k Ί

Méthodologie communautaire sur les statistiques

du TOURISME COMMISSION EUROPEENNE

eurostat

Méthodologie communautaire sur les statistiques du tourisme

Le présent manuel méthodologique a été élaboré sous la direction de:

Marco Lancetti, chef de l'unité D.2 d'Eurostat

Patrick Hennessy, directeur de la DG XXIII/C

Coordination générale

Evangelos Pongas, Leonardo Sforza

Publication et édition

Natalie Kirwan

Mise au point technique et mise en page

Jacqueline Genatzy, Angela Airoldi

Pour de plus amples renseignements sur les statistiques du tourisme, prière de consulter Eurostat:

Sophia Eriksson, tél. (352) 43 01­32136, fax (352) 43 01­32600

Remerciements

Eurostat et la direction générale XXIII remercient sincèrement de leur précieux concours tous les partici­pants aux réunions du groupe de travail et de la task­force tenues en vue de définir une méthodologie com­munautaire des statistiques du tourisme.

Le présent manuel n'aurait jamais pu voir le jour sans les contributions fructueuses des représentants des instituts nationaux de statistique et des ministères chargés du tourisme dans les États membres de l'UE et de l'AELE, des représentants de l'OCDE et de ΓΟΜΤ, des spécialistes du tourisme et des associations pro­fessionnelles dans le cadre du groupe de travail consacré aux statistiques du tourisme.

Ils remercient en outre tout particulièrement les experts cités ci­dessous pour la rédaction des rapports méthodologiques spécifiques à partir desquels la méthodologie communautaire des statistiques du tourisme a été préparée:

Sliepen, W. (INRIT, Pays­Bas), The Global Framework for statistics on tourism Middleton, V. (Royaume­Uni), Tourism demand: Short and long stays Burchard, R. (Autriche), Same­day travel Bernelot­Moens, W. (CBS, Pays­Bas), Tourism supply Grib, E. (Danmarks Statistik), Rural and regional tourism Van de Voorde, Α. (INS, Belgique), Cultural tourism Tzanoudakis, Ν. (Grèce), Tourism proces, rates and costs Tenes, E. (Banque d'Espagne), Tourism and the Balance of payments Meier, R. (FSO, Suisse), Tourism and employment Fängström, I. (Statistics Sweden), Tourism and the environment

De nombreuses autres informations sur l'Union européenne sont disponibles sur Internet via le serveur Europa (http://europa.eu.int).

Une fiche bibliographique figure à la fin de l'ouvrage.

Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes, 1998

ISBN 92­828­1922­1

© Communautés européennes, 1998

Reproduction autorisée, moyennant mention de la source

Printed in Belgium

IMPRIMÉ SUR PAPIER BLANCHI SANS CHLORE

Préface

L'apparent paradoxe entre la prise de conscience générale du rôle primordial que joue le tourisme en Europe et le flou de son identité nuit quelque peu à la reconnaissance de ce secteur comme industrie à part entière.

Avec le développement progressif du système statistique européen sur le tourisme, la Commission européenne accroît la sensibilisation de l'opinion à la contribution des activités touristiques à l'économie de nos pays en termes de croissance et d'emploi.

L'établissement de méthodes et de définitions garantissant une évaluation efficace de la structure et de l'impact des activités touristiques caractérisées par leur hétérogénéité et leur diversité constitue une étape importante de ce processus.

Le présent rapport expose les résultats des travaux d'ores et déjà réalisés en coopération avec les États membres, d'autres organisations internationales et des représentants de l'industrie. Il devrait contribuer à la production et à l'utilisation de statistiques du tourisme fiables et comparables tant au niveau communautaire qu'à l'échelle internationale.

ristos Papoutsis ommissaire européen

Yves-Thibault/de Silguy Corhrnissaire/européen

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION 1

CONCEPTS GENERAUX ET DÉFINITIONS DE BASE 2

DOMAINE DU TOURISME 2

P A R T I E I: MÉTHODOLOGIE DE BASE 5

1 DEMANDE TOURISTIQUE 6

1.1 Visites avec nuitées et excursions 6

1.1.1 Concepts et définitions de base 1.1.2 Visites avec nuitées 8 1.1.3 Excursions 8 1.1.4 Unités statistiques 9 1.1.5 Informations à collecter - variables et classifications 9 1.1.6 Rapprochements avec les statistiques de l'offre et

autres statistiques 14 1.1.7 Lignes directrices relatives à la collecte 14

2. OFFRE TOURISTIQUE 16

2.1 Définition de l'offre touristique 16

2.2 Offre d'activités touristiques 16

2.3 Offre de produits touristiques 17

2.3.1 Concepts et définitions 17 2.3.2 Unités statistiques 17 2.3.3 Classifications 18 2.3.4 Variables 18 2.3.5 Liens avec la demande 18 2.3.6 Lignes directrices pour la collecte des données 18

2.4 Statistiques des hébergements touristiques 18

2.4.1 Définitions 19 2.4.2 Classifications 21 2.4.3 Unités statistiques 21 2.4.4 Variables et définition des variables 21 2.4.5 Liens avec les statistiques de la demande et autres statistiques 23 2.4.6 Lignes directrices relatives à la collecte des données 24

Wh eurostat

TABLE DES MATIERES

PARTIE II: SEGMENTS DU MARCHÉ TOURISTIQUE 27

1 TOURISME RURAL ET ASPECTS RÉGIONAUX DU TOURISME 28

1.1.1 Concepts et définitions de base 28 1.1.2 Unités statistiques 28 1.1.3 Variables et classifications 28 1.1.4 Liens avec d'autres statistiques 29 1.1.5 Lignes directrices relatives à la collecte 30

2 TOURISME CULTUREL 31

2.1.1 Concepts et définitions 31 2.1.2 Unités statistiques 31 2.1.3 Classifications 31 2.1.4 Variables 33 2.1.5 Liens avec d'autres statistiques 33 2.1.6 Lignes directrices relatives à la collecte 34

PARTIE III: STATISTIQUES RELATIVES AU TOURISME (IMPACT) 37

1 SYSTÈMES ÉCONOMIQUES 38

1.1 Dépenses touristiques et tourisme dans la balance des paiements 38 1.1.1 Dépenses touristiques: concepts et définitions de base 38 1.1.2 Dépenses touristiques dans la balance des paiements 39

1.1.2.1 CONCEPTS ET DÉFINITIONS DE BASE 39 1.1.2.2 U N I T É STATISTIQUE ET MÉTHODES DE COLLECTE 39

1.1.2.3 VARIABLES 40 1.1.2.4 CLASSIFICATIONS 40 1.1 .2 .5 LIENS ENTRE LA BALANCE DES PAIEMENTS ET 4 0

D'AUTRES STATISTIQUES DU TOURISME

1.1.2.6 LIGNES DIRECTRICES À LA COLLECTE D'INFORMATIONS 41

1.2 Prix, coûts et tarifs du tourisme 42 1.2.1 Concepts et définitions de base 42 1.2.2 Variables 42

VI sa eurostat

TABLE DES MATIERES

1.2.3 Classifications 43 1.2.4 Liens avec d'autres statistiques 43 1.2.5 Lignes directrices relatives à la collecte 45

1.3 Emploi dans le secteur touristique 47

1.3.1 Définitions de base 47 1.3.2 Unités statistiques et méthodes d'évaluation 47 1.3.3 Variables 48 1.3.4 Classifications 49 1.3.5 Liens avec d'autres statistiques 49 1.3.6 Lignes directrices relatives à la collecte des données 49

2 TOURISME ET ENVIRONNEMENT 50

2.1.1 Concepts et définitions de base 50 2.1.2 Unités statistiques 52 2.1.3 Variables et classifications 52 2.1.4 Liens avec d'autres statistiques 53 2.1.5 Lignes directrices relatives à la collecte des données 54

ANNEXES 57

BIBLIOGRAPHIE 87

WL VII

eurostat

M E T H O D O L O G I E C O M M U N A U T A I R E S U R L E S S T A T I S T I Q U E S D U T O U R I S M E

INTRODUCTION

Conscientes du fait qu'une des conditions préalables

essentielles de 1 'action communautaire en faveur du

tourisme réside dans une excellente connaissance des

statistiques de base, les institutions de la Commu­

nauté ont souligné la nécessité pour l'Union euro­

péenne déjouer un rôle actif dans la production et la

diffusion de statistiques du tourisme harmonisées.

La décision du Conseil, du 17 décembre 1990', a

confirmé la nécessité d'établir un cadre de référence

communautaire en vue d'élaborer des statistiques du

tourisme fiables au niveau communautaire en harmo­

nisant les concepts et les méthodes utilisés par les

États membres. La mise en oeuvre du programme de

travail a abouti à la réalisation des objectifs suivants:

­ analyse et évaluation des besoins à long terme des

principaux utilisateurs (institutions

communautaires, administrations nationales, or­

ganisations internationales et opérateurs écono­

miques) en matière de statistiques du tourisme;

­ collecte et diffusion des données existantes sur le

tourisme;

­ analyse des systèmes en vigueur dans les États

membres et de ceux utilisés par les organisations

internationales;

­ préparation de manuels méthodologiques en vue

de l'élaboration de statistiques communautaires

du tourisme.

La poursuite des travaux menés par la Commission

sur les statistiques du tourisme a été étayée par la

décision du Conseil, du 13 juillet 1992, concernantun

plan d'actions communautaires en faveur du

tourisme2 (portant sur une période de trois ans à

compter du 1er janvier 1993) et par la décision du

Conseil, du 22 juillet 1993, relative au programme

cadre pour des actions prioritaires dans le domaine de

l'information statistique 1993­19973.

4. La mise en place d'un système statistique européen

sur le tourisme en application de la directive, adoptée

par le Conseil en novembre 1995, concernant la

collecte d ' informations statistiques dans le domaine

du tourisme4 représente un pas en avant.

5. La méthodologie communautaire des statistiques du

tourisme est un outil complémentaire garantissant

une meilleure compréhension des faits et des chiffres

relatifs aux tourisme. Elle n' est certes pas exhaustive

mais elle facilitera l'introduction de méthodes de

collecte de données en donnant des instructions sur

les méthodes et les définitions qui devraient être

utilisées pour élaborer des statistiques harmonisées et

fiables.

La méthodologie communautaire des statistiques du

tourisme qui est également le résultat d ' une coopéra­

tion fructueuse avec 1 'OCDE et l'OMT tient compte

des recommandations sur les statistiques du tourisme

formulées par l'Organisation mondiale du tourisme

et adoptées par la Commission statistique des Na­

tions unies à Γ occasion de sa 27ème session en 1993.

La création d'une méthodologie des statistiques du

tourisme est un processus en constante évolution. Par

conséquent, tout commentaire ou toute remarque

visant à améliorer et mettre à jour le présent rapport

sontbienvenus.

Guy Crauser

Directeur général DG XXIII

Y'

Directeur g chet

I Eurostat

J O n ° L 3 5 8 , 2 l . l 2 . 9 0 , p. 89

.10 n° L 231, I ! OS 9?, p. 26

JOn° L 219.2K 08.9.1, p. 1

JOn° I. 2'M ín. I · ' > \ ρ .12

eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

CONCEPTS GENERAUX ET DEFINITIONS DE BASE

6. Le tourisme est un sous­ensemble des voyages.

Par Tourisme, on entend les activités des personnes

qui voyagent et séjournent dans des lieux distincts de

leur environnement habituelpour une période infé­

rieure à douze mois consécutifs, pour des motifs de

loisirs, d'affaires et autres.

7. ON DISTINGUE TROIS FORMES ÉLÉMENTAIRES DE TOURISME

par rapport à une zone donnée (région, pays, groupe

de pays, etc.):

i) Tourisme interne: activités des résidents d'une

zone donnée qui voyagent uniquement à l'inté­

rieur de cette zone mais en dehors de leur environ­

nement habituel;

ii) Tourisme récepteur: activités des non­résidents

qui voyagent dans une zone donnée située en

dehors de leur environnement habituel;

iii) Tourisme émetteur: activités des résidents d'une

zone donnée qui voyagent et séj ournent en dehors

de celle­ci (et de leur environnement habituel).

8. CA TÈGORiES DE TOURISME: lorsque la zone de référence

est un pays, les trois formes élémentaires de tourisme

peuvent être combinées de plusieurs façons pour

obtenir les catégories de tourisme suivantes:

i) "tourisme intérieur ": "tourisme interne" et "tou­

risme récepteur";

ii) "tourisme national ": "tourisme interne" et "tou­

risme émetteur";

iii) "tourisme international": "tourisme émetteur"

et "tourisme récepteur".

9. Afin d'éviter tout malentendu, il est recommandé de

réserver ces termes au tourisme relatif à un pays comme

unité de référence. Dans d'autres cas, il faudraitpréciser

à quel niveau géographique ou administratif les termes

se réfèrent ("tourisme récepteur régional", "tourisme

intérieur de l'Union européenne", etc.).

DOMAINE DU TOURISME

10. Le tourisme est un phénomène vaste et diversifié. Il

est induit par la demande et influencé par de nom­

breux facteurs externes. Il produit des flux physiques

et financiers qui ont de fortes incidences économi­

ques, socio­culturelles et environnementales.

11. Pour étudier ce domaine, les diverses caractéristiques

du tourisme doivent être quantifiées et mises en

corrélation. En pratique, la plupart des statistiques du

tourisme prennent pourpoint de départ les acteurs du

processus touristique, en particulier les visiteurs

(demande touristique) et les fournisseurs directs (of­

fre touristique). Pour étudier les facteurs influant sur

le tourisme, l'impact du tourisme et la corrélation

entre 1 ' offre et la demande il est généralement néces­

saire d'intégrer des données issues de nombreuses

sources, puis de procéder à une analyse à l'aide de

modèles4.

12. Le tableau au verso montre les liens existant entre les

éléments suivants relatifs au tourisme:

Partie 1 : principaux facteurs externes exerçant une

influence sur la demande touristique

Partie 2 : différents marchés de consommation dans

le domaine du tourisme du point de vue des statisti­

ques existantes, en distinguant les excursions et les

visites avec nuitées

Partie 3: impact de la demande touristique (diffé­

rents segments) exprimé par des indicateurs écono­

miques et des indicateurs de l'impact social et

environnemental du tourisme

Partie 4: politique touristique des organismes

gouvernementaux concernant différents aspects qui

affectent à la fois l'offre et la demande

Partie 5: relation entre la demande et Γ offre sur les

différents marchés dans le cadre de la commerciali­

sation (stratégie de produits, prix, filières et déci­

sions en matière de promotion).

Voir travaux méthodologiques développés par Eurostat dans ce domaine: "Concepts d'analyse intégrée", 1993.

Ξ5 eurostat

co

Domaine du Tourisme Impact sur le tourisme:

facteurs d'influence

propres

au consommateur

. revenu disponible

. temps libre

. technologie

. démographie

Motivation du

consommateur

(questions spécifiques) :

. tourisme rural

. tourisme culturel

. tourisme thermal

. tourisme sportif

. etc. |

Tourisme = orienté vers la demande

; Partie 1 ¡

Principaux segments de la demande

touristique

Segmentation

des marchés

Excursions Visites avec nuitées

Vacances Affaires

Partie 2

I

Autres

Durée courte Durée longue

1

■Partie 4

L­

Impact du tourisme

Macro/

regional

Balance des

paiements

. Facteurs économiques:

. dépenses

. emploi

. prix

. Environnement

. Impact social

Activités d'organisations

commerciales et non

commerciales

Partie 3

Import/export

services du

tourisme

. Chiffre d'affaires

. Coûts

. Produits

. Investissements

Tourisme ­ Politique

Politique touristique

côté demande

. Protection des consommateurs

. Calendrier

. Tourisme social

. Soutien publicitaire

. etc.

as

Marketing

d'entreprises

Tt

Partie 5

. Hébergements

. Restauration

. Agences de voyages

. Commerce de détail

. Transports

. etc.

Côté offre

. Infrastructures

. Subventions

. Recherche

. Formation

Partie 4

PARTIE I MÉTHODOLOGIE DE BASE

METHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

la fois pour le pays d'origine (résidence) et de desti­nation (voir annexe 6).

23. DURÉE D'UNE VISITE La durée d'une visite (séjour ou voyage) est calculée en nombre d ' heures pour les excursions et en nombre de nuits pour les séjours plus longs. La durée est mesurée soit en fonction du temps passé dans le lieu/ pays récepteur pour ce qui est du tourisme récepteur (= durée du séjour), soit en fonction du temps passé en dehors de la résidence habituelle dans le cas du tourisme émetteur (= durée du voyage).

24. MOTIF PRINCIPAL DE LA VISITE Il s'agit du motif en l'absence duquel le voyage ou la visite n'auraient pas été effectués (voir annexe 1).

1.1.2 Visites avec nuitées

25. DÉFINITIONS ET CLASSIFICATION Les séjours, qu'ils soient de courte ou de longue durée, concernent les activités de visiteurs qui pas­sent la nuit dans un établissement d'hébergement collectif ou privé du lieu (région, pays) visité.

Ces visiteurs sont des touristes.

Un touriste international est un visiteur internatio­nal qui passe au moins une nuit dans un établissement d'hébergement collectif ou privé du pays visité.

Un touriste interne est un visiteur interne qui passe au moins une nuitdans un établissement d'hébergement collectif ou privé du lieu visité.

Une nuitéepeut être définie différemment selon 1 ' ap­proche statistique adoptée. Du point de vue de la destination, on considère qu'une personne passe la nuit dans le lieu visité uniquement si la date de son arrivée diffère de la date de départ3. Selon l'optique de l'origine, une personne passe la nuit dans un lieu visité au cours d'un voyage si les dates de départ et de retour divergent et si la personne en question s'est inscrite dans un établissement d'hébergement collec­tif ou privé pendant son absence.

26. La dur ée de la visite est mesurée en nuitées (nombre de nuitées pendant un voyage) et peut être ainsi ventilée:

/ . / 1 à 3 nuitées / nuitée

27.

28.

29.

1.2 2 à 3 nuitées 2. 4 à 7 nuitées

3 . 8 à 28 nuitées 8 à 14 nuitées 15 à 21 nuitées

3.1 3.2 3.3

4. 29 à 91 nuitées 4.1 29 à 42 nuitées 4.2 43 à 56 nuitées 4.3 57 à 70 nuitées 4.4 71 à 91 nuitées

5. 92 à 365 nuitées 5.1 92 à 182 nuitées

22 à 28 nuitées] 5.2 183 à 364 nuitées

1.1.3 Excursions

DÉFINITIONS ET CLASSIFICATION Les excursions concernent les activités des visiteurs qui ne passent pas la nuit dans un établissement d'hébergement collectif ou privé du lieu visité (ré­gion, pays).

Onexcursionniste est un visiteur qui ne passe pas la nuit dans un établissement d'hébergement collectif ou privé du lieu ou du pays visité.

Un excursionniste international est un visiteur inter­national qui ne passe pas la nuit dans un établisse­ment d'hébergement collectif ou privé du lieu ou du pays visité.

Un excursionniste interne est un visiteur interne qui ne passe pas la nuit dans un établissement d'hébergement collectif ou privé du lieu ou du pays visité.

Les critères et les délimitations valables pour les visiteurs s'appliquent également aux excursionnis­tes. Afin d'éviter toute ambiguïté, il importe de distinguer trois types d'excursions basés sur les lieux de départ et d'arrivée:

- allers-retours au départ du lieu de résidence habituelle (et d'autres lieux dans lesquels la personne concernée n'est pas un visiteur); allers-retours au départ d'un lieu où le visiteur a passé la nuit;

- arrêts de courte durée (transit).

Que l'on prenne la perspective du lieu d'origine ou celle du lieu de destination, seul le premier type de visites, allers-retours au départ du lieu de résidence habituelle, entre dans la catégorie "excursions".

3 En pratique, les visiteurs qui arrivent après minuit dans un hôtel ou dans un autre établissement d'hébergement seront généralement aussi considérés comme des touristes. La date d'arrivée inscrite dans le registre sera celle du jour précédent.

m eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

30.

31.

Le deuxième type de visites ligure parmi les visites de

longue ou de courte durée avec nuitée(s) et ne sera

classé comme excursion que du point de vue de la

destination.

Le troisième type se di fférencie des deux autrespar le

fait que les nuitées précédant ou suivant l'excursion

sont passées dans des lieux différents qui sont égale­

ment distincts du lieu où l'escale est effectuée. Ces

visites seront considérées comme excursion unique­

ment du point de vue de la destination.

Pour éviter tout double compte des visites avec

nuitées, les données concernant le premier type d'ex­

cursions devraient toujours être distinguées des deux

autres.

La durée de la visite estmesurée en heures etpeut être découpée de la façon suivante: 1. Moins de 3 heures (facultatif) ¡3.

1. Moins de 2 heures

2.

5.

1.

de

2.

2,

2.

de 2 à 3 heures

3 à 5 heures

3 heures

4 heures

5 heures

de 6

3.1

3.2

3.3

de 9

à

6

7

8

à

heures

8 heures

heures

heures

heures

1 1

12 heures ou

plus

La première tranche "moins de 3 heures" s'applique

aux excursions de très courte durée (activités sporti­

ves, visites chez des amis ou parents). Celles­ci ne

représentent qu 'un très faible pourcentage des excur­

sions car leur durée limitée signifie souvent qu'elles

sont effectuées dans Γ environnement habituel.

1.1.4 Unités statistiques

32. DÉFINITION DE L'UNITÉ STATISTIQUE

L'unité statistique à mesurer dans les enquêtes sur la

demande touristique réalisées à domicile peut être:

(i) soit un ménage, au nom duquel un membre

répond aux questions concernant les visites effec­

tuées par tous les membres du ménage, soit une

personne choisie au hasard dans un ménage et ne

répondant que pour elle­même, ou encore une

personne choisie comme échantillon par une

agence chargée de réaliser un sondage.

Dans les enquêtes sur la demande touristique

menées sur les lieux de destination ou aux points

d'arrivée et de départ des transports internatio­

naux, l'unité peut être:

33.

(ii ) un visiteur ou un groupede voyageurs, sélection­

nés par LUI échantillonnage aléatoire ou par la

méthode des quotas. Un groupe de voyageurs ne

correspond pas nécessairement à un ménage.

UNITÉ STATISTIQUE RECOMMANDÉE

L'échantillon pour les enquêtes réalisées à domicile,

sur les lieux de destination ainsi qu'aux points d'ar­

rivée et de départ, devrai t être composé de personnes­

âgées d'au moins 15 ans, sélectionnées au hasard ou

par la méthode des quotas. L'activité touristique des

enfants peut être mesurée en interrogeant les adultes

sur les habitudes touristiques de leurs enfants.

1 1 5 Informations à collecter

classifications

variables et

Cette section porte sur le type d'informations à

collecter du côté de la demande, c'est­à­dire auprès

du visiteur.

34. DONNÉES SUR LE VOLUME DE TOURISME

(a) Estimations de la demande touristique (pourcen­

tage et caractéristiques de la population de cha­

que pays et nombre de personnes faisant du

tourisme à intervalles plus ou moins réguliers).

(b) Estimations du nombre de visites effectuées pai­

la population faisant du tourisme (interne et

émetteur = tourisme national).

(c) Estimations du nombre de visites de non résidents

accueillis dans un pays (tourisme récepteur).

(d) Estimations du nombre de visites effectuées par

les résidents d'un pays dans d'autres pays (tou­

risme émetteur).

35. DONNÉES SUR LE PROFIL DU VISITEUR

Les informations concernant le profil du visiteur sont

essentielles pour analyser la nature de la demande

touristique. Elles nous indiquent qui sont les visi­

teurs, à savoir quelles sont leurs caractéristiques

personnelles: sexe, âge, niveau d'éducation, situation

économique, profession, revenus, composition du

ménage.

En vue d'analyser la demande touristique (et les

différents segments du marché), il importe d'établir

un lien entre les informations sur les caractéristiques

personnelles du visiteur (profil) et les données relati­

ves au motif, au comportement et aux habitudes du

visiteur (caractéristiques de la visite).

eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

36. DONNÉES SUR LES CARACTÉRISTIQUES DU VOYAGE,

Y COMPRIS LE MOTIF DE LA VISITE

Ces données décrivent le voyage proprement dit et

nécessitent que l'on rattache les variables à la classi­

fication du motif de la visite, la durée du séjour, le

moded'hébergementchoisi, les moyens de transports 37.

utilisés, les activités exercées et les types de lieux

visités. Elles comprennent également les zones visi­

tées, les mois de départ et les types de produits

touristiques achetés, y compris les voyages/excur­

sions à forfait ou les voyages indépendants.

Les informations sur le motif du voyage permettent de

segmenter les marchés touristiques. Afin d'obtenir

une image plus précise, il conviendrait de prendre en

compte le motif secondaire (par ex.: voyage d'affai­

res combiné avec un week­end de détente prolongé).

Les questions portant sur les types de destination, le

motif de la visite et les activités du visiteur revêtent

une grande importance pour les estimations de la

participation autourisme rural, culturel ou à d'autres

types spécifiques de marchés touristiques.

La durée du voyage est une donnée essentielle; c'est

elle qui permet de mesurer le volume des diverses

activités touristiques telles que l'hébergement, de

déterminer à partir de quand le voyage n'est plus 38.

considéré comme touristique (au­delà d'un an) et de

distinguerle touriste de l'excursionniste.

Par ailleurs, le moyen de transport a une grande in­

fluence sur le comportement et les dépenses du visiteur.

Il correspond au moyen choisi par le visiteur pour se

déplacer de sonlieu de résidence habituelle vers les lieux

visités. L'annexe 4 présente une classification des

moyens de transport selon différents groupes.

plus fine pour les excursions. Le rapprochement avec

les statistiques des transports sur la mobilité des

passagers peut permettre d'obtenir des informations

utiles.

DONNÉES SUR LES DÉPENSES TOURISTIQUES

Les données sur les dépenses touristiques sont un des

éléments de l'estimation de la balance des paiements

et de l'emploi imputé au tourisme. L'approche peut

être différente selon qu'elle est fondée sur l'origine ou

sur la destination. Dans le premier cas, on considère

toutes les dépenses consacrées au voyage, y compris

les frais nécessaires à sa préparation et les dépenses

relatives au voyage effectuées au retour dans le lieu

de résidence. Du point de vue de la destination,

1 ' intérêt principal porte sur les dépenses faites dans le

lieu visité. Mais cela n'affecte pas les variables ou

classifications proprement dites.

Une ventilation des dépenses touristiques est présen­

tée à Γ annexe 7. Les dépenses touristiques en général

et les transactions internationales de dépenses touris­

tiques sont examinées de plus près dans le chapitre

sur le tourisme dans la balance des paiements.

TABLEAU DES VARIABLES ET DES CLASSIFICATIONS

CONNEXES

Dans la section suivante, il est recommandé de res­

pecter le contenu de base des enquêtes normalisées

sur la demande touristique. L'origine, la destination

principale et le motif principal de la visite doivent

toujours être indiqués sans tenir compte du point de

mesure ni de la méthode d'enquête utilisée. Les

données sur les excursions et les visites avec nuitées

doivent toujours être classées séparément.

Le principal moyen de transport utilisé est celui qui

est choisi pour parcourir la distance la plus longue.

Dans de nombreux cas, il est également intéressant de

connaître les autres moyens de transport susceptibles

d'avoir été utilisés au cours de la visite. L'informa­

tion concernant la distance aller­retour entre le lieu de

résidence et le lieu de destination (par moyen de

transport) constitue également une variable précieuse

qui peut être rattachée aux statistiques des transports,

de 1 ' énergie et de Γ environnement. La ventilation de

la classification des distances parcourues peut être

L'importance des variables peut varier selon le sujet

de l'étude. Certaines variables concernant le profil du

visiteur (par ex.: VIO, VI1) peuvent être considérées

comme trop détaillées pour le tourisme récepteur. Les

informations sur la non­participation de la popula­

tion résidente ne peuvent être collectées qu' au moyen

d'enquêtes sur lademande. Les variables relatives au

PROFIL sont alors les premières concernées et né­

cessitent l'introduction d'une question supplémen­

taire: quelle est la principale raison invoquée par la

personne interrogée pour sa non­participation?

10 m. eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

SEJOURS COURTS/LONGS ET EXCURSIONS

39. LISTE DES VARIABLES ET CLASSIFICATIONS POUR LES BESOINS DES ENQUÊTES AUPRÈS DES VISITEURS ET DE LA POPULATION

RÉSIDENTE (Y COMPRIS LES RÉSIDENTS NE FAISANT PAS DE TOURISME).

Ventilation de la

classification 4

Commentaires

PROFIL DU VISITEUR

V1 Lieu de résidence permanente/habituelle

Voir ANNEXES 5 et 6 Fournit des données sur le lieu d'origine en vue de

l'analyse de l'origine et de la destination

Remarque: dans l'enquête auprès des résidents,

l'adresse du résident (village, ville) devrait être indiquée.

