Les éléments isoparamétriques - Moodle · ϕ(x,y ) = a0 +a1x+a2y +a3xy (5) → Comme on l’a...

10
Les éléments isoparamétriques Elm. Iso. Par. Introduction Problème Coord. Norm. Eléments 2D Elm. Lagrange Elm. Serendip Élm. 3D Utilisation 1 / 40 Introduction Elm. Iso. Par. Introduction Problème Coord. Norm. Eléments 2D Elm. Lagrange Elm. Serendip Élm. 3D Utilisation 2 / 40 Pour le moment, on a développé des fonctions de forme pour des éléments 1D Les fonctions de forme étaient facilement définies car la géométrie du problème avait une très faible importance dans la définition de ces dernières Elles ne dépendaient que de la longueur des éléments On a aussi vu que la solution d’un problème par éléments finis passe par la définition d’une matrice de rigidité globale [K] et de la résolution du système: [K] {Δ} = {F } (1) {Δ} sont les degrés de liberté de la structure (les inconnues à déterminer) et {F } les forces appliquées sur la structure. Introduction Elm. Iso. Par. Introduction Problème Coord. Norm. Eléments 2D Elm. Lagrange Elm. Serendip Élm. 3D Utilisation 3 / 40 Pour un élément donné, sa matrice de rigidité exprimée dans son repère local ¯ K (i) fait le lien entre les degrés de liberté et les forces attachées à cet élément: ¯ K (i) ¯ Δ (i) = ¯ F (i) (2) On a montré, dans plusieurs contextes, que la matrice de rigidité totale de la structure est donnée par: [K]= K (i) (3) où les K (i) sont les matrices de rigidité des éléments exprimées dans le repère global et où des lignes et des colonnes de 0 ont été rajoutées pour inclure tous les D.L. du problème. Introduction Elm. Iso. Par. Introduction Problème Coord. Norm. Eléments 2D Elm. Lagrange Elm. Serendip Élm. 3D Utilisation 4 / 40 On a aussi vu que les matrices de rigidité des éléments dans leurs repères locaux étaient définies à l’aide de la méthode des résidus pondérés et de l’intégration par parties. On devait résoudre le système: D R(x) {N i } dD = {0} (4) D est le domaine de l’élément et {N i } sont les fonctions de forme.

Transcript of Les éléments isoparamétriques - Moodle · ϕ(x,y ) = a0 +a1x+a2y +a3xy (5) → Comme on l’a...

Les éléments isoparamétriques

⊲ Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

1 / 40 Introduction

Elm. Iso. Par.

⊲ Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

2 / 40

→ Pour le moment, on a développé des fonctions de forme pourdes éléments 1D

– Les fonctions de forme étaient facilement définies car lagéométrie du problème avait une très faible importance dansla définition de ces dernières

– Elles ne dépendaient que de la longueur des éléments

→ On a aussi vu que la solution d’un problème par éléments finispasse par la définition d’une matrice de rigidité globale [K] etde la résolution du système:

[K] ∆ = F (1)

où ∆ sont les degrés de liberté de la structure (les inconnuesà déterminer) et F les forces appliquées sur la structure.

Introduction

Elm. Iso. Par.

⊲ Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

3 / 40

→ Pour un élément donné, sa matrice de rigidité exprimée dansson repère local

[

K(i)]

fait le lien entre les degrés de liberté etles forces attachées à cet élément:

[

K(i)]

∆(i)

=

F (i)

(2)

→ On a montré, dans plusieurs contextes, que la matrice derigidité totale de la structure est donnée par:

[K] =∑

[

K(i)]

(3)

où les[

K(i)]

sont les matrices de rigidité des élémentsexprimées dans le repère global et où des lignes et des colonnesde 0 ont été rajoutées pour inclure tous les D.L. du problème.

Introduction

Elm. Iso. Par.

