UFR de Lettres et Sciences Humaines

LES ENSEIGNEMENTS

DU

Φ-DÉPARTEMENT DE PHILOSOPHIE- Φ

ANNEE UNIVERSITAIRE

2005- Φ -2006

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INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

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La présente brochure, complément au Livret de l'Étudiant édité par le Département de Philosophie, rassemble, dans l'ordre alphabétique des enseignants, les descriptifs et les références bibliographiques relatifs aux cours dispensés durant l’année 2005-2006. Ces renseignements sont donnés à titre indicatif, et seront complétés par chaque enseignant lors de la première séance de cours. Un petit nombre de descriptifs de cours n’y figurent pas pour des raisons contingentes, mais ces enseignements auront bien lieu. De manière générale, cette brochure ne fournit aucun horaire, ni renseignement de nature administrative. Ceux-ci sont consignés dans le Livret de l'Étudiant, distribué avant la rentrée. Les enseignants du Département se sont efforcés de fournir des indications aussi éclairantes que possible sur l’orientation des cours proposés. Ils attendent en retour que les étudiants consultent et conservent ce document, et qu'ils s'en inspirent pour le travail personnel, tout particulièrement lorsqu'ils sont dans l'impossibilité de suivre les cours régulièrement. Ceux qui se présenteraient aux examens sans la moindre idée du contenu des enseignements auxquels ils sont inscrits ne pourront invoquer l'excuse de l'ignorance. Nous sommes convaincus que les étudiants feront de leur mieux pour acquérir une formation philosophique rigoureuse, et nous espérons que cette brochure contribuera à les y aider.

René Daval / Patrick Wotling Directeurs du département de philosophie

REIMS, le 19 septembre 2005.

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M. Louis ALLIX

UNITÉS P4S 13 et P4S 22 : Philosophie générale et méthodologie 1er semestre : Qu’est-ce qu’argumenter ? 2ème semestre : Qu’est-ce que raisonner ? Ce cours propose d’étudier sur un an un certain nombre de méthodes d’argumentation et de raisonnement utilisées par les philosophes. Des exemples simples puis complexes de raisonnements (corrects ou sophistiques) seront analysés, dans leur structure logique, puis évalués. Des exercices d’analyse et de construction d’arguments seront, de même, proposés aux étudiants, en mettant l’accent sur l’expression claire et distincte de la pensée. Nous étudierons enfin des textes d’auteurs philosophiques en cherchant, en particulier, à évaluer leur force démonstrative. Éléments bibliographiques : ARISTOTE, les réfutations sophistiques, traduction Tricot, Vrin. ARNAULD Antoine et NICOLE Pierre, La logique ou l'art de penser, Flammarion, Champs BLOUIN Rodrigue, Les usages de l’argumentation, PUF, 1993. GRIZE Jean-Blaise, De la logique à l’argumentation, Droz, 1982 MILL John Stuart, Système de logique déductive et inductive, Mardaga PERELMAN Chaïm et OLBRECHTS-TYTECA Lucie, La nouvelle rhétorique. Traité de l'argumentation, Editions de l'Université de Bruxelles, 1992. PERELMAN Chaïm, Eléments d'une théorie de l'argumentation, Presses universitaires de Bruxelles, 1968. TOULMIN Stephan E., Les usages de l'argumentation, PUF, 1993 VAN EEMEREN Frans et GROOTENDORST Rob, La nouvelle dialectique, Paris, Kimé, 1996. WOODS John et WALTON Douglas,Critique de l'argumentation, logique des sophismes ordinaires, Kimé, 1992. Des compléments bibliographiques ainsi que des adresses de sites d’exercices sur Internet (français et anglais) seront communiqués en début d’année. UNITÉ P4S 23 : Logique mathématique (culture générale) Logique des propositions En première année, les étudiants sont initiés à la manipulation d’un langage symbolique simple, la logique des propositions. Les notions de base, le vocabulaire et les principes des constitution du langage seront tout d’abord présentés : proposition et argument, les connecteurs logiques et leur interdéfinissabilité, notions de vérité des propositions et de validité des arguments, déduction et induction, conditions nécessaires et suffisantes, consistance, équivalence logique. Le plan logique et le plan métalogique seront distingués : langage-objet et métalangage, mention et usage, équivalence logique et signe d’équivalence. Les étudiants s’exerceront ensuite à la traduction en langage symbolique d’énoncés du langage naturel ainsi qu’à la symbolisation des formes les plus classiques de raisonnements (preuve conditionnelle, raisonnement par l’absurde, preuve par cas, modus ponens et modus tollens, syllogisme hypothétique, syllogisme disjonctif, sophisme de la négation de l’antécédent, etc.). Les difficultés posées par la traduction en langage logique seront évoquées à partir, notamment, de la notion d’implicature conversationnelle. Enfin, différentes méthodes sémantiques et syntaxiques d’évaluation des énoncés et des arguments seront présentées au cours de l’année : tables de vérités (complètes ou réduites), constructions d’arguments valides à partir de propositions inconsistantes, calcul des équivalences, évaluation par les formes normales disjonctives, arbres de vérité de Beth, méthode de la déduction naturelle de Gentzen. Eléments bibliographiques : LEPAGE, F. Eléments de logique contemporaine, Dunod, 1991 (en particulier, p. 1-111) RUYER, B, Logique, PUF, 1990 (en particulier, p. 1-103) QUINE, W.V.O. Logique élémentaire, trad. J. Largeault, Colin, 1972 VERNANT D., Introduction à la logique standard, Flammarion, Champs, 2001 (en particulier, p.15-123).

UNITÉ P4S 33 : Logique mathématique Logique des prédicats du premier ordre. En début de deuxième année de logique, les outils du base du calcul des prédicats du premier ordre avec égalité sont présentés : prédicat et individu, variable et quantification, règles de construction des expressions bien formées, relations d’ordre

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et d’équivalence, notion d’identité, domaine d’interprétation, modèle. On s’entraînera ensuite à traduire dans le langage des prédicats différentes sortes d’énoncés du langage naturel : propositions universelles et particulières, formes catégoriques aristotéliciennes, jugements d’identité, énoncés arithmétiques et ensemblistes, descriptions définies, raisonnements déductif, inductif et abductif. On abordera ensuite différentes méthodes d’évaluation des propositions et des arguments : méthode sémantique des modèles, méthode algébrique (formes prénexes), méthode des arbres de vérité, déduction naturelle. Eléments bibliographiques : LEPAGE, F. Eléments de logique contemporaine, Dunod, 1991 (en particulier, p. 113-198). LEROUX J., Introduction à la logique, Diderot Editeur, Bibliothèque des sciences, 1998 (en particulier p 1-130) RUYER B, Logique, PUF, 1990 (en particulier, p. 104-192). VERNANT D., Introduction à la logique standard, Flammarion, Champs, 2001 (en particulier, p. 125-339).

UNITÉ P4S 63 : Philosophie générale Introduction à la logique philosophique Des notions centrales en philosophie comme celles de raisonnement, de preuve, de nécessité, de connaissance ou d’obligation font depuis plusieurs dizaines d’années l’objet d’une formalisation : déduction naturelle, logique aléthique, logique épistémique, logique du devoir, logique de l’action, etc. Ces logiques seront présentées, en dégageant à chaque fois les engagements métaphysiques implicites ainsi que les avantages et inconvénients de ces différentes approches formelles. Parallèlement au travail de calcul logique, on réfléchira, à partir des résultats présentés, aux répercutions éventuelles de ces résultats pour notre appréhension de notions philosophiques fondamentales comme :

1. L’identité 2. L’existence, 3. Le possible 4. La signification 5. La vérité 6. La connaissance et la croyance 7. l’analyticité

Bibliographie en français : BOURDEAU M., Pensée symbolique et intuition, PUF, 1999 DA COSTA N., Logiques classiques et non classiques, Masson, 1997 CHENIQUE F., Comprendre la logique moderne : logique non classiques, relations et structures, Dunod, 1974. DUMMETT M., Philosophie de la logique, Minuit 1991 (1978) GOCHET P., GRIBOMONT P., THAYSE A. Logique, Vol. 3, Hermès, 2000 (en particulier, p. 1-129) LEROUX J., Introduction à la logique, Diderot Editeur, Bibliothèque des sciences, 1998 (p 170-253) MIEVILLE D. (dir.), Introduction aux logiques non classiques, CDRS, Neuchâtel, 1997 (en particulier p. 1-89) MIEVILLE D. (dir.), Rôle et enjeux de la notion de catégorieen logique, CDRS, Neuchâtel, 1997 (p. 1-107) QUINE W.V.O, Du point de vue logique, Vrin, 2003 (1953) QUINE W.V.O, Le mot et la chose, Flammarion, 1977 (1960) NTAMBUE R., Eléments de logique trivalente, Bruylnt-Academia, 1998 Bibliographie en anglais : CHELLAS B., Modal Logic, Cambridge UP, 1980 FORRESTER J., Being Good and Being Logical, M.E. Sharpe, 1996 HORTY J., Agency and deontic logic, Oxford UP, 2001 MCGINN C., Logical Properties, Oxford UP, 2000 READ S., Thinking about Logic, Oxford UP, 1995 RESCHER N., Epistemic Logic, U. of Pittsburgh Press, 2005 SAINSBURY M., Logical Forms, an Introduction to Philosophical Logic,Blackwell, 1991 TENNANT N., Natural Logic, Edinburgh UP, 1990 (p. 1-113) WOODS M., Conditionals, Oxford UP, 1997 Des compléments bibliographiques ainsi que des adresses de sites d’exercices sur Internet (français et anglais) seront communiqués en début d’année.

