoire, les

modèles mythiques de Crémone ou d’ailleurs.

Une bonne moitié de ces violons fut fabriquée

pendant la Première Guerre Mondiale, en

seconde ligne ou dans les camps de prisonniers.

Leur charge émotionnelle, due aux inscriptions qui

les « tatouent », aux matériaux employés, aux

astuces de facture, à la réinterprétation des

formes, est restée presque intacte. Le son de ces

« ersatz » n’est certes pas académique, mais on

peut le qualifier simplement de différent.

D’ailleurs, chacun de ces instruments a une

couleur, un volume, des harmoniques, qui lui sont

propres. On peut considérer qu’ils sont précisément, de façon paradoxale et caricaturale, l’occasion

d’apprécier la personnalité de chacun de nos instruments, même lorsqu’ils correspondent au

modèle, ou lorsqu’ils sortent des mêmes mains...

De la copie la plus fidèle au simple geste, en passant par les souvenirs trompeurs et les assemblages

de fortune, les violons de facture populaire sont des poèmes en lettre ouverte adressés à la

musique et à tout ce qu’on préfère dire du bout des doigts plutôt qu’avec des mots.

L’exposition en a retenue une petite centaine et présente des violons populaires d’Europe de l’ouest.

Violon dans les tranchées françaises, 1915-1916.

Coll. Ribouillault.

Violon-sabot. Coll. Ribouillault.

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Cécilium. Photo : laboitedaccordeon.

L’accordéon objet d’art / www.laboitedaccordeon.fr – www.accordina.com

Chacun le connaît ou l’a déjà entendu, quand il parade dans son costume du dimanche, habillé de

paillettes argentées ou dorées et de strass aux reflets colorés, ouvrant son soufflet moiré aux milles

effets. Il est l’instrument de la danse,

des bals populaires et du 14 juillet, du

Paname de la Rue de Lappe et de la

Bastille, des musettes et des

dancings.

Oui, nous parlons bien de

l’accordéon. Mais que connaissez-

vous réellement de cet instrument ?

Dans cette exposition, chacun

découvrira un « autre » accordéon.

De 1835 à 1880, il se pavane dans les

salons de la bourgeoisie parisienne,

entre des mains féminines le plus

souvent. Il enchante alors l’assistance

comme le clavecin et la harpe. Et déjà il est beau ! Paré de ses touches de nacre, gravées, ciselées et

ajourées, de sa caisse en bois sur laquelle les placages précieux rivalisent, l’accordéon se révèle : il

est un objet d’art. Viennent s’y blottir et s’entremêler les intarses de nacres variées, les

marqueteries de bois et de laiton dans le style Boulle, ou encore le galuchat. Les pâtes polychromes

aux couleurs chatoyantes éclairent ses formes galbées qui servent parfois à peindre un paysage. Ces

œuvres des artisans parisiens du XIXe se cachent parfois dans des coffrets, véritables écrins, tout

aussi richement ornés.

Le visiteur découvrira également dans l’exposition deux exemplaires de

cécilium. Instrument rare, inventé et fabriqué par Arthur Quentin de

Gromard à Eu (Seine-Maritime), le cécilium tient du mélophone (1) pour

son clavier et de l’accordéon pour ses anches libres métalliques qui

produisent le son. Il « cousine » également avec le violoncelle de par sa

forme et sa position de jeu. Sa poignée, qui rappelle le mouvement de

« va-et-vient » de l’archet, actionne un soufflet placé à l’intérieur de

l’instrument. Le son du cécilium se fera entendre, tout comme

l’accordéon, dans les salons, notamment par Jules Turin, professeur de

violon au Conservatoire de Paris.

La sélection présentée dans le chœur de la collégiale fait partie d’une

collection remarquable et exceptionnelle unique en France de près de

cinq cents instruments (accordéons et bandonéons). (1) Inspiré de la guitare pour sa forme et fonctionnant également avec des anches libres métalliques.

Photo : laboitedaccordeon.

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Vingt-deux instruments sont présentés dans le chœur - Vers 1835 / 1880 : 1. Accordéon, 12 grandes touches et 12

petites dont 2 jumelles, 1 basse, 1 accord, laiton, pâte polychrome (vert, rose, bleu), écaille de tortue.

2. Accordéon, 10 touches, 2 harmonies, coffret ouverture frontale.

3. Accordéon, 17 grandes touches, 16 petites dont 6 jumelles, 2 basses, 3 accords, 1 timbre, laiton, dans le style Napoléon III, Kanéguissert / Boulay Succ., Paris.

4. Accordéon, 12 grandes touches, 11 petites dont 1 jumelle, 2 bascules d’harmonie,

1 basse, 1 accord, laiton, pâte polychrome (blanc, bleu), écaille de tortue.

5. Accordéon, 12 grandes touches, 11 petites dont 1 jumelle, marqueterie, touches et soupapes en nacre ciselée, 2 bascules d’harmonies, 1 basse, 1 accord.

6. Accordéon, 12 grandes touches, 11 petites dont 1 jumelle, 1 basse, 1 accord, nacre, peinture de paysages.

7. Accordéon, 12 grandes touches, 11 petites dont 1 jumelle, 2 bascules d’harmonies, touches en nacre à l’effigie de personnages historiques, laiton, nacre, décor de chinoiseries.

8. Accordéon, 14 grandes touches, 13 petites dont 2 jumelles, marqueterie, Delmotte, Paris.

9. Accordéon, 6 touches, 2 touches d’harmonie, boîte en carton marquée « accordéon ».

10. Accordéon, 12 grandes touches, 11 petites dont 1 jumelle, 1 basse, 1 accord, laiton, écaille de tortue, dans le style Boulle.