Analyse éventuelle de l'adresse par codes postaux

V2 Citoyenneté/nationalité: Voir ANNEXE 6

V3 Taille de la commune/niveau

d'urbanisation

Voir ANNEXE 5 Classification selon la taille de la population du lieu de

résidence. Une approche plus détaillée nécessiterait

l'utilisation du niveau LOC

V4 Age de la personne interrogée: 0­14 ans

15­24 ans

25­44 ans

45­64 ans

plus de 65 ans

Remarque: l'âge doit être indiqué (de 0 à 99 ans et plus)

On distingue les cinq segments de marchés touristiques

suivants:

­ les enfants qui voyagent généralement accompagnés

de leurs parents,

­ les adolescents constituant l'important marché

touristique des jeunes,

­ les adultes jeunes, personnes économiquement actives

voyageant généralement sans enfants,

­ les personnes d'âge moyen, personnes

économiquement actives voyageant généralement sans

enfants,

­ les retraités.

V5 Sexe ■ masculin

■ féminin

V6 Composition du ménage • 1 adulte sans enfant

• 1 adulte avec enfants

­ 2 ou plusieurs adultes sans

enfants

­ 2 ou plusieurs adultes avec

enfants

Remarque: chaque membre du ménage pour indiquer

l'âge et le sexe;

V7 Education ­ Enseignement préprimaire

­ Enseignement du premier degré

(primaire)

­ Enseignement du second degré, premier

cycle (secondaire)

­ Enseignement du second degré,

deuxième cycle (secondaire)

­ Enseignement du troisième degré

(supérieur)

Pour de plus amples renseignements, voir la

classification internationale type de l'éducation (C.I.T.E.),

UNESCO 1976.

Remarque: il s'agit du niveau le plus avancé atteint par

une personne dans un système d'enseignement.

Les visiteurs internes peuvent être classés plus

précisément selon le système d'éducation du pays, tout

en respectant les principaux groupes à des fins de

comparaison internationale.

La ventilation de laclassificationpeutêtrecomplétéeouréduiteàsouhait, mais lasrmcture principaledes catégoriesdevraitêtre conservée àdesfinsdecomparabilité.

m. 11

eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

V8 Situation économique

V9 Activité professionnelle

1. Exercent une activité rémunérée 1.1 Salariés 1.2 Chômeurs 2. N'exercent pas d'activité

rémunérée 2.1 Etudiants/Elèves 2.2 Femmes et hommes au foyer 2.3 Bénéficiaires de revenus 2.4 Autres (handicapés, etc.)

1. Membres des corps législatifs, cadres de la fonction publique, dirigeants et cadres de direction d'entreprises 2. Professions intellectuelles et scientifiques 3. Techniciens et professions intermédiaires 4. Employés administratifs 5. Vendeurs et personnels des services destinés aux particuliers 6. Travailleurs qualifiés de l'agriculture et de la pêche 7. Artisans et ouvriers des métiers 8. Constructeurs d'installations et de machines et ouvriers de l'assemblage 9. Autres 10. Armée

Cette variable concerne les principales obligations quotidiennes du visiteur du point de vue économique (Organisation internationale du travail).

Pour de plus amples renseignements, voir la classification internationale type des professions (CITP-88 COM de TOIT).

Remarque: cette information devrait être rattachée au secteur d'activité (NACE revl) dans lequel la personne interrogée travaille (voir ventilation utilisée pour l'enquête communautaire sur les forces de travail).

V10 Niveau de revenus Catégories nationales de revenus. Catégories communautaires sur la base des SPA

Revenu BRUT mensuel moyen du ménage (pour les 12 mois précédant la visite).

Remarque: les données sur les revenus des visiteurs internationaux devraient être collectées dans la monnaie de leur pays de résidence.

V11 Propriété de produits relatifs au tourisme

1. Logement 2. Transports 3. Equipement de loisir et de sport

Consulter la CPA et la CITAT (ANNEXE 9) pour une liste détaillée des produits

La mobilité peut encourager l'acquisition de la propriété. Il serait intéressant d'analyser avec les données sur l'offre les questions concernant la propriété, par exemple, d'une résidence secondaire, d'une caravane, d'un camping-car, d'une tente, d'un bateau, de voitures particulières, de bicyclettes, de skis, de planches à surf, etc.

PROPENSION V12 Nombre de visites

TOURISTIQUE - Zéro - 1 visite - 2 visites - 3 visites - 4 visites 1. Excursions 2. Visites avec nuitées

Nombre de visites effectuées au cours de la période de référence. Distinction entre: - nombre d'excursions, - nombre de visites de courte durée

(1 à 3 nuitées) - nombre de visites de longue durée

(au moins 4 nuitées)

Remarque: permet de quantifier le volume de visites.

CARACTERISTIQUES DES VISITES V13 Motif principal de la visite: Voir ANNEXE 1 Le motif PRINCIPAL définit le type de visite touristique

effectuée. Il serait également intéressant d'analyser les motifs secondaires.

Remarque: les informations sur les activités exercées peuvent être rattachées à cette variable en vue d'obtenir une image plus précise des services utilisés.

12 sa eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

V14 Lieu d'origine Voir ANNEXES 5 & 6

V15 Lieux de destination: Voir ANNEXES 5 & 6

V16 Principal moyen de transport utilisé Voir ANNEXE 4

V17 Distance parcourue pendant la Distance parcourue à l'aller: visite - moins de 50 km*

- de 50 à 99 km -de 100 à 199 km - de 200 à 299 km - de 300 à 499 km - de 500 à 999 km -de 1000 à 1999 km - de 2000 à 4999 km

Remarque: distinction entre le tourisme interne et le tourisme émetteur. En ce qui concerne les excursions, le lieu d'origine est celui où l'on passe la nuit.

Remarque: distinction entre le tourisme interne et le tourisme émetteur; possibilité de séparer les destinations intermédiaires, principales et finales. Peut fournir des informations sur les excursions à l'étranger effectuées lors de séjours courts ou longs.

Remarque: le moyen de transport secondaire utilisé peut également être inclus.

* La limite inférieure de la catégorie inférieure dépendra du seuil de distance minimale fixé pour définir l'environnement habituel. Remarque: la distance aller-retour devrait être indiquée.

- de 5000 à 7999 km - 8000 km ou plus

V18 Principal mode d'hébergement ANNEXE 3

V19 Mois de départ Classification selon le jour de la semaine, le mois.

V20 Durée du voyage Voyages courts et longs: voir p. 8 Excursions: voir p. 8

V21 Type de destination Voir ANNEXE 2

V22 Taille et composition du groupe de Ventilation selon le nombre de voyageurs personnes et distinction entre adultes et

enfants

V23 Activités exercées pendant la visite Voir ANNEXE 8

V24 Organisation des visites 1. Réservation directe avec l'établissement d'hébergement et l'entreprise de transport 2. Réservation par l'intermédiaire d'une agence de voyages, d'un voyagiste

2.1 Voyages à forfait 2.2 Autres

3. Pas de réservation à l'avance

V25 Dépenses Voir ANNEXE 7 Ces catégories de dépenses sont considérées comme le maximum que l'on puisse obtenir dans le cadre d'interviews globales (qui sont parfois réalisées plus de six mois après l'événement et peuvent comporter des questions sur plusieurs visites). Des informations plus complètes sur les dépenses exigeraient des enquêtes distinctes coordonnées avec les estimations du côté de l'offre.

Remarque', ne s'applique pas aux excursions.

Enregistrement de la date effective de départ de l'environnement habituel (lieu de résidence) Révèle le caractère saisonnier des visites par type.

Il s'agit de la durée totale. Il est recommandé de demander aux personnes interrogées d'indiquer l'heure à laquelle elles ont quitté leur domicile et l'heure à laquelle elles sont rentrées. Il sera alors possible d'en déduire les distributions de fréquences ainsi que le degré de saturation des infrastructures de transports à certaines heures de la journée.

Caractère prédominant de la destination principale (zone cible).

Remarque: déterminer l'âge des enfants: moins de 6 ans; de 6 à 10 ans; de 11 à 14 ans. Les informations sur la composition du groupe de voyageurs peuvent être liées aux informations sur la composition du ménage (V6)

Remarque: cette information peut être rattachée aux données sur les catégories V13 ainsi qu'aux services et produits offerts (catégories du côté de l'offre, par ex. NACE Rev.1, CPA).

Remarque: "Pas de réservation à l'avance" signifie que la visite n'a pas été organisée ("voyage impromptu").

Concerne les dépenses totales consacrées à la visite par le visiteur et d'autres personnes en son nom (avant et pendant le voyage). Remarque: en cas d'utilisation d'un véhicule privé, il importe de relever les coûts moyens au kilomètre ainsi que les distances parcourues et d'introduire ces données dans l'analyse. Les dépenses exprimées dans une monnaie autre que celle du lieu de résidence doivent être converties.

m. eurostat

13

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

1.1.6 Rapprochements avec les statistiques de l'offre et autres statistiques

40. L'optimisation des ressources totales consacrées à l'évaluation de l'activité touristique passe par la coordination des informations sur l'offre et la de­mande . La demande et l'offre des services et produits peuvent être mises en corrélation grâce à une analyse des dépenses et des activités touristiques, ce qui présuppose 1 ' existence de données exhaustives sur la demande et l'élaboration de statistiques de l'offre conformément aux classifications de la demande tou­ristique. Dans ce domaine, les statistiques des servi­ces et l'observation des comptes entrées-sorties par volume des ventes revêtent une grande importance.

4L En ce qui concerne certaines variables statistiques clés dans les pays où il existe certaines formes, juridique ou volontaire, d'enregistrement des arrivées et des départs, les principaux aspects de la demande touristique peuvent être mesurés indirectement par 1 ' intermédiaire des statistiques sur les hébergements touristiques:

les estimations du nombre total de visiteurs sé­journant dans un établissement commercial d'hébergement dans un pays ou un lieu particulier peuvent être obtenues directement par les regis­tres des arrivées et des départs; si les visiteurs sont tenus de remplir des fiches d'enregistrement ou si les données sur les trans­ports internationaux peuvent être complétées par un petit nombre de données provenant des cartes d'immigration ou d ' émigration, les données rela­tives à l'offre peuvent également être utilisées pour évaluer le motif du voyage (affaires/vacan­ces, etc.), la taille du groupe de voyageurs et le lieu de résidence ou d'origine des visiteurs. Tou­tefois, ces méthodes ne permettent d'obtenir des résultats valables que lorsque le processus de collecte des données est strictement contrôlé.

42. La demande d'un pays ou d'une région déterminée peut être, en partie, estimée par une analyse des données sur les transports de passagers. Dans chacun des cas susmentionnés, il importe cependant de con­naître le pourcentage de touristes usant des produits et services offerts, de sorte que les données répondent aux besoins identifiés des utilisateurs du côté de la demande. Seules les enquêtes sur la demande globale permettent de déterminer cette proportion.

Enfin, les enquêtes sur les budgets-temps peuvent apporter des informations supplémentaires précieu­ses sur la demande touristique, notamment sur les excursions.

1.1.7 Lignes directrices relatives à la collecte

Pour mesurer la demande, une distinction debase doit être faite entre:

43. a) Les enquêtes par sondage de la population nationale effectuées à domicile

Elles revêtent une grande importance pour obtenir des résultats statistiquement fiables sur le tourisme interne et émetteur de chaque pays et mesurer la propension touristique et la fréquence des voyages. Ces enquêtes fournissent les données nécessaires à l'évaluation et à la prévision des variables qui in­fluent sur la demande touristique. Elles permettent également de mesurer le phénomène de non-partici­pation au tourisme et d'en connaître les raisons. S'il était demandé à tous les pays européens d'effectuer des enquêtes sur la demande touristique des résidents - en utilisant les variables énoncées dans le présent chapitre -, il serait possible de produire des estima­tions globales des flux touristiques à l'intérieur de 1 ' Europe et des voyages de résidents vers des destina­tions en dehors de l'Europe. Cependant, la taille de 1 ' échantillon serait un facteur limitatif pour l'identi­fication du flux de visiteurs vers des destinations mineures. Les résultats obtenus pour les excursions à l'étranger (généralement dans un pays voisin) four­nissent également des informations précieuses, pour ces territoires adjacents, sur les répercussions et l'im­portance des séjours effectués par les excursionnistes.

La méthode d'enquête préconisée est celle de l'en­quête à domicile sur un échantillon aléatoire repré­sentatif avec interview d'un seul ou de tous les membres du ménage (interview directe, questionnaire postal ou interview téléphonique) sur les expériences de chacun en matière de tourisme. Plus la liste de caractéristiques est détaillée, plus l'échantillon aléa­toire doit être large pour pouvoir garantir la fiabilité des extrapolations.

Des enquêtes annuelles suffisent pour mesurer les voyages de longue durée (c-à-d., les voyages com­portant au moins 4 nuitées consécutives en dehors du lieu de résidence habituelle).

14 ren eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

Les détails relatifs aux séjours courts et aux excur­

sions devraient être relevés au moyen d'enquêtes

mensuelles ou bimensuelles ou bien à l'aide d'une

méthode de panel d'agenda. Il faut organiser plu­

sieurs vagues d'interviews échelonnées sur les douze

mois de Γ année, chacune couvrant une période d'en­

quête dont la personne interrogée peut encore se

souvenir. La période d'enquête, les intervalles et le

nombre de personnes interrogées devraient touj ours

être en rapport de manière à obtenir un nombre

satisfaisant d'interviews susceptibles d'être évaluées

pour une année complète d ' enquête.

44. b) Sondages aux points d'arrivée et de départ

internationaux

Ces enquêtes visent à mesurer le tourisme internatio­

nal (récepteur et émetteur). En outre, il s'agit de la

seule méthode globale permettant de calculer avec

précision le volume, la valeur et les caractéristiques

des flux touristiques des autres régions du monde vers

ΓΕΕΕ. Elles peuvent fournir des renseignements

utiles sur les postes relatifs au tourisme dans la

balance des paiements. Ces enquêtes permettent de

mesurer les visites internationales de longue/courte

durée ainsi que les excursions internationales.

Les données peuvent être collectées à 1 ' aide d ' enquê­

tes par sondages, à plusieurs degrés, stratifiés et

spécialisés. La méthode la plus utilisée consiste à

combiner les interview directes avec des questionnai­

res (parfois envoyés par la poste). Il importe de bien

distinguer les visiteurs des autres voyageurs. Les

informations sur l'intensité du trafic et les mouve­

ments de passagers par saison et par jour de la

semaine accroissent la précision des résultats.

45. c) Enquêtes par sondages auprès des visiteurs

aux lieux de destination

Ce type d'enquêtes fournit également des informa­

tions sur le tourisme intérieur (récepteur et national)

pour les longs/courts séjours et les excursions. Ces

enquêtes sont davantage utilisées au niveau régional

et local qu ' au niveau national et sont souvent menées

sur une base ad hoc. Elles fournissent des renseigne­

ments précis à des fins de commercialisation et de

développement et permettent d'évaluer les compo­

santes des dépenses. Dans la catégorie des destina­

tions spéciales figurent les attractions et les manifes­

tations touristiques. Ces enquêtes sont particulière­

ment utiles pour mesurer certains marchés touristi­

ques spécifiques, tels que le tourisme culturel et le

tourisme rural. Elles consistent à interroger directe­

ment les visiteurs sur les lieux de destination et

apportent par ailleurs des informations sur le volume

touristique relatif à la destination concernée.

ΜΔ 15

eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

2. OFFRE TOURISTIQUE

2.1 Définition de l'offre touristique

46. La définition de l'offre touristique devrait découler de

la définition du tourisme. Il s'agit donc de l'offre de

tous les éléments, services et biens mis à la disposi­

tion des visiteurs ou achetés par eux et déterminés

par le séjour de visiteurs.

47. Les statistiques de l'offre touristique peuvent être

abordées de deux façons différentes:

statistiques de la production (structure) des entre­

prises; Γ offre a été par exemple considérée comme

activités des entreprises telles que l'offre de

services HORECA, de transports et de vente au

détail;

statistiques sur les résultats de ces activités, à

savoir les produits, qui peuvent également être

des services consommés par les visiteurs.

48. Les statistiques de l'offre touristique ontpour objec­

tif d ' évaluer la contribution du secteur touristique au

processus socio­économique général d'un pays et

d'identifier les effets du tourisme en distinguant les

effets directs des effets indirects ou induits.

2.2 Offre d'activités touristiques

49. La survie de certaines activités économiques dépend

du tourisme, c'est le cas des établissements

d'hébergementtouristique, des agences de voyages,

des entreprises de transports longue distance. D ' autres

activités telles que les restaurants et les bars, les

services de location de voitures, les services de diver­

tissements et d'attractions sont elles­aussi largement

tributaires du tourisme. La dépendance de certaines

activités vis­à­vis du tourisme peut également dépen­

dre du lieu où s'exercent ces activités.

50. L'offre touristique comprend donc des activités éco­

nomiques diverses et le secteur touristique présenté

en tant que tel est un secteur très hétérogène regrou­

pant des activités diverses dont certaines sont direc­

tement tributaires du tourisme et d'autres ne le sont

que partiellement. En vue de délimiter les activités qui

fournissent des biens et des services au tourisme, il

convient d ' adopter 1 ' approche suivante5 :

Production totale de producteurs spécialisés dans le

tourisme

+ production touristique de producteurs non spécia­

lisés dans le tourisme

­ production non touristique de producteurs spécia­

lisés dans le tourisme

= PRODUCTION TOTALE DE PRODUITS

TOURISTIQUES SPÉCIFIQUES

51. Cette approche permet d'établir une distinction entre

les activités6 considérées comme activités touristi­

ques primaires (à titre principal) et celles considérées

comme activités touristiques secondaires (à titre se­

condaire).

En vue de délimiter et de définir plus précisément les

activités touristiques, ΓΟΜΤ a élaboré la classifica­

tion internationale type des activités touristiques

(CITAT). Cette classification a été adoptée par la

division statistique des Nations unies et est basée sur

la classification internationale type de l'industrie

(CITI rév. 3). Encore provisoire, la CITAT tente

d'établir une distinction entre les activités dont la

première source de revenu est le tourisme, désignées

par un "T", et celles qui ne sont que partiellement

liées au tourisme, désignées par un "P".

Les activités liées au tourisme, conformément à la

NACE rév. 1 et à la CITAT, sont présentées à

Γ annexe 9.

52. De nombreuses données peuvent être observées à

partir des activités des entreprises (unités de produc­

tion):

données sur 1 ' unité proprement dite (type d ' acti­

vité, taille, statut juridique, etc.);

données sur les facteurs de production (ventila­

tion des actifs fixes, main­d'oeuvre, etc.);

­ données comptables (ventilation du chiffre d ' af­

faires ou de la valeur ajoutée);

­ données sur la production (biens et services) de

Définition du manuel de l'OCDE sur les comptes économiques du tourisme (1991 ), page 56

À classer selon la NACE rév. 1 et CITI rév. 3

16 m eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

l'unité, exprimées en quantités physiques et dif­

férenciées selon la nature du produit et l'utilisa­

tion des capacités de production;

données sur les prix et les tarifs des biens et

services vendus.

53. Les statistiques institutionnelles sur les secteurs d 'ac­

tivités liés au tourisme sont généralement effectuées

dans le cadre des statistiques d'entreprises; on peut

donc se référer directement aux Manuels

méthodologiques sur les statistiques des entrepri­

ses du secteur tertiaire (Cadre Global, manuel de

Services de Transport, manuel HORECA/AdV,

manuel du Commerce et Informations et Communi­

cations et manuel sur les Autres services rendus aux

entreprises) élaborés par Γ Office statistique des Com­

munautés européennes7.

2.3 Offre de produits touristiques

2.3.1 Concepts et définitions

54. L'approche globale par produits ne traite pas seule­

ment des produits en tant que résultats directs des

activités économiques, mais de tous les produits

(dérivés, biens et services) qui sont mis à la disposi­

tion des visiteurs ou achetés par eux.

Par produits touristiques, on entend:

les produits (biens et services) consommés par les

visiteurs, qui peuvent être décrits par une classifica­

tion type de produits telle que la classification des

produits associés aux activités (CPA: voir

annexe 9) ou la CPC (classification de produits

centrale);

les atouts naturels d'un lieu, montagnes, plages,

lacs, conditions climatiques et environnement en

général;

le comportement de la population vis­à­vis des

visiteurs, le mode de vie et la culture de la région

réceptrice.

55. Les produits fournis représentent une somme supé­

rieure aux dépenses touristiques; celles­ci sont la

contrepartie de la plupart des produits prenant la

forme de biens et services mais ils n'ont cependant

pas tous à être payés par les visiteurs.

56.

Dans de nombreux cas, les touristes peuvent profiter

gratuitement des routes, des sites historiques, des

parcs naturels, de la nature, etc.; dans d'autres cas, ils

doivent payer pour les facilités offertes ("service").

En réalité, la majorité des atouts offrent des "servi­

ces" à leurs utilisateurs ou aux gens qui en profitent,

qu'ils soient payants ou non. Les "services" gratuits,

qui consistent à simplement profiter des atouts d'un

pays (climat agréable, air frais, plages, montagnes,

paysage, routes, etc.), font néanmoins partie de l'of­

fre de produits touristiques. Le fait que le service soit

gratuit pour le visiteur η ' implique pas nécessairement

qu'il le soit pour le fournisseur (un pays donné); en

effet, pour un pays préserver la pureté de l'air par

exemple a un coût. C'est parce que ces types de

produits sont difficiles à quantifier qu'ils ont été

exclus de l'analyse statistique.

A des fins pratiques, seuls les produits identifiés dans

une classification type de produits sont pris en compte

dans la définition de l'offre de produits touristiques.

Deux considérations (représentant les deux facettes

d ' une même réalité) doivent être retenues :

l'offre de produits touristiques inclut tous les

produits fournis au visiteur, y compris les pro­

duits non spécifiquement touristiques;

les produits consommés par des visiteurs peuvent

également l'être par d'autres types de consom­

mateurs.

Au moment de mesurer l'offre de produits touristi­

ques, il faut, par conséquent, essayer de dégager la

part du produit consommée par les visiteurs.

2.3.2 Unités statistiques

5 7. L'unité déclarante susceptible de fournir les meilleu­

res informations sur le produit concerné dépend du

type de produit à observer. En général, on peut

utiliser les unités déclarantes suivantes: entreprise,

unité locale, unité d'activité économique (UAE),

UAE locale (autorités locales) d'une commune, ré­

gion, etc. Ces unités statistiques du système productif

sont définies dans le règlement du Conseil η 696/93

du 15 mars 19938.

Puisque l'unité d'observation est leproduit lui­même,

l'unité déclarante devrait être invitée à fournir des

Eurostat/1991

Journal officiel L 76 du 30.03.1993, p. 1.

ΈΔ eurostat

17

METHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

informations sur la ventilation de ses activités selon les unités d'activité économique ou sur la ventilation par produits vendus.

2.3.3 Classifications

58. * classification de produits touristiques par la CP A (CPC) et classification de la production selon la NACE rév. 1 (CITI rév. 3); (voir annexe 9)

* classification régionale - NUTS (voir annexe 5)

2.3.4 Variables

59. Une distinction a été ici établie entre les séries de variables directement liées au produit (le terme réel utilisé pour décrire la variable dépendra du produit) et celles concernant 1 ' unité de production du produit.

60. SÉRIES DE VARIABLES DIRECTEMENT LIÉES AU PRODUIT OFFRE DE PRODUITS TOURISTIQUES (BIENS ET SERVICES): - nombre de produits (par ex.: nombre d'hôtels,

nombre de lunettes de soleil produites) CAPACITÉ:

capacité d'accueil maximale (nombre de sièges, de lits, etc.)

- type d'installations offertes (sauna, remontées mécaniques, etc.) (Ceci dépendra du type de produit touristique et ne s'applique pas à tous les produits.)

UTILISA TION DE L 'OFFRE:

- nombre de visiteurs/usagers/hôtes/passagers ou nombre de produits, de billets vendus, etc.

VARIABLES ÉCONOMIQUES: valeur ajoutée coûts de production

- chiffre d'affaires - prix, tarifs

Dans chaque cas, c'est la part du produit fournie aux visiteurs qui nous intéresse.

61. VARIABLES RELATIVES À L'UNITÉ DE PRODUCTION -Code NACE et CITAT de l'unité locale ou de

l'entreprise - statut juridique de l'entreprise - localisation (NUTS, code postal)

VARIABLES ÉCONOMIQUES:

- emplois, dans l'unité locale oul'entreprise, con­tribuant à l'offre du produit concerné;

- pourcentage du chiffred'affaires du produit réalisé par l'unité locale par rapport au chiffre d'affaires réalisé par l'entreprise dans son ensemble;

- chiffre d'affaires ou valeur ajoutée et coûts de production du produit concerné.

2.3.5 Liens avec la demande

62. Compte tenu du fait que le tourisme est un concept fondamentalement induit par la demande, il est abso­lument indispensable de collecter des informations du côté de la demande pour connaître la destination des biens et services produits et compléter ainsi les don­nées du côté de 1 ' offre. La demande des résidents peut être estimée par les statistiques de la demande, tandis que la demande touristique totale à l'intérieur d'un pays donné peut être évaluée par l'intermédiaire des statistiques de l'offre. La demande touristique des non-résidents peut alors être calculée en déduisant la demande des résidents de la demande totale.

2.3.6 Lignes directrices pour la collecte des données

63. Des données administratives telles que les répertoires d'entreprises et d'établissements tenus par les autori­tés fiscales, les répertoires d'établissements établis par les INS, le répertoire d'établissements tenu par les autorités sanitaires ou les services de délivrance des licences peuvent être utilisés pour identifier les unités de production fournissant des produits touris­tiques et recueillir des informations de base sur l'unité de production. Dans de nombreux cas, les informations concernant les produits touristiques peuvent être obtenues auprès des entreprises ou d'autres unités statistiques décrites dans les méthodes présentées dans le manuel des statistiques des entreprises du secteur tertiaire de l'Office statistique des Communautés européennes. Les statistiques du logement peuvent fournir des données sur certains types d'installations. Par ailleurs, les statistiques des entreprises, des transports, de la consommation et des prix permettent d'obtenir des informations sur certains produits touristiques.

2.4 Statistiques des hébergements touristiques

64. Le tourisme absorbe une grande part de l'offre d'hébergement à court terme. L'objectif fondamental des statistiques des hébergements touristiques est de

18 =2 eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

mesurer les capacités cl l'utilisation des établisse­ments d'hébergement et (si possible) des moyens privés d'hébergement.

2.4.1 Définitions

65. On entend par hébergement touristique: "toute installation qui, régulièrement ou occasionnellement, pourvoit à l'hébergement de touristes".

Il importe d'établir une distinction entre les établisse­ments commerciaux qui fournissent l'essentiel de l'hébergement et la fourniture d'un service d'hébergement occasionnel. L'hébergement touristi­que est ainsi divisé en deux grands groupes:

établissements d'hébergement collectif et hébergement touristique privé.

HÉBERGEMENT TOURISTIQUE COLLECTIF

66. On entend par "hébergement touristique collectif' tout établissement d'hébergement qui met à la dispo­sition du voyageur une chambre ou une autre unité; toutefois, le nombre de places qu'il fournit doit être supérieur à un minimum déterminé pour des groupes de personnes plus nombreux qu'une simple famille; par ailleurs, il dispose, même s'il s'agit d'un établis­sement à but non lucratif, d'une administration de type commercial commune à toutes les places de l'établissement.

Le groupe "Etablissement d'hébergement touristique collectif' est subdivisé en trois sous-groupes: hôtels et établissements assimilés, établissements spéciali­sés et autres établissements collectifs, eux-mêmes subdivisés en neuf groupes d'unité.

HÔTELS ET ÉTABLISSEMENTS ASSIMILÉS

67. Définition: établissements offrant des chambres dont le nombre excède un minimum déterminé faisant l'objet d'une gestion commune, fournissant certains services (y compris services de chambres et de lits, nettoyage quotidien des chambres et des installations sanitai­res); ces établissements sont regroupés en classes et catégories en fonction des installations et des services fournis; ils n'entrent pas dans la catégorie des établis­sements spécialisés.

68. - Hôtels: hôtels, hôtels-appartements, motels, relais pour rou­tiers, hôtels balnéaires et autres établissements simi­laires qui fournissent des services hôteliers allant au-delà du service des lits et du nettoyage des chambres et des installations sanitaires.

69. - Établissementsparahôteliers: meublés et pensions, chambres d'hôtes, résidences touristiques et autres logements similaires loués à la chambre et dotés de services hôteliers limités, y compris le service des lits et le nettoyage des cham­bres et des sanitaires fait de façon quotidienne.

ÉTABLISSEMENTS SPÉCIALISÉS

70. Définition: tout établissementprévupour accueillir des touristes, éventuellement sans but lucratif, dont les places sont gérées par une administration unique avec un mini­mum de services communs (n ' incluant pas le service quotidien des lits); le produit offert n'est pas nécessairement des chambres, il peut s'agir d'appar­tements, de places de camping ou de dortoirs collec­tifs; l'hébergement s'accompagne d'activités com­plémentaires, soins de santé, services sociaux, confé­rences ou transports.