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M. Cyrille BEGORRE-BRET UNITE P4S 11 : La cité des philosophes anciens La cité n’est pas seulement une forme historiquement déterminée d’organisation des pouvoirs et des rapports sociaux, c’est aussi une notion centrale dans les débats philosophiques de l’Antiquité : est-elle le produit d’une convention ou bien est-elle un être naturel ? Est-elle destinée à assurer les besoins vitaux de ses membres ou bien est-elle un instrument au service de la contemplation ? doit-elle être dirigée par les plus savants ou par les plus habiles ? Les controverses sur la cité, sur sa nature et sur ses fin mettent en jeu, on le voit aussi bien des argumentations éthiques et politiques que des considérations ontologiques et gnoséologiques. Dans le présent enseignement, on étudiera les plus importantes de ces discussions au travers de la confrontation de deux textes majeurs de la philosophie, la République de Platon et Les politiques d’Aristote et grâce à l’analyse de certains de leurs passages principaux. Textes de philosophie ancienne : PLATON, La république, traduction et présentation Georges Leroux, Paris GF Flammarion, 2002 ARISTOTE, Les politiques, traduction de Pierre Pellegrin, Paris, GF Flammarion, 1999 Études sur la notion de cité : ANNAS, Introduction à la République de Platon, Paris, PUF, collection « les grands livres de la philosophie », 1994 WOLFF, Francis, Aristote et la politique, Paris, PUF, collection « Philosophies », 1991 UNITES P4S 51 et 61 : Lecture suivie du dialogue Les lois de Platon (cours ouvert à l’agrégation) Longtemps, Les lois ont eu mauvaise réputation parmi les philosophes. Dialogue interminable et minutieux à l’excès, œuvre en rupture, sur de nombreux points, avec le platonisme « officiel » ou scolaire, opus ultime et inachevé de Platon, Les lois n’ont attiré que de rares lecteurs. Toutefois, l’intérêt pour ce dialogue si particulier a récemment connu une véritable renaissance. Nombreux sont désormais ceux qui y cherchent des précisions dans la métaphysique, l’éthique et la politique de Platon : sa conception des rapports entre universel et particulier ainsi que des relations entre pouvoir et savoir y subissent en effet d’importantes inflexion. Dans la lignée de ce renouveau des études sur Les lois, on procédera, dans le présent enseignement, à une présentation générale du dialogue et au commentaire détaillé de ses passages les plus importants. Édition et traduction du dialogue inscrite au programme de l’agrégation : Platon, in Œuvres complètes, Paris, Les Belles Lettres, 1951-1956 (rééditions récentes) : tome XI, partie 1, Les lois, livres I-II, texte établi et traduit par E. des Places, introduction de A. Diès et L. Gernet tome XI, partie 2, Les lois, livres III-VI, texte établi et traduit par E. des Places tome XII, partie 1, Les lois, livres VII-X, texte établi et traduit par E. des Places tome XII, partie 2, Les lois, livres XI-XII, texte établi et traduit par A. Diès Études sur Les lois : D’une cité possible. Sur les Lois de Platon, sous la direction de J.-F. Balaudé, Paris, Publications du Département de Philosophie Paris X Nanterre, 1996. STRAUSS, Léo, Argument et action des Lois de Platon, traduction de O. Berrichon-Sedeyn Paris, Vrin, 1990.

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Melle Véronique BRIERE UNITE P4S 21 : Introduction à la philosophie platonicienne. Ce cours propose de découvrir les dialogues platoniciens et les principes fondamentaux du platonisme : comment se fondent les oppositions du sensible et de l’intelligible ? comment comprendre la recherche des formes, la dialectique, et toute la réflexion sur l’être ? Il s’agit, loin des caricatures ou des simplifications excessives, de suivre la mise en place des concepts fondamentaux et les « décisions » philosophiques qui ont déterminé l’histoire de la philosophie occidentale. Bibliographie : Nous choisirons des extraits parmi les œuvres de Platon et d’Aristote. Platon : Cratyle, Timée (traduction Brisson, 1992), Théétète (Narcy,1994) République (G. Leroux, 2002), Ménon (M. Canto-Sperber,1993), Phédon (M. Dixsaut, 1991), Sophiste (N.Cordero, 1993), Protagoras, (Ildefonse, 1997). Les éditions de référence sont celles de Garnier Flammarion, dans les traductions les plus récentes. Textes critiques : Henry Joly, Le renversement Platonicien Monique Dixsaut, Le naturel philosophe Aristote : De Anima, trad. Richard Bodéüs, GF, 1993, Catégories, traduction de J. Lallot et F. Ildefonse, Seuil Folio Essais, 2000 ; De l’Interprétation, Seconds Analytiques, et Métaphysique (2 tomes) chez Vrin traductions J.Tricot ; Physique, traduction P. Pellegrin, GF, 2000 ; Textes critiques ou d’introduction : Aristote , le philosophe et les savoirs, M. Crubellier, P. Pellegrin, éditions Seuil Essais, 2002. Aristote, une philosophie de l’activité, P.M. Morel, GF Philosophie, 2003. UNITE P4S 32 : Aristote et les fondements du politique. Il s’agira dans ce cours d’explorer les principes de la philosophie aristotélicienne, qui permettent de comprendre les fondements du politique : le langage, la sensation, la pensée logique et philosophique, tels qu’ils déterminent éventuellement une « nature » humaine, et surtout l’articulation des deux dimensions de la théorie et de la pratique, des fins de l’action, du possible et du « bien » politique. Indications bibliographiques : Textes d’Aristote :

- Métaphysique, trad. J.Tricot, Vrin (2 tomes) - Physique, trad. P. Pellegrin, GF - Topiques, trad.J. Brunschwig, vol.I (livres I-IV), Belles lettres. (introduction, commentaires et notes) - Seconds Analytiques, trad. J. Tricot, Vrin. - Réfutations Sophistiques, trad. Intro +commentaire L.A. Dorion, Vrin/Presses Universitaires de Laval, 1995 - De l’âme, trad. R. Bodéüs, GF. - Ethique à Nicomaque, trad. Tricot, Vrin

Commentaires/ouvrages introductifs :

- Aristote, le philosophe et les savoirs, Michel Crubellier/Pierre Pellegrin, Folio Essais, 2002 - Aristote, la Métaphysique, Annick Jaulin, PUF 1999 - Langage, vie politique et mouvement des animaux, (études aristotéliciennes), Jean Louis Labarrière, Vrin, 2004 - La prudence chez Aristote, P. Aubenque, Paris, 1963 - Le problème de l’être chez Aristote, P. Aubenque, Paris 1962

UNITE P4S 42 : Aristote. Nous continuerons d’explorer la philosophie aristotélicienne, dans les multiples dimensions des savoirs, et des fins qui leur sont assignées. Il s’agit notamment de penser leur articulation, leurs objets, et l’influence de ces déterminations pour l’histoire de la pensée. Indications bibliographiques : Textes d’Aristote :

- Métaphysique, trad. J.Tricot, Vrin (2 tomes) - Physique, trad. P. Pellegrin, GF - Topiques, trad.J. Brunschwig, vol.I (livres I-IV), Belles lettres. (introduction, commentaires et notes)

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- Seconds Analytiques, trad. J. Tricot, Vrin. - Réfutations Sophistiques, trad. Intro +commentaire L.A. Dorion, Vrin/Presses Universitaires de Laval, 1995 - De l’âme, trad. R. Bodéüs, GF. - Ethique à Nicomaque, trad. Tricot, Vrin

Commentaires/ouvrages introductifs :

- Aristote, le philosophe et les savoirs, Michel Crubellier/Pierre Pellegrin, Folio Essais, 2002 - Aristote, la Métaphysique, Annick Jaulin, PUF 1999 - Langage, vie politique et mouvement des animaux, (études aristotéliciennes), Jean Louis Labarrière, Vrin, 2004 - La prudence chez Aristote, P. Aubenque, Paris, 1963 - Le problème de l’être chez Aristote, P. Aubenque, Paris 1962

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Melle Virginie CARUANA UNITE P4S 21 : Introduction à la philosophie de Bergson Bibliographie Commencer :

- Jankélévitch : Henri Bergson, PUF, Quadrige, 1959 - Vieillard-Baron : Bergson, PUF, Que sais-je, 1991 - Worms : Vocabulaire de Bergson, Ellipse - Soulez et Worms : Bergson, Grandes biographies, Flammarion, 1997, réed. PUF, Quadrige, 2002 - Worms : L’âme et le corps, Profil Hatier, n° 756 - Philosophie (revue) n° 54, juin 1997, Minuit - Les Études philosophiques (revue) octobre-décembre 2001, « Bergson et l’idéalisme allemand »

Approfondir : - Trotignon : L’idée de vie chez Bergson et la critique de la métaphysique, PUF - Philonenko : Bergson, Cerf, 1994 - Theau: La critique bergsonienne du concept, Privat, Toulouse - Barthélémy-Madaule : Bergson adversaire de Kant, PUF - Worms : Annales bergsoniennes, T I et II, PUF, Épiméthée 2002 et 2004 - Worms : Bergson ou les deux sens de la vie, PUF, 2004