11. Accordéon, 11 grandes touches, 10 petites, 1 bascule d’harmonie, Naudier, Paris.

12. Accordéon, 14 grandes touches, 13 petites dont 2 jumelles, 1 basse, 1 accord, laiton,

pâte polychrome (bleu, vert, rose, blanc), écaille de tortue. 13. Accordéon, 12 grandes touches, 11 petites dont 1 jumelle, laiton, basses, 1 accord, pâte polychrome (rose), 1 basse, 1 accord. 14. Accordéon, 12 grandes touches, 11 petites dont 1 jumelle, 2 registres, 1 basse, 1 accord, placage, Kanéguissert / Boulay Succ., Paris. 15. Accordéon, 14 grandes touches, 13 petites dont 2 jumelles, 2 basses, 2 accords, placage, sommiers interchangeables (tonalité), Auguste Pérardel, coffret, Paris. 16. Accordéon, 15 grandes touches, 14 petites dont 2 jumelles, 2 bascules d’harmonie, 1 basse, 1 accord, touches nacres ciselées et ajourées, coffret ouverture frontale, laiton, Fourneaux, Paris. 17. Accordéon, 12 grandes touches, 11 petites dont 1 jumelle, 1 basse, 1 accord placage, coffret à ouverture frontale et par le haut. 18. Accordéon, 11 grandes touches, 10 petites, placage, filets, coffret à ouverture frontale et par le haut, Reisner, Paris. 19. Accordéon, 14 grandes touches, 13 petites dont 2 jumelles, touches et soupapes en nacre ciselées et ajourées, 1 basse, 1 accord, coffret marqueté « Accordéon ». 20. Accordéon, 12 grandes touches, 11 petites dont 1 jumelle, 1 basse, 1 accord, Naudier, Paris. 21. Cécilium basse-ténor, Gromard, Eu. 22. Cécilium ténor, Gromard, Eu.

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PLEINS FEUX SUR LA LUTHERIE ANGEVINE

À l’instar du design ou de la bande dessinée angevine précédemment mis à l’honneur à la collégiale

en 2010 et 2013, l’Anjou recèle également de talents nombreux et d’un savoir-faire reconnu dans

le monde la lutherie –plus particulièrement celle du quatuor à cordes– et de l’archèterie

contemporaine. Aujourd’hui, ils sont près d’une vingtaine de luthiers ayant « pignon sur rue » et

exerçant en Pays de la Loire.

L’exposition propose au visiteur de s’attarder sur leurs métiers de luthier et d’archetier et de

découvrir et partager, le temps d’un moment privilégié, leur univers de travail.

Un événement dans l’expo : « La Collégiale des Luthiers et Archetiers »,

du 22 au 30 novembre 2014

La lutherie, et plus généralement la facture instrumentale, apparaît bien souvent pour le plus grand nombre une affaire d’initiés, entourée de secrets et de mystères. Il est vrai que ce sont souvent des métiers de tradition, où le bouche à oreille entre artisans reste un facteur d’apprentissage très important. Mais les écoles de lutherie qui ont vu le jour au milieu du XXe siècle, ont définitivement démocratisé un métier qui longtemps, s’est transmis de père en fils.

Au-delà des techniques et des matériaux employés, la fabrication d’un instrument est d’abord affaire de rencontres et de passion : rencontre avec la musique, rencontre avec des musiciens. De ces échanges naissent les instruments qui, quels qu’ils soient, sont à l’image de leur créateur…

Quinze d’entre eux ont accepté de consacrer une partie de leur temps à l’exposition pour investir, à

tour de rôle, l’atelier de lutherie spécialement reconstitué à leur intention, dans le bras nord du

transept de la collégiale. Cet espace spécialement dédié aux archetiers et luthiers angevins, permet

d’organiser à cette occasion des rencontres privilégiées avec eux et leurs instruments.

Des rendez-vous quotidiens

Pendant neuf jours, « La Collégiale des Luthiers et Archetiers » convie le public à un rendez-vous

quotidien autour des instruments et de la musique, avec le concours du Conservatoire à

Rayonnement Régional d’Angers :

Samedi 22 novembre - 18 h 30 - performance : tracé de violon en direct sur grand écran, par

François Denis, avec improvisations musicales.

Dimanche 23 novembre - 17 h : trio à cordes d’Angers / Paul Ben Soussan / Grégoire

Lefebvre / Elissa Cassini.

Lundi 24 novembre - 18 h 30 : musique de chambre / Antoine Landowski.

Mardi 25 novembre - 18 h 30 : ensemble de guitares / Yvon Demillac / Anne Charbonneau /

duo guitare manouche. Présentation Jean-Noël Lebreton.

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Mercredi 26 novembre - 18 h 30 : Violon-archet baroque / Violon-archet moderne / Anne

Chevallereau. Conférence archets, par Jean Grunberger et Claudia Carmona.

Jeudi 27 novembre - 18 h 30 : musique de chambre /François et Julia Hetsch.

Vendredi 28 novembre - 20 h 30 : Quatuor Modigliani.

Samedi 29 novembre : auditions des violons exposés, par Julien Szulman / Conservatoire de

Cholet / Ensemble baroque / Christine Gord.

Dimanche 30 novembre - 16 h : Histoire de la lutherie angevine, par Jacques Bauer.

NB : Agenda prévisionnel susceptible de modifications.

Arrêt sur images

Les luthiers sont à la base de toute création musicale. Voici les portraits de ces passionnés brossés en quelques mots, afin de mieux comprendre ce qui anime ces artisans du rêve, œuvrant tous pour un même amour, celui de l’instrument.

Jacques Bauer – Luthier - violonsbauer.free.fr

Jacques Bauer est né à Angers. Fils, élève et successeur de Jean Bauer, Maître luthier à Angers de

1941 à 2005, il est d’abord stagiaire chez Jean Schmitt, à Lyon. En 1974, dans le cadre de la relance

de Mirecourt souhaitée par Marcel Landowski, il est nommé directeur de la société française de

lutherie au Congrès de Royaumont. Il s'agit de créer un atelier spécialisé dans la fabrication

d'instruments d'étude grâce au soutien de la ville de Mirecourt et au concours financier des

membres de la profession, du ministère du commerce et de l'artisanat. Cette société est pérenne

aujourd'hui sous l'appellation « Aubert Lutherie ».

En 1978, il rejoint l'atelier paternel jusqu'en décembre 1991 et, en 1992, il installe son atelier de

lutherie d'art à Angers, 24 rue du Commerce. Il y développe les activités de création, restauration,

expertise, vente et location des instruments du quatuor à cordes.

Concours internationaux :

- 1977 & 1979 : Médaille de bronze puis d'argent du Concours Antoine Stradivarius à Crémone,

(Italie).