⊲ Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

4 / 40

→ On a aussi vu que les matrices de rigidité des éléments dansleurs repères locaux étaient définies à l’aide de la méthode desrésidus pondérés et de l’intégration par parties.

→ On devait résoudre le système:∫

D

R(x) Ni dD = 0 (4)

où D est le domaine de l’élément et Ni sont les fonctions deforme.

Problème

Elm. Iso. Par.

Introduction

⊲ Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

5 / 40

→ Dans le cas général, il peut devenir très difficile d’exprimer lesfonctions de forme pour un élément 2D ou 3D qui n’a pas deforme régulière

→ Comme on l’a fait précédemment pour des éléments 1D, onpourrait exprimer une fonction ϕ(x, y) dans un élément carrépar une interpolation bi-linéaire du type:

ϕ(x, y) = a0 + a1x+ a2y + a3xy (5)

→ Comme on l’a fait précédemment, on pourrait exprimer ϕ(x, y)comme une fonction de ses valeurs nodales aux 4 noeuds del’élément:

ϕ(x, y) = Ni(x, y)T

ϕ1

ϕ2

ϕ3

ϕ4

(6)

Problème

Elm. Iso. Par.

Introduction

⊲ Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

6 / 40

→ Dans le cas d’un élément carré ou rectangulaire, l’allure desfonctions de forme prendrait celle de la figure suivante:

Figure 1: Illustration de la fonction de forme N1 pour un élémentquadrilatéral à 4 noeuds

→ On aura bien, comme dans le cas des fonctions 1D,Ni(xj) = δij

Problème

Elm. Iso. Par.

Introduction

⊲ Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

7 / 40

→ Pour une forme plus compliquée, comme celle illustrée à lafigure suivante, la définition mathématique des fonction deforme devient algébriquement compliquée (mais pas impossible)

Figure 2: Illustration d’un élément de géométrie complexe où il estdifficile d’exprimer algébriquement les fonctions de forme pour tous

les noeuds

Problème

Elm. Iso. Par.

Introduction

⊲ Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

8 / 40

→ En tout cas, la définition des fonctions de forme dans le repèreréel d’un élément n’est plus systématique: elle dépend de lagéométrie du problème

– Si on a des éléments qui ne sont pas forme carrée, il fautdéfinir à la main chacune des fonctions de forme de chaqueélément

– On perd donc tout l’avantage d’utiliser un ordinateur.

→ Il existe une manière (heureusement !) systématique d’établirdes fonctions de forme pour des éléments de forme nonrégulière.

Coordonnées normalisées

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

⊲ Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

9 / 40

→ La technique consiste à appliquer une transformation surl’élément de l’espace réel vers un espace où l’élément estnormalisé.

Figure 3: Transformation de l’élément réel vers l’élément normalisé

Coordonnées normalisées

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

⊲ Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

10 / 40

→ Pour cet élément normalisé, ou élément parent on va définir,une fois pour toutes, les fonctions de forme

→ Pour connaître celles de l’élément réel, il ne suffira qued’appliquer la transformée inverse... encore faut-il que celapuisse se faire systématiquement

Fonctions de forme d’éléments 2D normalisés

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

⊲ Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

11 / 40

→ Pour s’assurer qu’il y ait continuité de la fonction d’essai U∗

d’un élément 2D à l’autre, on va choisir une fonction d’essai dutype:

U∗(x, y) = Ni(x, y)T ui (7)

→ De plus, on doit s’assurer que la valeur de U∗ sur les côtés d’unélément ne dépende que des valeurs nodales sur ce côté

→ De cette manière, deux éléments qui partagent le même côtéauront la même fonction d’essai sur ce côté.