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M. René DAVAL UNITE P4S 31 : Ontologie et hénologie chez Maître Eckhart. Maître Eckhart : Traités et Sermons, G.F. traduction , introduction et notes A. de Libéra. Paris, 1993. Maître Eckhart :Les Dialogues de Maître Eckhart avec sœur Catherine de Strasbourg, traduction G. Pfister, préface M.A. Vannier Arfuyen, 2004. Maître Eckhart : Sur la naissance de Dieu dans l’âme, trad. G. Pfister, préf. M.A.Vannier, Arfuyen,2004. Sur Eckhart : B. Beyer de Ryke : Maître Eckhart, Entrelacs, Paris, 2004. A. de Libéra : Eckhart, Suso, Tauler, ou la divinisation de l’homme ; Bayard, Paris, 1996. K. Ruh :Initiation à Maître Eckhart, Cerf, Fribourg, Paris, 1997. V. Lossky : Théologie négative et connaissance de Dieu chez Maître Eckhart. Paris, Vrin, 1998. UNITE P4S 41 : Les preuves de l’existence de Dieu chez Anselme, Albert et Thomas d’Aquin. Anselme de Cantorbery : Monologion, Proslogion, Cerf, tome 1 , trad. M. Corbin, Paris, 1986. A. de Libéra : Métaphysique et noétique Albert le Grand, Paris, Vrin, 2005. Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, I a Q 1-11 u Desclée & Cie Paris, Tournai, Rome, 1958, trad. A.D. Sertillanges. Sur le thème : E. Gilson : La philosophie au Moyen Age Paris, Payot, 1944. UNITÉ P4S 53 : Individu et culture selon Freud. (Cours ouvert à l’Agrégation) Freud : Malaise dans la culture. Freud :L’avenir d’une illusion. Œuvres complètes, Paris P.U.F., tome XVIII. Sur Freud : H. F. Ellenberger : Histoire de la découverte de l’inconscient. Paris, Fayard, 1994. UNITE P4S 63 : Le symbolisme chez C.G. Jung. (Cours ouvert à l’Agrégation) Jung : Métamorphoses de l’âme et ses symboles ; Paris, Livre de poche. Jung : La vie symbolique. Psychologie et vie religieuse, Paris, Albin Michel, trad. C. Maillard et CH. Pflieger-Maillard, 1989. Sur Jung : L. Aurigemma : Perspectives jungiennes ? Paris, Albin Michel, 1992. SEMINAIRE DE MASTER M I - 1er semestre : G.E. Moore et la critique des morales naturalistes. Bibliographie indiquée lors de la première séance de séminaire. SEMINAIRE DE MASTER M I - 2e semestre : Kierkegaard et la théorie des stades de l’existence. Bibliographie indiquée lors de la première séance de séminaire. SEMINAIRE DE MASTER M II - 1er semestre : L’opposit ion fait-norme. G.E.Moore : Principia Ethica, trad. M. Gouverneur et R. Ogien. Paris, PUF. 1998. H. Putnam :Fait-valeur :la fin d’un dogme, et autres essais. Trad. M. Caveribère et J.P. Cometti, L’éclat, Paris, Tel-Aviv, 2004.

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Sur le thème : R.Daval : Moore et la philosophie analytique, Paris, PUF, 1997. S. Laugier : Du réel à l’ordinaire, Paris, Vrin, 1999.

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Melle Céline DENAT UNITE P4S 52 : Kant : Philosophie Pratique. Ce cours aura en vue d’introduire aux éléments essentiels de la philosophie morale de Kant, et ce avant tout à travers l’étude de la première des deux œuvres fondamentales à cet égard : les Fondements de la Métaphysique des Mœurs, dont l’ordre analytique, qui sera suivi ici pas à pas (particulièrement pour les deux premières sections) constitue une propédeutique commode à la lecture de la seconde Critique, à laquelle on se référera bien sûr également pour approfondir la pensée kantienne de la morale et ses enjeux architectoniques. Eléments bibliographiques : Œuvres de Kant :

- Fondements de la métaphysique des mœurs, trad. V. Delbos, éd. Delagrave. (Ce texte est téléchargeable le site internet de l’université du Québec à Chicoutimi : http://www.uqac.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/classiques/ ou sur la page suivante : www.perso.wanadoo.fr/philotra/) - Critique de la Raison pratique, PUF, Quadrige, 1943, rééd. 1983. - Critique de la Raison pure, PUF, Quadrige, - Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique, in Opuscules sur l’histoire , GF, 1990.

Commentaires et outils de travail : DELBOS Victor, La philosophie pratique de Kant, PUF, 1973. EISLER Rudolf, Kant-Lexicon, Gallimard, NRF, 1994. KANT, La Raison Pratique – textes choisis, PUF, 1956 (recueil de textes fondamentaux, accompagnés d’un glossaire concernant le vocabulaire utile pour leur lecture). LEQUAN Mai, La philosophie morale de Kant, Points Seuil, 2001. UNITE P4S 62 : Nietzsche, penseur de l’Histoire. Nietzsche, penseur de la culture, a fait de l’idée de “ sens historique ” l’un des éléments centraux de sa pensée : contre “ l’égypticisme ” de la philosophie traditionnelle que dénonce le début de Humain, trop Humain, Nietzsche entend en effet penser non plus seulement l’être mais le devenir, et les valeurs humaines comme toujours advenues. En ce sens la notion même d’Histoire va jouer dans sa philosophie un rôle qu’il convient de ne pas négliger : parce que la reconnaissance du caractère historique de l’homme comme des valeurs humaines est condition de l’évaluation de ces dernières, c’est-à-dire de la généalogie nietzschéenne ; parce que l’Histoire est, ensuite, un lieu d’essais et d’expérimentations en vue du renouvellement de l’avenir, et dans le même temps ce lieu où se peuvent découvrir des “ hommes exemplaires ” ou les types susceptibles de jouer un rôle de modèle pour l’homme créateur du présent. On étudiera donc le sens et les enjeux de cette notion au sein des deux versants – généalogique et créateur – au sein de l’œuvre de Nietzsche, en s’attardant tout d’abord sur cette œuvre de jeunesse qu’est la Seconde Considération Inactuelle : De l’utilité et des inconvénients de l’histoire pour la vie. Eléments bibliographiques : Œuvres de Nietzsche Nous indiquons seulement ici les textes qu’il conviendrait de lire rapidement pour une première approche de la question, ce qui n’exclura pas bien sûr par la suite l’usage d’autres textes issus des œuvres de Nietzsche ; nous indiquerons les éléments utiles quant à la littérature secondaire au fil du cours :

- Seconde Considération Inactuelle, in Œuvres philosophiques complètes, vol. II, 1, Gallimard, 1990. - Humain, trop Humain, I, ibid., vol. III, 1, Gallimard,1988 (également accessible dans la collection Folio/Essais,

n°77).

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M. Emmanuel KOERNER Bibliographie communiquée lors du premier cours

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M. Yannis KONSTANTINIDIS

UNITE P4S 41 : L’hyper-rationalisme de Leibniz. Nihil est sine ratione, rien n’est dénué de raison (d’être), c’est là la conviction intime de Leibniz. On lit ainsi dans les Principes de la nature et de la grâce : « Rien ne se fait sans raison suffisante, c’est-à-dire que rien n’arrive sans qu’il soit possible à celui qui connaîtrait assez les choses de rendre une raison qui suffise pour déterminer pourquoi il en est ainsi et non pas autrement » Ce « grand principe » de raison suffisante, auquel Dieu lui-même est soumis, conduit Leibniz à postuler l’intelligibilité intégrale du réel : il n’y a plus à proprement parler de hasard ou de mystère, la rose elle-même a un pourquoi ! Bibliographie : Sarah Carvallo-Plus, Leibniz, Textes essentiels, Hachette, « Prismes », 2001. Essais de théodicée, Préface & Discours de la conformité de la foi et de la raison, GF, 1999. Système nouveau de la nature et de la communication des substances et autres textes (1690-1703), présentation et notes de Christiane Frémont, GF, 1994. Principes de la nature et de la grâce, Monadologie et autres textes (1703-1716), présentation et notes de Christiane Frémont, GF, 1996. Discours de métaphysique suivi de Monadologie et autres textes, présentation et notes de Michel Fichant, Folio-Essais, 2004. Opuscules philosophiques choisis, Vrin, 2002. Le droit de la raison, textes traduits par René Sève, Vrin, 2002. De l’horizon de la doctrine humaine, édition établie par Michel Fichant, Vrin, 2000. Yvon BELAVAL, Leibniz, Vrin, 2002. Gilles DELEUZE, Le Pli. Leibniz et le baroque, Minuit, 1992. François DUCHESNEAU, Leibniz et la méthode de la science, P.U.F, 1993. Herbert KNECHT, La logique chez Leibniz. Essai sur le rationalisme baroque, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1981. SCHOPENHAUER, L’art d’avoir toujours raison, Mille et Une Nuits, 2003. NB. On trouve de nombreux textes de Leibniz sur Internet, notamment sur le site de l’Académie de Toulouse : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/philosophie/textesdephilosophes.htm#leibniz UNITES P4S 51 et 61 : La connaissance des choses : définition, description, classification. (Cours ouvert à l’Agrégation) Peut-on seulement connaître les choses ? Ne se dérobent-elles pas aussitôt que l’on pense les avoir saisies ? Toute tentative rationnelle de les définir ou même de les décrire se heurte en tout cas à leur indétermination originelle. Les mots ne nous permettent de reconnaître que ce que nous avons préalablement projeté dans les choses. Ce sont des choses inertes, figées qui se plient ainsi sans rechigner à la volonté d’ordre et à l’exigence d’intelligibilité de la science. Quel meilleur moyen en effet d’en finir avec les choses que de les classer ? Quoi qu’il en soit, la maîtrise des choses s’accommode fort bien de l’ignorance de leur « essence ». « Toutes choses s’offrent ainsi sans espoir d’être autre chose que l’illusion d’elles-mêmes. Et c’est bien ainsi », comme l’écrit Jean Baudrillard dans Le Crime parfait. Bibliographie provisoire (des indications complémentaires seront fournies à la rentrée) : ARISTOTE, Métaphysique, notamment livres A, Z et M, Vrin, 2002. DESCARTES, Règles pour la direction de l’esprit, Le Livre de poche, 2002. SPINOZA, Traité de la Réforme de l’Entendement (et de la meilleure voie à suivre pour parvenir à la vraie connaissance des choses), GF, 2003. LEIBNIZ, Méditations sur la connaissance, la vérité et les idées vraies, in Opuscules philosophiques choisis, Vrin, 2002. KANT, De l’usage des principes téléologiques dans la philosophie (1788), in Œuvres philosophiques, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, tome II, 1985. SCHOPENHAUER, Le monde comme volonté et comme représentation, livres I et II, P.U.F, « Quadrige », 2004. FEUERBACH, Pour une réforme de la philosophie, Mille et Une Nuits, 2004. Gaston BACHELARD, La formation de l'esprit scientifique, Vrin, 1989. Jean BAUDRILLARD, Le système des objets, Gallimard, « Tel », 1998. Claude BERNARD, La science expérimentale [Texte disponible sur le site de la BNF : http://gallica.bnf.fr/]