- 1985 : 2 médailles d'or au Concours international Louis Spohr à Kassel (Allemagne).

- 1986 : Lauréat du 3e Concours Maurice Vieux pour la sonorité d'un alto de ma fabrication.

- 1991 : 3e Prix médaille de bronze au Concours international de la ville de Paris.

Il est membre du Groupe des Luthiers et Archetiers d'art de France (GLAAF) et de l'Entente

Internationale des Luthiers et Archetiers (EILA). En 2009, il est fait Chevalier dans l'ordre national du

mérite.

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Il participe à différentes expositions dans le cadre de la Société d' Encouragement aux Métiers Art, et

à de nombreux salons et expositions, en France et à l’étranger, tels que :

- 1978 à Pékin : La lutherie française contemporaine.

- 1982 à Paris, Salle Pleyel : Trois siècles de lutherie française.

- 1983 à Ottawa et Montréal : La lutherie française contemporaine.

- Tous les salons Musicora à Paris depuis leur création.

Timothée Bauer – Luthier - violonsbauer.free.fr

Timothée Bauer est né à Angers, comme son père. Fils et petit-fils de luthiers, il représente la

quatrième génération de luthiers s'attachant à maintenir la tradition de qualité qui a fait la

réputation des instruments Bauer. De 2005 à 2008, il suit la formation de l’École Internationale de

Lutherie Jean-Jacques Pagès, à Mirecourt, et effectue des stages à Cordes-sur-Ciel, avec Christian

Urbita, puis à Orléans, chez Bruno Dreux. Il a fabriqué 8 violons, 1 alto et 1 violoncelle. Depuis 2008, il

travaille à l’atelier de Jacques Bauer et y prend de plus en plus de responsabilités avec le soutien de

son père.

Didier Beauclair – Luthier - www.atelierdelacithare.fr

Luthier et musicien, Didier Beauclair s'est spécialisé dans la fabrication d’instruments de la famille

des cithares, de l'épinette à la citéra hongroise, du dulcimer américain au psaltérion à archet. Il

intervient sur le fond et la forme pour que ces instruments s'adaptent à notre époque et aux

musiciens. Pour fabriquer ses cithares, il utilise des bois d'essences régionales.

À la demande de conteurs, il crée le citérion (modèle déposé), instrument qui permet une utilisation

de cordes pincées ou frottées.

Soucieux de transmettre ses connaissances, il anime des ateliers lutherie et musique en milieu

scolaire ou des stages à son atelier, où il organise également des visites et des concerts. Enfin, il

participe à des salons tels que le Festival Interceltique de Lorient, les Rencontres Internationales de

Luthiers et Maîtres-Sonneurs de Châteauroux, ou encore les Journées de Musiques Anciennes de

Vanves...

Fany Bourel – Luthière - www.luthierfanybourel.com

Depuis toujours, Fany Bourel est sensible à la musique, et plus particulièrement à la sonorité des

instruments du quatuor à cordes. Ce qui l'intéresse avant tout, c'est l'origine du son, la manière de

lui donner vie, de le moduler... Elle s'oriente naturellement vers la lutherie. À 18 ans, elle est admise

à l'école internationale de lutherie de Newark en Angleterre.

Diplômée en 2002, elle devient l'assistante de François Denis à Angers, avec qui elle apprend les

méthodes de tracé des grands luthiers italiens du XVIIe et XVIIIe siècle. En 2007, elle termine finaliste

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et première française au concours international de lutherie de violoncelle à Manchester. Elle

s'installe à Angers en 2008.

En 2011, elle obtient un prix de sonorité, lors des joutes sonores d'alto au festival « la fête des

Luthiers » de Montpellier. En avril 2012, elle obtient deux prix « coup de cœur » en sonorité et en

lutherie au concours international « Viola's ». En mai 2012 à Musicora, elle obtient la distinction de

Gérard Caussé, altiste et soliste international qui lui remet son prix pour « les beaux volumes, le

vernis, le son direct et chaud de son alto ».

Aujourd'hui, ses instruments sont joués par des musiciens d'orchestres nationaux, tel que le

violoncelle solo de l'Orchestre National des Pays de la Loire, ainsi que des professeurs de

conservatoires.

Claudia Carmona – Archetière - www.carmonabows.com

Claudia Carmona débute une formation de luthière en 1996 dans sa ville natale de Xalapa, au

Mexique, dans le « Taller de Lauderia de la Universidad Veracruzana ».

En 2000, elle s’établie à Salt Lake City où elle travaille dans un atelier pendant quatre années avant

de faire ses études d’archèterie à la Bow Making School of America, sous la direction de Jean

Grunberger qui lui transmet son précieux savoir-faire ainsi que la passion pour ce métier. Pendant

ses années aux États-Unis, elle participe régulièrement aux ateliers de lutherie et d’archeterie, à

Oberlin College.

À son retour au Mexique en 2007, elle ouvre son propre atelier et trois années plut tard, elle

s’installe en France à Angers, où elle se consacre à la fabrication des archets. « Depuis mon arrivé en

France, explique Claudia, j’ai eu le plaisir de travailler pour de grands musiciens qui m’ont beaucoup

inspirée, et grâce auxquels mes créations sont en constante évolution. Un immense merci à eux ».

En 2012, elle obtient un « coup de cœur » au concours « VioloncellEnSeine » à Paris.

Antoine Cauche – Luthier - www.cauche-luthier.com

Antoine Cauche est né en 1979 à Toulouse. Diplômé avec « distinction » de l'École Internationale de

Lutherie de Newark (G.B.) en 2001, il poursuit son apprentissage auprès de Patrick Robin et

d'Andrea Frandsen dans leur atelier à Angers, et travaille à leurs côtés pendant huit ans.

Il ouvre son atelier en 2008 et s'installe à Rablay-sur-Layon en 2011. Il se consacre à la fabrication des

instruments du quatuor, forgeant son expérience au contact des musiciens et de ses collègues

luthiers et archetiers.

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Il a obtenu plusieurs prix lors de concours internationaux prestigieux : médailles d'or violoncelle

(Portland 2008) et alto (Crémone 2009) ; premiers prix violon (Londres 2004), violoncelle (Paris 2010)

et alto (Paris 2014) ; médailles d'argent violon (Portland 2008), alto (Cleveland 2010, Paris 2011),

violoncelle et quatuor (Cleveland 2010).