Fonctions de forme d’éléments 2D normalisés

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

⊲ Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

12 / 40

→ Pour définir ces fonctions de forme, on va procéder à un produitde fonctions d’interpolation 1D

→ Si l’on travaille en coordonnées normalisées où ξ, η et ζ∈ [−1, 1] on aura pour des éléments 1D les fonctions de formesuivantes:

121

121

121

(1 )

(1 )

(1 )

L

L

L

122

122

122

(1 )

(1 )

(1 )

L

L

L

, ,

Figure 4: Illustration des fonctions de forme pour un élémentnormalisé 1D linéaire

→ On peut bien vérifier que Li(ξj) = Li(ηj) = Li(ζj) = δij

Fonctions de forme d’éléments 2D normalisés

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

⊲ Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

13 / 40

→ Pour un élément quadratique, on aura de la même manière:

121

121

121

( 1)

( 1)

( 1)

Q

Q

Q

2

2

2

2

2

2

(1 )

(1 )

(1 )

Q

Q

Q

123

123

123

(1 )

(1 )

(1 )

Q

Q

Q

, ,

Figure 5: Illustration des fonctions de forme pour un élémentnormalisé 1D quadratique

→ On peut bien vérifier que Qi(ξj) = Qi(ηj) = Qi(ζj) = δij

Éléments 2D normalisés de la famille de Lagrange

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

⊲ Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

14 / 40

→ Dans la famille de Lagrange, les fonctions de forme associéesaux noeuds de l’élément sont des produits de fonctionsélémentaires décrites aux transparents précédents

→ En procédant de la sorte, on s’assure que Ni(xj) = δij

Élément bi-linéaire

→ Pour cet élément, les fonctions de forme sont obtenues par leproduit des fonctions de forme 1D linéaires

Élément bilinéaire - 4 nuds (Lagrange)

Figure 6.7

141 1 1

142 2 1

143 2 2

144 1 2

1 1

1 1

1 1

1 1

N L L

N L L

N L L

N L L

(6.3)

Figure 6: Illustration des fonctions de forme pour un élémentnormalisé 2D bi-linéaire (Lagrange)

Éléments 2D normalisés de la famille de Lagrange

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

⊲ Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

15 / 40

Élément bi-quadratique

→ Pour cet élément, les fonctions de forme sont obtenues par leproduit de fonctions de formes quadratiques 1D.

→ Avec cette opération, on voit que l’on doit rajouter un noeudau milieu de chaque côté de l’élément ainsi qu’au centre de cedernier

→ Ce noeud n’a aucune influence sur les éléments voisins carNi(xj) = δij

Figure 6.8

141 1 1

142 3 1

143 3 3

144 1 3

2125 2 1

1 1

1 1

1 1

1 1

1 1

etc....

N Q Q

N Q Q

N Q Q

N Q Q

N Q Q

(6.4)

Figure 7: Illustration des fonctions de forme pour un élémentnormalisé 2D bi-quadratique (Lagrange)

Éléments 2D normalisés de la famille de Lagrange

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

⊲ Elm. Lagrange

Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

16 / 40

Figure 8: Illustration des fonctions de forme pour des éléments deLagrange bi-quadratiques

Éléments 2D normalisés de la famille de Serendip

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

⊲ Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

17 / 40

→ Tout comme pour la famille de Lagrange, les fonctions de formesont obtenues par le produit de fonctions de forme 1D

→ La différence est que pour les éléments de Serendip, ons’arrange pour qu’il n’y ait pas de noeud à l’intérieur del’élément

→ Ceci permet de réduire le nombre de DL à traiter lors du calculfinal de la solution.

→ Pour les éléments bi-linéaires, comme il n’y a pas de noeud aumilieu de l’élément, les éléments de Lagrange et Serendip sontidentiques

→ Pour les éléments quadratiques, il faut être un peu astucieux...