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François DAGOGNET, Rematérialiser. Matières et matérialismes, Vrin, 1985. Umberto BOCCIONI, Dynamisme plastique. Peinture et sculpture futuristes, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1975. Filippo Tommaso MARINETTI, « Destruction de la syntaxe », in Tuons le clair de lune !!, Mille et Une Nuits, 2005. Francis PONGE, Le parti pris des choses, Gallimard/Poésie, 2005. Junichirô TANIZAKI, Éloge de l’ombre, POF Publications, 1993 (ou dans Œuvres I, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1997). Alan WATTS, L’esprit du zen, Points-Seuil « Sagesses », 2005.

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Melle Véronique LE RU

UNITE P4S 11 : Les concepts fondamentaux du cartésianisme Notre propos est de tenter de faire surgir, à travers l’analyse des concepts qui nous paraissent fondamentaux dans le cartésianisme, « l’intuition philosophique » pour reprendre l’expression chère à Bergson qui guide de manière déterminante la pensée philosophique de Descartes. Nous solliciterons chemin faisant plusieurs textes de Descartes, les uns de teneur philosophique ou métaphysique, les autres de teneur scientifique ou épistémologique. Il nous semble en effet essentiel pour appréhender la pensée de Descartes de ne pas couper l’arbre de ses racines, c’est-à-dire de ne pas séparer le projet de fonder une mathesis universalis, c’est-à-dire une nouvelle science de l’ordre et de la mesure, de la réflexion métaphysique de ce philosophe. Éléments de bibliographie : Œuvres de Descartes, établies par Adam et Tannery, Paris, 1896-1913, rééd. Vrin-CNRS 1964-1974, 1996, édition de référence en 11 tomes que vous pourrez consulter dans la bibliothèque du département. Œuvres philosophiques, en trois tomes, Paris, Garnier, t.1 1963, t.2 1967 et t.3 1973. Correspondance de Descartes avec Élisabeth, Paris, GF, 1989. Alquié F., La découverte métaphysique de l’homme chez Descartes, Paris, PUF, 1950, rééd. 1991. Beyssade J. M., La philosophie première de Descartes, Paris, Flammarion, 1979. Beyssade J. M., Études sur Descartes, Paris, Seuil, 2001. Fichant M., Science et métaphysique dans Descartes et Leibniz, Paris, PUF, 1998. Gouhier H., Descartes. Essais sur le Discours de la méthode, la métaphysique et la morale, Paris, Vrin, 1937, rééd. 1973. Gouhier H., La pensée métaphysique de Descartes, Paris, Vrin, 1969. Guénancia P., L’intelligence du sensible, Paris, Gallimard, 1998. Gueroult M., Descartes selon l’ordre des raisons, Paris, Aubier, 2 vol., 1953. Laporte J., Le rationalisme de Descartes, Paris, PUF, 1945. Le Ru V., La crise de la substance et de la causalité, Paris, CNRS éditions, 2003. Rodis-Lewis G., L’œuvre de Descartes, Paris, Vrin, 2 vol., 1971. UNITE P4S 23 : L’hypothèse et l’expérience. L’objet du cours est l’étude du rapport des notions d’hypothèse et d’expérience dans le cadre d’une réflexion sur le raisonnement expérimental et sur la construction de la méthode expérimentale en mécanique et en physique mais aussi dans les sciences de la vie. L’expérience s’oppose-t-elle à l’hypothèse ? L’hypothèse se nourrit-elle de l’expérience ? L’une des deux notions a-t-elle une priorité sur l’autre ? Éléments de bibliographie : Alembert d’, Discours préliminaire de l’Encyclopédie, Paris, Vrin, rééd.1984. Bachelard, La formation de l’esprit scientifique, Paris, Vrin, rééd. 1986. - La philosophie du non, Paris, PUF, rééd. 1986. Bernard, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, Paris, Champs Flammarion, rééd. 1984. - Principes de la médecine expérimentale, Paris, PUF, rééd. 1987. Canguilhem, Etudes d’histoire et de philosophie des sciences, Paris, Vrin, rééd. 1983. Blanché L’induction scientifique et les lois naturelles, Paris, PUF, 1975. Descartes Oeuvres philosophiques, Paris, Garnier, t.1 1963, t. 2 1967, t. 3 1973. Koyré Etudes newtoniennes, Paris, Gallimard, 1968. Newton - Principes mathématiques de la philosophie naturelle, Paris, trad. Marquise du Châtelet, en 2 tomes, rééd. J. Gabay, 1990. - Principia mathematica, Paris, Bourgois, 1985. Poincaré La science et l’hypothèse, Paris, Champ Flammarion, rééd. 1968. SEMINAIRE DE MASTER M I - 1er semestre : Lire l’ Encyclopédie. Notre projet part d’un constat : l’Encyclopédie, par ses dimensions colossales (17 volumes de texte, 11 volumes de planches auxquels il faut ajouter 7 volumes de supplément et de tables), déroute et fait peur. Le Discours Préliminaire de l’ Encyclopédie de d’Alembert sert d’introduction à l’ouvrage mais a été très vite considéré par l’auteur lui-même comme une œuvre indépendante et personnelle. Le Système figuré des connaissances ou l’arbre encyclopédique représente

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l’architectonique de l’ouvrage, c’est-à-dire toutes les ramifications des grandes branches du savoir, mais il manque cruellement de lisibilité. Le système des renvois que Diderot et d’Alembert présentent comme le fil conducteur du travail subversif et critique de l’Encyclopédie est lui aussi peu explicite. Enfin on est désorienté par la signature de l’ouvrage : une société de gens de lettres. Qui sont-ils ? Cette signature collectivement cryptée se brouille encore par le chiffre qu’a choisi chaque auteur d’articles (souvent une lettre de l’alphabet mise entre parenthèses) et par le fait que de nombreux articles sont anonymes et que de nombreux autres sont écrits à plusieurs mains : le repérage d’une signature ne signifie pas que tout l’article soit du même auteur. Devant toutes ces difficultés, notre propos est de présenter quelques manières de cheminer dans le labyrinthe de l’ Encyclopédie. Éléments de bibliographie : Alembert d’, Discours préliminaire de l’Encyclopédie, Paris, Vrin, rééd. 1984 ; 2000. - Les Éléments de philosophie, Paris, Fayard, 1986. Parmi ses nombreux articles : articles ÉLÉMENTS DES SCIENCES, ÉRUDITION, FORNICATION, GENÈVE, GÉOMÉTRIE, MÉCANIQUE, voir Encyclopédie. Boulanger, article ŒCONOMIE POLITIQUE, voir Encyclopédie. Cassirer, La philosophie des Lumières, Paris, Fayard, trad. P. Quillet, 1966. Diderot, Œuvres complètes, édition critique et annotée, publiée sous la dir. de H. Dieckmann, J. Fabre, J. Proust, J. Varloot et alii (éd. abrégée en DPV), Paris, Hermann, 1975-… Œuvres philosophiques, Paris, Garnier, 1964. Diderot Choix d’articles, établi et présenté par Marie Leca-Tsiomis, Paris, C.T.H.S., 2001. Parmi ses nombreux articles : articles AUTORITÉ POLITIQUE, AUTORITÉ dans les discours et dans les arts, CORDELIERS, CAPUCHON, ÉCLECTISME, ENCYCLOPÉDIE, ÉTONNEMENT, SURPRISE, voir Encyclopédie. Dumarsais, article GRAMMAIRIEN voir Encyclopédie. Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, éditée par d’Alembert et Diderot, Paris, Briasson, David, Le Breton et Durand, 17 vol. de texte 1751-1765, 11 vol. de planches 1762-1772, puis Paris, Panckoucke (auquel se joignent Brunet et Stoupe pour le suppl. de planches) et Amsterdam, Rey, pour les 7 vol. de suppléments et de tables 1766-1780 ; 1751-1780 ; rééd. en 35 vol., Paris, Frommann, 1966-1967. Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (articles choisis), présentation d’Alain Pons, en 2 vol., Paris, GF, 1986. CDRom de l’Encyclopédie de Diderot et de d’Alembert, éd. Redon. Ehrard J., L’idée de nature en France dans la première moitié du XVIIIe siècle, Paris, Albin Michel, 1963 ; 1994. Holbach, baron d’, Système de la nature ou des lois du monde physique et du monde moral, par M. Mirabaud (le baron d’Holbach), Londres, en 2 vol., 1770. — articles PRÊTRES, THÉOCRATIE, voir Encyclopédie. Jaucourt, parmi ses nombreux articles : articles CULTE, JUIFS, NOBLESSE, voir Encyclopédie. Le Ru V., Jean Le Rond d’Alembert philosophe, Paris, Vrin, 1994. - L’aigle à deux têtes de l’Encyclopédie : accords et divergences de Diderot et de d’Alembert de 1751 à 1759 in Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, 26, 1999. Proust J., L’Encyclopédie, Paris, Armand Colin, 1965. - Diderot et l’Encyclopédie, Paris, Armand Colin, 1962 ; 1995. - L’Encyclopédie de Diderot et de d’Alembert, Paris, Hachette, 1985. Rousseau, article ÉCONOMIE POLITIQUE, voir Encyclopédie. — Discours sur l’origine de l’inégalité, Paris, GF, 1971. COURS DE PREPARATION AUX CONCOURS, le mercredi de 14h à 16h, toute l’année, préparation aux épreuves écrites de dissertation et aux épreuves orales de leçon et d’explication de texte.