En janvier 2011, il est nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.

Ses instruments sont appréciés et joués par des musiciens professionnels, étudiants, professeurs et

concertistes (Orchestre National de France, Opéra de Paris, Opéra de Marseille, CNSMD de Paris,

Royal Academy de Londres, CRR d'Angers…).

Antoine Cauche est actuellement président de l'Association des Luthiers et Archetiers pour le

Développement de la Facture Instrumentale (ALADFI), partenaire de l’exposition. À ce titre,

l’association confie à la collégiale l’exposition didactique qu’elle a conçue pour faire découvrir le

métier de luthier et d’archetier.

L’ALADFI en quelques mots

L’ALADFI, Association des Luthiers et Archetiers pour le Développement de la Facture Instrumentale

du quatuor, a été créée en 1982 sous l’impulsion d’un groupe de luthiers et d’archetiers, tant

restaurateurs que fabricants, unis par la volonté de proposer une autre approche du métier, pour

faire connaître leur travail aux musiciens, promouvoir la facture instrumentale contemporaine et

encourager la pratique de la musique.

L’exposition didactique intégrée à la scénographie présente les étapes de fabrication d’un violon et

d’un archet. La facture contemporaine constitue une très bonne alternative aux instruments et

archets anciens qui deviennent financièrement inaccessibles pour beaucoup.

L’ALADFI, en jouant un rôle moteur pour les luthiers désireux de partager leurs connaissances et de

progresser, a contribué à améliorer la qualité générale des instruments neufs et des techniques de

restauration.

François Denis – Luthier - www.francoisdenis.com

Après des études de sciences et de musique, François Denis s’installe comme luthier à Angers, où il

continu d'exercer au 19 rue du Port de l'Ancre. Depuis 1988, il se consacre à la fabrication des

instruments de musique tout en poursuivant une étude approfondie de l’histoire de sa profession.

En 2000, il remporte le prix Musicora pour son travail. En 2006, il publie un Traité de lutherie sur

l’origine des formes de Stradivarius. L'ouvrage, aujourd'hui épuisé, rencontre une audience

internationale et depuis cette date, François Denis donne des cours et conférences en Europe, en

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Chine et aux USA. Ses instruments sont joués dans les orchestres français (Opéra, Orchestre de

Paris), mais aussi à l’étranger, en Allemagne, en Espagne, en Suède, aux États-Unis. La sonorité de ses

instruments a été récompensée à plusieurs reprises dans les concours internationaux.

Jérôme Doucet – Luthier - www.aldoucet.com

Très jeune, Jérôme Doucet est passionné de musique et féru de travail manuel. Il est naturellement

amené à choisir la lutherie. Dès 1995, sélectionné pour intégrer l'école nationale de lutherie « Jean-

Baptiste Vuillaume » à Mirecourt, il part étudier dans les Vosges. En 2000, il obtient un Diplôme des

Métiers d'Art en lutherie délivré par l’Éducation nationale.

Assistant pendant quatre ans de Jan Strick, expert auprès du parquet de Bruxelles, il étudie des

instruments de grands maîtres italiens, français et flamands. Son passage dans cet atelier de haute

restauration lui permet d’acquérir les techniques efficaces et fiables de la restauration et éveille chez

lui un fort intérêt pour l’expertise. Parallèlement, il continue la fabrication de ses propres

instruments.

Durant toute sa formation, il effectue de nombreux stages dans divers ateliers de fabrication et de

haute restauration (atelier Vatelot-Rampal à Paris, atelier Robin-Frandsen à Angers, atelier Denis…)

et continue ses recherches sur la sonorité et les techniques de vernis, tant dans la fabrication que

dans la restauration, afin de devenir un luthier abouti et polyvalent.

En 2004, soutenu par la fondation Vatelot, il ouvre son atelier rue Saint-Maurille à Angers avec Marie

Doucet, son épouse, archetière. Depuis 2011, l’atelier s'est déplacé au 25 rue des Arènes à Angers.

Idéalement situé, ce nouveau cadre est propice à l’accueil des musiciens. Ce site concentre

l’ensemble des caractéristiques idéales à la création : luminosité, cadre, calme…..

En 2012, Jérôme Doucet est lauréat du concours international de lutherie de Cleveland, USA. Il reçoit

un prix pour un violon de sa fabrication. Ses instruments sont joués par de nombreux musiciens,

professeurs et professionnels qui en apprécient particulièrement la qualité sonore.

Jérôme Doucet est membre de deux associations professionnelles : l’Association des Luthiers et

Archetiers pour le Développement de la Facture Instrumentale (ALADFI) et The Violin Society of

America (VSA).

Marie Doucet – Archetière - www.aldoucet.com

Marie Doucet est originaire de la région de Mirecourt, capitale de la lutherie française. Elle est très

tôt attirée par le travail du bois et par la musique. En 1992, elle intègre l’école nationale de lutherie

« Jean-Baptiste Vuillaume » à Mirecourt.

En 1997 elle est accueillie au sein de l’atelier Bauer à Angers, sous la direction du chef d’atelier Didier

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Courteil. Elle décide ensuite de s’orienter vers l’archèterie et rentre dans l’atelier de Pierre

Guillaume, maître-archetier à Bruxelles, mondialement reconnu. Elle y apprend toutes les

« subtilités » du métier, de la fabrication à la réparation.

Marie Doucet, archetière, et son mari Jérôme Doucet, luthier, ouvrent leur atelier à Angers en 2004.

Depuis 2011, leur atelier est situé au cœur de la ville d'Angers, 25 rue des Arènes. Elle partage son

temps entre la réparation, l’entretien des archets et l’accueil des musiciens, clients de l’atelier.

Andrea Frandsen – Luthière- www.andreafrandsen.com

Luthier, Maître artisan d’art, Andrea Frandsen est riche de son expérience d’un quart de siècle

dédiée à la fabrication. Née au Danemark en 1957, Andrea Frandsen est diplômée avec

« distinction » de l’École Internationale de Lutherie de Newark-on-Trent (G.B.) en 1985.

Pendant plusieurs années, elle est en contact régulier avec un grand atelier de restauration en

Allemagne, où elle a l’occasion d’étudier les instruments italiens de la période classique.