Ce groupe est composé d'établissements qui, outre l'hébergement, ontune autre fonction spécialisée. Il est subdivisé en quatre groupes d'unité: centres de santé, camps travail-vacances, centres de conférence et hébergement dans des moyens de transport collect! fs.

71. - Etablissements de cure Ce groupe comprend les établissements de traite­ments et de soins médicaux qui fournissent un hébergement, tels que les établissements de cure, les sanatoriums (montagne), les centres de convales­cence, les fermes de santé, les centres de remise en forme et autres établissements analogues.

72. - Campements travail-vacances Il s'agit de camps qui fournissent un hébergement dans le cadre d'activités de vacances, tels que les camps de travail agricole, archéologique et écologi­que, les colonies de vacances (enfants), les camps de scouts, les écoles d'équitation et de voile, autres centres sportifs et établissements similaires.

73. - Hébergements à l'intérieur de moyens de Transports collectifs

m eurostat

19

METHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

Ce groupe comprend les installations de couchage

prévues à Γ intérieur des moyens de transport collec­

tifs et incluses dans le prix du billet. Il s'agit des

bateaux de croisière en tout genre (qui ne mouillent

généralement pas dans les marinas pour passer la

nuit), des bateaux de passagers réguliers, des trains

(wagons­lits et couchettes) et des autocars, et de tout

autre moyen de transport public ou loué (par ex.

roulottes tirées par des chevaux).

Cette catégorie d'hébergement doit sa spécificité à sa

mobilité.

74. ­ Centres de conférence

Ce groupe inclut les établissements qui offrent un

hébergement ainsi que des installations spécialisées

pour congrès, conférences, cours, formation profes­

sionnelle, méditation, retraites, etc. L'hébergement

est généralement réservé aux participants aux

activités spécialisées organisées dans ou par

l'établissement.

75. AUTRES ÉTABLISSEMENTS COLLECTIFS

Définition:

tout établissement destiné à accueillir des vacanciers,

éventuellement sans but lucratif, dont les places sont

gérées par une administration unique avec un mini­

mum de services communs (n'incluant pas le service

quotidien des lits); il peut offrir des formes

d'hébergement autres que des chambres (apparte­

ments, campings, dortoirs).

Cette catégorie est composée d'établissements aména­

gés sous forme d'appartements de vacances, de cam­

pings et de logements touristiques à caractère social.

76.

77.

­ Logements pour vacances

Installations collectives gérées par une administra­

tion commune: appartements­hôtels, ensembles de

chalets ou bungalows transformés en appartements.

Elles fournissent souvent des services touristiques

tels que divertissements, cantine, blanchisserie et

services d'information.

­ Etablissements pour le camping touristique

Installations collectives situées à l'intérieur de ter­

rains clos et destinées à accueillir des tentes, carava­

nes, tentes remorques et camping­cars. Toutes sont

dotées d'une administration commune et fournissent

un certain nombre de services touristiques (magasins,

informations, divertissements, cantine, blanchisserie).

78. ­ Autres établissements collectifs u.c.a.

établissements spécialisés dans le tourisme social et

l'hébergement de groupes; marinas. Parmi les

hébergements touristiques à caractère social figurent

les auberges de jeunesse, les dortoirs pour touristes,

les logements de groupes, les foyers de vacances pour

le troisième âge, les établissements de vacances réser­

vés au personnel de certaines entreprises, les résiden­

ces universitaires et les dortoirs scolaires, et toute

autre installation similaire dotée d'une administra­

tion commune, ayant un intérêt social et bénéficiant

souvent de subventions.

Les marinas sont également incluses dans ce groupe.

Elles comprennent, d'une part, les ports de plaisance

où les propriétaires de bateau peuvent louer un poste

d'amarrage permanent ou un emplacement sur la

terre ferme pour la saison de navigation ou à Γ année

(location à long terme) et, d'autre part, les ports pour

les navires de passage qui paient une taxe de mouillage

à la nuit, les ports doivent offrir un minimum d'ins­

tallations sanitaires.

HÉBERGEMENTS TOURISTIQUES PRIVÉS

79. Ces formes d'hébergement n'entrent pas dans la

définition des hébergements touristiques collectifs.

Elles fournissentun nombre limité de chambres louées

ou offertes gratuitement.

Le groupe "hébergements touristiques privés" est

subdivisé en deux sous­groupes et en cinq groupes

d'unité. Il importe d'établir une distinction entre les

deux sous­groupes "locations privées" et "logements

privés autres que locations" car la première formule,

contrairement à la seconde, entraîne des dépenses de

logement et produit donc un impact économique.

LOCATIONS PRIVÉES

80. ­ Chambres louées dans des logements familiaux

Ce mode d'hébergement se différencie d'une pension

par le fait que le touriste séjourne avec la famille qui

généralement continue d'habiter dans la maison et

acquitte un loyer.

81. ­ Logements loués à des particuliers ou à des

agences professionnelles

Ce groupe d'unité comprend les appartements, les

villas, les maisons, les chalets et autres logements

loués en totalité et de façon temporaire à des ménages,

à titre de logement touristique, par d'autres ménages.

20 WÅ eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

Dans les grands lieux touristiques, ce type

d'hébergement est souvent en concurrence directe

avec certains hébergements collectifs.

LOGEMENTS PRIVÉS AUTRES QUE LOCATIONS

Ce groupe concerne les logements offerts

gratuitement.

82. ­ Logements occupés par leurs propriétaires

Ce groupe comprend des unités immobilières telles

que les résidences secondaires, villas, maisons, cha­

lets et autres logements utilisés par des visiteurs

appartenant à la famille du propriétaire. Il inclut

également les logements inscrits dans un contrat de

multipropriété (propriété de plusieurs personnes).

83. ­ Hébergement cédé gratuitement par des membres

de la famille ou des amis

Ce groupe concerne les touristes autorisés par des

parents ou amis à disposer gratuitement de la totalité

ou d'une partie de leur logement.

84. ­ Autres logements privés

Ce groupe d'unité ne correspond pas entièrement à la

catégorie des hébergements touristiques privés. Il

inclut d'autres types d'hébergement tels que les ten­

tes, les caravanes, les tentes remorques, les camping­

cars installés sur des sites non organisés (n'entrant

pas dans la catégorie des hébergements touristiques

collectifs) ainsi que les embarcations amarrées en

dehors de postes contrôlés.

2.4.2 Classifications

85. * hébergements touristiques (annexe 3)

* pays(annexe 6)

* NUTS (annexe 5)

* classification des produits touristiques selon la

CPC (provisoire) et CPA et des activités touristi­

ques selon la CITAT (annexe 9)

2.4.3 Unités statistiques

86. Dans son règlement n 696/93 du 15 mars 19939, le

Conseil définit un ensemble d'unités statistiques du

système productif.

Compte tenu de l'importance que revêtent les aspects

régionaux et les caractéristiques de l'établissement

d'hébergement proprement dit pour les résultats des

» JOL76du 30.03.1993,p. 1.

statistiques de logements, il conviendrait d'utiliser

comme unité statistique de base les unités d'activité

économique au niveau local (UAE), par exemple

l'unité d'observation dans les statistiques des loge­

ments. L'unité locale peut également être utilisée

comme unité statistique de base des établissements

d'hébergement touristique. Dans certains cas, l'en­

treprise et l'unité locale coïncident, mais il est très

courant qu'une entreprise comprenne deux ou plu­

sieurs établissements ou installations du même type

(chaînes d'hôtels, motels, villages de vacances, etc.)

ou de type différent (combinaison logements de

vacances et hôtels, hôtels et restaurants, etc.). C'est

une des raisons pour lesquelles la classification des

établissementsd'hébergementtouristique utilisée pour

les statistiques du tourisme décrites aux pages précé­

dentes n'a pas de relation une à une avec les classifi­

cations des activités ou des produits telles que la

NACE rév. 1 et la CPA (voir annexe 3).

2.4.4 Variables et définition des variables

87. L'offre et la capacité des hébergements touristiques

concernent les informations sur le nombre d'établis­

sements fournissant des services aux touristes et sur

la structure et la qualité de cette offre. L'utilisation

des hébergements touristiques concerne les informa­

tions sur les flux touristiques.

VARIABLES SUR L'OFFRE ET LA CAPACITÉ DES ÉTABLIS­

SEMENTS D'HÉBERGEMENT TOURISTIQUE:

88. (i) NOMBRE D'ÉTABLISSEMENTS PARTYPE D'HÉBERGEMENT

(voir laclassification et les définitions susmentionnées)

89. (H) CAPACITÉ DE NUITÉES, NOMBRE DE:

a) Places­lit

Le nombre de places­lit dans un établissement est

déterminé par le nombre de personnes qui peuvent

passer la nuit dans les lits installés dans l'établisse­

ment, sans compter les lits qui peuvent être ajoutés à

la demande du client.

Le terme "place­lit" s'applique à un lit simple, les lits

de deux personnes comptant pour deux places­lit.

Cette unité sert à mesurer la capacité de tous les types

d'hébergement. Une place­lit peut également être un

emplacement ou un anneau (pour les bateaux) per­

mettant d'héberger une personne. Un emplacement

Ξ £ eurostat

21

METHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

pour une tente, une caravane, un camping-car et autre abri similaire, ou bien un anneau pour bateau comp­tent généralement pour quatre places-1 it si le nombre réel n'est pas connu.

b) Chambres Une chambre est une unité composée d'une pièce ou d'un ensemble de pièces constituant un ensemble de location indivisible dans un établissement d'hébergement. Les chambres peuvent être simples, doubles ou mul­tiples, selon qu'elles sont équipées en permanence pour accueillir une, deux ou plusieurs personnes. Le nombre de chambres est le nombre de celles dont dispose habituellementl'établissementpour loger ses clients (touristes). Si une chambre est utilisée comme résidence permanente (pour une période supérieure à un an), elle ne doitpas être prise en compte. Les salles de bain et les toilettes ne sont pas considérées comme chambres. Le nombre de chambres devrait théoriquement coïncider avec celui qui figure dans le registre de 1 ' établissement. Les appartements sont composés d'une ou plusieurs chambres, d'une cuisine ainsi que d'unpropre cabinet de toilette. Ils sont loués avec ou sans services hôteliers. Les cabanes, les petites maisons de campagne, les huttes, les chalets, les bungalows, les villas et les résidences d'été peuvent être traités comme les cham­bres et les appartements, c'est-à-dire qu'ils peuvent être loués comme unité simple.

c) Emplacement et anneau La majorité des campings louent des emplacements pour les tentes, caravanes, camping-cars et autres, aux touristes qui ont l'intention de ne séjourner que quelques journées ou semaines consécutives et aux personnes qui souhaitent louer un emplacement fixe pour une saison ou à l'année. Dans les marinas, les anneaux peuvent être traités de la même façon que les emplacements. Les locations d'emplacements fixes et de mouillages à long terme (plus d'un an) peuvent également être considérées comme logements privés.

Il est souhaitable de disposer de données mensuelles sur lenombre de places-lits, dechambres, d'emplace­ments et d ' anneaux car ce nombre peut varier selon la saison et permet de calculer les taux d'occupation.

90. (m) Mois (OU JOURS) D 'OUVERTURE DANS L 'ANNÉE Cette variable permet d'avoir une idée des aspects

saisonniers de l'entreprise et de calculer les taux d'occupation.

91. (iv) SERVICES OFFERTS - NOMBRE D'ÉTABLISSEMENTS FOURNISSANT LES SERVICES SUIVANTS:

a) la restauration (pour les hôtes et autres clients) figure parmi les services les plus importants. Les hôtels sont subdivisés en deux catégories dans la nomenclature NACE Rev. 1 (hôtels avec et sans res­taurant), mais l'information sur l'existence d'un res­taurant est tout aussi importante pour d'autres types d'hébergement touristique. Autres variables: b) petit-déjeuner (buffet ou autre), c) déjeuner, d) dîner, e) service bar (accès réservé aux clients de l'hôtel/accès autorisé aux autres clients), f) salles de conférence m2, g) piscine, h) sauna, solarium, i) installations sportives, j) (autres) installations de santé, k) magasins, 1) aires de jeux pour enfants/salles de jeux, m) service de blanchisserie, n) blanchisserie libre-service, o) cuisine commune, p) garage sur­veillé ou fermé, q) animation (bals, etc.).

92. (v) AUTRES CRITÈRES DE QUALITÉ- NOMBRE D'ÉTABLISSE­MENTS AVEC:

a) classements de qualité: étoiles, couronnes, drapeaux, etc.

b) salles de bain individuelles c) (chambres) équipées d ' un chauffage et permettant

un hébergement annuel Autres variables: d) pièces insonorisées, e) pièces équipées de l'air conditionné, f) longueur de la plupart des lits, g) pièces équipées de postes de radio et de télévision.

VARIABLES CONCERNANT L'UTILISATION DES CAPACITÉS D'HÉBERGEMENT TOURISTIQUE:

93. (ï) FLUX TOURISTIQUES - NOMBRE D'ARRIVÉES ET DE NUITÉES:

a) Arrivées (ou départs) des clients des établisse­ments d'hébergement - par pays de résidence du client (voir annexe 6) - par mois On parle d'arrivée et de départ chaque fois qu'une personne se présente dans un établissement d'hébergement collectif ou privé, remplit une fiche et le quitte. Etant donné que lapériode de temps écoulée entre l'arrivée et le départ des touristes est relative-

22 Wh eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

ment courte, la différence entre le nombre des arri­

vées et le nombre des départs est statistiquement

faible. Les arrivées de personnes non touristes (réfu­

giés, clients pour raisons médicales, etc.) devraient

être, dans la mesure du possible, prises en compte

séparément.

b) Nuitées des clients des établissements

d'hébergement

­ par pays de résidence du client (voir annexe 6)

­par mois

Il s'agit de chaque nuitée passée par un voyageur ou

pour laquelle un client s'est inscrit dans un établisse­

ment d'hébergement collectif ou privé, sa présence

physique n'étant pas indispensable.

Les nuitées de personnesnon touristes devraient être,

dans la mesure du possible, prises en compte

séparément.

94. (n) DURÉE MOYENNE DU SÉJOUR

Cette variable est obtenue en divisant le nombre de

nuitées par le nombre d'arrivées (le calcul peut

également être fait selon le pays de résidence des

hôtes). Cette variable a plus d'intérêt aux niveaux

local et régional car, au niveau national, le fait qu'une

personne se déplace d'un endroit à l'autre rend la

mesure plus opaque.

95. (m) MOTIF DE LA VISITE

Il peut être pris en compte soit selon le nombre de

clients soit selon le nombre de nuitées (voir annexe 1

pour la classification du motif de la visite).

96. (iv) VARIABLES CONCERNANT LE TAUX D'OCCUPATION

Les taux d'occupation fournissent des informations

sur les différences d'utilisation existant entre les

divers types d'hébergement et indiquent les aspects

saisonniers lorsqu'ils sont calculés sur une base

mensuelle.

a) Taux d'occupation net par places­lit

Le taux d'occupationnetpar places­lit au cours d'un

mois est obtenu en divisant le total des nuitées par le

produit des places­lit offertes par le nombre de jours

où les lits sont effectivement disponibles (indépen­

damment des fermetures saisonnières ou d'autres

fermetures temporaires pour entretien, par décision

de police, etc.) pour un même groupe d'établisse­

ments, le quotient étant ensuite multiplié par 100 pour

obtenir un pourcentage.

Formule: Un = (P/Gd) χ 100

où Ρ est le nombre de nuitées enregistrées pendant le

mois (ou l'année) et Gd le nombre de journées­lit

effectivement disponibles dans le mois (ou l'année).

b) Taux d'occupation brut par places­lit

Le taux d'occupation brut par places­lit au cours

d'un mois est obtenu en divisant le total des nuitées

par le produit des places­lit offertes par le nombre de

jours du mois correspondant (appelé parfois "lits­

nuits") pour un même groupe d'établissements, le

quotient étant ensuite multiplié par 100 pour obtenir

un pourcentage.

Formule: Ue = (P/Gp) χ 100

où Gp est le nombre de journées­lit potentielles.

c) Taux d'occupation net des chambres (maisons,

emplacements, anneaux)

En ce qui concerne les hôtels et les établissements

assimilés, le taux d'occupation des chambres permet

de mesurer l'utilisation des capacités plus efficace­

ment que le taux d'occupation en termes de lits, car

une chambre avec un double lit est très souvent

occupée par une seule personne. Ce taux est calculé

en divisant le nombre total de chambres utilisées

pendant le mois (somme des chambres louées par

jour) par le nombre moyen de chambres disponibles

pour le mois, le quotient étant ensuite multiplié par

100 pour obtenir un pourcentage.

Formule: Vn = (Q/Hd) χ 100

où Q est la somme mensuelle (ou annuelle) des

chambres occupées et Hd le nombre de chambres

effectivement disponibles, compte tenu des fermetu­

res saisonnières ou d'autres fermetures

temporaires.Les taux d'occupation des maisons,

chalets, etc. peuvent être calculés comme pour les

chambres.

d) Taux d'occupation brut des chambres (maisons,

emplacements, anneaux)

Ce taux peut être calculé de la même façon que pour

les places­lits.

Æh eurostat

23

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

97.

98.

99.

2.4.5 Liens avec les statistiques de la demande et autres statistiques

Les statistiques sur l'hébergement sont en partie considérées comme une solution de rechange utilisable faute de mieux pour obtenir des informations sur la demande touristique, notamment sur les touristes venant de 1 ' étranger. Les données statistiques sur l'hébergement fournis­sent des renseignements sur l'utilisation des cham­bres, etc. ainsi que sur quelques variables concernant certaines catégories de touristes (le motif de la visite par exemple), apportant ainsi des indications sur la demande. Les données statistiques sur l'hébergement d'un pays fournissent des informations qui complè­tent les données sur la demande touristique d'un autre pays. Le lien est fort entre les statistiques sur l'hébergement et les statistiques des services sur le secteur horeca (voir Eurostat, 1991, Chapitre Horeca/Agences de voyages). En général, les statistiques sur l'hébergement sont établies sur la base de recensements et les statistiques des services sur la base d'enquêtes par sondages, mais si les deux enquêtes utilisent le même répertoire d'adresses, il est alors possible de relier les données sur une base individuelle et d'interpréter les données financières sur le tourisme. Des variables importantes telles que la propriété de 1 ' établissement, le nombre de personnes employées et les variables monétaires générales peuvent être tirées des répertoi­res d'entreprises, des statistiques des services et des enquêtes sur les forces de travail.

2.4.6 Lignes directrices relatives à la collecte des données

- SOURCES DE DONNÉES SUR LES CAPACITÉS D'HÉBERGEMENT

Il est extrêmement important de disposer d'un réper­toire à jour de noms et d'adresses d'établissements d'hébergement. Les répertoires d'entreprises four­nissent généralement des informations sur les noms, les adresses et les classifications NACE de ces éta­blissements. Les guides et les organisations touristi­ques sont des sources fiables d'informations sur les capacités, les services offerts et les classements de qualité. En ce qui concerne les hébergements com­merciaux privés, les agences intermédiaires repré­sentent une source importante. Quant aux

hébergements privés non commerciaux, les registres de logements, les recensements et les enquêtes peu­vent fournir des informations telles que le nombre de résidences secondaires.

100. - RECENSEMENT ou ÉCHANTILLONNAGE STRATIFIÉ Compte tenu de l'intérêt exprimé pour les données régionales, la plupart des pays européens effectuent des recensements des établissements touristiques. Dans les grands pays, il est possible d'utiliser des échantillons sans perdre trop de fiabilité au niveau national.

101. - CAPACITÉ MINIMALE (REPRÉSENTATIVITÉ STATISTIQUE)

Les pays utilisent différentes normes juridiques ou statistiques pour exclure les établissements d'hébergement touristique à capacité minimale. La limite est généralement fixée en fonction du nombre de chambres (ou d'emplacements) ou de lits. Le seuil choisi devrait être déterminé de manière que 95% au moins des nuitées passées dans les groupes d ' établis­sement inclus dans les statistiques soient couverts.

102. - OBLIGATIONS JURIDIQUES Dans certains pays, les clients ont 1 ' obligation légale de fournir des renseignements aux établissements d'hébergement. En l'absence d'une telle obligation, les informations peuvent être obtenues sur une base volontaire ou simplement à partir des registres des nuitées de l'établissement. Dans certains pays, les établissements sont tenus de remplir et d'envoyer des questionnaires statistiques sur l'hébergement à l'ins­titut statistique national. Lorsque les réponses sont régulièrement vérifiées et que des lettres de rappel sont adressées aux établissements qui n'ontpas trans­mis les données à temps, il est possible d'obtenir des taux de réponses élevés.

Pour les pays dotés d'une liaison informatique entre le code postal de l'établissement et la classification régionale, il suffit d'indiquer le code, toutes les autres classifications régionales, telles que la localité/muni­cipalité (LOC), la classification NUTS (annexe 5), le type de destination (annexe 2), la région touristique pouvant être déduites du code.

24 m. eurostat

PARTIE II

SEGMENTS DU MARCHE TOURISTIQUE

METHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

1. TOURISME RURAL ET ASPECTS REGIONAUX DU TOURISME

1.1.1 Concepts et définitions de base

103. Le tourisme rural est un sous­ensemble du tourisme.

Toutefois, il ne devrait pas être considéré comme un

segment exclusif ou opposé aux autres segments du

marché touristique tels que le tourisme culturel, le

tourisme d'affaires, le tourisme thermal, les sports

d'hiver. Il n'existe actuellement aucune définition du

tourisme rural qui soit acceptée au niveau internatio­

nal, mais le tourisme étant un concept davantage

orienté vers la demande, on peut utiliser la définition

de base suivante.

Tourisme rural: activités des personnes qui voyagent

et séj ournent dans des régions rurales (sans tourisme

de masse) distinctes de leur environnement habituel

pour une période inférieure à douze mois consécutifs,

pour des motifs de loisirs, d'affaires et autres (ce qui

exclut l'exercice d'une activité qui serait rémunérée

sur place).

104. Le tourisme rural suppose que le voyage et le séjour

aient lieu dans des zones rurales qu'il importe donc de

définir. La proposition de définition des zones rurales

touristiques repose sur deux critères fondamentaux:

­ la taille et la densité de population, et

­ l'offre d'hébergementtouristique dans chaque commune.

105. Les zones rurales touristiques sont des régions à

faible densité de population, dont les capacités

d'hébergement touristique sont limitées. Par consé­

quent, l'étude du tourisme rural exclut toutes les

activités touristiques exercées dans les zones urbai­

nes et dans les régions surexploitées de tourisme

rural' (stations touristiques).

La définition du visiteur rural est identique à celle du

visiteur. Le terme "rural" précise simplement le type

de lieu visité.

Cependant, la définition susmentionnée ne permet de

déterminer le tourisme rural que par le groupe de

visiteurs internes et par les territoires concernés. Elle

ne considère ni les produits ni les entreprises. Pour

identifier le tourisme rural, il faut donc prendre en

compte la demande et Y offre. Tous les produits

achetés par des visiteurs ruraux ou vendus par des

entreprises à ces visiteurs dans les zones rurales font

partie intégrante du tourisme rural.

1.1.2 Unités statistiques

106. Trois types fondamentaux d'unité statistique entrent

en ligne de compte dans les enquêtes et analyses

relatives au tourisme rural:

le consommateur: personne ou ménage dans les

enquêtes sur la demande,

­ le producteur: entreprise, établissement (unité

locale ou UAE) dans les enquêtes ou les recense­

ments sur Γ offre,

­ l'unité territoriale: Nuts ou unité LOC

(voir annexe 5).

1.1.3 Variables et classifications

107. Etant donné que le tourisme rural est induit à la fois

par la demande et par l'offre, la méthodologie de base

utilisée pour la demande et l'offre touristiques (par­

tie 1) s'applique également aux statistiques sur le

tourisme rural, en tant que sous­ensemble des statis­

tiques sur la demande et l'offre touristiques.

108. Côté de la demande

Il conviendrait d'utiliser les variables et les classifi­

cations présentées dans la partie 1.1 et de prêter une

attention particulière à la destination (annexes 2 et

5), au motif (annexe 1) et aux activités exercées

pendant la visite (annexe 8).

Le groupement topographique de la destination (an­

nexe 2) a pour obj ectif maj eur d ' identifier les classes

d'unités territoriales (Nuts III, LOC) homogènes en

matière de ressources touristiques naturelles, permet­

tant ainsi de comparer le développement de sites

analogues à l'intérieur d'un pays ou d'une région.

Les variables sur les revenus, Γ âge et la composition

du ménage et du groupe de voyageurs peuvent revêtir

Les zones surexploitées de tourisme rural sontdéfinies, àdes fins statistiques, comme des ensembles contigus de communes à faible densité de population et dotées

d'une capacité d'accueil supérieure à un minimum convenu de places­lit au kilomètre carré et un minimum de places­lit par ensemble de communes. Le nombre

minimal deplaces­litau kilomètre carré sera déterminé en fonctiondunombred'habitantsaukilomètre carré. La capacité de tousles typesd'hébergementtouristique

devrait être prise en compte.

28 Ξ 2

eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

une certaine importance dans la détermination de la destination. Le désir de visiter des zones rurales peut également dépendre du lieu de résidence du visiteur, de la topographie de son lieu de résidence et des conditions de logement. Le motif de la visite (V13) devrait être étroitement lié aux activités (V23) entreprises par le visiteur en zone rurale et, si possible, à la fréquence de ces activités pendant la visite. Outre le principal moyen de trans­port utilisé (V16), il conviendrait d'indiquer les autres modes de transport utilisés en zone rurale. Par ailleurs, le visiteur peut opter pour plusieurs types d'hébergement (V18) pendant une visite passée entiè­rement ou partiellement en zone rurale; par consé­quent, tous les types d'hébergement utilisés devraient être relevés selon le nombre de nuitées passées dans chacun d'eux. Les informations concernant 1 'organi­sation des visites (V24) peuvent être utiles aux déci­sions relatives à la promotion du tourisme rural. Enfin, en ce qui concerne les dépenses (V25), seules les dépenses consacrées aux biens et services con­sommés en zone rurale devraient être prises en compte, ce qui permettrait de mesurer l'impact du tourisme sur la zone rurale concernée.

109. Côté de l'offre Les produits du tourisme rural sont définis comme les biens et services fournis aux visiteurs en zone rurale. Les biens et services pour la production desquels des ressources de la zone rurale ont été utilisées de­vraient être présentés séparément. Les classifica­tions à utiliser sont la classification des hébergements touristiques (annexe 3), la classification des produits touristiques selon la CPA et la classification des activités touristiques selon la NACE rév. 1 et la CITAT (annexe 9).

Il est proposé de distinguer parmi certaines activités économiques et certains produits celles et ceux qui relèvent spécialement du tourisme rural. En principe, tous les groupes d'hébergement touris­tique peuvent être représentés dans les zones rurales. En vue d'obtenir une image plus complète du tou­risme thermal (souvent situé en zone rurale), il est proposé de faire une distinction entre les services des hôtels et des établissements parahôteliers dotés d'ins­tallations médicales. L'hébergement à la ferme (soit dans la catégorie "Autre hébergement collectif n.c.a." soit dans "Hébergement privé") peut faire l'objet d'une mention spécifique dans la classification car ce type d'hébergement est propre aux zones rurales. Les

camps de vacances pour enfants sont également spécifiques aux zones rurales (catégorie "Campe­ments travail-vacances").

Les services de transport mis à la disposition des visiteurs pour leurs déplacements dans une zone rurale donnée ne profitent généralement pas à l'éco-nomie rurale et doivent donc être présentés séparé­ment. Les transports terrestres et maritimes de passa­gers constitueront donc les services les plus impor­tants.

Tous les services de location de voitures, de motocy­clettes, de caravanes ainsi que d'équipements de loisir et de détente fournis en zone rurale concernent le visiteur rural. Dans le cas des services de loisir et de détente, il est proposé d'identifier les plus impor­tants pour le tourisme rural (bicyclettes, bateaux de plaisance, embarcations, canoës et kayaks, équipe­ments de sports d'hiver, chevaux pour 1'equitation, etc.). Enfin, de nombreux produits récréatifs, cultu­rels et sportifs sont offerts aux visiteurs séjournant en zone rurale.

Les variables présentées dans la section 1.2 sur l'offre touristique s'appliquent également à l'offre touristique dans les zones rurales. En ce qui concerne l'hébergement touristique, il conviendrait de collec­ter les données sur la capacité de places-lit par unité territoriale LOC en vue de classer les territoires administratifs en zones rurales et non rurales. Il s'avère utile d'analyser le développement de groupes à faible capacité, notamment au regard de la politique suivie en matière de tourisme rural.

Parmi les variables particulièrement intéressantes pour 1 ' analyse du tourisme rural figurent en outre les données générales sur le chiffre d'affaires pour diffé­rents groupes d'activités et de produits, la valeur aj outée et 1 ' emploi (temps plein/temps partiel, carac­tère saisonnier, ventilation par sexe).