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M. Stéphane MARCHAND

UNITE P4S 33 : Vérité et scepticisme (1) : l’évidence, le doute, la croyance. (Cours ouvert à l’Agrégation) Autant qu’un mouvement de pensée, le scepticisme constitue un authentique problème philosophique qui détermine la question de la vérité. Le mouvement de connaissance ou d’accès à la vérité demande de surmonter d’une façon ou d’une autre l’obstacle du scepticisme si bien que ce dernier est paradoxalement un moment constitutif de notre chemin vers la vérité. A partir d’un ensemble de lieux sceptiques (la question du critère, le doute, la critique de la croyance) nous essaierons de présenter et d’articuler un ensemble de démarches (gnoséologique, dialectique et herméneutique) qui à la fois usent du scepticisme et prétendent toujours le dépasser. On utilisera principalement les réfutations et les usages du scepticisme chez Aristote, les Stoïciens, Descartes, Hegel et Saint Augustin. UNITE P4S 43 : Vérité et scepticisme (2) : Une philosophie sceptique est-elle possible ? (Cours ouvert à l’Agrégation) Une fois posées les lignes directrices d’une réfutation dogmatique du scepticisme, nous chercherons à saisir la consistance propre de la philosophie sceptique, son irréductibilité au dogmatisme, ainsi que sa continuité de Pyrrhon à Montaigne. Philosophie sans doctrine, elle donne lieu à un certain nombre d’avatars qui sont autant d’inventions originales pour sortir la philosophie de son dogmatisme. On analysera d’abord le geste radical d’une philosophie sans œuvre ni dogme ni école à travers la figure de Pyrrhon ; la portée, ensuite, des arguments sceptiques, leur organisation en modes, leur finalité dans le néo-pyrrhonisme (Sextus Empiricus) ; on tentera enfin d’évaluer l’impact d’une telle tradition dans le projet des Essais de Montaigne et dans L’apologie de Raymond de Sebonde (Essais, II, 12). Bibliographie indicative : - Aristote, Métaphysique, le livre Gamma, la décision du sens, édition de B. Cassin, & M. Narcy, Vrin. - Les Stoïciens, textes traduits par E. Bréhier, Gallimard, 1962. - Long A. A. & D. N. Sedley (éds.), Les Philosophies hellénistiques, 3 vol., GF Flammarion, 2001. - Sextus Empiricus. Contre les professeurs, Pierre Pellegrin (dir.), Seuil, « Points Essais », 2002. - Sextus Empiricus. Esquisses pyrrhoniennes, Pierre Pellegrin (trad.), Seuil, « Points Essais », 1997. - Diogène Laërce, Vies et Doctrines des philosophes illustres, « La Pochotèque », 1999. - Saint Augustin, Les Confessions et Dialogues philosophiques, Gallimard « Pléiade », 1998 - Montaigne, Les Essais, 3 vol., éd. Villey-Saulnier, Puf “Quadrige”. - Descartes, Œuvres philosophiques, édition Alquié, Classiques Garnier, 1988. - Hume, D., Enquête sur l’entendement humain, GF Flammarion, 1983. - Hegel, G. W. F., La relation du scepticisme avec la philosophie, traduction par B. Fauquet, Vrin, 1986. - Hegel, G. W. F., Leçons sur l’histoire de la philosophie, tome 4, La philosophie grecque. Vrin, 1975. Critiques : - Bénatouïl, T., Le Scepticisme, introduction, choix de textes et commentaires, Flammarion, 1997. - Brochard Victor, Les sceptiques grecs, Paris, F. Alquan, 1887, réédition « Le Livre de Poche ». - Brahami, F, Le scepticisme de Montaigne, Puf, 1997. - Canto-Sperber, M. (éd.), La philosophie grecque, Paris : Puf, 1998, « collection Premier cycle ». - Vincent Carraud (éd.), Montaigne : scepticisme, métaphysique et théologique, Puf, 2004 - Conche M., Pyrrhon ou l’apparence, Puf, 1994. - Cossuta, F., Le scepticisme, Paris : Puf, « Que sais-je? », 1994. - Demonet, Marie-Luce (éd.) L'écriture du scepticisme chez Montaigne, Genève : Droz, 2004. - Dumont, J.-P., Le scepticisme et le phénomène. Essai sur la signification et les origines du pyrrhonisme : Vrin. - Hadot, P., Qu’est-ce que la philosophie antique ?, Paris : Gallimard, 1995, « Folio Essais ». - Roger Pouivet, Qu’est-ce que croire ?, Paris : Vrin 2003. - Claudine Tiercelin, Le doute en question, édition de l'Eclat, 2005.

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M. Didier MARTZ

UNITES P4S 13 ET 23 : « Vie et mort de l’homme » selon Michel Foucault « Non seulement elles[Les sciences humaines] peuvent se passer du concept d’homme, mais elles ne peuvent pas passer par lui, car elles s’adressent toujours à ce qui en constitue les limites extérieures. On peut dire[…]: qu’elles dissolvent l’homme. » (Les mots et les choses) Les indications bibliographiques seront communiquées ultérieurement.

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M. Michel TERESTCHENKO

UNITE P4S 11 : L’humanité du mal Le cours procédera en deux temps. Tout d’abord, la réfutation que Jean-Jacques Rousseau apporte, dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, à la vision noire de l’homme soutenue aussi bien par Thomas Hobbes, en particulier dans le Leviathan que par Bernard Mandeville (La fable des abeilles, 1714). Nous verrons en quel sens -assez différent de l’interprétation ordinaire-il convient de comprendre l’affirmation d’une « bonté naturelle » de l’homme. Il conviendra, ce faisant, de prendre la mesure de la reformulation de la question de l’origine du mal qui est ici à l’oeuvre. Dans un deuxième temps, nous envisagerons les phénomènes de destructivité humaine et analyserons les paradigmes qui tentent d’en rendre compte. Bibliographie ERICH FROMM, La passion de détruire, Anatomie de la destructivité humaine, trad. Théo Carlier, Paris, Robert Laffont, 1975. BERNARD MANDEVILLE , La fable des abeilles, ou les vices privés font le bien public, trad. et notes de Lucien et Paulette Carrive, Paris, Vrin, 1990. ARTHUR MELZER, On The Natural Goodness of Man, On the System of Rousseau’s Thought, The University of Chicago Press, 1990. Stanley Milgram, La soumission à l’autorité, Paris, Calmann-Lévy. JEAN-JACQUES ROUSSEAU, Oeuvres complètes, 3 vol., Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1959, 1964, 1969, UNITE P4S 22 : Les controverses sur le mal au tournant des Lumières Depuis la publication par Malebranche du Traité de la nature et de la grâce jusqu’au Candide de Voltaire qui liquida toute possibilité de fonder une théodicée rationnelle qui justifie Dieu de la réalité du mal, en passant par les articles de Pierre Bayle consacrés dans le Dictionnaire historique et critique au manichéisme et dont le retentissement fut considérable au début du Siècle des Lumières, et les Essais de théodicée de Leibniz, c’est une controverse particulièrement dramatique qui s’est développée autour de la question de la justice divine, et dont nous étudierons les principales articulations. Bibliographie MALEBRANCHE, Le Traité de la nature et de la grâce, Paris, Vrin P. BAYLE , Dictionnaire historique et critique, article «Pauliciens», «Manichéens», «IIe Eclaircissement sur les Manichéens» (à consulter en bibliothèque) LEIBNIZ, Essais de théodicée, GF-Flammarion. VOLTAIRE, Romans et contes, GF-Flammarion HANS JONAS, Le concept de Dieu après Auschwitz, Paris, Payot, collection Rivages UNITE P4S 32 : Le sens moral Les philosophes écossais du XVIIIe siècle ont développé une doctrine éthique du sentiment moral qui réfute la conception anthropologique des moralistes français du Grand Siècle, arguant qu’il existe en nous un principe inné de bienveillance envers autrui qui est irréductible aux stratégiesde l’égoïsme. Nous examinerons dans le détail les thèses soutenues par Francis Hutcheson (dans le sillage de Lord Schaftesbury), puis les variations que lui apportent David Hume et Adam Smith. Nous verrons également quels sont les arguments que Schopenhauer oppose au formalisme éthique de Kant. Bibliographie Michael Biziou, Shaftesbury, le sens moral, Paris, PUF, 2005. DAVID HUME, Enquête sur les principes de la morale, trad. Philippe Baranger et Philippe Saltel, GF, Flammarion, Paris, 1991. FRANCIS HUTCHESON, Recherche sur l’origine de nos idées de la beauté et de la vertu, Paris, Vrin, 1991. ADAM SMITH , La théorie des sentiments moraux, traduction française par Michaël Biziou, Claude Gautier, Jean-François Pradeau, coll. «Leviathan», Paris, PUF, 1999. UNITE P4S 42 : Egoïsme et altruisme