En 1988, elle s’installe à Angers avec Patrick Robin, créant l’Atelier Robin & Frandsen. Depuis, elle se

consacre à la facture des instruments du quatuor à cordes et aux réglages de sonorités. En 2006

Andrea Frandsen crée son propre atelier dans la vallée de la Loire près d’Angers. Ses instruments

sont appréciés pour leurs qualités sonores et leurs richesses de timbre par des solistes, des musiciens

d’orchestre et des musiciens de chambre dans de nombreux pays.

Nourri d’une tradition vivante qui prend ses racines dans la lutherie italienne du XVIe au XVIIIe siècle,

son travail continue à s’enrichir grâce aux échanges avec le monde international de la lutherie,

ainsi qu’à travers la collaboration étroite avec les musiciens.

Parmi plusieurs prix de concours internationaux figurent deux médailles d’or pour un violon à

Oakland, USA, en 1994, et pour un alto à Paris en 1991.

Elle reçoit le grade de Chevalier de l’ordre national du Mérite en 2008 et en 2013, le titre de Maître

artisan d’art.

Elle est membre de l’EILA (Entente Internationale des Luthiers et Archetiers) et de l’ALADFI

(Association des Luthiers et Archetiers pour le Développement de la Facture Instrumentale).

Jean Grunberger – Archetier - www.jeangrunberger.com

Jean Grunberger a commencé son apprentissage en 1975 auprès du Maître Bernard Ouchard, à

Mirecourt dans les Vosges. Il se perfectionne ensuite auprès de Benoît Rolland, dont il reprend

l’atelier parisien en 1984. Cette même année, il obtient ses premiers prix internationaux.

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Parallèlement à la fabrication des archets, Jean Grunberger a une activité d’enseignement de

l’archèterie. Il est sollicité pour diriger l’école d’archèterie de Salt Lake City BMSA, ainsi que pour

enseigner à l’Académie d’été d’Oberlin College. Il restera aux États-Unis pendant cinq ans.

Depuis son retour en France, il enseigne régulièrement au sein de l’ALADFI, est membre du jury du

concours du Meilleur Ouvrier de France, et continu une fabrication destinée à sa clientèle

internationale. Ses archets sont joués dans de nombreux orchestres du monde entier dont ceux de

Boston, Berlin, Caracas, Londres, Melbourne, New York, Paris, Pékin, Rome, Tokyo… Sans bien sûr

oublier l’orchestre de l’ONPL.

Prix internationaux :

1984 : Médaille d’or et 2 certificats au Concours de la VSA.

1986 : Médaille d’or au Concours de la VSA.

1991 : 2e prix au Concours de Paris.

1999 : 1er prix au Concours de Paris.

2012 : Prix au concours « VioloncellEnSeine » - Paris.

Marcus Klimke – Luthier - www.klimkeviolin.com

Né en 1968 à Weimar en ex RDA, Marcus Klimke part en 1984 pour l’Allemagne de l’ouest, à

Crailsheim. Après un apprentissage en ébénisterie, il suit la formation de l’école de lutherie de

Mittenwald et obtient son diplôme en 1992. À l'issue de son service civil à Munich, il approfondit ses

connaissances en matière de restauration d’instruments entre 1993 et 1995 chez Michael Becker,

luthier à Chicago. De 1995 à 2001, il est l’assistant de Patrick Robin et d’Andrea Frandsen dans leur

atelier d’Angers.

En octobre 2002, il s'installe à Angers. Il fabrique les instruments du quatuor à cordes, inspirés des

instruments italiens de la période « classique », notamment de la famille Amati et d’Antonio

Stradivari. Ses violons, altos et violoncelles sont joués par des musiciens professionnels, solistes ou

d'orchestres, au Danemark, aux États-Unis, en Suède et Finlande, Allemagne, Suisse, Espagne, Italie,

Japon, Angleterre, Belgique et en France. Il participe régulièrement à des rencontres en France et en

Allemagne avec quelques très bons luthiers du monde entier pour échanger sur leur savoir et faire

progresser leur travail. En parallèle, il présente depuis de nombreuses années son travail dans des

concours internationaux de lutherie.

Ses instruments ont remporté de nombreuses médailles :

Violon argent : Cremone « Triennale » 2006, Violin Society of America 2008 et 2010, Wieniawski -

Pologne 2011, « Concours Étienne Vatelot » Paris 2011.

Violon bronze : Mittenwald - Allemagne 2010.

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Alto or : Cremone « Triennale » 2000, Violin Society of America 2000, « Concours Étienne Vatelot »

Paris 2004 et 2011, premier concours européen « Eufonia » 2009.Alto argent : Violin Society of

America 2008 et 2012, Mittenwald - Allemagne 2010.

Alto bronze : Mittenwald - Allemagne 2001.

Violoncelle argent : Mittenwald - Allemagne 2005.

Serge Lagarrigue – Luthier - www.galeriesonore.fr

Sa démarche en lutherie est le fruit de plusieurs années de collaboration avec un luthier angevin

d'origine chilienne, Ricardo Perlwitz, et commence en 1984, année où il s'installe rue Lionnaise à

Angers. Il se consacre alors à la restauration d'instruments classiques, ethniques et à la fabrication de

guitares, violons et instruments sud-américains.

Leur « intervention en Lutherie », souligne Serge Lagarrigue, répond à plusieurs exigences

primordiales : la toute première vise à saisir les qualités du matériau, afin d'en révéler l'essentiel ; la

seconde est de percevoir ce qu’attend profondément le musicien de son instrument, afin d'être au

service de son expression musicale ; enfin, concernant la restauration, se soumettre à une profonde

imprégnation de l'instrument, par la perception de sa facture et de l'esprit qui a prévalu à sa

création.

Á compter de 1987, il conduit également des actions pédagogiques pour concevoir des instruments

de musique ou des objets sonores. Il devient le luthier de la Galerie Sonore d'Angers, qui lui confie la

restauration et la mise en valeur de sa collection d'instruments de musique. En 2002, il crée un

nouvel instrument à cordes breveté pour la Galerie Sonore, l'arc-vièle, décliné en quinze

instruments de trois tailles différentes. Cet instrumentarium a doté la Galerie Sonore d’Angers d’un

outil pédagogique supplémentaire, aujourd’hui présenté dans l’exposition.