1.1.4 Liens avec d'autres statistiques

110. Le cadre méthodologique élaboré pour les statisti­ques du tourisme rural utilise des classifications de produits et d'activités communément acceptées, ce qui permet d'établir des liens avec d'autres statisti­ques sectorielles à caractère général. Les classifica­tions géographiques proposées (NUTS et LOC) faci­litent également les comparaisons avec d'autres sta-

m 29 eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

tisttques au niveau régional. Le tourisme rural est en outre associé aux statistiques démographiques et environnementales.

111. Pour les statistiques agricoles, l'agritourisme est considéré comme faisant partie du tourisme rural dans son ensemble et ne peut être identifié que par l'intermédiaire des établissements classés comme exploitations agricoles dans la NACE Rev.l. Conformément au critère "d'activitéprincipale", seule une partie des exploitations agricoles dans l'univers de l'enquête sur la structure des exploitations pourra être considérée comme établissements touristiques agricoles. Les statistiques sur 1 'agritourisme propre­ment dit doiventpar conséquent prendre pourpoint de départies exploitations agricoles. Il faudra s'efforcer d'éviter les doubles comptes et l'affectation de l'agritourisme à d'autres parties du tourisme rural.

1.1.5 Lignes directrices relatives à la collecte

112. Les données sur la demande de tourisme rural peu­vent être obtenues à partir des méthodes d'enquête présentées dans la partie I, Section 1.1. Si des questions précises sontposées sur la région visitée, la

topographie de la destination, le type d'hébergement utilisé, les motifs de la visite et les activités exercées pendant le voyage, ces enquêtes seront vraisembla­blement en mesure de décrire la structure générale de la demande touristique en zone rurale. Les restric­tions imposées sur la taille de 1 ' échantillon et les coûts de la codification ne permettent pas en principe de procéder à la ventilation géographique détaillée né­cessaire à la classification de la destination (notam­ment pour le tourisme émetteur) en fonction de son "caractère rural" ou non. Ainsi, les informations détaillées sur la demande touristique dans une zone locale donnée doivent être collectées au moyen d'en­quêtes sur le terrain sous la forme d'interviews ou de questionnaires remplis par le visiteur en personne. Toutes les formes d'enquêtes sur la demande présen­tent de l'intérêt car elles peuvent se compléter.

Les enquêtes sur l'offre permettent d'obtenir des informations au niveau local (NUTS III et LOC) car les établissements sont généralement classés en fonc­tion de leur situation géographique. Néanmoins, si l'unité déclarante ne connaît pas la désignation NUTS III ou LOC, le code postal peut alors être utilisé pour collecter les données.

30 m eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

2. TOURISME CULTUREL

2.1.1 Concepts et définitions

113. Le fait que 1 ' étude du tourisme culturel soit relative­ment récente explique 1 ' absence de définition recon­nue au niveau international. Le tourisme culturel est toutefois déterminé conformément aux définitions de base du tourisme et peut être ainsi considéré comme un segment du marché touristique.

114. Dans son dictionnaire du tourisme, C. S. Metalka décrit le tourisme culturel comme "une forme de tourisme dont le centre d ' intérêt est le riche passé des peuples ou des régions tel qu'il est conservé et représenté dans les monuments, les sites historiques, l'architecture et les artefacts". Autre proposition de définition: "le tourisme culturel est défini comme un voyage dont 1 ' objectif principal ou secondaire est de permettre à celui qui l'entreprend d'améliorer sa connaissance du patrimoine culturel"2. Cependant, ces définitions ne prennent en compte qu'une partie du tourisme culturel, puisque la culture ne peutpas se limiter simplement au passé (histoire d'un peuple ou d'une région). La culture3 est aussi un phénomène vivant et dynamique.

En outre, ces définitions sont axées sur la demande; or, pour identifier le tourisme culturel, il convient de prendre en considération à la fois la demande et l'offre.

Par conséquent, il estproposé d'adopter la définition suivante:

le tourisme culturel comprend toutes les activités culturelles entreprises par des visiteurs ainsi que les produits offerts aux visiteurs culturels dans le cadre de leur visite.

comme partie intégrante du "tourisme culturel". Les activités culturelles peuvent être exercées parallèlement au motif principal de la visite quel qu' il soit (annexe 1), puisque tout motif de voyage en dehors de l'environnement habituel peut engendrer un tourisme culturel.

115. Le tourisme culturel peut être évalué en combinant les informations suivantes:

- activités touristiques pendant les voyages, - consommation de produits touristiques, et - destination.

2.1.2 Unités statistiques

116. Dans les enquêtes sur la demande côté ménages, l'unité déclarante peut être le ménage ou une per­sonne dans le ménage. Dans les enquêtes menées dans le lieu même où le visiteur exerce son activité cultu­relle, l'unité statistique est le visiteur ouïe groupe de voyageurs (cf. section 1.1.4 sur la demande touristi­que).

En ce qui concerne l'offre de tourisme culturel, les unités statistiques àconsidérer sontl'entreprise, l'unité locale et l'unité d'activité économique (cf. 2.3.2 sur l'offre touristique).

2.13 Classifica tion s

117. Côté de la demande Il conviendrait d'utiliser les classifications mention­nées dans la section 1.1 sur la demande touristique et de prêter une attention particulière à la destination (annexes 2 et 5), au motif (annexe 1) et aux activités entreprises pendant la visite (annexe 8).

"L'activité" culturelle, consistant à assister à des manifestations artistiques et autres en tant que spec­tateur ou participant amateur, à visiter des musées, des expositions, etc., peut être conjuguée à d'autres activités. Néanmoins, la visite peut être considérée

En ce qui concerne la typologie des destinations (an­nexe 2), la catégorie "Patrimoine classé/ville culturelle" figure explicitement dans les zones urbaines. Aucune étiquette bien définie ne permet de distinguer ces desti­nations, mais deux critères de base peuvent être utilisés:

Etude du tourisme, novembre 1988, CEE, Bruxelles. Définition de la "Culture" dans le dictionnaire Oxford: "les coutumes, la civilisation et les accomplissements d'une époque ou d'un peuple" et "les arts et toute autre manifestation de l'accomplissement intellectuel humain sur leplan collectif'.

eurostat 31

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

une concentration minimale d'activités ou de

produits culturels doit être offerte:

une forte proportion de nuitées doit pouvoir être

attribuée au côté culturel.

Le tourisme culturel ne se limite cependant pas aux

villes et cités culturelles, si bien que la destination du

tourisme culturel ou le lieu des activités culturelles

devraient également être identifiés au niveau local

(Nuts III ou LOC, voir annexe 5).

118. Côté de l'offre

La plupart des activités (et des produits) concernant

la culture s'inscrivent dans la NACE rév. 1 (CPA)

92: ACTIVITÉS RÉCRÉATIVES, CULTUREL­

LES ET SPORTIVES ­SERVICES (voir annexe 9).

Toutefois, les cours de langues, les expositions, les

réunions culturelles et la participation à des voyages

organisés peuvent également faire partie du tou­

risme culturel et sont inclus dans la liste ci­dessous.

NACE Rév.1 CPA

92.13 92.13.11 Projection de films cinématographiques

92.31

92.31

92.33

92.31.21 Activités de spectacle: productions théâtrales, groupes de chanteurs, orchestres

(par ex.: théâtre, ballet, opéra)

92.31.22

92.33.10

Services fournis par des auteurs, compositeurs, sculpteurs, animateurs et autres

artistes

Fêtes foraines et parcs d'attraction

92.34 92.34.11 Cirque

92.34

92.53

92.34.13

92.53.11

Autres activités de spectacle n.c.a

(spectacles temporaires, carnavals, autres festivals, etc.)

92.51

92.52

92.52

92.51.1

92.52.11

92.52.12

Bibliothèques et archives

Musées

Préservation des sites et monuments historiques

(sites archéologiques, ruines, architecture, monuments et centres historiques)

Jardins botaniques et zoologiques

92.53 92.53.12 Réserves naturelles

63.30

74.84

63.30.14

74.84.15

Activités/services d'assistance touristique

Expositions, foires et congrès

80.42 80.42. Enseignement pour adultes et autres enseignements n.c.a (cours de langues,

littérature, études pendant une courte période au cours du voyage)

91.31 91.31.10 Services religieux

91.33 91.33.14 Autres services fournis par des associations (clubs et associations archéologiques et

culturels, confréries, etc.)

32 Ξ £ eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

19. Il existe un lien entre l'offre culturelle dans une certaine zone et son impact sur d'autres activités liées au tourisme (fournisseurs). L'offre culturelle, par exemple, ou plus précisément l'usage qui en est fait (consommation) aura une incidence sur l'offre d'autres activités touristiques.

En outre, on distingue deux types de produit touristi­que culturel:

les produits proprement culturels, les produits à caractère général dont une partie de la consommation est liée à la consommation de produits culturels (hébergements touristiques, restaurants, transports, etc.).

Ainsi, l'offre totale de tourisme culturel comprend les activités proprement culturelles (produits) etles autres activités liées au tourisme (produits) lorsque la con­sommation de ces dernières est associée à la consom­mation de produits culturels.

2.1.4 Variables

120. Côté de la demande Les variables du côté de la demande sont identiques à celles présentées dans la section 1.1 sur la demande touristique. Le niveau de détail susceptible d'être obtenu pour identifier le tourisme culturel dépendra de la méthode d'enquête utilisée. Si l'enquête est menée au lieu de destination, des questions très précises sur le lieu visité peuvent être posées. La plupart des variables relatives au profil du visiteur (résidence, âge, sexe, activité économique, profes­sion, etc.) fourniront des renseignements précieux sur les caractéristiques des visiteurs qui font du tourisme culturel. Les informations sur la propension à voya­ger (nombre de visites: V12) (voir pages 11-13) permettent d'évaluer le volume du tourisme en géné­ral et la part du tourisme culturel en particulier. Des questions plus détaillées peuvent également être po­sées sur le tourisme culturel (par ex. : quand le visiteur a-t-il effectué pour la dernière fois une visite cultu­relle?). En vue d'obtenir une idée exacte des visites culturelles, il conviendrait de prendre en compte toutes les variables concernant les caractéristiques du voyage. La variable déterminante étant "activités exercées pendant la visite" (V23), elle sera associée à toutes les autres. En ce qui concerne VI3 (motif principal de la visite), le motif secondaire devrait également être demandé. Le rapprochement d'infor­

mations détaillées sur la/les destination(s) (VI5), tout en différenciant les destinations intermédiaire, principale et finale, et sur les types de destination ( V20) peut permettre d'évaluer la composante cultu­relle d'une visite. De même, la durée de la visite (V20), notamment la distinction entre les visites avec nuitées et les excursions, fournira des indications sur l'importance de l'élément culturel dans la visite. La période de l'année choisie (VI9) peut, dans cer­tains cas, être directement liée à l'activité culturelle (expositions, festivals, etc.). Les questions sur la composition du groupe de voyageurs (V22) et l'orga-nisation du voyage (V24) pourraient éventuellement être plus précises afin d'identifier certains éléments comme les voyages scolaires ou les voyages à forfait spécialisés dans les excursions culturelles. Enfin, on peut essayer d'isoler les dépenses touristiques consa­crées aux activités culturelles (V25).

121. Côté de l'offre Les variables suivantes doivent être prises en consi­dération:

Offre: - nombre d'établissements, d'unités locales; - nombre de festivals, de parcs, d'expositions; - nombre de journées d'ouverture (saison); -période d'accès.

Capacité: - capacité d'accueil maximale (nombre de sièges, etc.).

Utilisation de l'offre: - nombre d'arrivées, de visiteurs; - nombre de billets émis (prix de groupes, avec réduc­

tion, gratuitement, etc.); - nombre d'unités vendues (billets); -droits d'entrée.

Variables économiques: - coût des investissements, y compri s coût des restau­

rations; - emploi: nombre de salariés à temps plein, nombre de

salariés à temps partiel, y compris les guides; - chiffre d'affaires; - évaluation de la promotion: coûts publicitaires,

nombre d'annonces publicitaires dans les médias, nombre d'affiches distribuées, accords avec les organisateurs de voyages;

-inventaire des produits promus: produits spécifi­ques (voyages organisés, manifestations, exposi­tions, etc.)

=£ eurostat

33

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

Remarque: seules les manifestations dont l'accès

peut être mesure ou estime doivent être prises en

compte.

2.1.5 Liens avec d'autres statistiques

122. Les statistiques sur la culture peuvent, à quelques

exceptions près, donner un aperçu de la consomma­

tion culturelle dans divers secteurs plus ou moins liés

au tourisme. Mais avec ces statistiques, il n'est

souvent pas possible de distinguer la part des autoch­

tones de celle des visiteurs; très souvent des estima­

tions peuvent également être obtenues à partir d ' autres

sources telles que les statistiques des hébergements

touristiques ou les statistiques sur le transport de

passagers.

Les enquêtes sur le budget­temps sont aussi une

source d'informations importante sur le temps passé

par les résidents à exercer diverses activités culturel­

les pendant leurs voyages. Toutefois, compte tenu de

la taille de l'échantillon de ces enquêtes, les informa­

tions ne peuvent être obtenues qu 'au niveau national

et non au niveau régional.

2.1.6 Lignes directrices relatives à la

collecte

123. Côté de la demande

Les enquêtes auprès des ménages et les enquêtes par

sondage aux points d'arrivées et de départs interna­

tionaux peuvent fournir des informations limitées sur

les activités culturelles des visiteurs; à cet effet, il

faudrait cependant élaborer un questionnaire détaillé

et disposer d'un grand échantillon. La réalisation

d'enquêtes par sondage sur les lieux culturels permet­

trait d'obtenir des informations de meilleure qualité et

plus exhaustives.

Les enquêtes par sondage sur la demande, au lieu

visité ou sur les sites culturels, de visiteurs attirés par

1 ' offre culturelle peuvent se dérouler en parallèle avec

des enquêtes sur les vacanciers en vue d'estimer la

part du marché du tourisme culturel.

124. Côté de l'offre

Utilisation de données administratives: toutes les bases

de données et tous les fichiers ayant trait à la culture,

au tourisme ou aux deux devraient être utilisés. Sont

particulièrement concernés les répertoires d'entrepri­

ses classées selon la NACE rév. 1 et les fichiers de

produits et d'activités culturels des unités locales. Ces

sources permettent de dresser un inventaire des four­

nisseurs et d'obtenir des données économiques (chiffre

d'affaires, salariés, investissements, etc.).

Les enquêtes sur l'offre effectuées auprès d'entrepri­

ses ou d'unités locales classées selon les critères de

l'offre de tourisme culturel, sur la base d'un échan­

tillon représentatif, peuvent fournir des informations

plus précises sur la capacité, Γ utilisation de l'offre et

les données économiques.

34 = ¿¿

eurostat

PARTIE III

STATISTIQUES RELATIVES AU TOURISME (IMPACT)

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

1. SYSTÈMES ÉCONOMIQUES

1.1 Dépenses touristiques et tourisme dans la balance des paiements

1.1.1 Dépenses touristiques: concepts et définitions de base

125. Définition des dépenses touristiques: "dépenses tota­les de consommation effectuées par un visiteur, ou pour le compte d'un visiteur, pour et pendant son voyage et lors de son séjour dans un lieu de destina­tion donné".

Ce concept englobe un large éventail de postes, allant de l'acquisition de biens de consommation et de services inhérents au voyage et au séjour à 1 ' achat de petits biens durables à usage personnel, de souvenirs et de cadeaux pour la famille et les amis. Les dépenses touristiques ne se limitent pas aux achats réalisés pendant la visite, elles comprennent également les frais préalables occasionnés par la préparation et 1 ' organisation du voyage, ainsi que les achats relatifs au voyage effectués dans le lieu de résidence au retour. Ces catégories de dépenses concernent les paiements des assurances de voyage, les titres de transports, les guides touristiques, etc.

126. Certains types de dépenses ou d'acquisitions doivent être exclus des dépenses touristiques. Il s'agit des achats réalisés à des fins commerciales, des investis­sements ou des opérations en capital (biens fonciers, voitures, embarcations, etc.), même s'ils sont suscep­tibles d'être utilisés ultérieurement à des fins touris­tiques1, ainsi que des paiements en espèces ou des dons versés à des personnes ou des institutions pri­vées, à d'autres fins que l'acquisition de biens ou services touristiques.

127. Les dépenses touristiques totales peuvent être venti­lées selon plusieurs approches:

dépenses touristiques internes et internationales; dans le cadre des dépenses internationales: entre les titres de transport et d'autres types de dépenses;

dépenses consacrées à des excursions et à des séjours avec nuitées; produits concernés par les dépenses.

128. Définitions Dépenses touristiques internes: dépenses encourues directement par les visiteurs résidents qui voyagent dans leur propre pays de résidence.

129. Dépenses touristiques internationales: dépenses ef­fectuées dans le cadre du tourisme émetteur dans d'autres pays, y compris les paiements versés aux compagnies étrangères de transports internationaux (bien que pour s ' aligner sur les recommandations du fonds monétaire international (FMI) relatives à la balance des paiements, il soit conseillé de classer ces dépenses de titres de transports internationaux sé­parément). Les dépenses touristiques internationales devraient également inclure tous les autres paiements préalables ainsi que les paiements effectués ultérieu­rement pour des biens et des services acquis dans les pays visités.

130. Dépenses de titres de transports internationaux: tout paiement versé à des compagnies de transport enregistrées à l'étranger par des personnes résidant dans le pays déclarant.2

131. Recettes touristiques internationales: dépenses ef­fectuées dans le cadre du tourisme récepteur interna­tional, y compris les paiements versés à des compa­gnies nationales de transports internationaux (bien que pour s'aligner sur les recommandations du fonds monétaire international (FMI) relatives à la balance des paiements, il soit conseillé de classer ces dépen­ses de titres de transports internationaux séparé­ment). Elles devraient également inclure tout autre paiement préalable ou effectué ultérieurement pour des biens et des services acquis dans le pays visité.

132. Recettes de la vente de titres de transports interna­tionaux: tout paiement versé aux compagnies de

Voirpartie 1.1. Certains de ces postes peuvent être considérés comme "propriété de produits relatifs au tourisme" (Vi l ) . Cette catégorie correspond à'Transports, services de passagers, débits" dans le questionnaire type du FMI. Cependant, à des fins touristiques, seule la partie produite parles visiteurs nous intéresse.

38 =7L eurostat

METHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

transport enregistrées dans le pays déclarant par des visiteurs non-résidents, qu'ils voyagent ou non dans ce pays.3

1.1.2 Dépenses touristiques dans la balance des paiements

l. 1.2.1 CONCEPTS ET DÉFINITIONS DE BASE

133. Les dépenses touristiques dans la balance des paie­ments concernent les dépenses touristiques interna­tionales.

Les dépenses effectuées dans le cadre du tourisme émetteur correspondent généralement à un débit pour le pays concerné, tandis que les dépenses inscrites dans le contexte du tourisme récepteur constituent un crédit. La balance des paiements inclut les dépenses touristiques des visiteurs internationaux (touristes et excursionnistes) dans le cadre d'un système compta­ble défini doté de sa propre méthodologie établie dans le manuel de la balance des paiements du Fonds monétaire international (FMI)4. Dans ces recomman­dations, les dépenses touristiques internationales font l'objet de deux postes:

voyages, autres moyens de transport, services de passagers.

134. Toutes les dépenses touristiques, à l'exception des paiements de titres de transports internationaux (in­clus dans les services de passagers), sont inscrites dans le poste "Voyages".

Trois concepts de base doivent être considérés dans les dépenses touristiques internationales: la rési­dence, le visiteur et les dépenses touristiques car seules les dépenses des visiteurs résidents qui voya­gent à 1 ' étranger et celles des visiteurs non-résidents qui voyagent dans le pays déclarant doivent être prises en compte.

135. Les statistiques sur le tourisme s'efforcent de se conformer, dans la mesure du possible, aux recom­mandations du FMI relatives à la balance des paie­ments. Cependant, la définition du FMI du poste "Voyages", à savoir les dépenses des "voyageurs"

internationaux, est plus large que la définition du tourisme et du "visiteur" formulée dans les statisti­ques sur le tourisme. Ce décalage entraîne deux divergences majeures entre les variables incluses dans le poste "Voyages" de la balance des paiements et celles comprises dans les dépenses touristiques internationales conformément au concept défini par les statistiques sur le tourisme:

Le FMI considère que les étudiants et les malades en traitement médical sont résidents de leur pays d'origine, même si la durée de leur séjour excède une année, et inscrit par conséquent leurs dépen­ses dans "Voyages". En revanche, ces voyageurs ne sont pas pris en compte dans les statistiques sur le tourisme puisque la durée de leur séj our est supérieure à douze mois consécutifs ; 1 eurs dépen­ses sont donc exclues des dépenses touristiques internationales.

Le FMI inclut les dépenses des travailleurs sai­sonniers et frontaliers dans le poste "Voyages", contrairement aux statistiques du tourisme qui les excluent des dépenses touristiques internatio­nales étant donné que le motif principal est, dans ces cas, l'exercice d'une activité rémunérée sur place.

1.1.2.2 UNITÉ STATISTIQUE ET MÉTHODES DE COLLECTE

136. Du point de vue de la balance des paiements, l'unité statistique à prendre en considération varie selon le système appliqué. Deux grandes approches sont uti­lisées pour mesurer les dépenses de voyage5:

137. (i) Système d'information sur les transactions inter­nationales. Cette approche vise à mesurer les instruments utilisés pour payer le voyage (chè­ques de voyage, cartes de crédit et de débit, voyages payés à l'avance et acomptes, monnaie étrangère). Elle rassemble des informations pour la balance des paiements sur les recettes et paie­ments entre résidents et non-résidents.

138. En principe, dans les systèmes reposant sur des données relatives aux recettes et paiements inter­nationaux, l'unité statistique est soit le résident qui voyage à l'étranger (qui paie les services et

Cette catégorie correspond à "Transports, services de passagers, crédits"dans le questionnaire type du FMI. Cependant, àdes fins touristiques, seule la part produite par les visiteurs nous intéresse. FMI - Balance des paiements (cinquième édition, 1993). FM I - Guide de la balance des paiements (projet) décembre 1991.

m 39

eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

biens acquis à l'aide des moyens de paiement disponibles), soit l'entreprise résidente qui rému­nère des non-résidents en vue de fournir des services à des résidents voyageant à 1 ' étranger ou perçoit des paiements de non-résidents en contre­partie de services fournis pendant leur séjour dans le pays visité. Habituellement, ces informa­tions sont communiquées à 1 ' organisme déclarant par 1 ' intermédiaire des institutions de crédit (ban­ques, caisses d'épargne, etc.) qui effectuent les encaissements et les paiements. A leur tour, les institutions de crédits déclarent leurs opérations portant sur des monnaies étrangères et les mon­tants de monnaie cédés à des institutions de crédit non-résidentes.

139. (ii) Enquêtes auprès des entreprises et autres enquê­tes concernant directement les visiteurs et leurs dépenses. Les enquêtes auprès des entreprises visent à collecter des données sur les opérations internationales réalisées par des entreprises résidentes. Ces enquêtes sur l'offre ou la de­mande tentent de calculer les dépenses réelles des voyageurs (en interrogeant par exemple soit des entreprises telles que les hôtels ou les compagnies de transport de passagers qui fournissent des services aux voyageurs soitdes visiteurs àl'issue de leur voyage).

140. Dans des systèmes basés sur les enquêtes du côté de l'offre, l'unité statistique déclarante est définie dans la partie 2.3.2 sur l'offre touristique (entreprise, unité locale, etc.), tandis que dans les systèmes reposant sur les enquêtes du côté de la demande, elle est définie dans la partie 1.1.4 sur la demande touristique; il s ' agit d ' un ménage ou d'une personne dans les enquê­tes auprès des ménages et d'un visiteur ou d'un groupe de voyageurs dans les enquêtes effectuées aux points d'arrivées et de départs internationaux ou au lieu de destination.

Profil du visiteur V1 : lieu de résidence permanente/habituelle

Propension touristique VI2: nombre de visites

Caractéristiques de la visite VI3: motif principal de la visite V15 : lieux de destination VI6: principal moyen de transport utilisé

1.1.2.4 CLASSIFICATIONS

142. Le manuel du FMI classe le motif du voyage selon deux concepts de base: voyage d'affaires et voyage privé, ce qui, dans la classification des statistiques du tourisme par motif principal du voyage hors du domicile (voir annexe 1), revient approximativement à réunir tous les groupes de l'annexe 1 dans la catégorie "Privé", à 1 ' exception du groupe 3 (voyages d'affaires etprofessionnels).

La ventilation géographique mondiale joue un rôle important dans l'estimation des opérations bilatéra­les et multilatérales des pays (voir annexe 6).

1.1.2.5 LIENS ENTRE LA BALANCE DES PAIEMENTS ET D ' AUTRES STATISTIQUES DU TOURISME

143. Il conviendrait d'établir un lien plus étroit entre les recettes etpaiements internationaux d'une part et les statistiques sur l'offre et la demande touristiques d'autre part. L'utilisation de ces dernières, par exem­ple, en vue d'estimer, de comparer et de vérifier les recettes et paiements devrait permettre d ' améliorer la qualité globale des données.

(i) Rapport avec la demande touristique

144. Le manuel du FMI sur la balance des paiements reconnaît que "les voyages diffèrent des autres com­posantes des services internationaux dans la mesure où il s'agit d'une activité induite par la demande".

1.1.2.3 VARIABLES

141. La balance des paiements prend en considération une variable touristique principale: les dépenses touris­tiques internationales tel qu'elles sont définies ci-dessus. Si les enquêtes sur la demande sont utilisées en vue d ' évaluer le nombre de visiteurs et les dépenses de chacun d ' entre eux, un certain nombre de variables incluses dans la partie 1.1.5 sur la demande touristi­que entrent alors en ligne de compte:

Les enquêtes du côté de la demande sur les formes suivantes de tourisme peuvent fournir des informa­tions précieuses pour le calcul des opérations touris­tiques internationales (crédits et débits dans la ba­lance des paiements) :

* les enquêtes auprès des ménages sur le tourisme émetteur peuvent fournir des estimations sur les dépenses touristiques internationales pour le pays concerné (c'est-à-dire sur les débits);

40 eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

* le tourisme récepteur peut être évalué selon les

deux systèmes complémentaires suivants:

les enquêtes auprès des ménages sur le tourisme

émetteur peuvent fournir des données avec une

ventilation géographique par destination. Si elles

sont effectuées sur une base comparable suivant

des procédures reconnues afin d'assurer une sé­

lection aléatoire des réponses, 1 ' échange d ' infor­

mations entre les pays permettra de calculer le

tourisme récepteur provenant d'autres pays de

l'UE.

Les enquêtes par sondage aux points d'arrivées et

de départs internationaux ou sur les lieux de

destination peuvent être utilisées pour calculer le

tourisme récepteur provenant de pays non

communautaires.

Les enquêtes sur la demande permettent de ventiler

plus finement les dépenses touristiques (voir

annexe 7) qui, par la suite, peuvent être mises en

corrélation avec l'offre touristique (voir annexe 9).

(ii) Rapport avec l'offre touristique

145. Bien que la relation entre les dépenses touristiques

internationales et les statistiques sur l'offre touristi­

que soit claire, des questions sur la part de l'offre

touristique utilisée par les visiteurs ou la proportion

de visiteurs non­résidents se posent. Dans certains

cas, il est facile (établissements d'hébergement tou­

ristique) ou possible (transports internationaux) de

procéder à une vérification; dans d'autres, il est

extrêmement difficile d ' apporter une réponse rigou­

reuse (restaurants, cafétérias, musées, etc.). En outre,

une partie de la consommation touristique internatio­

nale dépasse le cadre de l'offre touristique (achats

non proprement touristiques par exemple).

146. Cependant, les statistiques relatives à l'offre touris­

tique fournissent des estimations sur les dépenses

touristiques internationales. Plus précisément:

* le nombre de nuitées passées dans un établisse­

mentd'hébergementcollectifpardesnon­résidents

classés par pays de résidence peut être comparé

avec les dépenses touristiques et la ventilation

géographique de ces dépenses estimées par

d'autres moyens.

Même si ces statistiques ne comprennent pas le

nombre de nuitées passées dans des hébergements

privés, les données indiquent la tendance concer­

nant le nombre de visiteurs et, par voie de consé­

quence, les dépenses touristiques.

* Les statistiques sur le transport de passagers

constituent une double source de données. Elles

fournissent des informations sur le nombre de

passagers non­résidents transportés par des com­

pagnies résidentes ainsi que sur le nombre de

passagers résidents qui voyagent à l'étranger.

Les données fournies par les compagnies

résidentes et les filiales de compagnies non­

résidentes installées dans le pays servent généra­

lement à l'évaluation du poste "Transport de

passagers".

147. La première partie du présent document, portant sur

la demande et 1 ' offre touristiques, évoque la relation

qui peut être établie entre ces deux aspects et les

statistiques afférentes. Elle aboutit à la conclusion

que combiner les statistiques de l'offre et de la

demande peut contribuer à obtenir une estimation du

tourisme plus correcte et plus complète, en dépit des

problèmes que peut poser une telle opération. Étant

donné que les dépenses touristiques internationales

ne sont qu'une résultante ou une variable de la

demande touristique, ce qui précède s'applique à

l'évaluation du tourisme dans la balance des paie­

ments.