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Nous tenterons dans ce cours de dépasser l’opposition entre l’égoïsme psychologique et l’altruisme en formulant une conception « pluraliste » des motivations altruistes, et ce sur la base à la fois des recherches qui ont été menés sur cette question et de nos propres travaux. Bibliographie: Emmaneul Lévinas, Humanisme de l’autre homme, Paris, Livre de Poche ELLIOT SOBER ET DAVID SLOAN WILSON, Unto Others, The Evolution and Psychology Of Unselfish Behavior, Havard University Press, Cambridge, 1998. Michel Terestchenko, « Egoïsme et altruisme, laquelle de ces deux hypothèses rend-elle mieux compte des conduites humaines ?», REVUE DU MAUSS, JUIN 2004. JAMES Q. WILSON, Le sens moral, Plon, Paris, 1995 (The Moral Sense, Mac Millan, New-York, 1993). UNITE P4S 52 : Liberté et politique dans la pensée politique d’Hannah Arendt Répondant à la question «Qu’est-ce que la politique ?», Hannah Arendt écrit d’emblée : «La politique repose sur un fait : la pluralité humaine». Je montrerai dans ce cours comment la notion centrale de pluralité s’articule avec celle d’égalité et de liberté pour composer une critique radicale de toute fondation du politique sur une métaphysique de l’être ou de l’histoire, critique qui se tient à l’arrière-plan de ses analyses sur le totalitarisme, et qui ouvre la voie à une restauration de la rhétorique. On approfondira le sens de la thèse primordiale d’Hannah Arendt selon laquelle la politique prend naissance dans «l’espace intermédiaire» et se constitue comme «relation». C’est donc à une restauration de la liberté comme sens du politique, par-delà tous les déterminismes dont se réclament les idéologies du siècle que nous sommes invités. HANNAH ARENDT, La crise de la culture, collection «Folio-Essais», Paris, Gallimard, 1993, en particulier le chapitre IV, «Qu’est-ce que la liberté ?» HANNAH ARENDT, Qu’est-ce que la politique ?, collection «L’ordre philosophique», Paris, Editions du Seuil, 1993. UNITE P4S 62 : La construction de l’ordre politique Que l’ordre politique relève d’une « construction» rationnelle est un des principes au coeur des théories modernes du contrat social et qui ont fait l’objet de nombreuses critiques, aussi bien dans la pensée d’Edmund Burke que chez Benjamin Constant et ce jusqu’à Friedrich Hayek. Nous ferons le point sur les principaux enjeux en question dans cette querelle où s’opposent deux conceptions - disons l’une “historique” et l’autre “rationaliste”- de la société. Bibliographie BURKE E., Réflexions sur la Révolution de France, Paris, Hachette, coll. « Pluriel », 1989. CONSTANT B., De l’esprit de conquête et de l’usurpation, Paris, Hachette, coll. « Pluriel », 1980. HAYEK F. Droit, législation et liberté, Päris, PUF, 1980.

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M. Serge VALDINOCI Enseignant en congé pour l’année 2005-2006.

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M. Lorenzo VINCIGUERRA Unité P4S 21 : La réforme de l’entendement, ou le commencement de la philosophie (Cours ouvert à l’Agrégation) Que veut dire commencer en philosophie ? Quand commence la philosophie ? Comment commence-t-on en philosophie ? Et surtout qu’est-ce que cela suppose ? Nous poserons ces questions et les paradoxes qu’elles suscitent pour la pensée en nous aidant d’un texte classique, quoique laissé inachevé par Spinoza : le Traité de la réforme de l’entendement. Cet ouvrage de jeunesse, qui constitue une véritable introduction à la philosophie pose traverse et résout à sa façon avec une rare radicalité les difficultés d’un commencement pour une véritable pensée philosophique. Une comparaison avec la démarche parallèle des Méditations cartésiennes nous servira pour comprendre la spécificité du « geste » spinoziste. Textes de référence : Spinoza, Traité de la réforme de l’entendement, éd. et tr. par B. Rousset, Paris, Vrin, 1992 ; ou bien : Œuvres de Spinoza, éd. et tr. par Ch. Appuhn, Paris, GF Flammarion, plusieurs réditions depuis 1929 (vol. I : Traité de la réforme de l’entendement) ; Spinoza, Traité de la réforme de l’entendement, éd. et tr. par A. Koyré, Paris, Vrin, plusieurs réditions depuis 1963. Pour commencer : Deleuze Gilles, Spinoza. Philosophie pratique, Paris, Minuit, 1981. Moreau Pierre-François, Spinoza et le spinozisme, Paris, PUF, « Que sasis-je ? », 2004. Vinciguerra Lorenzo, Spinoza, Paris, Hachette, 2001. N.B. : Des compléments bibliographiques et autres références seront donnés pendant les cours. Unité P4S 31 : Le Traité théologico-politique de Spinoza (Cours ouvert à l’Agrégation) Dans le cadre du renouveau des études spinozistes notamment en France (nouvelle édition critique des Œuvres) ces dernières années, et à l’aide des derniers instruments de la critique contemporaine le cours se propose l’étude de l’un des ouvrages majeurs de l’Âge classique. Tout à la fois traité, pamphlet, livre d’histoire, d’exégèse scripturaire, de critique des religions, de philosophie du droit et de philosophie politique, le Traité théologico-politique est la deuxième grande œuvre composée par Spinoza après l’Éthique. Condamné par tous, mis à l’index, il suscita partout les plus vives réactions et les plus virulentes polémiques, contribuant à la sulfureuse réputation de l’« athée d’Amsterdam ». Comme l’a récemment montré J. Israel, le TTP alimenta secrètement le courant le plus radical des Lumières européennes. Texte de référence : Spinoza, Œuvres (vol. III), Traité théologico-politique, trad. et notes par P.-F. Moreau et J. Lagrée, Paris, PUF, 1999. ou bien : Spinoza, Traité théologico-politique, trad. et notes par Ch. Appuhn, Paris, GF Flammarion, 1965. Bibliographie : AA.VV., L’Écriture Sainte au temps de Spinoza et dans le système spinoziste, Paris, Presses de l’Université de Paris Sorbonne, « Travaux et documents », n° 4, 1992. Matheron Alexandre, Le Christ et le salut des ignorants chez Spinoza, Paris, Aubier Montaigne, 1971. Moreau Pierre-François, Spinoza. L’expérience et l’éternité, Paris, PUF, 1994. Laux Henri, Imagination et religion chez Spinoza. La potentia dans l’histoire, Paris, Vrin, 1993. Strauss Léo, La critique de la religion chez Spinoza, ou Les fondements de la science spinoziste de la Bible. Recherches pour une étude du « Traité théologico-politique », Paris, Cerf, 1996. Vinciguerra Lorenzo, Spinoza et le signe. La genèse de l’imagination, Paris, Vrin, 2005. Zac Sylvain, Spinoza et l’interprétation de l’Écriture, Paris, PUF, 1965. N.B. : Des compléments bibliographiques et autres références seront donnés pendant les cours. Unité P4S 32 : Le problème de la fin de l’art La problématique de la fin de l’art a hanté pendant longtemps le monde de l’art du Xxe siècle. A certains égards elle semble cosubstantielle au phénomène des avant-gardes artistiques. Celles-ci en effet se sont confrontées à la question de la fin de l’art, soit en caressant l’idée de sa pleine réalisation historique, soit dans la tentative souvent reproposée de ses possibles dépassements. À partir des acquis de la réflexion menée l’année dernière notamment à partir de l’analyse de l’œuvre de Duchamp, le cours entend interroger critiquement les origines, les conditions historiques et théoriques d’une telle problématique, qui a autant occupé les praticiens (les artistes) que les « théoriciens de l’art ». Nous aborderons à la fois les aspects plus philosophiques d’une telle problématique tout en s’appuyant sur les œuvres et les écrits de quelques artistes