Jean-Noël Lebreton – Luthier - www.guitareslebreton.com

Après des études de lutherie à Londres entre 1989 et 1993, Jean-Noël Lebreton installe son atelier en

1997 à Angers, rue Maillé. Il construit d’abord des guitares classiques à cordes nylon, en s’inspirant

des travaux du luthier Daniel Friederich, avant que le dessin de ses guitares ne trouve sa propre

personnalité, tant sur la forme extérieure que sur les barrages internes. Depuis 2009, son atelier est à

Avrillé.

Avec la construction des guitares dites de type « Selmer » ou encore « jazz swing », il en

personnalise la charpente intérieure, gardant un pied dans la tradition (formes et cotes générales).

Mais il introduit des innovations sur les barrages de table et ses modèles actuels sont le fruit d’un

croisement entre le barrage des guitares Selmer et celui de certaines guitares classiques. Jean-Noël

Lebreton expérimente continuellement de nouveaux concepts, telles les bouches de table décalée

ou encore des barrages en forme de treillis.

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Il travaille les bois de palissandres indiens ou du Brésil et, plus rarement, l’érable pour le fond et les

éclisses. Les manches sont en cèdre du Honduras (guitares classiques), en noyer français (Périgord)

ou américain (guitares Selmer). Les touches sont essentiellement en ébène et les tables en épicéa.

Son activité se partage entre les particuliers et les revendeurs, partout en France ou à l’étranger

(Suisse, République tchèque, USA), et les réparations, réglages ou restaurations de guitares récentes

ou anciennes. Ses guitares sont visibles dans de nombreuses expositions en France (Paris, Issoudun,

Salbris, le salon Graines de Guitare, Montpellier) et à l’étranger : Augsburg (Allemagne) et Montréal

(Canada).

Patrick Robin – Luthier - www.patrick-robin.com

Patrick Robin est né dans une famille de vignerons des Coteaux du Layon. Il a établi son atelier à

Angers en 1988, puis posé son établi dans une villa du bord de Loire, profitant d’un cadre lumineux et

inspirant, propice à la réalisation de ses instruments et à l'accueil des musiciens.

Il se consacre à la facture des violons, altos et violoncelles et aux réglages de sonorités pour une

clientèle internationale de musiciens professionnels.

Il a obtenu de nombreuses distinctions dans les concours internationaux où il est maintenant

régulièrement invité comme membre du jury. En novembre 2000, il a été nommé Maître d’art par

Catherine Tasca, ministre de la culture. Il donne des conférences, enseigne dans divers évènements

de lutherie dans le monde, aime et encourage les échanges entre collègues.

Ses instruments sont joués par de nombreux solistes et membres d’ensembles prestigieux :

Thomas Zehetmair, Renaud Capuçon, Raphael Wallfisch, Quatuor Aron de Vienne, Quatuor

Chilingirian, Orchestre Philharmonique de Vienne, Orchestre Philharmonique de Münich, Orchestre

Gewandhaus de Leipzig, Wiener Kammerorchester, Philharmonique d’Helsinki, Philharmonique de

Radio France, Opéra de Paris…

Son travail se nourrit de l’étude des plus beaux instruments de la lutherie italienne classique. Ayant

longtemps copié les maîtres anciens, il base aujourd’hui son travail sur une étude approfondie des

principes qui régissent cet art. Il les interprète et crée des instruments de caractère ayant une

sonorité et une liberté de style dans l’esprit des maîtres qu’il admire.

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UNE SCĒNOGRAPHIE PERSONNALISĒE

Sébastien Bazille, architecte-scénographe angevin, a composé la scénographie de cette exposition

comme une partition de musique. Chaque élément scénographique est posé telle une note sur une

portée.

La nef, le transept et le chœur jouent chacun un morceau différent, l’architecture battant la

mesure :

La première partie présente les instruments les plus anciens, dans la nef.

Le transept est l’espace dédié au violon, à la lutherie angevine et au quatuor à cordes.

Enfin, le chœur gothique accueille les accordéons.

www.sebastienbazille.fr

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DES RENCONTRES À NE PAS MANQUER

Trois concerts exceptionnels

Il n’était pas concevable d’accueillir une exposition sur des instruments sans pouvoir les entendre et

voir jouer par des musiciens experts ! Durant toute l’exposition, et plus spécialement pendant « La

Collégiale des Luthiers et Archetiers », le monument devient le cadre idéal à toute une série de

rendez-vous musicaux au cœur de la scénographie, ponctués notamment par trois temps forts :

❶ Dimanche 12 octobre – 17 h

Concert de l’Orchestre de chambre de Paris

L’Orchestre de chambre de Paris c’est… … 43 musiciens permanents qui se produisent en formation orchestrale sous la direction de grands chefs d’orchestre invités, en solistes et en petits effectifs dans des œuvres de musique de chambre ;

… un répertoire sur mesure et éclectique qui comprend, bien sûr, les grands compositeurs classiques (Bach, Haydn, Mozart, Beethoven…), mais aussi des créations contemporaines, sans oublier des œuvres avec chœur ;

… des concerts au théâtre des Champs-Élysées et à la cathédrale Notre-Dame de Paris, des concerts et opéras à la Cité de la Musique, à la salle Pleyel ou au Théâtre du Châtelet, mais également en France et à l’étranger lors de tournées et de festivals ;

… une démarche citoyenne déclinée autour de quatre engagements : territoire, solidarité, insertion professionnelle et éducation, au travers d’actions culturelles et de résidences dans les quartiers parisiens et de la métropole.

Un concert au profit de l’association Al Kamandjâti - www.alkamandjati.com

La musique est un langage universel. Aussi la collégiale Saint-Martin n’a-t-elle pas hésité à ouvrir ses

portes à l’association Al Kamandjâti (le violoniste) lorsque celle-ci est venue lui proposer d’accueillir

dans l’exposition l’Orchestre de chambre de Paris.

Ce concert réunira des musiciens de l'Orchestre et des musiciens palestiniens. Ils joueront des

œuvres de Johann Sebastian Bach, de Vivaldi, de Scarlatti ainsi que de la musique traditionnelle

arabe.