1.1.2.6 LIGNES DIRECTRICES RELATIVES À LA COLLECTE

D'INFORMATIONS

148. Jusqu' à présent, il n' a pas encore été établi de relation

très étroite entre les recettes et dépenses internationa­

les tirées de la balance des paiements et les statisti­

ques de 1 ' offre et de la demande touristiques. Un lien

plus étroit entre les données obtenues à partir des

déclarations régulières des opérations de change des

banques centrales et les informations provenant d ' en­

quêtes sur le tourisme, et même l'utilisation de ces

dernières pour estimer, comparer et vérifier les pre­

mières, permettrait d'améliorer la qualité globale des

données sur les dépenses touristiques internationales.

Il est recommandé de prendre les mesures suivantes

pour améliorer les résultats:

149. Mesures à court terme

Echange d'informations entre les différents pays

sur le "transport de passagers" et les opérations

sur billets de banque sur une base uniforme, et

utilisation au niveau de ΓΕΕΕ.

Ξ £ eurostat

41

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

Harmonisation des estimations cl des critères

d'ajustement.

Utilisation croissante des statistiques sur le tourisme

et les transports pour vérifier laqualitédesdonnéesou

commesourcesd'estimationsetd'ajustements.

150. Mesures à long terme

Avec Γ introduction de la monnaie européenne unique

dans un avenir proche, il ne sera plus possible d'ob­

tenir des informations sur les recettes et paiements en

espèces effectués entre les États membres de l'UE; il

est donc désormais recommandé de remplacer les

systèmes actuels de collecte des données par d'autres

méthodes. Le moyen qui vient le premier à 1 ' esprit est

d'essayer d'obtenir des informations sur les débits de

la balance des paiements par 1 ' intermédiaire de 1 ' en­

quête auprès des ménages. L'échange d'informations

entre les États membres de l'UE, comme entre les

États­Unis et le Canada, fournira à chaque État

membre des données sur les crédits. Les crédits

restants pourraient être évalués au moyen d ' enquêtes

sur les visiteurs ou d'autres estimations et les infor­

mations pourraient également être échangées avec

d'autres pays appliquant un système similaire à celui

utilisé au niveau de l'UE.

Dans les périodes intermédiaires, les informations

provenant des enquêtes auprès des ménages pour­

raient être complétées par les statistiques sur l'offre

(par ex. nuitées passées dans un établissement

d ' hébergement touristique, nombre de passagers trans­

portés, données des agences de voyages, etc.) ou par

les données sur les recettes et paiements internationaux.

1.2 Prix, coûts et tarifs du tourisme

1.2.1 Concepts et définitions de base

151. Les prix dans le secteur touristique peuvent être

considérés comme suit:

prix (y compris tarifs) de biens et services liés au

tourisme, dont le niveau influe sur les dépenses

touristiques. Les prix de ces biens et services sont

fonction de la demande touristique et sont des

prix à la consommation;

prix de biens et services qui déterminent le coût de

la production touristique. Les prix de cesbiens et

services se réfèrent à l'offre touristique et sont

appelés soit prix des coûts de production soit

prix des facteurs du tourisme.

152. Le niveau des prix payés par les visiteurs est in­

fluencé par la demande touristique. D'une part, une

demande accrue de biens et services liés au tourisme

a une incidence sur les prix de ces biens et services et,

d'autre part, le niveau de prix des biens et services liés

au tourisme influe sur la demande touristique.

Les prix concernant les biens et services de la con­

sommation intermédiaire dans le cadre des activités

touristiques, la rémunération des facteurs de produc­

tion touristique et les prix des biens et services qui

contribuent à la formation de capital fixe dans le

secteur touristique ont une incidence sur le coût de

l'offre touristique.

153. Bien qu'il soit, dans de nombreux cas, intéressant de

calculer les prix réels et les variations (prix moyen

d'une chambre d'hôtel, des repas ou de tout autre

produit touristique par exemple), il sera essentiellement

question ici des fluctuations de prix mesurées au

moyen d'indices de prix qui combinent les variations

de prix de différents produits de manière qu'un seul

chiffre (chiffre de l'indice) puisse être utilisé pour

indiquer la variation globale des prix.

1.2.2 Variables

154. La principale variable considérée ici est 1 ' indice des

prix qui peut en tant que telle être inclus comme

variable économique pour le secteur du tourisme.

155. Les indices de prix du tourisme peuvent être divisés

en deux grandes catégories:

(i) indices des prix du côté de la demande

(prix à la consommation);

(ii) indices des prix du côté de l'offre

(coût de production).

156. Leí indices de prix du tourisme du côté de la

demande permettent de mesurer les fluctuations de

prix, dans le temps, d'un certain nombre de dépenses

touristiques, ou bien de comparer le niveau de prix

des dépenses touristiques dans l'espace. Ces indices

peuvent donc être subdivisés en deux groupes:

(a) indices de prix intertemporels (temps), et

(b) indices de prix interspatiaux (espace).

157. De nombreux indices de prix intertemporels du côté

de la demande peuvent être élaborés en fonction des

dépenses couvertes par chaque indice.

42

eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

158. Les indices de prix interspatiaux peuvent être scindés en deux:

indices de prix interrégionaux qui comparent le niveau de prix des dépenses touristiques entre les différentes régions d'un pays, et

- indices de prix internationaux qui comparent le ni­veau de prix des dépenses touristiques entre lespays.

159. Un "indice de prix des dépenses touristiques" peut mesurer les fluctuations de prix des dépenses totales de tous les visiteurs (résidents et non-résidents) sur le territoire économique d'un pays (région, zone).

160. Les indices des prix de l'offre touristique permettent de mesurer dans le temps le coût de revient des produits touristiques. Le calcul des variations du coût de revient dans le secteur touristique dans son ensem­ble ou par activité peut être effectué en mesurant les fluctuations de prix des principaux éléments du coût de revient.

161. Principaux éléments du coût de revient: la consommation intermédiaire qui représente la valeur des biens (autres que les biens de capital fixe) et des services marchands consommés par des unités de production au cours de lapériode de référence en vue de produire des biens et des services liés au tourisme; la rémunération des facteurs de production; Vamortissement du capital fixe. Les variations de cet élément du coût de revient sont mesurées indirectement en calculant les fluctuations de prix des biens et services qui contribuent à la formation de capital fixe.

162. Par conséquent, on peut élaborer les indices de prix suivants du côté de l'offre:

(i) indices de prix de la consommation intermé­diaire qui permettent de mesurer, dans le temps, les fluctuations de prix d'une certaine structure des consommations intermédiaires des unités de production engagées dans des activités touristiques;

(ii) indices de prix de laformation de capital fixe qui permettent de mesurer, dans le temps, les varia­tions de prix des biens et services qui contribuent à la formation de capital dans les activités touristiques;

(iii) indices de prix des facteurs de production qui permettent de mesurer, dans le temps, les varia­

tions de la rémunération des facteurs de produc­tion engagés dans les activités touristiques.

1.2.3 Classifications

* classification de produits touristiques selon la CPA et

* classification des activités touristiques selon la NACE rév. 1 et la CITAT (annexe 9).

163. Les statistiques des prix des dépenses touristiques (côté demande) concernent les prix des biens et services consommés par les visiteurs (voir partie 1.2.3 sur l'offre de produits touristiques). La con­sommation des visiteurs représente une partie de la consommation finale des ménages. De nombreux biens et services consommés par les visiteurs le sont également par les non-visiteurs. Tous les biens et services de la. consommati on finale des ménages doivent par conséquent être soigneusement combinés avec la classification des activités, avant que les produits et services exclusivement ou partiellement consommés par les visiteurs puissent être identifiés.

164. Des statistiques des prix de l'offre touristique (coûts et indices de prix respectifs) seront élaborées pour les activités qui dépendent principalement ou partiellement du tourisme (voir partie 1.2.2 sur l'of­fre des activités touristiques).

165. Les biens et services qui constituent la consommation intermédiaire de chaque activité touristique, ainsi que les biens et services qui contribuent à la formation de capital fixe, seront classés selon les branches d'acti­vités de l'économie globale dont ils sont issus.

1.2.4 Liens avec d'autres statistiques 166. Liens avec la demande

Les indices des prix de la demande touristique sont intimement liés aux statistiques sur les dépenses touristiques. Les résultats des enquêtes sur les dépen­ses touristiques, ventilés par catégorie en fonction du lieu de résidence du visiteur (résidents, non-résidents) et par motif de voyage (annexe 1 ) , ainsi que par type de dépenses (annexe 7), sont indispensables au calcul du schéma de pondération des indices des prix de la demande touristique.

Les enquêtes sur les dépenses touristiques sont habi­tuellement menées à intervalles relativement longs (tous les trois ans ou plus) et les dépenses touristiques

\m eurostat

43

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

effectuées dans les années intermédiaires sont donc

estimées à l'aide de méthodes d'extrapolation fon­

dées sur les indices des prix du tourisme dans le

temps. L 'objectif des indices des prix de la demande

touristique dans le temps est de mesurer les varia­

tions, dans le temps, des dépenses touristiques impu­

tables aux fluctuations des prix. Par conséquent, les

dépenses touristiques et les indices des prix du tou­

risme sont des variables corrélées. On peut établir des

comparaisons en termes réels des dépenses touristi­

ques entre les pays en utilisant les indices de prix,

dans l'espace, du côté de la demande.

Enfin, il convient de signaler que le niveau de prix

et ses fluctuations, mesurées par les indices de prix,

influent sur la demande touristique. En outre, les

différences en termes réels du niveau des prix entre

les pays, mesurées par les indices de prix dans

1 ' espace, ont une incidence sur la demande touristi­

que des pays car elles déterminent leur compétitivité.

ménages, une partie étant consommée par des

visiteurs résidents.

Par conséquent, certains biens et services com­

pris dans l'indice des prix à la consommation

concernent la consommation touristique et les

indices de prix correspondants peuvent être utili­

sés dans le calcul de 1 ' indice de prix des dépenses

touristiques.

(b) Les enquêtes sur le budget des ménages

couvrent toutes les dépenses encourues par les

ménages, dont une partie concerne les dépenses

des visiteurs résidents.

(c) L'enquête sur les parités du pouvoir d'achat

porte, entre autres, sur la consommation privée

dont une partie relève de la consommation touris­

tique . Par conséquent, elle inclut certains biens et

services liés au tourisme, dont les prix peuvent

servir au calcul des indices internationaux des

prix du tourisme dans l'espace.

167. Liens avec i 'offre

Les indices des prix de l'offre touristique sont liés aux

enquêtes sur les entreprises qui permettent de dériver

les données sur les coûts de production (consomma­

tion intermédiaire, rémunération des facteurs de pro­

duction) et celles concernant la formation de capital

fixe.

Les résultats des enquêtes sur les coûts par activité

sont nécessaires à l'estimation des poids des indices

de prix correspondants. En outre, compte tenu du fait

que les enquêtes susmentionnées ne sont probable­

ment pas annuelles, les indices de prix permettent

d'évaluer, pour les années intermédiaires, les varia­

tions de plusieurs éléments du coût de revient impu­

tées aux fluctuations de prix. Enfin, indépendamment

de la périodicité des enquêtes sur les coûts, les indices

de prix du côté de l'offre touristique peuvent servir au

calcul de Γ impact des fluctuations de prix sur le coût

de revient. On peut donc en conclure que les coûts et

les indices des prix de Γ offre touristique sont récipro­

quementhés.

168. Lien avec d'autres statistiques

(i) Les indices des prix de la demande touristique

sont associés aux statistiques suivantes:

(a) / 'indice des prix à la consommation se réfère

aux prix des biens et services consommés par les

(ii) Les indices de prix de 1 ' offre touristique sont liés

aux statistiques suivantes:

(a) Les tableaux entrées ­ sorties qui permettent

d'obtenir des données utiles sur les flux d'activi­

tés touristiques et de les utiliser dans l'estimation

des poids des indices de prix correspondants.

(b) Les comptes nationaux peuvent être pris en

considération, notamment pour l'indice de la

formation brute de capital fixe dans le secteur du

tourisme.

(c) Les indices des prix de gros comprennent

certains biens concernant la consommation inter­

médiaire ou la formation brute de capital fixe

dans le secteur du tourisme et les indices de prix

respectifs peuvent être utilisés pour calculer les

indices de prix correspondants relatif au

tourisme.

(d) Indices des prix de la construction. Certai­

nes constructions (bâtiments, génie civil, etc.)

sont en rapport avec le tourisme et les indices de

prix spécifiques peuvent servir au calcul des

indices de la formation brute de capital fixe dans

le secteur du tourisme.

(e) Enquêtes sur les salaires et rémunérations,

à condition qu'elles couvrent le secteur du

tourisme.

44 m eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

1.2.5 Lignes directrices relatives à la

collecte

169. Périodicité: il est recommandé, que côté demande et

côté offre, les indices des prix du tourisme soient

calculés trimestriellement afin de mettre en évidence

les fluctuations saisonnières des prix et des tarifs, qui

sont très marquées dans le secteur du tourisme.

170. Période de référence: les indices de prix sont des

chiffres relatifs obtenus à partir de comparaisons des

prix de la période considérée avec les prix correspon­

dants d'une période antérieure, appelée "période de

référence". Il estproposé de choisir commepériode de

référence, une année civile donnée car les prix formu­

lés pour une période d'un an n ' incluent généralement

pas les variations saisonnières. En vue de comparer

les prix entre les pays, il importe d'utiliser une année

de base commune.

171. Sélection des éléments: cette sélection sera effectuée

dans chaque classe ou sous­classe du système de

classification utilisé et reposera sur les critères

suivants:

(i) 1 ' importance économique de chaque élément par

rapport à la classe à laquelle il appartient;

(ii) sa stabilité quantitative et qualitative dans le

temps; et

(iii) la représentativité des éléments sélectionnés par

rapport à l'ensemble des éléments appartenant à

une classe déterminée.

172. Calcul des indices: d'un point de vue pratique, il est

recommandé d'utiliser la formule de Laspeyres (par

opposition à Paasche ou à d'autres méthodes) car elle

évite une procédure très compliquée et onéreuse qui

consiste à recalculer constamment les poids. La

formule de Laspeyres peut être exprimée comme un

indice agrégé pondéré ou comme une moyenne

pondérée de rapports de prix entre la période de

référence et la période considérée.

173. Politique de révision des indices: les poids et la

composition des indices de prix calculés à 1 ' aide de la

formule de Laspeyres sont maintenus constants jus­

qu'à la révision des indices. Compte tenu de lanature

de ces indices, une révision quinquennale est considé­

rée comme suffisante.

INDICES DES PRIX DU TOURISME DU CÔTÉ DE LA DEMANDE

(i) Indices intertemporels (temps) des prix du tourisme

Indice de prix des dépenses touristiques

174. Champ d'application: basé sur la définition des

dépenses touristiques (voir partie III, Section 1.1),

cet indice couvrira l'ensemble des dépenses de tous

les visiteurs (résidents et non­résidents) sur le terri­

toire économique d'un pays (région, zone).

175. Système de pondération: la structure des dépenses

touristiques, traduisant la relative importance des

biens et services ou de groupes de biens et services

dans les dépenses touristiques totales ou moyennes,

peut être analysée à Γ aide d'informations provenant

d'enquêtes sur les dépenses du côté de la demande

(voir partie ΓΠ, Section 1.1 ). Le schéma de pondération

fournit les multiplicateurs avec lesquels les prix ou

rapports de prix sont combinés pour calculer 1 ' indice.

En combinant des données issues de sources statisti­

ques diverses, telles que les enquêtes sur le budget des

ménages (données sur les dépenses de résidents), la

balance des paiements (recettes du tourisme récep­

teur), les tableaux entrées ­ sorties et les statistiques

sur le volume de tourisme (nombre de visiteurs,

nombre de nuitées passées dans des établissements

d'hébergement touristique, etc.) on peut également

obtenir une estimation des poids des indices.

176. Sélection des éléments: l'échantillon est composé

d'un éventail de produits spécifiques, sélectionnés

parmi tous les éléments de consommation touristique

dont les prix doivent être relevés. Les éléments choisis

doivent être spécifiés, pour éviter les fluctuations de

prix dues à des modifications intervenues dans la

qualité, la quantité et d'autres caractéristiques.

177. Collecte de données sur les prix: la première étape de

1 ' organisation du relevé des prix consiste à sélection­

ner une zone d'observation pour l'échantillonnage

des points de vente. L'échantillon des points de vente

doit être tiré sur la base de plusieurs facteurs techni­

ques déterminant la sélection des régions (importance

du tourisme pour la région, dispersion des points de

vente, structure du marché, etc.). Outre les facteurs

techniques, les ressources disponibles sont prises en

compte dans la décision finale de sélection des ré­

gions. Une fois les régions représentatives sélection­

nées, se pose le problème du tirage d'un échantillon

représentatif des unités qui déclarent les prix.

eurostat

45

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

Un important facteur dans la sélection des points de

vente est la correspondance entre les points de vente

choisis et la population de visiteurs couverte par

Γ indice. Il convient de noter que, dans certains cas,

les prix ou rapports de prix ou indices de produits

individuels peuvent être directement obtenus à partir

de l'indice de prix à la consommation. Les prix

relevés doivent inclure la TVA ainsi que toute autre

taxe payée par les visiteurs.

(ii) Indices interspatiaux (espace) des prix du

tourisme

Indices de prix du tourisme international

178. Les indices de prix du tourisme international, qui

comparent le niveau de prix des dépenses touristiques

entre les pays, sont plus difficiles à calculer que les

indices de prix dans le temps en raison de la nécessité

de maintenir une certaine transitivité dans les compa­

raisons de prix multilatérales. Il est donc recom­

mandé de se référer à la méthodologie élaborée par

l'Office statistique des Communautés européennes

dans le domaine des statistiques des prix ainsi qu'à

1 ' enquête sur les prix des biens et services consommés

par les ménages. Dans cette enquête, certains biens et

services sont liés au tourisme et leurs prix peuvent

être directement utilisés pour Γ élaboration des indi­

ces de prix qui comparent les dépenses touristiques

entre les pays. Sur labase de laméthodologie existante,

il est possible de développer un indice du niveau de

prix international des dépenses touristiques en cou­

vrant les mêmes postes de dépenses que pour 1 ' indice

de prix des dépenses touristiques.

INDICES DES PRIX DU TOURISME DU CÔTÉ DE L'OFFRE

179. Les indices des prix du tourisme du côté de l'offre ou

les "indices des coûts de production du tourisme" se

réfèrent aux variations, dans le temps, du coût de

revient du tourisme imputées aux fluctuations des

prix.

La méthodologie utilisée pour créer les trois catégo­

ries d'indices de prix (consommation intermédiaire,

facteurs de production et formation de capital fixe)

estpratiquementlamême. L'élaboration des indices

de prix des facteurs de production devrait être axée

sur la "main­d'oeuvre" et le "capital".

180. Champ d'application: ces indices couvriront de

manière générale les activités primaires et secondai­

res liées au tourisme (voir annexe 9). Les indices de

prix de la consommation intermediai re portevonl sur

la valeur des biens (à l'exception des biens en capital)

et les services marchands consommés par les unités

de production au cours d'une période donnée en vue

de produire d'autres biens et services liés au tou­

risme. Les indices de prix des facteurs de production

couvriront la totalité des rémunérations perçues par

les salariés des branches d'activités touristiques (voir

partie III, Section 1.3 sur l'emploi dans le secteur

touristique) pour le facteur "main­d'oeuvre" et les

intérêts effectifs du capital pour le facteur "capital".

Les indices de prix de la formation de capital fixe

concerneront la valeur des biens durables acquis par

les unités de production résidentes liées au tourisme

pour être utilisés pendant une période supérieure à un

an dans le processus de production de produits touris­

tiques (bâtiments et autres constructions, machines et

équipements, produits incorporés dans des biens de

capital fixe existants à des fins d'amélioration, pro­

duits incorporés dans le foncier, etc.).

181. Système de pondération: les coefficients de

pondération des indices peuvent être examinés au

moyen d'enquêtes ou d'études spécifiques qui combi­

neront les données provenant de plusieurs sources

statistiques sur l'offre d'activités touristiques. Les

valeurs nécessaires au calcul des poids pour les

indices de la consommation intermédiaire et de la

formation de capital doivent être des valeurs hors

TVA déductible.

182. Sélection d'éléments: il sera procédé à la sélection

d'éléments des indices dans chaque classe ou sous­

classe du système de classification des activités

(NACE, CITAT).

183. Collecte de données sur les prix: la première étape

consiste à sélectionner une zone pour l'échantillon­

nage des points de vente. Après avoir choisi les

régions représentatives, il sera procédé au tirage de

l'échantillon des points de vente qui fournissent des

biens ou des services à des entreprises liées au

tourisme pour leur consommation intermédiaire ou

pour iaformation de capital. Dans les prix relevés, la

TVA déductible doit être exclue, mais les taxes non

déductibles incluses. En ce qui concerne les indices de

prix àesfacteurs de production primaires, la collecte

de données sur la rémunération des salariés reposera

sur un échantillon d'entreprises touristiques

représentatives.

46 ΈΆ eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

1.3 Emploi dans le secteur touristique

1.3.1 Définitions de base

184. L'emploi dans ¡e secteur touristique concerne les personnes qui travaillent dans des branches d'activi­tés économiques liées au tourisme.

185. Comme nous l'avons vu dans la première partie sur l'offre touristique, le tourisme est un secteur très hétérogène qui comprend de nombreux secteurs d'ac­tivités économiques essentiellement (activités touris­tiques primaires), partiellement (activités touristi­ques secondaires) ou indirectement (activités inter­médiaires) liés au tourisme. Avant de mesurer l'em­ploi dans le secteur du tourisme, il importe de déter­miner les secteurs d'activités à prendre en compte.

1.3.2 Unités statistiques et méthodes d'évaluation

186. L'emploi peut être mesuré différemment selon l'unité choisie. Deux méthodes d'évaluation peuvent être envisagées.

Évaluation sur la base d'observation

a) Évaluation relative à l'activité: mesure de l'em­ploi dans des activités productrices de biens et services principalement ou partiellement liés au tourisme.

b) Évaluation de la main-d Oeuvre: mesure de la main-d' oeuvre employée dans des secteurs d'ac­tivités principalement ou partiellement liés au tourisme.

Évaluation sur modèle

c) Évaluation des dépenses: évaluation de 1 ' emploi nécessaire à la production de biens et services consommés par les visiteurs.

Remarque: dans chaque cas, il convient de définir les activités (NACE rév. 1) - soit du producteur soit du salarié, ou les biens et services (CPA) consommés -à prendre en considération.

Les trois différents types d'analyse de l'emploi dans le secteur touristique devraient être considérés comme des approches complémentaires, chacune abordant la même question d'un point de vue différent (aspects régionaux de 1 ' emploi dans le tourisme, conditions de travail, caractère saisonnier, etc.).

a) Évaluation liée à l'activité 187. Le moyen le plus simple d'estimer l'emploi consiste

à compter le nombre de personnes employées dans les secteurs qui fournissent directement (sans intermé­diaire) desbiens et services touristiques aux consom­mateurs.

Compte tenu du fait que même pour les activités primaires liées au tourisme, les consommateurs dans certains secteurs de services sont non seulement des visiteurs mais également des résidents locaux, l'em­ploi lié au tourisme peut être analysé au moyen d'enquêtes sur les divers types de clientèle et les services respectifs rendus.

À des fins opérationnelles et pratiques, l'emploi dans le secteur dont 1 'activité primaire est liée au tourisme devrait être considéré à part entière comme emploi du tourisme.

188. Une des caractéristiques du secteur de l'offre touris­tique est qu'un grand nombre de petites entreprises qui ne peuvent pas toujours être prises en compte dans le recensement général des entreprises, inter­viennent sur le marché. Si, pour l'élaboration de statistiques sur 1 ' emploi touristique, on opte pour une approche par évaluation de la production, il faudra élargir la taille de l'échantillon ou bien utiliser des échantillons stratifiés.

En ce qui concerne les producteurs dont l'activité secondaire est liée au tourisme, il convient de mener des enquêtes pour estimer le nombre de services achetés par les visiteurs et calculer l'emploi qui en découle.

b) Évaluation dela main-d'oeuvre 189. Il est relativement difficile pour un salarié de savoir

si le produit de son activité est vendu ou non à des visiteurs. En revanche, les personnes interrogées peuvent indiquer quel est le taux de visiteurs parmi leurs clients; ces informations combinées avec les données collectées du côté du producteur permet­traient de définir la part accordée par l'entreprise au tourisme.

Le tourisme se distingue par son caractère fortement saisonnier qui doit donc être pris en considération dans les statistiques sur l'emploi dans le secteur du tourisme. En outre, les enquêtes surla mam-d'oeuvre généralement effectuées à la fin de chaque trimestre

ΈΆ eurostat

47

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

devraient être organisées séparément à un moment

plus approprié pour le secteur du tourisme.

Les informations sur le niveau de qualification, qui

peuvent être directement obtenues auprès de la main­

d'oeuvre, constituent une variable importante pour

Γ emploi dans le tourisme.

c) Évaluation des dépenses

190. La personne qui connaît le mieux les biens achetés et

les services utilisés est le visiteur lui­même. Celui­ci

ou le consommateur final doit donc être considéré

comme le point de départ de l'analyse.

Les enquêtes sur les dépenses touristiques permettent

d'obtenir des informations sur la structure de la

consommation, bien que celle­ci varie selon la desti­

nation du voyage, le motif de la visite, le moyen de

transport utilisé, le mode d'hébergement choisi, le

nombre de personnes voyageant ensemble (notam­

mentpour les titres de transport) et le mois de Γ année.

Par conséquent, il importe de tenir compte à la fois de

la fréquence de la collecte des données et des varia­

tions saisonnières.

Les informations concernant le point de vente des

biens et services sont également indispensables car

beaucoup peuvent être achetés dans différentes bran­

ches d'activités économiques.

Les enquêtes actuelles sur les dépenses doivent être

élargies et effectuées non seulement à domicile mais

également sur les lieux visités.

191. Il estpossible de calculer la consommation totale par

secteur et par visiteur à l'aide des enquêtes sur les

dépenses. Le chiffre de la main­d'oeuvre totale étant

connu par d'autres enquêtes, le "coefficient travail"

(unité de travail moyen par consommation moné­

taire) peut alors être calculé. Lorsque le nombre

d'unités de travail correspondant à une certaine dé­

pense monétaire des visiteurs dans un secteur donné

est connu, l'emploi directement engendré par les

activités touristiques de ce secteur est calculé en

multipliant le total des dépenses touristiques dans ce

secteur par le coefficient travail.

L'emploi direct total fourni par les activités touristi­

ques est obtenu en additionnant les résultats de tous

les secteurs.

Les producteurs intermédiaires contribuent à la pro­

duction directement liée à la consommation touristi­

que. La définition de cette production intermédiaire

nécessite des informations complexes sur le système

de relations intermédiaires entre les divers secteurs

d'activité. Cette méthode ne peut être appliquée

qu'avec l'aide de tableaux entrées ­ sorties clairement

définis et suffisamment détaillés.

1.3.3 Variables

192. Le choix des variables dépend de la méthode d'ana­

lyse adoptée. Par conséquent, les variables énumé­

rées ci­dessous ne donnent qu'un aperçu des princi­

paux éléments utiles à l'obtention d'informations

pertinentes sur la situation de Γ emploi dans le secteur

du tourisme.

193. Principales variables:

type d'activité de l'entreprise ou de l'unité locale

où travaille le salarié;

nombre de salariés employés dans l'entreprise ou

l'unité locale;

nombre d'heures travaillées;

structure de l'emploi: salariés à temps plein/à

temps partiel, salariés de sexe masculin/féminin,

salariés qualifiés/non qualifiés, nationalité des

salariés, travailleurs indépendants/salariés;

localisation géographique de l'unité locale

(annexe 5);

nombre total de salariés dans l'unité locale ou

l'entreprise;

coûts totaux de la main­d' oeuvre de l'unité locale

ou de l'entreprise;

aspect saisonnier.

194. Variables secondaires:

âge du salarié;

heures de travail du salarié;

conditions de travail du salarié;

niveau d'éducation des salariés;

poste occupé;

nature du contrat de travail;

salaire de l'employé;

structure des salaires.

195. Les variables susmentionnées sont directement ou

indirectement liées entre elles; les salaires, par exem­

ple, dépendent des qualifications. Il faudra donc

commencer par définir les différentes corrélations

avant de procéder à l'analyse de l'emploi.

48 m. eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

Les variables de l'emploi, telles que les revenus,

doivent être analysées en relation avec le nombre

d'heures de travail, en vue de comparer les chiffres de

l'emploi dans le secteur touristique avec ceux des

autres branches; en effet, le nombre moyen d'heures

de travail est d'ordinaire plus élevé dans ce secteur

que dans les autres secteurs d'activités économiques.