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emblématiques (notamment K. Malévitch et Y. Klein) dans le champ des arts que l’on a coutume d’appeler aujourd'hui plastiques. Première orientation bibliographique Danto Arthur, L’assujettissement philosophique de l’art, Paris, Seuil, 1993. De Duve Thierry, Au nom de l’art, Paris, Minuit, 1989. Hegel, Esthetique, Paris, Le livre de Poche, 1997. Kessler Mathieu, Les antinomies de l’art contemporain, Paris, PUF, 1999. Klein Yves, Le dépassement de la problématique de l’art et autres écrits, Paris, Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, 2003. Malevitch Kasimir, Écrits, Paris, Ivrea, 1996. Michaud Yves, La crise de l’art contemporain, Paris, PUF, 1997. Schaeffer Jean-Marie, L’art de l’âge moderne, L’esthétique et la philosophie de l’art du XVIII siècle à nos jours, Paris, Gallimard, 1992. D’autres références seront données en cours. Unité P4S 42 : L’art contemporain et la question de l’art comme « analogon » de la philosophie La nature du rapport entre philosophie et art a souvent inquiétée la philosophie. Cela était vrai chez Platon, pour qui le logos socratique ne s’affirme comme philosophique par différence d’avec l’art des sophistes. Mais que se passe-t-il quand ce sont les artistes à prendre possession de la philosophie et à faire usage de celle-ci dans leur travail « artistique » ? À partir d’œuvres concrètes tirées de l’histoire récente de l’art, et de la pratique de certains artistes, il conviendra alors de s’interroger sur les anciennes et les nouvelles frontières entre ce que nous avons coutume d’appeler « art » et « philosophie ». La bibliographie, images, articles, catalogues et autres documents seront communiqués pendant les cours. Unité P4S 52 : Raison et imagination chez Spinoza (Cours ouvert à l’Agrégation) « Ou le spinozisme, ou pas de philosophie », tel fut le mot de Hegel dans ses Leçons sur l’histoire de la philosophie. Le Spinozisme a souvent représenté une position liminaire ou marginale dans notre tradition philosophique, aujourd’hui encore reprise et parfois ouvertement revendiquée (Deleuze, Negri) par ceux qui se réclament d’une critique radicale de la pensée. Pourtant, l’œuvre majeure de Spinoza, l’Éthique, loin de rejeter les notions consacrées par notre héritage philosophique (Dieu, substance, vérité, âme, liberté), les traverse de manière à les renouveler complètement sur le fil d’une distinction tout à fait originale entre raison et imagination, pour finalement en faire émerger un sens inédit pour son époque, et aujourd’hui encore philosophiquement très fertile. En s’appuyant notamment sur les deux premières parties de l’Éthique, le cours entend se mesurer à cette différence fondatrice entre raison et imagination, qui accompagne toute l’œuvre et la pensée de Spinoza. Textes de référence : Spinoza, Ethique/Ethica, tr. par Bernard Pautrat, Paris, Seuil, 1988 (1999) ; ou bien : Œuvres de Spinoza, éd. et tr. par Ch. Appuhn, Paris, GF Flammarion, plusieurs réditions depuis 1929 (vol. III : Éthique). Pour s’initier : Pierre-François Moreau, Spinoza et le spinozisme, Paris, PUF, « Que sasis-je ? », 2004. Lorenzo Vinciguerra, Spinoza, Paris, Hachette, 2001. Sélection bibliographique : Alquié Ferdinand, Le rationalisme de Spinoza, Paris, PUF, 1981. Cristofolini Paolo, Chemins dans l’Éthique, Paris, PUF, 1996. Delbos Victor, Le spinozisme, Paris, Vrin,1950. Deleuze Gilles, Spinoza et le problème de l’expression, Paris, Minuit, 1968. Gueroult Martial, Spinoza (2 vol.), Paris, Aubier Montaigne ; vol I : Dieu (1969) ; vol. 2 : L’Âme, (1974). Macherey Pierre, Introduction à l’Éthique de Spinoza (5 vol.), Paris, PUF ; en particulier vol. I : La première partie. La nature des choses (1998) ; vol. II : La seconde partie. La réalité mentale (1997). Matheron Alexandre, Communauté et individu chez Spinoza, Paris, Minuit, 1969 (1988). Vinciguerra Lorenzo, Spinoza et le signe. La genèse de l’imagination, Paris, Vrin, 2005. N.B. : Des compléments bibliographiques et autres références seront donnés pendant les cours.

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Unité P4S 62 : Les paradoxes de la représentation classique en peinture Qu’est-ce qu’un tableau ? Table, fenêtre, support ou encore ouverture, le tableau a une naissance, une histoire, et sans doute aussi une fin. Dans cette histoire, émerge une figure qui est restée emblématique à bien des égards. L’œuvre de Vélasquez a marqué non seulement le siècle d’or de la peinture européenne, mais elle a aussi servi d’exemple et de modèle pour tous ceux qui, Michel Foucault en tête, se sont interrogés sur les énigmes de cette toile et plus généralement sur la nature de la représentation à l’âge classique. En faisant usage des différentes approches qui ont été proposées par la littérature (et parfois les artistes), le cours entend approfondir et continuer la réflexion amorcée l’année dernière à partir de l’œuvre de Foucault sur la représentation et la signification en peinture autour de l’une des œuvres le plus étudiée et commentée de Vélasquez, aujourd’hui devenue paradigmatique : Las Meninas. L’œuvre d’autres peintres (Manet, Magritte) sera alors abordée. Bibliographie Damisch Hubert, L’origine de la perspective, Paris, Flammarion, 1987. Fallay D’Este Lauriane, L’art de la peinture. Peinture et théorie à Séville au temps de Fancisco Pacheco (1564-1644), Paris, Honoré Champion, 2001. Foucault Michel, Les mots et les choses. Une archéologie des sciences humaines, Paris, Gallimard, 1962. Kesser Caroline, Las Meninas, von Wirkungs- und Rezptionsgeschichte, Berlin, Reimer, 1994. Nova Alessandro (dir.), Las Meninas. Velazquez, Foucault e l’enigma della rappresentazione, Milano, Il Saggiatore,1997. Marias Fernando (dir.), Otras Meninas, Madrid, Siruela, 1989. Ortega Y Gasset José, Vélasquez et Goya, t. III, des Œuvres complètes, Paris, Klincksieck, 1990. Panofsky Erwin, La perspective comme forme symbolique, Paris, Gallimard, 1975. Brandt Reinhard, Philosophie in Bildern, Köln, DuMont Buchverlag, 2000. Stoichita I. Victor, L’instauration du tableau. Métapeinture à l’aube des temps modernes, Genève, Droz, 1999. D’autres références bibliographiques ainsi que des documents (textes, articles, images) seront distribués pendant les cours.

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M. Patrick WOTLING UNITE P4S 31 et 41 : Kant Critique de la raison pure, (P4S 31 : Esthétique transcendantale ; P4S 41 : Analytique transcendantale). Le cours se proposera d’étudier la révolution dans la manière de penser que le criticisme kantien entend introduire en philosophie. On s’attachera à montrer en quoi la compréhension rationaliste aussi bien qu’empiriste du connaître sont demeurées dogmatiques et pourquoi il est nécessaire de construire une enquête transcendantale analysant les conditions de possibilité de la connaissance : en suivant la démarche de l’Esthétique puis de l’Analytique transcendantales, on verra pourquoi elle doit être pensée comme synthèse a priori. Bibliographie : Kant Critique de la raison pure, trad. Trémesaygues et Pacaud, Paris, PUF, coll. Quadriges. Le texte original des deux versions de la Critique de la raison pure est disponible, avec de nombreux autres textes kantiens, sur le site Gutenberg à l’adresse suivante : //www.gutenberg2000.de (demander “Autoren”, puis “Kant”, puis “Kritik der reinen Vernunft”, A pour la version de 1781, B pour celle de 1787). Critique : J. Rivelaygue Leçons de métaphysique allemande, tome 2. Paris, rééd. Le Livre de Poche, 2002. A. Philonenko L’oeuvre de Kant, tome 1, Paris, Vrin, 1975. H. Cohen La théorie kantienne de l’expérience, Paris, éd. du Cerf, 2001. F.-X. Chenet L’assise de l’ontologie critique : l’esthétique transcendantale, Presses universitaires de Lille, 1994. UNITE P4S 51 et 61 : Heidegger Être et temps (cours ouvert aux agrégatifs) Il s’agira d’étudier la mise en place de la problématique de l’ontologie fondamentale et des principaux axes de recherche qu’elle implique : reprise de la question de l’être, élucidation du statut du Dasein, rapport au projet phénoménologique et à la métaphysique, introduction de la question herméneutique et constitution de l’analytique du Dasein. Bibliographie : Textes : Sein und Zeit (1927), Francfort, Klostermann, 1977, GA 2. Traductions françaises complètes : Etre et temps, traduction hors commerce du texte de la dixième édition par E. Martineau, Editions Authentica, 1985. disponible sur le site : http : //fufranck.myweb.hinet.net/Heidegger/ Etre et temps, traduction du tome 2 de l'édition complète (GA 2) par F. Vezin, Gallimard, 1986 (contient les ajouts de l'exemplaire de travail de Heidegger). Die Grundprobleme der Phänomenologie, Francfort, Klostermann 1975, GA 24 (cours du semestre d'été 1927) Traduction française : Les problèmes fondamentaux de la phénoménologie, tr. J.F. Courtine, Paris, Gallimard 1985. Die Grundbegriffe der Metaphysik. Welt - Endlichkeit - Einsamkeit, Francfort, Klostermann, 1983, GA 29/30 (cours du semestre d'hiver 1929-1930) Traduction française : Les concepts fondamentaux de la métaphysique. Monde-finitude-solitude, tr. D.Panis, Paris, Gallimard, 1992. Voir aussi : Der Begriff der Zeit (conférence du 25 juillet 1924, Marbourg), Niemeyer, Tübingen, 1989. Traduction française : Le concept de temps, tr. M. Haar et M. B. de Launay, in Heidegger. Cahier de l’Herne, rééd. Paris, Livre de Poche, 1983. Phänomenologische Interpretation von Kants Kritik der reinen Vernunft, Francfort, Klostermann, 1977, GA 25 (cours du semestre d'hiver 1927-1928) Traduction française : Interprétation phénoménologique de la « Critique de la raison pure » de Kant, tr. E. Martineau, Paris, Gallimard, 1982.