L'association Al Kamandjâti (AK) a été créé en 2002 par Ramzi Aburedwan, un altiste (médaille d'or

au Conservatoire d'Angers) qui est né et a grandi dans le camp de réfugiés d'Al Amari, à Ramallah. AK

soutient l'éducation et la scolarisation des enfants palestiniens en leur facilitant l'accès à la

musique, surtout pour ceux qui vivent dans des camps de réfugiés et les villages dans toute la

Palestine et le Liban.

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❷ Dimanche 23 novembre – 17 h

Trio à cordes d’Angers

Elissa Cassini, violon / Paul Ben Soussan, violoncelle solo ONPL / Grégoire Lefebvre, alto solo ONPL.

Ces trois musiciens ont eu déjà l’occasion de jouer ensemble. Ils ont accepté de se réunir à nouveau

autour de ce projet qui les a séduits dès l’origine et nous proposent pour l’occasion un programme

sur mesure, avec des œuvres de Stravinsky, Dutilleux et Bach.

La violoniste franco-américaine Elissa Cassini a reçu des

critiques élogieuses pour « son sens du style et son empathie

totale avec la musique ». Sa sonorité éloquente, sa présence

captivante et ses idées innovatrices de programmation font

d'elle une artiste souple, passionnante et très sollicitée.

Étudiante de Miriam Fried, elle a gagné le très convoité

« Diplôme d'Artiste » à l'Université d'Indiana, avant de

poursuivre ses études sous la tutelle de Donald Weilerstein, Ronald Copes et Robert Mann, obtenant

sa maîtrise à l'Ecole Juilliard.

Elle s'est produite partout en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Ses

engagements les plus récents incluent des concertos de Bach, Beethoven, et Schumann. Outre son

intérêt pour le répertoire traditionnel pour violon, Elissa est passionnée de musique contemporaine.

En 2005, elle a été co-fondatrice de l'Orchestre Arco de New York et, en 2009, elle a été nommée au

poste de premier violon de l'orchestre de l'Académie du Festival de Lucerne, sous la direction de

Pierre Boulez.

Depuis lors, elle a régulièrement collaboré avec des compositeurs vivants et a récemment donné,

avec l'orchestre français de Massy, la première performance d'un concerto composé pour elle par

Nicolas Bacri. L'année dernière, elle a été nommée au poste de premier violon de l'Orquestre

Sinfonica Petrobras de Rio de Janeiro.

Elle joue sur un beau violon fabriqué spécialement pour elle par Patrick Robin en 2005.

Paul Ben Soussan est diplômé du CNSM de Paris et de l’université Paris – Sorbonne. Il se passionne

très vite pour la musique d’ensemble, que ce soit orchestre ou musique de chambre et fonde

rapidement un quatuor à cordes avec lequel il se voit décerner deux prix lors du Forum International

de Normandie, puis est invité notamment à jouer au Festival de Saint-Riquier.

Ses expériences sous la direction d’Emmanuel Krivine et de Myung-Whun Chung l’enthousiasme pour

le métier d’orchestre et c’est en 2005 qu’il entre 1er violoncelle solo à l’Orchestre National des Pays

de la Loire. Il se produit ainsi régulièrement aux Folles journées de Nantes et de Tokyo. Il continue

son activité de chambriste en jouant dans la région avec les musiciens de l’orchestre.

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Très attaché à aller vers un public qui n’a pas forcément la possibilité d’aller au concert, il participe

avec l’ONPL en formation de chambre à des projets pour jouer à l’hôpital ou en prison. S’intéressant

de près à la lutherie et à l’archèterie moderne, il participe régulièrement à des rencontres et à des

essais d’instruments.

Grégoire Lefebvre est entré à l'ONPL comme alto solo en 1998, après avoir occupé le même poste à l'Orchestre de chambre de Genève et été membre des quatuors Gabriel et Chagall.

❸ Vendredi 28 novembre – 20 h 30

Quatuor Modigliani

Philippe Bernhard, Loïc Rio, violons / Laurent Marfaing, alto / François Kieffer, violoncelle.

“Le Quatuor Modigliani fait partie à l’évidence de la cour des grands.” Le Monde

Le Quatuor Modigliani, formé en 2003 par quatre amis

proches, est devenu l’un des quatuors les plus

demandés au monde. Depuis cinq ans, il poursuit une

riche et étroite collaboration avec le label Mirare. Après

un premier disque Haydn, le père des quatuors à

cordes, puis un très beau Mendelssohn en 2010

suscitant l’admiration de multiples critiques majeurs de

différents pays et un disque Brahms en compagnie du

pianiste Jean-Frédéric Neuburger et de la mezzo Andrea

Hill, le quatuor sortait en avril 2012 son quatrième disque baptisé « Intuition », rassemblant des

quatuors de jeunesse de Mozart, Schubert et Arriaga.

Il présentait en janvier 2013 un disque de musique française (Debussy-Ravel-Saint-Saëns), lui aussi

couvert d’éloges par la critique internationale (le disque reçoit notamment les ffff de Télérama). Un

nouveau disque Haydn, est sorti en janvier 2014.

Un an seulement après leur formation, les Modigliani s’étaient révélés à l’attention internationale en

remportant successivement trois Premiers Prix aux Concours Internationaux d’Eindhoven (2004),

Vittorio Rimbotti de Florence (2005) et aux prestigieuses Young Concert Artists Auditions de New

York (2006).

Plus de dix ans que l’entente, tant musicale qu’humaine, dure chez le Quatuor Modigliani. Et surtout

une ambition, celle « d’avoir une signature sonore et une esthétique personnelles, reconnaissables

et inchangées », à l’image du style pictural d’Amadeo Modigliani. D’où leur nom, réel hommage au

peintre.

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Le quatuor se produit en musique de chambre avec Sabine Meyer, Renaud Capuçon, Jean-Frédéric

Neuburger, Michel Dalberto, Augustin Dumay, Henri Demarquette, Abdel Rahman el Bacha, Gary

Hoffman, Boris Berezovsky, Paul Meyer, Lise Berthaud, Michel Portal, Gérard Caussé, Marie-Elisabeth

Hecker ou Daniel Müller-Schott.