1.3.4

196. *

Classifications

Classification de la production NACE rév. 1 et

CITAT, et classification des produits touristi­

ques CPA (Annexe 9)

* Ventilation géographique : NUTS (Annexe 5)

* Dépenses touristiques (Annexe 7)

1.3.5 Liens avec d'autres statistiques

197. Liens avec l'offre touristique

L'emploi dans le secteur touristique doit être analysé

en relation avec le côté offre du tourisme. L'élabora­

tion de statistiques sur l'offre (à la fois statistiques

sur les hébergements et autres statistiques sur l'offre)

doit donc tenir compte des besoins des statistiques sur

l'emploi.

198. Liens avec l'éducation

Il s'avère nécessaire d'analyser à la fois la formation

offerte pour le secteur touristique et les besoins de

celui­ci, caries activités liées au tourisme nécessitent

à la fois des emplois non qualifiés et des emplois

hautement qualifiés. Pour pouvoir comparer les filiè­

res de formati on au ni veau européen, il est nécessaire

de commencer par analyser les besoins des em­

ployeurs en matière de formation et enquêter sur les

qualifications et les exigences des emplois offerts.

Les enquêtes devraient également fournir des infor­

mations détaillées sur le niveau de formation des

salariés par rapport à l'activité qu'ils exercent.

199. Liens avec les aspects de revenus

En Europe, le revenu généré par 1 ' activité touristique

varie considérablement d'un pays à l'autre. Les fac­

teurs à prendre en considération pour la structure des

revenus sont les heures et les conditions de travail peu

attrayantes (travail en équipes, travail les fins de

semaine, caractère saisonnier, etc.) qu'offre le sec­

teur touristique. Ces facteurs doivent être considérés

comme des variables dans le contexte des statistiques

sur l'emploi et être pris en compte lors de la compa­

raison des revenus produits dans le secteur touristi­

que avec les autres secteurs.

Le tourisme est une composante importante de Γ éco­

nomie. Le revenu global produit par ce secteur doit

donc être analysé étant donné qu'une partie de ce

revenu retourne à la consommation privée (les varia­

tions de 1 ' emploi dans le secteur touristique ayant une

incidence sur la demande dans d'autres secteurs).

En outre, il importe de tenir compte du fait que le

secteur touristique emploie de nombreux travailleurs

étrangers qui transfèrent souvent un certain pourcen­

tage de leur salaire dans leur pays d'origine. Ces

sommes d'argent revêtent de l'importance pour le

pays d'origine concerné car soit elles seront investies,

soit elles entreront dans le cycle de la consommation

privée.

Par ailleurs, une baisse de l'emploi aura des répercus­

sions aux niveaux national et international car dans

ce cas les travailleurs migrants rentrent chez eux et

leur concurrence se fait sentir sur le marché de

l'emploi de leur pays d'origine.

1.3.6 Lignes directrices relatives à la

collecte des données

200. Les lignes directrices générales à suivre pour la

collecte de données sur l'emploi dans le secteur

touristique ont été présentées dans le paragraphe

1.3.2 selon la méthode d'évaluation adoptée. Les

autorités fiscales, les organismes de sécurité sociale,

les enquêtes auprès des entreprises, les autorités

législatives, les enquêtes sur les forces de travail et les

données sur les comptes nationaux sont autant de

sources d ' informations pour évaluer 1 ' emploi du côté

de l'offre.

Du côté de la demande, il conviendrait de réaliser des

enquêtes exhaustives sur les dépenses touristiques

effectuées dans le cadre du tourisme interne et récep­

teur (et, dans une certaine mesure, émetteur, par

exemple pour les agences de voyages) en vue de

calculer la valeur de cette consommation en termes

d'emploi.

m eurostat

49

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

2. TOURISME ET ENVIRONNEMENT

2.1.1 Concepts et définitions de base

201. Par environnement, on entend la qualité de la vie, les

conditions de vie des être humains et 1 ' environnement

naturel, la protection de la faune et de la flore.

La qualité de la vie est déterminée par la disponibilité

à long terme de ressources telles que l'eau, l'air, la

terre et l'espace en général ainsi que les matières

premières, en qualité et en quantité suffisante. Cette

définition de la Commission6 est très proche de la

description du champ des statistiques de 1 ' environne­

ment figurant dans le rapport de Γ ONU7:

"Le champ des statistiques de 1 ' environnement inclut

les supports de l'environnement naturel (air/climat,

eau, terre/sol), les biotes vivant dans cet environne­

ment naturel et les habitations humaines. Les statis­

tiques de l'environnement décrivent la qualité et la

disponibilité des ressources naturelles, les activités

humaines et les événements naturels qui affectent

l'environnement, les incidences de ces activités et

événements ainsi que les réponses sociales à ces

impacts".

Cette définition permet d'identifier les composantes

suivantes de l'environnement: flore, faune, atmos­

phère, eau, terre, installations humaines.

Il conviendrait d'utiliser les classifications statisti­

ques types ECE déjà existantes pour les différents

thèmes environnementaux.

DÉFINITION DE LA CORRÉLATION ENTRE LE TOURISME ET

L'ENVIRONNEMENT

202. Le facteur "environnement" exerce une influence sur

la demande touristique. Etant donné que la demande

de produits touristiques est en partie déterminée par

la qualité de l'environnement, ce dernier peut avoir

une incidence positi ve ou négative sur le tourisme. De

même, le tourisme peut avoir un impact positif ou

négatif sur l'environnement. Les cadres déjà existants

pour les statistiques de 1 ' environnement peuvent être

utilisés pour identifier les relations entre Γ environne­

ment et le tourisme.

Le cadre de l'ONU définit quatre grandes catégories

d'informations en rapport avec l'étude de l'environ­

nement:

A. activités socio­économiques, événements naturels;

B. impact des activités sur 1 ' environnement;

C. réponses à 1 ' impact environnemental;

D. stock, inventaires et conditions de base.

203. Dans ce cadre s'inscrivent un certain nombre de

thèmes pertinents pour la description des relations

entre le tourisme et 1 ' environnement.

La catégorie A décrit différents types d'impacts sur

l'environnement (il est possible par des calculs, de

faire la distinction entre impacts dus au tourisme et

autres types d'impacts).

La catégorie B présente les variations de la qualité de

1 ' environnement (beaucoup plus difficiles àmettre en

relation avec une cause unique; les informations de ce

type influenceront sans aucun doute l'attractivité

d'un lieu et, par conséquent, la demande touristique).

La catégorie Cporte sur les informations concernant

les mesures de protection de l'environnement (elles

présentent également un intérêt comme facteur in­

fluençant la demande touristique).

La catégorie D comprend des informations sur les

conditions climatiques, les ressources biologiques et

les autres conditions de base.

Livre vert sur Γ impact des transports sur l'en vironnement (1992).

Rapport ONU "Cadre pour le développement des statistiques de l'environnement" (1984)

50 m eurostat

M É T H O D O L O G I E C O M M U N A U T A I R E SUR LES S T A T I S T I Q U E S DU T O U R I S M E

204. Thèmes environnementaux Relation avec le tourisme Relation avec des problèmes

environnementaux majeurs Catégorie A

Chasse et pêche

Production et consommation énergétique

Utilisation de l'eau pour les activités humaines

Aménagement du territoire et restructuration de l'environnement

Activité touristique accrue dans certaines zones

Le tourisme entraînera une utilisation accrue divers moyens de transport

Consommation accrue de ressources rares pendant les saisons touristiques

Construction d'hôtels, routes, remontées mécaniques et d'autres infrastructures

des

Perte de la diversité biologique.

Effet de serre. Destruction de la couche d'ozone. Pollution de l'air.

Pénurie de ressources.

Perte de la diversité biologique. Erosion du sol.

Concentration des déchets dans l'eau, dans l'air et sur la terre

L'augmentation de la population dans les zones touristiques entraîne un accroissement du volume de déchets

Pollution de l'air. Pollution de l'eau. Contamination du sol.

Catégorie B Modifications des ressources biologiques

La chasse, la pêche, l'aménagement du territoire et Perte de la diversité biologique, la restructuration environnementale peuvent Contamination du sol. entraîner la détérioration des écosystèmes et la diminution des espèces

Variations des stocks et des flux des systèmes cycliques

L'usage excessif de l'eau peut provoquer un abaissement du niveau de la nappe phréatique

Pénurie de ressources.

Pollution atmosphérique Une utilisation accrue des transports entraînera une hausse des émissions de gaz et d'autres polluants atmosphériques

Effet de serre. Destruction de la couche d'ozone. Pollution de l'air.

Qualité de l'eau L'augmentation de la population dans une zone limitée engendrera un accroissement des effluents d'eaux usées

Pollution de l'eau.

Qualité du sol et de la terre L'augmentation de la population dans une zone limitée accroîtra la production de déchets et l'érosion du sol (piétinements et nouvelles constructions)

Contamination et érosion du sol.

Santé humaine et catastrophes environnementales

Catégorie C

Le bruit et les émissions de gaz du trafic affecteront la santé humaine et contribueront à détériorer les monuments historiques

Pollution de l'air, bruit.

Gestion des ressources

Contrôle de la pollution

Inventaires des écosystèmes

Les revenus accrus provenant des chasseurs et Perte de la diversité biologique, donc contamination des pêcheurs peuvent améliorer la gestion des du sol et érosion, ressources. L'intérêt des visiteurs pour la flore et la Pénurie des ressources, faune peut permettre d'accroître le nombre de réserves naturelles et de parcs nationaux

La demande des visiteurs d'une eau potable ou de Pollution de l'eau, baignade de bonne qualité peut conduire à une Pollution de l'air, amélioration des contrôles Bruit.

Catégorie D

Faune et flore

Systèmes hydrologiques

Systèmes atmosphériques

Systèmes lithosphériques

Le piétinement excessif ou la chasse à outrance auront des effets négatifs, mais peuvent aussi conduire à une meilleure gestion des ressources

Le volume des précipitations peut influer sur la demande touristique

Les températures et la pollution de l'air peuvent influer sur la demande touristique

La topographie et le type de sol influeront sur la demande touristique

Perte de la diversité biologique.

Érosion du sol. Pénurie des ressources.

Pollution de l'air.

Érosion du sol.

Les écosystèmes tels que les forêts, les marais, les montagnes influeront sur la demande touristique

Pénurie des ressources. Perte de la diversité biologique.

ΈΔ eurostat

51

M É T H O D O L O G I E C O M M U N A U T A I R E SUR LES S T A T I S T I Q U E S DU T O U R I S M E

2.1.2 Unités statistiques

205. Dans les statistiques sur l'environnement, la meilleure

unité statistique est souvent une zone terrestre ou

aquatique déterminée dont la taille peut varier en

fonction du type de variable utilisé. À des fins de

gestion environnementale, il est préférable d'utiliser

une petite unité comme zone initiale d'observation

(NUTS III ou LOC).

2.7.3 Variables et classifications

206. Pour chacun des thèmes susmentionnés, on peut

identifier une ou plusieurs variables statistiques.

Il conviendrait d ' utiliser comme point de départ de la

sélection des variables les statistiques sur l'environ­

nement déjà existantes au niveau international. Ces

données devraient être combinées avec diverses sta­

tistiques de tourisme (statistiques sur le nombre de

visiteurs dans une zone donnée, la durée du séjour, le

moyen de transport utilisé, les distances moyennes

parcourues, etc.) en vue de dégager les variables

environnementales liées au tourisme.

Afin de mieux discerner la relation entre le tourisme

et Γ environnement, les variables statistiques ci­des­

sous sont présentées en deux groupes.

207. (i) Variables relatives à l'impact du tourisme sur

l'environnement

208. (ii) Variables relatives à l'influence de l'environ­

nement sur la demande touristique

(voir les tableaux suivants)

207. Variables relatives à l'impact du tourisme sur l'environnement

THEME VARIABLES VENTILATION

Chasse ­ Nombre d'animaux tués par des visiteurs.

­ Pourcentage de gibier abattu par des visiteurs. Projet ECE de cadre international type pour le

développement de statistiques sur la faune, la flore

et l'habitat

Pêche ­ Nombre total de captures effectuées par des

visiteurs.

­ Pourcentage de captures effectuées par des

visiteurs.

­ Introduction d'espèces artificielles pour la pêche à

la ligne.

Toutes les espèces concernant la pêche à la ligne

devraient être incluses

Utilisation de l'énergie ­ Volume total d'énergie utilisé pour le transport de Voir annexe 7

passagers (uniquement les visiteurs) par mode de

transport.

­ Volume total d'énergie utilisé pour le transport de

biens destinés à la consommation des visiteurs

(par mode de transport).

­ Utilisation de l'énergie à des fins touristiques

autres que le transport (hébergement touristique

par exemple).

Utilisation de l'eau pour la

consommation humaine

Utilisation du sol et restructuration

environnementale

Concentration de déchets

dans l'air, l'eau et la terre

­ Approvisionnement en eau du secteur touristique. Classification statistique ECE type de l'utilisation de

l'eau.

­ Zones modifiées à des fins touristiques. Classification statistique type ECE de l'utilisation du

­ Rapport entre la zone occupée par des sol

établissements touristiques et la zone résidentielle

totale.

­ Zones dont la végétation a été modifiée par le

piétinement, le ski ou d'autres activités touristiques.

­ Rejets d'eaux usées imputables au tourisme Classification statistique type ECE, de l'utilisation

­ Émissions de polluants atmosphériques (par type, de l'eau. Les statistiques devraient être ventilées

à savoir oxydes de soufre, dioxyde de carbone, par type de traitement: mécanique, biologique,

etc) dues au trafic touristique avancé ou pas de traitement du tout.

­ Pourcentage de déchets ménagers imputable au

tourisme.

52 Ξ £ eurostat

M É T H O D O L O G I E C O M M U N A U T A I R E SUR LES S T A T I S T I Q U E S DU TOURISME

208. Var iables relat ives

THÈME

Utilisation et qualité du sol

Ressources biologiques

à l ' in f luence de l 'env i ronnement sur

VARIABLES

­ Modifications de l'utilisation du sol

­ Risque d'érosion du sol.

­ Zones protégées.

­ Populations d'espèces sauvages ­ Dégâts aux forêts

la demande tour is t ique

VENTILATION

Classification type ECE de l'utilisation du sol

Projet ECE de cadre international type pour le

développement de statistiques sur la faune, la flore

et l'habitat.

Qualité de l'eau • Qualité de l'eau des lacs, rivières, mers.

• Qualité des eaux de baignade. Le projet ECE de classification type de la qualité

écologique de l'air comprend une proposition de

classification de la qualité de l'eau.

Climat et pollution

atmosphérique

Température mensuelle moyenne

• Précipitations moyennes mensuelles

■ Pollution atmosphérique

Classification type ECE de la qualité de l'air

ambiant.

209. Les aspects régionaux revêtent une grande impor­

tance pour la majorité des statistiques de Γ environne ­

ment, bien que la taille des zones concernées puisse

varier. D'un point de vue environnemental, il est

préférable de sélectionner des zones de petite taille.

Pour les besoins actuels, le niveau NUTS III est

considéré comme suffisant. Dans le cas de l'utilisa­

tion et de la qualité de 1 ' eau, une division supplémen­

taire par zone de drainage est proposée; quant à la

présentation des polluants atmosphériques dans les

grandes villes, ce sont les sites de mesure à 1 ' intérieur

même de la ville qui délimitent la zone à observer. A

des fins analytiques, il s'avérerait également utile de

ventiler les données relatives aux régions touristiques

par type de destination (voir annexe 2). Il serait alors

possible d'établir une distinction régionale entre les

zones touristiques spécifiques telles que les zones du

littoral avec activités balnéaires intensives, les zones

de montagnes avec ski intensif ou les lieux particuliè­

rement intéressants pour le tourisme culturel.

2.1.4 Liens avec d'autres statistiques

210. Liens avec la demande touristique

Certaines variables présentées dans la partie 1. sur la

demande touristique sont essentielles pour estimer les

variables présentées dans cette section. Il s'agit no­

tamment des données sur le volume de tourisme et les

caractéristiques de la visite, à savoir le nombre de

personnes faisant du tourisme, le moyen de transport

utilisé et le mode d'hébergement choisi, le nombre de

visites (et de nuitées), les destinations et les activités

exercées pendant la visite.

La possibilité de présenter des statistiques sur Γ utili­

sation énergétique et les émissions de polluants at­

mosphériques imputables au tourisme sur une base

régionale dépendra également des données collectées

par les enquêtes sur la demande touristique. Il estpar

conséquentnécessaire d'insérer des questions sur les

moyens de transport, le lieu d'origine et le(s) lieu(x)

de destination ainsi que la distance parcourue dans les

enquêtes auprès des ménages sur le tourisme et les

transports, car il s'agit probablement du moyen le

plus efficace de séparer les données sur les émissions

ou l'utilisation énergétique imputables aux trans­

ports touristiques des données sur les émissions ou

l'utilisation énergétique dues à tous les autres types

de transport.

211. Liens avec l'offre touristique

Les statistiques sur l'hébergement, par exemple sur le

taux d'occupation pour des périodes déterminées

dans les mêmes zones, peuvent servir à calculer le

nombres de nuitées, pendant la période observée,

dans une région. Il est proposé d'utiliser les chiffres

sur les nuitées comme base de calcul de la part liée au

tourisme de certains types d'impacts

environnementaux. C'est le cas du volume de déchets

produits ou d'effluents d'eaux usées déversés dans

une zone donnée.

m eurostat

53

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

Les statistiques sur l'offre touristique permettent

également d'obtenir des estimations du nombre maxi­

mal de nuitées passées dans une certaine région. Ces

données peuvent présenter quelque intérêt aux auto­

rités locales de planification, par exemple pour calcu­

ler le besoin maximum en eau potable ou prendre des

décisions concernant la construction et la capacité

d'usines de traitement des eaux usées.

212. Liens avec d'autres statistiques

La relation étroite existant avec les statistiques de

Γ environnement a déjà été soulignée; il est par exem­

ple proposé d'utiliser, pour chacune des variables

présentées, les mêmes définitions et classifications,

que celles décrites pour l'environnement. Il existe

également des liens entre les statistiques de l'énergie

et des transports.

2.1.5 Lignes directrices relatives à la

collecte des données

213. Compte tenu du large éventail de thèmes traités par

les statistiques de l'environnement, différentes mé­

thodes de collecte s'imposent. Les statistiques déjà

existantes sur Γ environnement, les transports et 1 ' éner­

gie devraient être utilisées. La base de données

CORINE de l'Office statistique des Communautés

européennes peut fournir des données utiles sur 1 ' en­

vironnement.

Il importe de combiner les données sur l'environne­

ment avec les statistiques sur l'offre et la demande

touristiques. La sélection de coefficients d'émission

adéquats est une autre question essentielle. Les para­

graphes suivants formulent des recommandations

relatives à la collecte des données pour chacun des

principaux groupes proposés de variables.

214. Chasse et pêche: les informations sur la participa­

tion de visiteurs pourraient être obtenues en intégrant

des questions spécifiques dans les enquêtes auprès

des ménages.

215. Utilisation de l'énergie: la part des transports (par

mode) liée au tourisme peut être estimée à partir des

données sur le mode de transport utilisé et la distance

parcourue collectées par les enquêtes sur la demande

touristique. Ces estimations peuvent être associées

aux données sur l'utilisation énergétique des trans­

ports de passagers. Les informations sur Γ utilisation

énergétique par établissement d'hébergement touris­

tique peuvent être obtenues uniquement au moyen

d'enquêtes auprès des entreprises. Les statistiques

sur l'utilisation énergétique dans les logements de

vacances privés peuvent être calculées si 1 ' utilisation

énergétique est considérée comme une partie de l'uti­

lisation énergétique totale par ménage, à l'exception

des transports.

216. Utilisation de l'eau pour la consommation hu­

maine: les statistiques sur l'offre touristique permet­

tent d'obtenir des données sur le nombre de nuitées

pendant une certaine période dans la région observée

et d'établir un lien avec les données sur l'utilisation de

l'eau.

217. Utilisation du sol et restructuration

environnementale : la surface totale occupée par des

établissements d'hébergement touristique peut être

estimée à partir du nombre de lits disponibles dans les

diverses formes d'hébergement d'une région. Il con­

viendrait de calculer un facteur d'utilisation du sol

moyen par lit pour chaque catégorie d'hébergement à

l'aide des cadastres ou des répertoires de logements

existants.

218. Statistiques sur la concentration de déchets dans

l'eau, l'air et le sol: les statistiques de l'environne­

ment permettent généralement d'obtenir des informa­

tions sur le rejet d'eaux usées ventilé par type de

traitement. Le volume des eaux usées imputable au

tourisme peut être calculé à Γ aide d ' une méthode qui

utilise les données sur le nombre de nuitées touristi­

ques collectées par les statistiques sur l'offre touris­

tique, comparable à celle décrite ci­dessus. Les statis­

tiques sur les émissions de divers types de polluants

atmosphériques causés par les transports peuvent

également être dérivées des statistiques sur 1 ' environ­

nement. Les statistiques sur la production de déchets

ménagers peuvent être obtenues à partir des statisti­

ques de l'environnement dans la plupart des pays.

219. Utilisation et qualité du sol: des données sur l'utili­

sation du sol et les modifications de cette utilisation

peuvent être tirées des statistiques de l'environne­

ment mais à un niveau pas détaillé.

220. Ressources biologiques: les statistiques sur les

populations d'espèces sauvages ne peuvent être obte­

nues qu'après avoir dressé des inventaires spécifiques.

54 WÄ eurostat

MÉTHODOLOGIE COMMUNAUTAIRE SUR LES STATISTIQUES DU TOURISME

221. Qualité de l'eau: les informations sur la qualité de cennies. Des mesures de la pollution atmosphérique l'eau des lacs cl des rivières sont souvent recueillies dans des zones urbaines vulnérables existent, mais parles autorités locales. comme pour la mesure de la qualité de l'eau, la

responsabilité en incombe aux autorités locales et il y 222. Climat et pollution de l'air: des statistiques sur les a peu d'exemples de présentation statistique satisfai-

températures et les précipitations sont établies par les sante des données. services météorologiques depuis de nombreuses dé-

m 55 eurostat

ANNEXES

ANNEXE 1

CLASSIFICATION PAR MOTIF PRINCIPAL DU VOYAGE

1. Loisirs, détente et vacances

2. Visites à des parents et amis

3. Affaires et motifs professionnels

4. Traitement médical

5. Religion et pèlerinages

6. Autres

\m 59 eurostat

ANNEXE 2

60

CLASSIFICATION PAR TYPE DE DESTINATION

1. Zones urbaines

1.1 Capitale/ville

1.2 Patrimoine classé/ville culturelle

1.3 Autre ville (zones urbaines)

2. Stations (ville/village)

2.1 Station climatique 2.1.1 Station thermale 2.1.2 Station climatique en bord de mer 2.1.3 Station climatique au bord d'un lac ou d'une rivière 2.1.4 Station climatique de montagne

2.2 Station balnéaire

2.3 Station au bord d'un lac ou d'une rivière

2.4 Station de ski

2.5 Autre station de montagne

3. Campagne

3.1 Au bord de l'eau 3.1.1 Bord de mer/côte 3.1.2 Lac 3.1.3 Rivière

3.2 Montagnes 3.2.1 Haute montagne 3.2.2 Collines

3.3 Zone rurale/village

4. Croisières en mer, sur un lac ou une rivière

sa eurostat

ANNEXE 3

CLASSIFICATION DES HÉBERGEMENTS TOURISTIQUES ET CORRESPONDANCES AVEC LA NACE REV. 1 ET LA CPA

ETABLISSEMENTS D'HÉBERGEMENT COLLECTIFS

1.1 Hôtels ou établissements assimilés

1.1.1 Hôtels

1.1.2 Établissements parahôteliers

NACE REV. 1

55.11 et 55.12

55.23

CPA

55.11.10 et 55.12.10

55.23.13

1.2 Établissements spécialisés

1.2.1 Établissements de cure

1.2.2 Hébergement à l'intérieur de moyens de transports collectifs

1.2.3 Campements de travail-vacances

1.2.4 Centres de conférences

55.23

55.23

55.23

55.23

55.23.15

55.23.14

55.23.11 et 55.23.12

55.23.15

1.3 Autres établissements collectifs

1.3.1 Logements pour vacances

1.3.2 Établissements pour le camping touristique

1.3.3 Autres établissements collectifs n.c.a.

55.23

55.22

55.21

55.23.12

55.22.10

55.21.10

HEBERGEMENTS TOURISTIQUES PRIVES

2.1 Locations privées

2.1.1 Chambres louées dans des logements familiaux

2.1.2 Logements loués à des particuliers ou à des agences professionnelles

55.23

55.23

55.23.13

55.23.13

2.2 Hébergements privés autres que locations

2.2.1 Logements occupés par leurs propriétaires

2.2.2 Hébergement cédé gratuitement par des membres de la famille ou des amis

2.2.3 Autres logements privés

m eurostat

61

ANNEXE 4

CLASSIFICATION DES MOYENS DE TRANSPORT

62

1. Transports aériens

1.1 Vols réguliers

1.2 Vols non réguliers (par ex. charters)

1.3 Autres services aériens

2. Transports maritimes

2.1 Bateaux de lignes pour le transport de passagers et ferrys

2.2 Croisières

2.3 Autres services maritimes

3. Transports terrestres

3.1 Chemins de fer

3.2 Autocars ou autobus et autres moyens de transports publics par la route

3.2.1 Régulier (services réguliers)

3.2.2 Non régulier (excursions)

3.3 Véhicules privés (pouvant accueillir jusqu'à 8 personnes)

3.4 Véhicules loués

3.5 Autres moyens de transports par route

Ξ 3 eurostat

ANNEXE 5

UNITÉS TERRITORIALES, NUTS ET LOC1

Le site de la destination du touriste, le(s) lieu(x) du séjour (long ou court) du touriste pendant le voyage et l'emplacement de l'établissement peuvent être classés selon la situation géographique du site. Eurostat a élaboré une nomenclature des unités territoriales statistiques dénommée "NUTS".

La présente nomenclature NUTS subdivise le territoire économique de l'Union européenne2 en cinq niveaux. Le premier niveau, NUTS I, comprend 77 régions, le deuxième niveau, NUTS II, comporte 206 unités régionales et le troisième, NUTS III, résulte de la subdivision régionale de base en 1031 unités administratives sous-régionales. Au niveau local, NUTS IV n'est défini que pour les pays suivants: Finlande, Grèce, Irlande, Luxembourg, Portugal et Royaume-Uni. Le niveau NUTS V comprend 98433 communes ou leur équivalent. NUTS IV et V sont utiles dans le processus de classification visant à délimiter les zones rurales.

Si l'objectif est de regrouper au même niveau NUTS des régions de taille comparable, on trouve cependant encore dans chaque niveau des régions qui diffèrent sensiblement en termes de superficie, de population, de poids économique ou de pouvoirs administratifs. Cette hétérogénéité à l'échelon communautaire n'est souvent que le reflet de la situation existant au niveau des États membres. L'avantage d'utiliser l'unité administrative à des fins d'analyse statistique est double. D'une part, la politique régionale est définie par les unités administratives régionales. D'autre part, les données statistiques de base sont, dans une large mesure, élaborées au niveau territorial administratif. L'inconvénient d'utiliser la NUTS est que, quel que soit le niveau choisi, la taille des unités mesurées selon la superficie ou la population varie sensiblement.

Le tableau à la page suivante indique la correspondance entre les niveaux NUTS et les unités administratives nationales et régionales.

1 Pour de plus amples renseignements, voir la nomenclature des unités territoriales pour les statistiques, mars 1995, EUROSTAT 2 Sauf la Suède qui est composée d'une seule région NUTS 1.

63 eurostat =£

NUTS 1

B Régions 3

DK ­ 1

D Länder 16

GR Groups of development 4 regions

E Agrupación de 7

comunidades

autonomas

F Zeat 8

+ DOM 1

IRL ­ 1

I Gruppi di regioni1 11

L

NL Landsdelen 4

A Gruppen von 3 Bundesländern

ρ Continente 1

+ Regiões autonomas 2

FIN Manner­Suomi/Ahvenan 2

SV ­ 1

UK Standard regions 11

EUR15 77

NUTS 2

Provinces 11

1

Regierungsbezirke 38

Development regions 13

Comunidades 17

autonomas

+ Ceuta y Meilila 1

Régions 22

+ DOM 4

1

Regioni

-

Provindes

Bundesländer

20

1

12

9

Comissaoes de 5

coordenação regional

+ Regiões autonomas 2

Suuralueet 6

Riksområdan 8

Groups of counties 35

206

NUTS 3

Arrondissements 43

Amter 15

Kreise 445

Nomoi 51

Províncias 50

Ceuta + Melilla 2

Départements 96

+ DOM 4

Planning regions 8

Provincie 103

C.O.R.O.P. ­ Regio's 40

Gruppen von Politischen 35 Bezirken

Grupos de Concelhos 30

Maakunnat 19

Län 24

Counties / Local authority 65 regions

1031

NUTS 4

-

-

-

Eparchies

-

-

Counties/County boroughs

­

Cantons

-

­

lhos ­ minicipios

Seutukunnat

-

Districts

150

34

12

305

88

485

1074

NUTS 5

Communes

Kommuner

Gemeinden

Demoi/Koinotites

Municipios

Communes

DEDs/Wards

Comuni

Communes

Gemeenten

Gemeinden

Freguesias

Kunnat

Kommuner

Wards/Communities

/Localities

589

276

16176

5921

8077

36664

3445

8100

118

672

2351

4208

455

286

11095

98433

> ID

Les totaux nationaux d'un niveau

gewest).

prennent en compte les unités de niveau supérieur faisant partie de ce niveau (ex.: Belgique: 10 provinces + 1 unité condidérée comme NUTS II: Rég. Bruxelles ­ Cap/Brussels Hfdst.