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Kant und das Problem der Metaphysik (1929), Francfort, Klostermann, 1973, GA 3. Traduction française : Kant et le problème de la métaphysique, tr. A. de Waehlens et W. Biemel, Paris, Gallimard, 1953, rééd. coll. Tel. Critique : F. Dastur Heidegger et la question du temps, Paris, PUF, coll. Philosophies, 1990. J. Greisch Ontologie et temporalité, Paris, PUF, coll. Épiméthée, 1994 M. Gelven Être et temps de Heidegger. Un commentaire littéral, Bruxelles, Mardaga, 1987. Otto Pöggeler, La pensée de Heidegger, Aubier Montaigne, 1967 G. Vattimo Introduction à Heidegger, Paris, éd. du cerf, 1985. W. Biemel Le concept de monde chez Heidegger, Louvain, Nauwelaerts, Paris, Vrin, 1950, rééd. 1981. F. W. von Herrmann Hermeneutische Phänomenologie des Daseins, Eine Erläuterung von « Sein und Zeit », Band 1, Francfort, V. Klostermann, 1987. Ce volume présente un commentaire littéral des premières sections d’Etre et temps. J. Taminiaux Lectures de l’ontologie fondamentale, Grenoble, éd. Jérôme Millon, 1989. « Etre et temps » de Martin Heidegger. Questions de méthode et voies de recherche, sous la dir. de J.-P. Cometti et D. Janicaud, Sud, 1989. Voir en particulier l’article de J. Rivelaygue « Le problème de l’histoire dans “Etre et temps” ». Heidegger. Cahier de l’Herne, rééd. Paris, Livre de Poche, 1983 Feick H., Index zu Heideggers « Sein und Zeit », Tubingen, Niemeyer, 1961, 2e édition augmentée, 1968. SEMINAIRE DE MASTER M I - 2e semestre : Nietzsche, La naissance de la tragédie A travers une étude suivie du premier texte philosophique publié par Nietzsche, le séminaire se proposera d’élucider et d’analyser le renouvellement de la problématique philosophique qu’il met en place, en posant la question de la culture et de son statut. On prêtera une attention particulière aux problèmes spécifiques que pose le traitement des questions du langage et de l’interprétation, ainsi qu’au déplacement de la méthodologie philosophique qu’elles impliquent. Bibliographie : Textes : L'édition de référence des textes de Nietzsche a été établie par Giorgio Colli et Mazzino Montinari : Friedrich Nietzsche Werke. Kritische Gesamtausgabe, Berlin-New York, Walter de Gruyter, 1967 sq. A l’exception des textes de jeunesse et des textes philologiques, elle a été réimprimée en format de poche : Friedrich Nietzsche Sämtliche Werke, kritische Studienausgabe, München-Berlin-New York, DTV-Walter de Gruyter, 1980, 15 vol. Die Geburt der Tragödie se trouve dans le premier tome de cette édition. L’édition Colli-Montinari a été traduite en français : Friedrich Nietzsche Oeuvres philosophiques complètes, Paris, Gallimard, 1968-1997, 18 vol. La naissance de la tragédie, trad. Philippe Lacoue-Labarthe, Paris, Gallimard, 1977 (tome I’ de l'édition des Oeuvres philosophiques complètes). Rappelons que s’agissant des textes posthumes, l’édition Colli-Montinari est la seule édition utilisable (les différentes Volontés de puissance ne sont pas des textes de Nietzsche et ne peuvent servir de base à l’étude de ce philosophe). Autres traductions françaises des oeuvres publiées par Nietzsche (offrant un appareil de notes important) : Le gai savoir, trad. P. Wotling, Paris, Flammarion, GF, 1997. Ainsi parlait Zarathoustra, trad. G.-A. Goldschmidt, Paris, Lvre de poche, 1972. Par-delà bien et mal, trad. P. Wotling, Paris, Flammarion, GF, 2000. Éléments pour la généalogie de la morale, tr. P. Wotling, Paris, Livre de Poche, 2000. Le cas Wagner/Crépuscule des idoles, trad. É. Blondel et P. Wotling, Paris, Flammarion, GF, 2005. L'antéchrist, trad. É. Blondel, Paris, Flammarion, GF, 1994. Ecce Homo/Nietzsche contre Wagner, trad. É. Blondel, Paris, Flammarion, GF, 1992. Critique : Sur La naissance de la tragédie : von Reibnitz, Barbara Ein Kommentar zu Friedrich Nietzsche, »Die Geburt der Tragödie aus dem Geiste der Musik« (Kap. 1-12), Stuttgart-Weimar, Verlag J.B. Metzler, 1992. Silk, M.S.-Stern, J.P. Nietzsche on Tragedy, Cambridge, Cambridge University Press, 1981. Porter, James Ivory The Invention of Dionysus. An Essay on The Birth of Tragedy, Stanford, Stanford University Press, 2000. Porter, James Ivory Nietzsche and the Philology of the Future, Stanford, Stanford University Press, 2000. Lenson, David The Birth of Tragedy, a Commentary, Boston, Twayne Publishers, 1987.

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Sallis, John Crossings : Nietzsche and the Space of Tragedy, Chicago, The University of Chicago Press, 1991 Nüesch, Elsa Nietzsche et l'antiquité. Essai sur un idéal de civilisation, Paris, PUF, 1925. Riehl, Alois Friedrich Nietzsche. Der Künstler und der Denker, Stuttgart, 1901. Critique générale : É. Blondel Nietzsche, le corps et la culture, Paris, PUF, 1986. W. Müller-Lauter Nietzsche. Physiologie de la volonté de puissance, Paris, Allia, 1998. — Nietzsche, seine Philosophie der Gegensätze und die Gegensätze seiner Philosophie, Berlin-New York, Walter de Gruyter, 1971. — Über Werden und Wille zur Macht. Nietzsche-Interpretationen I, Berlin-New York, Walter de Gruyter, 1999 — Über Freiheit und Chaos. Nietzsche-Interpretationen II , Berlin-New York, Walter de Gruyter, 1999 R. Schacht Nietzsche, London, Routledge and Kegan Paul, 1985. G. Vattimo Introduzione a Nietzsche , Roma-Bari, Laterza, 3 ème éd., 1988. P. Wotling Nietzsche et le problème de la civilisation, Paris, PUF, 1995, rééd. 1999. — La pensée du sous-sol, Paris, Allia, 1999. SEMINAIRES DE MASTER M II - 1er semestre : Ecritures de la démonstrativité et écritures de la persuasion - I et II Comment les philosophes théorisent-ils leur propre écriture ? Y a-t-il, et doit-il y avoir une spécificité de l’écriture philosophique ? On étudiera les problèmes particuliers que pose la communication de la réflexion philosophique à travers l’écrit en se penchant plus spécifiquement cette année sur le cas du rationalisme. Il s’agira notamment d’interroger les rapports entre les procédures d’accès au vrai impliquées par la rationalité et les contraintes exercées par la nature de l’écriture, débouchant sur une tension entre l’exercice de la pensée et sa transmission, ou encore entre langue naturelle et formalisation du langage. Bibliographie : Descartes Règles pour la direction de l’esprit, trad. J. Brunschwig, Paris, Livre de Poche. Le texte latin des Regulae ad directionem ingenii est disponible sur le site de la Bibliotheca augustana, à Augsburg : //www.fh-augsburg.de/~harsch/germanica/Chronologie (textes classés par siècle, puis par auteur) Pour les autres textes cartésiens, on se reportera à l’édition des Oeuvres publiée sous la direction de F. Alquié, Paris, Garnier, 1963-1973, 3 vol. Gouhier, Henri La pensée métaphysique de Descartes, Paris, Vrin Rodis-Lewis, Geneviève, « Langage humain et signes naturels dans le cartésianisme » in L’anthropologie cartésienne, Paris, PUF, Épiméthée, 1990. Rodis-Lewis, Geneviève, « L'Art de parler et l'Essai sur l'origine des langues », in L’anthropologie cartésienne, Paris, PUF, Épiméthée, 1990. Pascal De l’esprit géométrique et de l’art de persuader, in Oeuvres complètes, éd. Lafuma, Paris, éd. du Seuil, 1963. Leibniz Méditation sur la connaissance, la vérité et les idées ; Discours de métaphysique ; Principes de la nature et de la grâce ; Monadologie, in Oeuvres, éd. Prenant, Aubier. Ces textes leibniziens sont également disponibles dans diverses éditions de poche (Livre de Poche, Garnier-Flammarion). Leibniz Opuscules choisis, éd. L. Couturat, Paris, 1902, rééd. Olms, Hildesheim, 1966. Leibniz Textes choisis, éd. G. Grua, Paris, PUF, 1949, 2 vol. Leibniz L'harmonie des langues, éd. M. Crépon, Paris, éd. du Seuil, 2000. Leibniz Nouveaux essais sur l’entendement humain, Paris, GF. Leibniz Recherches génerales sur l'analyse des notions et des vérités. 24 thèses métaphysiques et autres textes logiques et métaphysiques, éd. J.-B. Rauzy, Paris, PUF, coll. Épiméthée, 1998. Belaval, Yvon Leibniz critique de Descartes, Paris, Gallimard, 1960. Belaval, Yvon « Leibniz et la langue allemande », in Études leibniziennes, Paris, Gallimard, 1976. Couturat, Louis La logique de Leibniz d’après des documents inédits, Paris, Felix Alcan, 1901, rééd. Hildesheim, Olms. Nef, Frédéric Leibniz et le langage, Paris, PUF, coll. Philosophies, 2000. Robinet, André Le langage à l'âge classique, Paris, Klincksieck, 1978. Eco, Umberto La recherche de la langue parfaite dans la culture européenne, Paris, éd. du Seuil, 1994.

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