En 2014, le Quatuor Modigliani se voit confier la direction artistique des Rencontres Musicales

d'Évian. Après treize ans d'interruption, le festival créé en 1976 par Antoine Riboud et longtemps

dirigé par (feu) Mstislav Rostropovich, entame une nouvelle ère sous l'impulsion conjointe de l'Evian

Resort et du Quatuor Modigliani.

Grâce au soutien de généreux mécènes, le quatuor Modigliani a le privilège de jouer quatre

magnifiques instruments italiens :

< Philippe Bernhard joue un violon de Giovanni Battista Guadagnini de 1780.

< Loïc Rio joue un violon d'Alessandro Gagliano de 1734.

< Laurent Marfaing joue un alto de Mariani de 1660.

< François Kieffer joue un violoncelle de Matteo Goffriller « ex-Warburg » de 1706.

Des conférences thématiques

- Mardi 7 octobre – 18 h : Histoire de l’accordéon, par Philippe Krümm. Grand spécialiste des

musiques traditionnelles, Philippe Krümm est chroniqueur à France Musique et rédacteur en chef de

« Accordéon & Accordéonistes » et de « Trad' magazine ». En octobre 2013, il crée le premier Salon

de l'accordéon de Paris.

- Mardi 4 novembre - 18 h : La restauration des instruments de musique historiques, par Françoise

et Daniel Sinier de Ridder, luthiers-experts.

- Mardi 2 décembre - 18 h : Les violons de l’âme, par Claude Ribouillault, musicien et chercheur.

Deux innovations pour cette exposition

Des visites interactives

Muni d’une tablette numérique à retirer gratuitement à l’accueil, ou avec son smartphone, il suffira

au visiteur de flasher le code QR indiqué près d’une vingtaine d’instruments parmi ceux présentés

dans l’exposition pour découvrir sa fiche technique et entendre le son de l’instrument en question.

Portes ouvertes aux instrumentistes

Que vous soyez simple amateur ou musicien chevronné, la collégiale vous appartient le temps d’une

répétition en solo, duo, trio ou maximum quatuor.

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Chaque week-end, entre 14 h et 16 h, investissez la nef, le transept ou le chœur et venez tester

l’acoustique du site avec votre instrument. Accès libre et gratuit.

REMERCIEMENTS

Aux collectionneurs, sans qui ce projet n’aurait pu voir le jour : Laurent Jarry, Jean-François Picard,

Claude Ribouillault, Françoise et Daniel Sinier de Ridder.

Aux luthiers et archetiers angevins, qui ont accepté de nous suivre dans cette aventure : Jacques et

Timothée Bauer, Didier Beauclair, Fany Bourel, Claudia Carmona, Antoine Cauche, François Denis,

Jérôme et Marie Doucet, Andrea Frandsen, Jean Grunberger, Marcus Klimke, Serge Lagarrigue, Jean-

Noël Lebreton, Patrick Robin.

À nos partenaires : la Galerie sonore d’Angers, le Conservatoire à Rayonnement Régional d’Angers, le

collectif de photographes Rémanence – remanence.blogspot.fr, l’association Al Kamandjâti, la Cité de

la Musique, l’Association des Luthiers et Archetiers pour le Développement de la Facture

Instrumentale (ALADFI).

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L’AGENDA DE L’EXPO

Les week-ends de l’expo

De 14 h à 16 h : portes ouvertes aux instrumentistes.

En solo, duo, trio ou quatuor maximum, venez tester l’acoustique de la collégiale avec votre

instrument. Réservation conseillée - Entrée libre.

À 16 h : visites commentées par un médiateur- En semaine, sur réservation.

Tarifs : droit d’accès au site.

Les animations vacances autour de l’expo

Pour les 4-6 ans : mercredis 22 et 29 octobre.

Pour les 7-11 ans : jeudis 23 et 30 octobre.

De 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h.

Tarifs : 4 € / enfant – Carte ateliers : 12 € / 5 ateliers. Sur inscription : 02 41 81 16 00.

Les activités scolaires

Visites commentées de l'exposition (tous niveaux).

Ateliers pédagogiques (classes primaires) : découverte de la cithare.

Sur inscription : 02 41 81 16 07 – [email protected]

« La Collégiale des Luthiers et Archetiers » - du 22 au 30 novembre

De 13 h à 18 h, les luthiers et archetiers angevins vous accueillent dans l’exposition.

Chaque soir à partir de 18 h 30, un RV avec le public autour des instruments.

Renseignements : 02 41 81 16 00 – www.collegiale-saint-martin.fr

Trois concerts exceptionnels

Dimanche 12 octobre – 17 h : Orchestre de chambre de Paris.

Dimanche 23 novembre – 17 h : Trio des Solistes d’Angers.

Vendredi 28 novembre – 20 h 30 : Quatuor Modigliani.

Des conférences thématiques

Mardi 7 octobre – 18 h : Histoire de l’accordéon.

Mardi 4 novembre – 18 h : La restauration des instruments de musique historiques.

Dimanche 30 novembre – 16 h : Histoire de la lutherie angevine.

Mardi 2 décembre – 18 h : Les violons de l’âme.

La nocturne de clôture avant démontage

Vendredi 2 janvier – de 18 h à 21 h

Dernier coup d’œil pour les retardataires. Entrée libre.

Dimanche 4 janvier – 18 h

Fin de l’expo.

www-collegiale-saint-martin.fr Ι 20 sept. 2014 – 4 janv. 2015 Page 27

INFOS PRATIQUES

DE VIBRATIONS EN RÉSONANCES Instruments d’hier et lutherie d’aujourd’hui

Exposition du 20 septembre 2014 au 4 janvier 2015

Collégiale Saint-Martin 23 rue St-Martin – Angers

Tél. : 02 41 81 16 00 – [email protected] www.collegiale-saint-martin.fr

Horaires d’ouverture de l’exposition Jusqu’au 30 septembre, tous les jours, de 10 h à 19 h.

À partir du 1er octobre, tous les jours sauf le lundi, de 13 h à 18 h.

(Fermé les 1er

et 11 novembre, 25 décembre et 1er

janvier)

Tarifs Plein tarif : 5 € / Tarif réduit : 4 €.

Gratuit jusqu’à 18 ans.