CD

ANNEXE 6

VENTILATION DES ZONES GEOGRAPHIQUES MONDIALES TOTAL MONDE TOTAL ESPACE ÉCONOMIQUE EUROPÉEN TOTAL UNION EUROPÉENNE (15)

BELGIQUE DANEMARK ALLEMAGNE GRÈCE ESPAGNE FRANCE IRLANDE ITALIE LUXEMBOURG AUTRICHE PAYS-BAS PORTUGAL FINLANDE SUÈDE ROYAUME-UNI

TOTAL ASSOCIATION EUROPÉENNE DE LIBRE-ÉCHANGE (AELE)

ISLANDE NORVÈGE SUISSE (ET LIECHTENSTEIN)

TOTAL AUTRES PAYS EUROPÉENS (Pays AELE exclus)

TURQUIE POLOGNE RÉPUBLIQUE TCHÈQUE SLOVAQUIE HONGRIE

TOTAL AFRIQUE AMÉRIQUE DU NORD

ÉTATS-UNIS CANADA

TOTAL AMÉRIQUE DU SUD ET CENTRALE TOTAL ASIE dont:

JAPON

AUSTRALIE, OCEANIE ET AUTRES TERRITOIRES dont:

AUSTRALIE NOUVELLE ZELANDE

NON SPÉCIFIÉS

65 =7z eurostat

ANNEXE 7

CLASSIFICATION DES DEPENSES DE VOYAGE

66

1. Voyages, vacances et circuits à forfait

(total des frais de voyage)

2. Hébergement

3. Repas et boissons

4. Transport

5. Loisirs, culture et activités sportives

6. Achats

7. Autres

Ξ 2 eurostat

ANNEXE 8

CLASSIFICATION DES ACTIVITES

Classification Domaine couvert

Sport, activités physiques Participation active non professionnelle à tout type de sports et activités en plein air et en salle: golf, tennis, ski, patinage, natation, canotage, voile, surf, autres sports aquatiques, jogging, cyclisme, marche, randonnée à pied, trekking, escalade, alpinisme, equitation, randonnée équestre, pêche, pêche à la ligne, tir, chasse, etc.

Manifestations (y compris sports), spectacles et divertissements

Théâtre, concerts, festivals, opéra, ballets, cirque, cinéma, parcs récréatifs, parcs à thème, parcs d'attraction, bal, discothèque, danse, casino, jeux de hasard, autres divertissements, manifestations sportives, etc.

Éducation, patrimoine, nature Éducation, études (activités non liées à la profession) Visites de musées, expositions, sites et monuments historiques, jardins botaniques et zoologiques, réserves naturelles, etc.

Activités de santé Cure thermale, remise en forme, thalassothérapie, centres de santé, autres traitements et cures.

Activités religieuses Manifestations religieuses, pèlerinages.

Visites touristiques Visites de groupes, excursions, croisières, visites de sites ou de villes à pied, à bicyclette ou en voiture.

Promenade dans les magasins Promenade dans les magasins, galeries marchandes en quête d'un produit particulier ou simplement pour le plaisir.

Réunions et conventions Réunions, conférences, congrès, conventions, séminaires, foires et expositions commerciales, week ends de promotion.

Loisirs passifs Relaxation, bain de soleil, plaisirs de la table.

ΈΊΔ 67 eurostat

ANNEXE 9

Classification des activitées liés au tourisme selon la NACE Rev. 1 et SICTA et

classification des produits liés au tourisme selon la CPA

t = Produit et activité touristiques classiques ρ = Produit et activité partiellement touristiques i = Activités fournissant (partiellement) des produits pour la consommation intermédiaire d'unités fournissant des

produits touristiques

Note: Les activités et produits inscrits en gras sont considérés comme étant principalement dépendant du tourisme.

Certains produits et activités sont inscrits en italique, car ils sont considérés comme fortement dépendant du tourisme, bien que la classe

principale à laquelle ils appartiennent ne l'est pas.

ACTIVITES PRINCIPALEMENT LIEES A LA FOURNITURE DE BIENS ET SERVICES

AUX TOURISTES

NACE Rev. 1

Classe T/P Description

CPA

Classe T/P Description

SICTA

Classe T/P Description

55

55.1

55.11 t

55.12 t

55.2

55.21 t

55.22

55.23

HÔTELS ET

RESTAURANTS

Hôtels

55

Hôtels et motels, avec

restaurant

Hôtels et motels, sans

restaurant

Camping et autres

possibilités

d'hébergement de courte

durée

Auberges de jeunesse et

refuges

Camping et «caravaning»

Autres moyens

d'hébergement n.c.a.

55.1

55.11

55.12

55.2

55.21

55.22

55.23

55.23.11

55.23.12

55.23.13

SERVICES D'HÔTELLERIE

ET DE RESTAURATION

Services d'hôtellerie

Pensions et

demi-pensions

Hébergement hôtelier

Autres hébergements de

courte durée

Hébergement en auberges

de jeunesse et refuges

Hébergement sur terrains

de camping

Hébergements divers

Services des centres de

vacances pour enfants et

adolescents

Services des centres de

villégiature

Hébergement en

logements meublés

55

5510 t

5510­1 t

5510­2 t

5510­3 t

5510­9 t

5510­9 t

HÔTELS ET

RESTAURANTS

Hôtels, terrains de camping

et autres équipements pour

séjours de courte durée

Hôtels et motels, avec

restaurants

Hôtels et motels sans

restaurants

Auberges de jeunesse et

refuges

5510­4 t Camping et «caravaning»

Autres moyens

d'hébergement n.c.a.

Autres moyens

d'hébergement n.c.a.

5510­9 t Autres moyens

d'hébergement n.c.a.

68 m eurostat

ANNEXE 9

NACE Rev.1.

Classe T/P Description

CPA

Classe T/P Description

SICTA

Classe T/P Description

55.23.14 t Services des voitures-lits

et couchettes

55.23.15 t Autres services

d'hébergement

5510­9 t Autres moyens

d'hébergement n.c.a.

5510­9 t Autres moyens

d'hébergement n.c.a.

5510­5 t Hébergement dans les

établissements de cure

55.3 Ρ Restaurants

55.30 ρ Restaurants

55.4 ρ Cafés

55.40 ρ Cafés

55.5 ρ Cantines et traiteurs

55.51 ρ Cantines

55.52 ρ Traiteur

55.3 Ρ Services de restauration

55.30.1 ρ Services de restauration

55.30.11 ρ

55.30.12 t

55.30.13 ρ

55.30.14 ρ

55.4 ρ

55.40.10 ρ

55.5 ρ

55.51 ρ

55.52 ρ

55.52.11 ρ

55.52.12 t

55.52.13 ρ

Services de restauration à la

table

Services des

wagons-restaurants

Services de restauration en

self­service

Services de restauration

rapide

Services des débits de

boissons

Services des débits de

boissons

Services des cantines et

traiteurs

Services des cantines et

restaurants d'entreprise

Services des traiteurs

Organisation de repas et

réceptions

Restauration collective

sous contrat pour le

compte d'entreprises de

transport

Restauration collective sous

contrat pour le compte de

cantines

5520 Restaurants, cafés et

cantines

5520­2 ρ Services de restaurants à la

table

5520­2 ρ Services de restaurants à la

table

5520­3 ρ

5520­5 ρ

5520­1 ρ

5520­6 ρ

Services de restauration

rapide et de cafétéria

Kiosques, marchands,

buvettes

Cafés et autres débits de

boissons

Discothèques et cafés

théâtres

5520­4 ρ

5520­4 ρ

5520­4 ρ

5520­4 ρ

Restauration institutionnelle

et traiteurs

Restauration institutionnelle

et traiteurs

Restauration institutionnelle

et traiteurs

Restauration institutionnelle

et traiteurs

eurostat

69

A N N E X E 9

NACE Rev. 1

Classe T/P Description

CPA

Classe T/P Description

¡ SICTA

! Classe T/P Description

63

63.3

Ρ

Τ

ACTIVITÉS ANNEXES ET

AUXILIAIRES DES

TRANSPORTS;

ACTIVITÉS DAGENCES

DE VOYAGE

Activités d'agences de

voyage et de tourisme;

activités d'assistance

touristique n.c.a.

63

63.3

63.30.11

63.30.12

63.30.13

63.30.14

Ρ

Τ

t

t

t

t

SERVICES AUXILIAIRES

DES TRANSPORTS

Services des agences de

voyage

Voyages organisés

autoproduits

Commercialisation de

séjours ou de titres de

transport

Services d'information

touristique

Services des guides

touristiques

63

6304

6304­2

6304­1

6304­3

6304­1

6304­4

t

t

t

t

t

t

ACTIVITÉS ANNEXES ET

AUXILIAIRES DES

TRANSPORTS; ACTIVITÉS

D'AGENCES DE VOYAGES

Activités d'agences et

organisateurs de voyages,

activités d'assistance

touristique n.c.a.

Agents de tourisme, de

voyages organisés

Agents de voyage

Bureau de titres de transport,

n'appartenant pas à une

société de transport

Agents de voyage

Guides touristiques

ACTIVITES SECONDAIRES LIEES À LA FOURNITURE DE BIENS ET DE SERVICES POUR

LA CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE DANS LES SECTEURS DU TOURISME

NACE

Classe

01

01.5

05.03

50

50.10

Rev.1

T/P

Ρ

P

Ρ

Ρ

Description

AGRICULTURE, CHASSE

ET ACTIVITÉS DES

SERVICES ANNEXES

Chasse, piégeage,

repeuplement en gibier et

activités des services

annexes

Activités des services

annexes à la pêche

COMMERCE ET

RÉPARATION

AUTOMOBILE

Commerce de véhicules

automobiles

CPA

Classe

01

01.50.10

05.00.50

50

50.10

T/P

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Description

PRODUITS DE LA

CULTURE ET DE

L'ÉLEVAGE

Services annexes à la

chasse

Services annexes à la

pêche

VENTE ET RÉPARATION

AUTOMOBILE

Vente de véhicules

automobiles

SICTA

Classe

50

5010

T/P

Ρ

Description

COMMERCE, ENTRETIEN

ET RÉPARATION DE

VÉHICULES

AUTOMOBILES ET DE

MOTOCYCLES,

COMMERCE DE DÉTAIL

DE CARBURANT

AUTOMOBILE

Commerce de véhicules

automobiles

70 m. eurostat

ANNEXE 9

NACE Rev.l

Classe T/P Description

CPA

Classe T/P Description

50.30

50.40

50.50

50.10.13 t

i 50.10.23 t

50.20 ρ Entretien et réparation de ! 50.20 ρ

véhicules automobiles

Commerce de pièces et

accessoires de véhicules

Commerce, entretien et

réparation de motocycles et

accessoires

Commerce de détail de

carburant pour automobiles

50.30

50.40

50.50

Vente en gros de

caravanes

Vente au détail de

caravanes

Entretien et réparation de

véhicules automobiles

Vente d'équipements

automobiles

Vente et réparation de

motocycles

Vente au détail de carburant

SICTA

Classe T/P Description

5020

5030

5040

5050 ρ

Entretien et réparation de

véhicules automobiles

Commerce de pièces et

accessoires de véhicules

automobiles

Commerce, entretien et

réparation de motocycles et

accessoires

Commerce en détail de

carburant pour automobiles

52

52.1 ρ

52.11 ρ

52.12 ρ

52.2 ρ

52.3 ρ

52.4

COMMERCE DE DÉTAIL,

SAUF DE VÉHICULES

AUTOMOBILES ET DE

MOTOCYCLES;

RÉPARATION

D'ARTICLES

PERSONNELS ET

DOMESTIQUES

Commerce de détail en

magasins non spécialisés

Commerce de détail en

magasins non spécialisés à

prédominance de produits

alimentaires, de boissons et

de tabac

Autres commerces de détail

en magasins non

spécialisés

Commerce de détail de

produits alimentaires,

boissons et tabac en

magasins spécialisés

Commerce de détail de

produits pharmaceutiques et

médicaux, de produits de

beauté et de toilette

Autres commerces de détail

de produits neufs en

magasins spécialisés

52

52.1

52.11

52.12

52.2

52.3

52.4

VENTES AU DÉTAIL ET

RÉPARATION

D'ARTICLES

DOMESTIQUES

52

Vente au détail en magasin

non spécialisé

Vente au détail en magasin

non spécialisé à

prédominance alimentaire

Vente au détail en magasin

non-spécialisé sans

prédominance alimentaire

Vente au détail de produits

alimentaires

Vente au détail de produits

pharmaceutiques et de

parfumerie

Vente au détail d'autres

biens de consommation

521

5211

5219

5220

5231

523

COMMERCE DE DÉTAIL,

SAUF DE VÉHICULES

AUTOMOBILES ET DE

MOTOCYCLES;

RÉPARATION

D'ARTICLES

PERSONNELS ET

DOMESTIQUES

Commerce de détail non

spécialisé en magasin

Commerce de détail en

magasins non spécialisés,

avec vente prédominante de

produits alimentaires,

boissons et tabac

Autres commerces de détail

en magasins

non-spécialisés

Commerce de détail de

produits alimentaires,

boissons et tabac en

magasins spécialisés

Commerce de détail de

produits pharmaceutiques et

médicaux, de produits de

beauté et de toilette

Autres commerces de détail

de produits neufs en

magasins spécialisés

m eurostat

71

A N N E X E 9

NACE Rev.1.

Classe T/P Description

CPA

Classe T/P Description

SICTA

Classe T/P

5232 ρ

5232-4 t

Description

Commerce de détail de

textiles, habillement,

chaussures et articles en

cuir

Commerce de détail

d'articles de voyage et de

maroquinerie

52.42

52.43

Commerce de détail

d'habillement

Commerce de détail de

chaussures et d'articles en

cuir

52.42

52.43

52.43.12 t

52.48 Autres commerces de détail ! 52.48 ρ

en magasins spécialisés

.52.48.14 ρ

Vente au détail d'articles

d'habillement

Vente au détail de

chaussures et d'articles en

cuir

Vente au détail de

maroquinerie et d'articles

de voyage

Vente au détail de produits I 5239 ρ

n.c.a.

Vente au détail d'articles 5239-5 ρ

d'optique et de photographie

Autres commerces de détail

en magasins spécialisés

Commerce de détail

d'articles de photographie

52.48.22 ρ

52.48.3 ρ

Vente au détail d'articles de

sport et de loisir

Vente au détail de produits

divers

5239-1 t Commerce de détail,

équipement de plongée

sous-marine

5239-2 t Commerce de détail,

équipement de ski

5239-3 t Commerce de détail,

équipement de camping et

de randonnée

5239-4 ρ Commerce de détail,

équipement de chasse et de

pêche

52.48.34 t

52.48.38 ρ

i 52.5

Vente au détail d'articles 5239-6 t

souvenirs

Vente au détail de biens de

consommation n.c.a.

5239-7

Vente au détail de biens

d'occasion

5240

Commerce de détail

d'articles souvenirs

Commerce de détail

d'autres véhicules de

transport

Commerce de détail de

biens d'occasion

72 m eurostat

ANNEXE 9

NACE Rev.1

Classe T/P

60 Ρ

60.1 ρ

Description

TRANSPORTS

TERRESTRES ET PAR

CONDUITES

Transports par chemin

defer

CPA

Classe

52.50.11

52.6

52.62

60

60.1

T/P

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Description

Vente au détail d'antiquités

Vente au détail hors

magasin

Vente au détail sur

éventaires et marchés

TRANSPORTS

TERRESTRES

Transports ferroviaires

SICTA

Classe

5240­1

525

5252

60

6010

T/P

Ρ

Ρ

Ρ

Description

Commerce de détail,

antiquités

Commerces de détail autre

qu'en magasin

Commerce de détail sur

éventaires et marchés

TRANSPORTS

TERRESTRES;

TRANSPORTS PAR

CONDUITES

Transports par chemin

defer

60.10.11 t

60.10.12 t

60.2 ρ Autres transports terrestres

60.21 ρ Autres transports de

passagers, réguliers

60.2

6O.2Í

60.21.1 ρ

60.21.2 ρ

60.21.21 ρ

60.21.22 ρ

60.21.3 ρ

60.21.31 t

60.21.32 t

Transport ferroviaire

interurbain de passagers

Transport ferroviaire de

véhicules accompagnés

Transports urbains et

routiers

Transports réguliers de

voyageurs

Transport ferroviaire urbain

et suburbain de passagers

Autres transports urbains et

suburbains de passagers

Autres transports urbains et

suburbains de passagers,

réguliers

Autres transports urbains et

suburbains de passagers,

spéciaux

Transport routier interurbain

de passagers

Transport routier

interurbain de passagers,

régulier

Transport routier

interurbain de passagers,

spécial

6010­1 t Transport ferroviaire

interurbain de passagers

6010­1. t Transport ferroviaire

interurbain de passagers

6010­2 t Services ferroviaires

touristiques

602 Autres transports terrestres

6021 ρ Autres transports terrestres

réguliers de voyageurs

6021­3 ρ Autres transports urbains et

suburbains de passagers,

réguliers

6021 ρ Autres transports terrestres

réguliers de voyageurs

6021­3 ρ Autres transports urbains et

suburbains de passagers,

réguliers

6021­4 ρ Véhicules spécialisés,

réguliers

6021 ρ Autres transports terrestres

réguliers de voyageurs

6021­1 t Transport routier interurbain,

régulier

6021­2 t Cars touristiques de longue

distance

eurostat

73

ANNEXE 9

NACE Rev.1.

Classe T/P Description

61

61.1

61.2

CPA

Classe T/P Description

60.214 ρ

60.22 ρ Transports par taxi

60.23 ρ Autres transports routiers de

passagers, non réguliers

Autres transports terrestres

de passagers

60.21.41 t Services des

téléphériques et

remontées mécaniques

60.21.42 ρ Transports terrestres de

passagers, réguliers, n.c.a.

60.22 ρ Transport de voyageurs par

taxi

60.22.11 ρ Services de taxi

60.22.12 ρ Location de voitures avec

chauffeur

60.23 ρ Autres transports terrestres

de voyageurs

60.23.11 ρ Location d'autocars avec

conducteur

60.23.12 t Excursions en autocar

60.23.13 t Transport de personnes

par véhicules à traction

humaine ou animale

SICTA

Classe T/P Description

6021^1 ρ

9249­5 ρ

6 0 2 M ρ

6022

Véhicules spécialisés,

réguliers

Operation de remontées

mécaniques

Véhicules spécialisés,

réguliers

Autres transports terrestres

non réguliers de voyageurs

6022­1 ρ Taxis

6022­2 ρ Location de voitures avec

chauffeur

6022­4 ρ Location d'autocars avec

chauffeur

6022­3 t Véhicules pour visites

touristiques locales

6022­5 ρ Véhicules à traction

humaine ou animale

Ρ

Ρ

TRANSPORTS PAR EAU

Transports maritimes et

côtiers

60.23.14

61

61.10

61.10.1

61.10.11

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

t

Transports terrestres de

passagers, non réguliers,

n.ca.

TRANSPORTS PAR EAU

Transports maritimes et

côtiers

Transport maritime et côtier

de passagers

Transport de passagers

6022­5

61

6110

Ρ

Ρ

Véhicules à traction

humaine ou animale

TRANSPORTS PAR EAU

Transports maritimes et

côtiers

Transports par voies

navigables intérieures

61.10.12 t

61.10.31 ρ

61.2

par transbordeur

Transport maritime de

passagers

Location de navires avec

équipage

Transports fluviaux

6110­1 t

6110­2 t

6120

Bateaux de croisières

Location de navires avec

équipage

Transports par voies

navigables intérieures

74 m eurostat

ANNEXE 9

NACE Rev.1.

Classe T/P Description

CPA

Classe T/P Description

61.20.1 ρ Transport fluvial de

voyageurs

61.20.11 ρ Transport de passagers par

bac

61.20.12 ρ Transport fluvial de

passagers

SICTA

Classe T/P Description

6120-3 ρ Transports fluviaux par taxi

et transbordeur

6120-1 t Transport fluvial de

passagers avec possibilité

d'hébergement

6120-2 t Transport fluvial pour

excursion touristique

62

62.1

62.2

63.2

TRANSPORTS AÉRIENS

Transports aériens réguliers

Transports aériens non

réguliers

Autres activités annexes

des transports

62 TRANSPORTS AÉRIENS

62.1 ρ Transports aériens réguliers

62.10.1 t Transport aérien régulier

de passagers

62.2 ρ Transports aériens non

réguliers

62.20.1 t Transports aérien non

régulier de passagers

62.20.3 ρ Location d'avions avec

pilote

63.2 ρ Gestion d'infrastructures de

transports

63.21 ρ Gestion d'infrastructures de

transports terrestres

63.21.1 ρ Services de gares

ferroviaires de voyageurs

63.21.2 ρ Services annexes des

transports routiers

63.21.21 ρ Services des gares

routières de voyageurs

63.21.22 ρ Services donnant lieu à des

péages autoroutiers

63.21.23 ρ Services donnant lieu à des

péages relatifs à des

ouvrages d'art

63.21.24 ρ Services des parcs de

stationnement temporaire

62 TRANSPORTS AÉRIENS

6210 t Transports aériens réguliers

6210-1 t Transport aérien régulier de

passagers

6220 t Transports aériens non

réguliers

6220-1 t Transports aérien non

régulier de passagers

6220-2 t Location d'avions avec

pilote

6303 ρ Autres activités annexes

des transports

6303-1 t Autres activités annexes de

transport terrestres

m eurostat

75

ANNEXE 9

NACE Rev.1.

Classe T/P Description

CPA

¡Classe T/P Description

SICTA

Classe T/P Description

63.21.25 ρ Autres services annexes

des transports routiers

63.22 ρ Services portuaires,

maritimes et fluviaux

63.22.11 ρ Services des installations

portuaires

63.22.12 ρ Services de pilotage

63.22.13 ρ Services de remorquage

portuaire

63.22.14 ρ Services d'aide à la

navigation

63.22.15 ρ Services de sauvetage et de

renflouement des navires

63.22.16 ρ Autres services annexes

aux transports par eau.

63.23 ρ Services aéroportuaires

63.23.11 ρ Services des installations

aéroportuaires

63.23.12 ρ Contrôle de l'espace aérien

63.23.13 ρ Autres services annexes

des transports aériens

6303­2 t Services portuaires,

maritimes et fluviaux

6303­3 t Services aéroportuaires

64 POSTESET

TÉLÉCOMMUNICATIONS

64 SERVICES DES POSTES

ET

TELECOMMUNICATIONS

64.1

64.11

64.12

64.2

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Activités de poste et de

courrier

Activités de postes

nationales

Activités de courrier autres

que celles des postes

nationales

Télécommunications

64.1

64.11

64.12

64.2

64.20.11

64.20.12

64.20.13

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Services de poste et de

courrier

Services des postes

nationales

Autres services de courrier

Services de

télécommunications

Services de téléphones

publics pour appels locaux

Services des téléphones

publics interurbains

Services de radiotéléphonie

mobile

76 Ξ 2

eurostat

A N N E X E 9

NACE

Classe

65

65.1

65.12

65.2

65.22

Rev.1

T/P

Ρ

P

Ρ

Ρ

i

.

Description

INTERMEDIATION

FINANCIÈRE, SAUF

ACTIVITÉS DES

ASSURANCES ET

CAISSES DE RETRAITE

Intermédiation monétaire

Autres intermédiations

monétaires

Autres intermédiations

financières

Autres activités de crédit

CPA

Classe

65

65.1

65.12

65.2

65.22

T/P

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

i

Description

INTERMÉDIATION

FINANCIÈRE

Services d'intermédiation

monétaire

Autres services

d'intermédiation financière

Autres services

d'intermédiation financières

Crédits

SICTA

Classe

65

651

6519

6519-1

659

6592

T/P

Ρ

Ρ

Ρ

Description

INTERMÉDIATION

FINANCIÈRE

(SAUF ACTIVITÉS

D'ASSURANCES ET DE

CAISSES DE RETRAITE)

Intermédiation monétaire

Autres intermédiations

monétaires

Échange de monnaies

Autres intermédiations

financières

Autres activités de crédit

66.0

66.01

66.03

ACTIVITÉS DES

ASSURANCES ET

CAISSES DE RETRAITE,

SAUF SÉCURITÉ

SOCIALE OBLIGATOIRE

Activités des assurances

sur la vie

66

66.01

Activités des assurances, ι 66.03 ρ

autres que sur la vie

ASSURANCE

Assurance-vie et

capitalisation

Autres assurances

66

6601 ρ

6601-1 t

6603 ρ

ACTIVITÉS

D'ASSURANCE ET DE

CAISSES DE RETRAITE

(SAUF SÉCURITÉ

SOCIALE OBLIGATOIRE)

Activités d'assurances sur

la vie

Assurance voyage

Activités d'assurances

autres que sur la vie

71 Ρ

71.1 ρ

71.21 ρ

LOCATION DE MACHINES

ET D'ÉQUIPEMENTS

SANS OPÉRATEUR ET DE

BIENS PERSONNELS ET

DOMESTIQUES

71 LOCATION SANS

OPÉRATEUR

Location de véhicules

automobiles

Location d'autres matériels

de transport terrestre

71.1

71.10.1

71.21

71.21.14 t

Location de véhicules

automobiles

Location de véhicules

automobiles

Location d'autres matériels

de transport

Location de motocycles,

caravanes et

autocaravanes

71

711

7111

7111-1 t

LOCATION DE MACHINES

ET D'ÉQUIPEMENTS

SANS OPÉRATEUR ET DE

BIENS PERSONNELS ET

DOMESTIQUES

Location de matériel de

transport

Location de matériel de

transport terrestre

Location de véhicules

automobiles

7111-2 t Location de motocycles

Ξ5 eurostat

77

ANNEXE 9

NACE Rev.1.

Classe T/P Description

71.22 ρ

71.23 ρ

71.4 ρ

74.8

74.81

Location de matériels de

transport maritime et fluvial

Location de matériel de

transport aérien

Location de biens

personnels et domestiques

n.c.a.

CPA

Classe T/P Description

71.21.15 ρ

71.22 ρ

71.23 ρ

71.23.1 ρ

71.4 ρ

71.40.14 ρ

Activités de services fournis 174.8

principalement aux

entreprises n.c.a.

Activités photographiques 74.81

74.81.21 ρ

74.81.31 ρ

74.81.32 ρ

74.83 ρ

Location de matériels de

transport terrestre n.c.a.

Location de matériels de

transport par eau

Location d'appareils de

transport aérien

Location d'appareils de

transport aérien

Location de biens

personnels et domestiques

Location d'équipements

récréatifs et de loisir

SICTA

Classe T/P

7111-3 t

7111-3 t

7113

7113-1 t

7130

7130-1 t

7130-2 ρ

7130-3 t

7130-4 t

7130-5 t

Services divers fournis

principalement aux

entreprises

Services photographiques

Services des machines à

photographier automatiques

Services de développement

et de tirage photographique

Services de développement

de films

cinématographiques

Secrétariat, traduction et

routage

749

7494

7494-1 t

7499

Description

Location de véhicules

récréatifs, autocaravanes et

caravanes

Location de véhicules

récréatifs, autocaravanes et

caravanes

Location de matériel de

transport aérien

Location de matériel de

transport aérien pour

utilisation personnelle

Location d'articles

personnels et domestiques

n.c.a.

Location de matériel

aquatique

Location de chevaux

Location de bicyclettes

Location de matériel de ski

Location de produits liés au

tourisme n.c.a.

Activités de services aux

entreprises n.c.a.

Activités photographiques

Photographes pour photos

d'identité

Activités de services aux

entreprises n.c.a.

78 m eurostat

A N N E X E 9

NACE Rev.1.

Classe T/P Description

74.84

CPA

Classe T/P Description

74.83.13 ρ Services de traduction

74.83.14 ρ Services d'interprétation

! SICTA

Classe T/P Descnption

| 7499-1 ρ Services de traduction

7499-1 ρ Services de traduction

Activités de services fournis 74.84.1 ρ

pnncipalement aux

entreprises n.c.a.

Autres services aux

entreprises

92

92.1

92.13

92.2

92.31

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

ACTIVITÉS RÉCRÉATIVES,

CULTURELLES ET

SPORTIVES

Activités

cinématographiques et vidéo

Projection de films

cinématographiques

Activités de radio et de

télévision

Art dramatique et musique

74.84.15

92

92.1

92.13

92.2

! 92.31

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Organisation de foires et

salons

SERVICES RÉCRÉATIFS,

CULTURELS ET

SPORTIFS

Films et services

cinématographiques

Projection de films

cinématographiques

Services de radio et de

télévision

Art dramatique et musique

92

921

9212

9213

9214

Ρ

Ρ

Ρ

ACTIVITÉS

RÉCRÉATIVES,

CULTURFII FS ET

SPORTIVES

Activités

cinématographiques, de

radio et de télévision et

autres activités de spectc

Projection de films

cinématographiques

Activités de radio et de

télévision

Activités d'art dramatique

92.31.21 ρ Présentation de spectacles

92.32 ρ Gestion de salles de

spectacle

92.31.22 ρ

92.32

Services fournis par les

artistes indépendants

Gestion de salles de

spectacles

92.33 ρ Manèges forains et parcs 92.33.10 ρ Manèges forains et parcs

d'attractions d'attractions

artistiques

9215

9219

9219-1 ρ

Opération des agences de

billeteries

Autres activités de

spectacle

Parcs d'attractions

Έί£ eurostat

79

A N N E X E 9

NACE Rev.1.

Classe T/P Description

92.34 ρ

CPA

92.5 ρ

92.51 ρ

92.52 ρ

92.53

92.6

92.61

92.62

92.7 ρ

92.71 ρ

Activités diverses du

spectacle

Autres activités culturelles

Classe

92.34

92.34.11

92.34.12

92.5

92.51.1

T/P

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Description

Activités diverses du

spectacle

Spectacles de cirque

Services des bals et

discothèques

Autres services culturels

Services des bibliothèque

Gestion du patrimoine

culturel

Gestion du patnmoine

naturel

Activités liées au sport

Gestion d'installations

sportives

Autres activités sportives

92.52 ρ

92.52.11 ρ

92.52.12 ρ

92.53 ρ

92.53.11 ρ

92.53. f 2 ρ

92.6 ρ

92.62

Activités récréatives

Jeux de hasard et d'argent

92.7

92.71

Services des musées et

monuments

Services des musées et

expositions

9232-1 ρ

Services des monuments 9232-2 ρ

SICTA

Classe T/P Description

9219-2 ρ Activités de divertissement

diverses n.c.a.

9219-1 ρ Parcs 6'attractions

9219-2 ρ

923

9231

9232

Services des zoos et

réserves

Services des jardins

botaniques et zoologiques

Services des réserves

naturelles

Services liés au sport

92.61.10 ρ Gestion d'installations

sportives

9233 ρ

9233-1 ρ

9233-2 ρ

924

9241 ρ

9241-1 ρ

9241-2 ρ

Autres services sportifs

92.62.12 ρ Organisation de

manifestations sportives

92.62.13 ρ Services sportifs divers

Services récréatifs

Jeux de hasard et d'argent

9241-3 ρ

9241^1 ρ

9249 ρ

Activités de divertissement diverses n.c.a.

Activités des bibliothèques,

archives, musées, jardins

botaniques et zoologiques

Gestion des bibliothèques et

archives

Activités des musées et

préservation des sites et

monuments historiques

Gestion des musées et

expositions

Gestion des monuments

Activités des jardins

botaniques et zoologiques

et des réserves naturelles

Jardins botaniques et

zoologiques

Réserves naturelles

Activités sportives et autres

activités récréatives

Activités sportives

Installations sportives

Gestion d'installations

sportives

Activités récréatives liées à

la chasse

Autres activités fées au

sport n.c.a.

Autres activités récréatives

9249-3 ρ Jeux de hasard et d'argent

80 sa eurostat

ANNEXE 9

NACE

Classe

92.72

93

93.05

Rev.1

T/P

Ρ

Ρ

Ρ

Description

Autres activités récréatives

SERVICES PERSONNELS

Autres services personnels.

CPA

Classe

92.72

92.72.11

92.72.12

93

93.05

T/P

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Description

Autres services récréatifs

Services récréatifs des

infrastructures de plage

Services récréatifs divers

SERVICES PERSONNELS

Autres services personnels

SICTA

Classe

9249-1

9249-2

9249-4

93

9309-1

T/P

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Description

Activités récréatives des

infrastructures de plage

Activités récréatives liées à

la pêche

Foires et salons récréatifs

AUTRES ACTIVITÉS DE

SERVICES

Portiers, gardiens

ΈΈ eurostat

81

ANNEXE 9

ACTIVITES INTERMEDIAIRES FOURNISSANT DES BIENS ET SERVICES POUR LA

CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE DES SECTEURS RELIÉS AU TOURISME

NACE Rev.1.

Classe T/P/l Description

CPA

Classe T/P/l Description

SICTA

Classe T/P/l Description

45 CONSTRUCTION 45 TRAVAUX DE

CONSTRUCTION 45 CONSTRUCTION

4500­1 t Bâtiments commerciaux ­

hôtels, boutiques etc.

4500­2 t Installations récréatives ­

domaines sklables, terrains

de golf

4500­3 t Génie civil ­ construction

liée au transport

4500­4 t Résidence secondaire,

maisons de vacances

70 I

70.1 i

70.2 i

70.3

ACTIVITÉS IMMOBILIÈRES

Activités immobilières sur

biens propres ou loués

Location de biens

immobiliers propres ou

loués

70 I

70.1 i

70.20.1 I

SERVICES IMMOBILIERS

Services immobiliers pour

compte propre

Location de biens

immobiliers

70

7010

Activités immobilières pour

compte de tiers

70.20.11 I

70.3 i

Location de logements

Services immobiliers pour

compte de tiers

7010­1 t

702

7020 ρ

7020­1 t

ACTIVITÉS

IMMOBILIÈRES

Activités immobilières sur

biens propres et loués

Activités immobilières sur

biens touristiques propres

ou loués

Activités immobilières pour

comptes de tiers

Activités immobilières pour

comptes de tiers

Activités immobilières pour comptes de tiers sur biens touristiques propres ou loués

73 I RECHERCHE ET

DÉVELOPPEMENT

73.2 i Recherche­développement

en sciences humaines et

sociales

73

73.2

RECHERCHE ET

DÉVELOPPEMENT 73

Recherche­développement 7320

en sciences humaines et

sociales

73.20.12 i Recherche­développement en économie

7320­1 t

RECHERCHE ­

DÉVELOPPEMENT

Recherche­développement

expérimental en sciences

sociales et humaines

Enquête sur le tourisme

74

74.1 i

74.13

SERVICES FOURNIS

PRINCIPALEMENT AUX

ENTREPRISES

Activités juridiques,

comptables et de conseil de

gestion

Etudes de marché et

sondages

74

74.1

74.13

SERVICES FOURNIS

PRINCIPALEMENT AUX

ENTREPRISES

Services juridiques,

comptables et de conseil de

gestion

Etudes de marché et

sondages

74

741

7413

AUTRES ACTIVITÉS DE

SERVICES AUX

ENTREPRISES

Activités juridiques,

comptables et d'audit;

conseil fiscal; activités

d'études de marché et de

sondage; conseil pour les

affaires et le management

Activités d'études de

marché et de sondage

82

eurostat

A N N E X E 9

NACE Rev.1.

Classe T/P/l Description

¡CPA

! Classe T/P/l Description

I SICTA

; Classe T/P/l Description

74.14

74.2

74.4

Conseil pour les affaires et

la gestion

Activités d'architecture et d'ingénierie

Publicité

7414

74.2

Conseil pour les affaires et 17414

la gestion

Services d'architecture et d'ingénierie

74.4 Publicité

ι 7413­1 t Études de marché sur le

tourisme

D Activités de conseil pour les affaires et le management

7414­1 t Conseil pour les affaires et

la gestion, activités liées au tourisme

742 Activités d'architecture, d'ingénierie et autres activités techniques

7421 ρ Activités d'architecture et

d'ingénierie, autres conseils

techniques

7421­1 t Architecture et ingénierie

liée au tourisme

7430 ρ Publicité

7430­1 t Publicité liée au tourisme

75

75.1 i

75.11 i

75.12 i

75.13 i

ADMINISTRATION PUBLIQUE ET DÉFENSE; SÉCURITÉ SOCIALE OBLIGATOIRE

Administration générale; administration de la politique économique et sociale

Activités d'administration

publique générale

75

75.1

Tutelle des activités des organismes qui s'occupent de santé, d'éducation, de culture et autres activités sociales, à l'exception de la sécurité sociale

Tutelle et soutien des

activités économiques

SERVICES

D'ADMINISTRATION

PUBLIQUE

Administration générale, économique et sociale

75

751

ADMINISTRATION PUBLIQUE ET DÉFENSE; SÉCURITÉ SOCIALE OBLIGATOIRE

Administration générale;

administration de la politique

économique et sociale

75.11 i

75.11.12 i

75.11.15 i

75.12 i

75.12.13 i

75.12.14 i

75.13 i

75.13.11 i

75.13.14 i

*Vdministration publique

générale

Services budgétaires et fiscaux

Autres services d'administration publique générale

Tutelle des activités

sociales

Tutelle des services

d'urbanisme

Tutelle des services

culturels, récréatifs et

sportifs

Tutelle des activités économiques

Tutelle des affaires

agricoles

Tutelle des affaires de

transport et de

communication

= Jf

7511

7511­1

7511­2

7511­3

7512

7512­1

7512­2

7513

7513­3

Ρ

Ρ

Ρ

t

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Ρ

Activités d'administration

publique générale

Administration des douanes

Taxation, redevances, amendes, tarifs

Bureaux d'information

Tutelle des activités des organismes qui s'occupent de santé, d'éducation, de culture et d'autres activités sociales, à l'exception de la sécurité sociale

Tutelle des affaires liées au

transport

Tutelle des services

culturels, récréatifs et

sportifs

Tutelle et soutien des

activités économiques

Tutelle des affaires de

pêche et de chasse

8

eurostat

A N N E X E 9

NACE Rev.1.

Classe T/P/l Description

'CPA

: Classe T/P/l Description

75.2

75.21

75.24

75.13.15 i

75.13.16 i

75.13.17 i

Fourniture de services à

l'ensemble de la collectivité

Affaires étrangères

75.2 ι

75.21 i

75.21.11 ρ

Activités de police 75.24

Tutelle des affaires de

commerce, d'hôtellerie et de

restauration

Tutelle des affaires

touristiques

Services administratifs

multiples

Services de prérogative

publique

Affaires étrangères

Services diplomatiques et

consulaires à l'étranger

Police

SICTA

Classe T/P/l Description

7513­2 ρ Tutelle des activités de

transport privé

7513­5 ρ Services de l'infrastructure

du transport

7513­1 t Administration touristique

7513­1 t Administration touristique

7513­4 ρ Administration du

développement régional et

économique

752 Services fournis à

l'ensemble de la collectivité

7521 ρ Affaires étrangères

7521­1 t Visa, affaires consulaires

7523 ρ Activités de justice, de

police et de protection civile

7523­1 t Police spéciale, garde des

frontières, garde de sécurité

aux aéroports

80

80.3

80.4

EDUCATION

Activités d'enseignement

supérieur

80 I

80.3 i

80.30.11 i

80.30.12 i

EDUCATION

Enseignement supérieur

Enseignement technique et

professionnel

postsecondaire

Enseignement supérieur

général

Activités de formation

permanente et autres

services d'enseignement

80.4 i

80.41.11 i

80.41.12 i

Formation permanente et

autres services

d'enseignement

Services des auto­écoles

Services des écoles de

pilotage

80 EDUCATION

8030 ρ Activités d'enseignement

supérieur

8030­1 t Écoles hôtelières

8030­2 t Programmes

d'enseignement relatifs au

tourisme

8030­3 t Écoles de récréation et

parcs

8030­4 t Enseignement relatif au

tourisme n.c.a.

8090 ρ Activités de formation

permanente et autres

activités d'enseignement

8090­1 ρ Activités des auto­écoles

8090­4 ρ Activités des écoles de

pilotage

8090­5 ρ Activités des écoles de voile

84

eurostat

ANNEXE 9

NACE

Classe

80.42

85

85.1

85.14

0

91

Rev.1

T/P/l

I

I

P

Ρ

ι

I

Description

Enseignement pour adultes et autres enseignements n.c.a.

SANTÉ ET ACTION SOCIALE

Activités de santé humaine

Autres activités pour la santé humaine

SERVICES COLLECTIFS, SOCIAUX ET PERSONNELS

ACTIVITÉS ASSOCIATIVES

CPA

Classe

80.42

85

85.1

85.14

0

91

T/P/l

i

I

Ρ

Ρ

I

I

.

Description

Formation permanente et enseignements divers

SERVICES DE SANTÉ ET D'ACTION SOCIALE

Services relatifs à la santé humaine

Autres services concernant

la santé humaine

SERVICES COLLECTIFS, SOCIAUX ET PERSONNELS

SERVICES FOURNIS PAR LES ORGANISATIONS ASSOCIATIVES

SICTA

Classe

8090-2

8090-3

8090-9

85N

0

91

T/P/l

t

Ρ

t

I

Description

Activités des écoles de ski

Activités des écoles de natation, plongée

Activités d'écoles relatives au tourisme n.c.a.

SANTÉ ET ACTION SOCIALE

AUTRES ACTIVITÉS DE SERVICES COLLECTIFS, SOCIAUX ET PERSONNELS

ACTIVITÉS ASSOCIATIVES DIVERSES

91.1 i

91.11

91.12 i

91.2 i

91.3 i

91.33 ρ

Organisations économiques 91.1

Organisations patronales et consulaires

Organisations professionnelles

Syndicats de salariés

Autres organisations associatives

Organisations associatives n.c.a.

Services fournis par les organisations économiques

91.11.1 i Services fournis par les organisations patronales et consulaires

91.12 i Services fournis par les organisations professionnelles

91.20 i Services fournis par les syndicats de salariés

91.3 i Services fournis par les autres organisations associatives

91.33.14 ρ Autres services fournis par les organisations associatives

911

9111 ρ

9111-1 t

9112 ρ

9112-1 t

9120 ρ

9120-1 t

919

9199 ρ

9199-1 t

9199-2 t

Activités d'organisations économiques, patronales et professionnelles

Activités d'organisations économiques et patronales

Bureaux des conventions et visiteurs

Activités d'organisations professionnelles

... liées au tourisme

Activités de syndicats de salariés

... liées à l'industrie du tourisme

Autres activités associatives

Activités associatives n.c.a.

Associations de voyage

Associations d'assistance aux voyageurs

99 ACTIVITÉS EXTRA-TERRITORIALES

99

99.0

SERVICES EXTRA-TERRITORIAUX

Services extra-territoriaux

9900

9900-1 t

ORGANISATIONS ET ORGANISMES EXTRA-TERRITORIAUX

Institutions internationales

du tourisme

Ξ £ eurostat

85

223 BIBLIOGRAPHIE

EUROSTAT (1991) Chapter HORECA/Travel Agencies, Luxembourg

EUROSTAT (1992) The Global Framework for statistics on tourism, Luxembourg

EUROSTAT (1992) Tourism demand: Short and long stays, Luxembourg

EUROSTAT (1992) Tourism demand: Same-day travel, Luxembourg

EUROSTAT (1992) Tourism supply, Luxembourg

EUROSTAT (1992) Rural and regional tourism, Luxembourg

EUROSTAT (1992) Cultural tourism, Luxembourg

EUROSTAT (1992) Tourism prices, rates and costs, Luxembourg

EUROSTAT ( 1992) Tourism and passenger transport, Luxembourg

EUROSTAT (1992) Tourism and the Balance of Payments, Luxembourg

EUROSTAT (1992) Tourism and employment, Luxembourg

EUROSTAT (1992) Tourism and the environment, Luxembourg

EUROSTAT (1996) Methodological Manuals for Business Statistics, Luxembourg

EUROPEAN COMMISSION (1992) Green Paper on the impact of transport on the environment, Bruxelles

ILO (1993) International Standard Classification of Occupations, Geneva

IMF (1991) Balance of Payments Compilation Guide, draft, Washington

IMF (1993) Balance of Payments Manual, fifth edition, Washington

OECD (1991) Manual on Tourism Economic Accounts, Paris

UNITED NATIONS (1984) A Framework for the Development of Environment Statistics, New York

UNITED NATIONS/WTO (1993) Recommendations on Tourism Statistics, New York/Madrid

UNITED NATIONS/WTO (1993) Draft Standard International Classification of Tourism Activities, New York/Madrid

WTO (1994) Concepts, definitions and classifications for tourism statistics: a technical manual, Madrid

WTO (1994) Technical Manual on Tourism Expenditure (draft), Madrid

m 87 eurostat

Venta · Salg · Verkauf · Πωλήσεις · Sales · Vente · Vendita · Verkoop · Venda · Myynti · Försäljning

BELGIQUE/BELGIË

Jean De Lannoy

Avenue du Roi 202/Koningslaan 202 B­1190 Bruxelles/Brussel Tél. (32­2) 538 43 08 Fax (32­2) 538 08 41 E­mail: jean.de.lannoy@lnfoboard.be URL: http://www.jean­de­lannoy.be

La librairie européenne/De Europe» Boekhandel

Rue de la Loi 244/Wetstraat 244 B­1040 Bruxelles/Brussel Tél. (32­2) 295 26 39 Fax (32­2) 735 08 60 E­mail: mail@libeurop.be URL· httpv/www.libeurop.be

Moniteur belge/Belglsch Staatsblad

Rue de Louvain 40­42/Leuvenseweg 40­42 B­1000 Bruxelles/Brussel Tél. (32­2) 552 22 11 Fax (32­2) 51101 84

DANMARK ~

J. H. Schultz Information A/S

Herstedvang 10­12 DK­2620 Albertslund Tlf. (45)43 6323 00 Fax (45) 43 63 19 69 E­mail: schultz@schullz.dk URL: http://www.schultz.dk

DEUTSCHLAND

Bundesanzeiger Verlag GmbH

Vertriebsabteilung Amsterdamer Straße 192 D­50735 Köln Tel. (49­221)97 66 80 Fax (49­221) 97 66 82 78 E­Mail: vertrieb@bundesanzeiger.de URL· http://www.bundesanzeiger.de

ΕΛΛΑΔΑ/GREECE

G. C Eleftheroudakls SA

International Bookstore Panepistimiou 17 GR­10564Athina Tel. (30­1) 331 41 80/1/2/3/4/5 Fax (30­1) 323 98 21 E­mail: elebooks@netor.gr

ESPAÑA

Boletín Oficial del Estado

Trafalgar, 27 E­28071 Madrid Tel. (34) 915 38 21 11 (Libros)/

913 84 17 15 (Suscripciones) Fax (34) 915 38 21 21 Libros)/

913 84 17 14 (Suscripciones) E­mail: clientes@com.boe.es URL: http://www.boe.es

Mundi Prensa Libros, SA

Castellò, 37 E­28001 Madrid Tel. (34)914 36 37 00 Fax (34) 915 75 39 98 E­mail: libreria@mundiprensa.es URL: http^www.mundiprensa.com

FRANCE ~

Journal officiel

Service des publications des CE 26, rue Desaix F­75727 Paris Cedex 15 Tél. (33)140 58 77 31 Fax (33) 140 58 77 00

IRELAND

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Publications Section 4­5 Harcourt Road Dublin 2 Tel. (353­1)661 31 11 Fax (353­1) 475 27 60

ITALIA ~

Licosa SpA

Wa Duca di Calabria, 1/1 Casella postale 552 1­50125 Firenze Tel. (39­55)64 5415 Fax (39­55) 64 12 57 E­mail: licosa@ftbcc.it URL: http^Avww.ftbcc.it/licosa

LUXEMBOURG ~

Messageries du livre SARL

5, rue Raiffeisen L­2411 Luxembourg Tél. (352)401020 Fax (352) 49 06 61 E­mail: mdl@pt.lu URL: http^Avww.mdl.lu

Abonnements:

Messageries Paul Kraus

11, rue Christophe Plantin L­2339 Luxembourg Tél. (352) 49 98 88­8 Fax (352) 49 98 88­444 E­mail: mpk@pt.lu URL: httpj'Avww.mpk.lu

NEDERLAND

SDU Servicecentrum Uitgevers Christoffel Plantijnstraat 2 Postbus 20014 2500 EA Den Haag Tel. (31­70)378 98 80 Fax (31­70) 378 97 83 E­mail: sdu@sdu.nl URL: http://www.sdu.nl

ÖSTERREICH

Manz'sche Verlags- und Universitätsbuchhandlung GmbH

Kohlmarkt 16 A­1014Wien Tel. (43­1)53 161100 Fax (43­1) 53 16 11 67 E­Mail: bestellen@manz.co.at URL: http://www.austria.EU.ne_81/manz

PORTUGAL

Distribuidora de Livros Bertrand Ld.'

Grupo Bertrand, SA Rua das Terras dos Vales, 4­A Apartado 60037 P­2700 Amadora Tel. (351­2) 495 90 50 Fax (351­2) 496 02 55

Imprensa Nacional-Casa da Moeda, EP

Rua Marquês Sá da Bandeira, 16­A P­1050 Lisboa Codex Tel. (351­1)353 03 99 Fax (351 ­1)353 02 94 E­mail: del.incm@mail.te1epac.pt URL: http://www.incm.pt

SUOMI/FINLAND

Akateeminen Kirjakauppa/Akademiska Bokhandeln

Keskuskatu 1/Centralgatan 1 PL/PB 128 FIN­00101 Helsinki/Helsingfors ΡΛη (358­9) 121 44 18 Fifax (358­9) 121 44 35 Sähköposti: akatilaus@stockmann.fi URL· http^Avww.akateeminen.com

SVERIGE

BTJAB

Traktorvågen 11 S­221 82 Lund Tfn. (46­46)18 00 00 Fax (46­46) 30 79 47 E­post btjeu­pub@btj.se URL: http://www.btj.se

UNITED KINGDOM

The Stationery Office Ltd

International Sales Agency 51 Nine Elms Lane London SW8 5DR Tel. (44­171)873 90 90 Fax (44­171) 873 84 63 E­mail: ipaenquiries@theso.co.uk URL: http://www.the­stationery­office.co.uk

ISLAND ~

Bokabud Larusar Blondel Skólavõrdustig, 2 IS­101 Reykjavik Tel. (354) 551 56 50 Fax (354) 552 55 60

NORGE

Swets Norge AS

Østenjoveien 18 Boks 6512 Etterstad N­0606 Oslo Tel. (47­22) 97 45 00 Fax (47­22) 97 45 45

SCHWEIZ/SUISSE/SVIZZERA ~

Euro Info Center Schweiz

c/o OSEC Stampfenbachstraße 85 PF 492 CH­8035 Zürich Tel. (41­1) 365 53 15 Fax (41­1) 365 54 11 E­mail: eics@osec.ch URL: http://www.osec.ch/eics

BÃLGARIJA ~

Europress Euromedia Ltd

59, blvd Vitosha BG­1000 Sofia Tel. (359­2) 980 37 66 Fax (359­2) 980 42 30 E­mail: Milena@mbox.cit.bg

CESKA REPUBLIKA

ÚSIS

NlS­prodejna Havelkova 22 CZ­130 00 Praha 3 Tel. (420­2)24 23 14 86 Fax (420­2) 24 23 11 14 E­mail: nkposp@dec.nis.cz URL: http://www.nis.cz

CYPRUS

Cyprus Chamber of Commerce and Industry

PO Box 1455 CY­1509 Nicosia Tel. (357­2) 66 95 00 Fax (357­2) 66 10 44 E­mail: ¡nfo@ccci.org.cy

EESTI

Eesti Kaubandus-Tööstuskoda (Estonian Chamber of Commerce and Industry) Toom­Kooli 17 EE­0001 Tallinn Tel. (372) 646 02 44 Fax (372) 646 02 45 E­mail: einfo@koda.ee URL: http://www.koda.eo

MAGYARORSZAG

Euro Info Service

Europa Haz Margitsziget PO Box 475 H­1396 Budapest 62 Tel. (36­1)350 80 25 Fax (36­1 (350 90 32 E­mail: euroinfo@mail.matav.hu URL· http://www.euroinfo.hu/index.htm

MALTA

Miller Distributors Ltd

Malta International Airport PO Box 25 Luqa LQA 05 Tel. (356) 66 44 88 Fax (356) 67 67 99 E­mail: gwirth@usa.net

POLSKA

Ars Polona

Krakowskie Przedmiescie 7 Skr. pocztowa 1001 PL­00­950 Warszawa Tel. (48­22)826 12 01 Fax (48­22) 826 62 40 E­mail: ars_pol@bevy.hsn.com.pl

ROMANIA

Euromedia

Str. G­ral Berthelot Nr 41 RO­70749 Bucuresti Tel. (40­1)315 44 03 Fax (40­1) 315 44 03

SLOVAKIA

Centrum VTI SR

Nam. Slobody, 19 SK­81223 Bratislava Tel. (421­7)531 83 64 Fax (421­7) 531 83 64 E­mail: europ@tbbl.sltk.stuba.sk URL: http://www.sltk.stuba.sk

SLOVENIA

Gospodarski Vestnlk

Dunajska cesta 5 SLO­1000 Ljubljana Tel. (386)611 33 03 54 Fax (386) 611 33 9128 E­mail: repansekj@gvestnik.si URL: http://www.gvestnik.si

TÚRKIYE

Dünya Infotel AS

100, Yil Mahallessi 34440 TR­80050 Bagcilar­Istanbul Tel. (90­212)629 46 89 Fax (90­212) 629 46 27

AUSTRALIA

Hunter Publications

PO Box 404 3067 Abbotsford, Victoria Tel. (61­3)94 17 53 61 Fax (61­3) 94 19 71 54 E­mail: ¡pdavies@ozemail.com.au

CANADA

Renouf Publishing Co. Ltd

5369 Chemin Canotek Road Unit 1 K U 9J3 Ottawa, Ontario Tel. (1­613)745 26 65 Fax (1­613) 745 76 60 E­mail: order.dept@renoufbooks.com URL: http://www.renoufbooks.com

EGYPT

The Middle East Observer

41 Sherif Street Cairo Tel. (20­2) 393 97 32 Fax (20­2) 393 97 32

HRVÄTSKA

Mediatrade Ltd

Pavia Hatza 1 HR­10000 Zagreb Tel. (385­1)43 03 92 Fax (385­1) 43 03 92

INDIA

EBIC India

3rd Floor, Y. B. Chavan Centre Gen. J. Bhosale Marg. 400 021 Mumbai Tel. (91­22)282 60 64 Fax (91­22) 285 45 64 E­mail: ebic@giasbm01.vsnl.net.in URL: http://www.ebicindia.com

ISRAEL

ROY International

PO Box 13056 61130 Tel Aviv Tel. (972­3) 546 14 23 Fax (972­3) 546 14 42 E­mail: royil@netvision.net.il

Sub­agent for the Palestinian Authority:

Index Information Services

PO Box 19502 Jerusalem Tel. (972­2) 627 16 34 Fax (972­2) 627 12 19

JAPAN

PSI­Japan

Asahi Sanbancho Plaza #206 7­1 Sanbancho, Chiyoda­ku Tokyo 102 Tel. (81­3)32 34 69 21 Fax (81­3) 32 34 69 15 Ε­mail: books@psi­japan.co.jp URL· http://www.psi­japan.com

MALAYSIA

EBIC Malaysia

Level 7, Wisma Hong Leong 18 Jalan Perak 50450 Kuala Lumpur Tel. (60­3) 262 62 98 Fax (60­3) 262 61 98 E­mail: ebic­k!@mol.net.my

PHILIPPINES

EBIC Philippines

19th Floor, PS Bank Tower Sen. Gil J. Puyat Ave. cor. Tindalo St. Makati City Metro Manilla Tel. (63­2) 759 66 80 Fax (63­2) 759 66 90 E­mail: eccpcom@globe.com.ph URL: http://www.eccp.com

RUSSIA

CCEC

60­letiya Oktyabrya Av. 9 117312 Moscow Tel. (70­95)135 52 27 Fax (70­95) 135 52 27

SOUTH AFRICA

Safto

Safto House NO 5 Esterhyzen Street PO Box 782 706 2146Sandton Tel. (27­11)883 37 37 Fax (27­11)883 65 69 E­mail: emalstar@ide.co.za URL: http:/www.safto.co.za

SOUTH KOREA

Information Centre for Europe (ICE)

204 Woo Sol Parktel 395­185 Seogyo Dong, Mapo Ku 121­210 Seoul Tel. (82­2) 322 53 03 Fax (82­2) 322 53 14 E­mail: euroinfo@shinbiro.com

THAILAND

EBIC Thailand

29 Vanissa Building, 8th Floor Soi Chidlom Ploenchit 10330 Bangkok Tel. (66­2) 655 06 27 Fax (66­2) 655 06 28 E­mail: ebicbkk@ksc15.th.com URL: httpawww.ebicbkk.org

UNITED STATES OF AMERICA

Beman Associates

4611­F Assembly Drive Lanham MD20706 Tel. (1­800) 274 44 47 (toll (ree telephone) Fax ¡1­800) 865 34 50 (toll (ree fax) E­mail: query@beman.com URL· http://www.beman.com

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