Éléments 2D normalisés de la famille de Serendip

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

⊲ Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

18 / 40

Éléments quadratiques

→ Pour les noeuds au centre des côtés, on va utiliser une fonctionquadratique pour la coordonnée (i.e. ξ ou η) sur laquelle setrouve les noeuds voisins et une fonction linéaire pour lacoordonnée selon laquelle se trouve le noeud sur le côté opposé

Figure 6.9

2125 2 1

2128 1 2

1 12 21 1 1 5 8

2 21 1 14 4 4

14

14

1 1

1 1

1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1

1 1 1

N Q L

N L Q

N L L N N

Figure 9: Illustration des fonctions de forme pour des éléments deSerendip quadratiques

Éléments 2D normalisés de la famille de Serendip

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

⊲ Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

19 / 40

Éléments quadratiques

→ Pour les noeuds aux coins des éléments, c’est un peu pluscomplexe

→ On doit avoir∑

Ni(ξ, η) = 1∀(ξ, η) ∈ [−1, 1] (on le verra plustard)

→ On choisit en premier une interpolation linéaire selon les deuxcôtés

→ Pour avoir Ni(xj) = δij , on doit soustraire de N1 (parexemple) une certaine fonction qui vaut 1

2 aux noeuds 8 et 5 etqui vaut 0 ailleurs.

→ Pour ce faire, on utilisera les fonctions de forme développéesprécédemment pour les noeuds 8 et 5

Figure 6.9

2125 2 1

2128 1 2

1 12 21 1 1 5 8

2 21 1 14 4 4

14

14

1 1

1 1

1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1

1 1 1

N Q L

N L Q

N L L N N

Éléments 2D normalisés de la famille de Serendip

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

⊲ Elm. Serendip

Élm. 3D

Utilisation

20 / 40

Figure 10: Illustration des fonctions de forme pour des éléments deSerendip quadratiques

Éléments 3D normalisés

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

⊲ Élm. 3D

Utilisation

21 / 40

→ Pour des éléments 3D, on suit la même logique...

181 1 1 2

182 2 1 2

183 2 2 2

188 1 2 1

1 1 1

1 1 1

1 1 1

etc.....

1 1 1

N L L L

N L L L

N L L L

N L L L

Figure 11: Illustration des fonctions de forme pour un élémenttri-linéaire (Lagrange et Serendip)

Éléments 3D normalisés

Elm. Iso. Par.

Introduction

Problème

Coord. Norm.

Eléments 2D

Elm. Lagrange

Elm. Serendip

⊲ Élm. 3D

Utilisation

22 / 40

2149 2 1 2

21412 1 2 2

21413 1 1 2

1 1 12 2 21 1 1 2 9 12 13

18

18

1 1 1

1 1 1

1 1 1

1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 (2 )

N Q L L

N L Q L

N L L Q

N L L L N N N

Figure 12: Illustration des fonctions de forme pour un élément deSerendip quadratique

Utilisation des éléments normalisés

Elm. Iso. Par.

⊲ Utilisation

réel ↔ norm.

Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

23 / 40 Lien entre les coordonnées réelles et normalisées (en 2D)

Elm. Iso. Par.

Utilisation

⊲ réel ↔ norm.

Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

24 / 40

→ On cherche ici à faire un lien entre les couples (ξi, ηi) et (xi, yi)→ De cette manière, on peut connaître l’emplacement réel

physique auquel correspond un point sur l’élément parent→ Pour arriver à cela, on va représenter la géométrie de l’élément

à l’aide de fonctions de forme→ Ces fonctions, on le rappelle, sont des interpolations des valeurs

nodales. Elle nous permettront donc d’interpoler la géométried’un élément.

→ On définira, pour un élément bi-linéaire:

x(ξ, η) y(ξ, η)

=

N1 N2 N3 N4

x1 y1x2 y2x3 y3x4 y4

(8)

Lien entre les coordonnées réelles et normalisées (en 2D)

Elm. Iso. Par.

Utilisation

⊲ réel ↔ norm.

Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

25 / 40

x(ξ, η) y(ξ, η)

=

N1 N2 N3 N4

x1 y1x2 y2x3 y3x4 y4

→ On rappelle que les Ni données à l’équation précédente sontexprimées dans le repère normalisé (fonctions de ξ et η)

→ On notera par N ei celles qui sont exprimées dans le repère

local réel de l’élément (fonctions de x et y)→ Comme ces fonctions représentent la même chose physique, on

doit avoir:

N ei (x, y) = Ni(ξ, η) pour les couples (x(ξ, η), y(ξ, η)) (9)

Étymologie

Elm. Iso. Par.

Utilisation

⊲ réel ↔ norm.

Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

26 / 40

L’appellation Élément Isoparamétrique provient du fait que lesmêmes formulations mathématiques sont utilisées pour :

→ définir la géométrie du problème et changer de base,→ définir les fonctions de forme des déplacements.

Coordonnées

normalisées

Fonctions

de forme

Géométrie

Interpolation

des déplacements

ξ, η

U∗

Ni (ξ, η)

x, y

Figure 13: Représentation des éléments isoparamétriques en 2D

Une nouvelle expression pour les résidus pondérés

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

⊲ Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

27 / 40

→ L’utilisation de la technique des résidus pondérés – critère deGalerkin – dans le domaine Ω d’un élément 2D va s’écrire sousla forme:

ΩR(x, y) N e

i (x, y) dΩ = 0 (10)

→ On a vu que l’on pouvait exprimer les cordonnées (x, y) del’élément réel en fonction des paramètres (ξ, η).

→ En effectuant partiellement ce changement de variables, onaura:

∫ η=+1

η=−1

∫ ξ=+1

ξ=−1R(x(ξ, η), y(ξ, η)) Ni(ξ, η) dΩ = 0 (11)

→ Il nous reste ici à expliciter le terme dΩ qui fait intervenir desnotions de géométrie différentielle

Une nouvelle expression pour les résidus pondérés

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

⊲ Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

28 / 40

→ Supposons un élément de surface tel qu’illustré sur la figuresuivante:

x

y

ξ

η

C

OA

B

∂x

∂ηdη

∂x

∂ξdξ

∂y

∂ξdξ

∂y

∂ηdη

Figure 14: Élément de surface dans le repère réel et normalisé

→ L’aire de cet élément de surface sera donnée par:

dΩ = ~OA× ~OB (12)

Une nouvelle expression pour les résidus pondérés

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

⊲ Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

29 / 40

x

y

ξ

η

C

OA

B

∂x

∂ηdη

∂x

∂ξdξ

∂y

∂ξdξ

∂y

∂ηdη

→ Supposons que l’on fixe η = 0. On aura alors x = x(ξ) ety = y(ξ). Alors, on aura:

A = (∂x

∂ξdξ,

∂y

∂ξdξ) (13)

d’où:~OA =

∂x

∂ξdξ~i+

∂y

∂ξdξ~j (14)

où ~i et ~j sont des vecteurs unitaires selon x et y.

Une nouvelle expression pour les résidus pondérés

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

⊲ Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

30 / 40

x

y

ξ

η

C

OA

B

∂x

∂ηdη

∂x

∂ξdξ

∂y

∂ξdξ

∂y

∂ηdη

→ Supposons que l’on fixe ξ = 0. On aura alors x = x(η) ety = y(η). Alors, on aura:

B = (∂x

∂ηdη,

∂y

∂ηdη) (15)

d’où:~OB =

∂x

∂ηdη~i+

∂y

∂ηdη~j (16)

où ~i et ~j sont des vecteurs unitaires selon x et y.

Une nouvelle expression pour les résidus pondérés

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

⊲ Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

31 / 40

→ On pourra donc calculer:

~OA× ~OB =

i j k∂x∂ξ

dξ ∂y∂ξ

dξ 0∂x∂η

dη ∂y∂η

dη 0

=

(

∂x

∂ξ

∂y

∂ηdξdη −

∂y

∂ξ

∂x

∂ηdξdη

)

~k

= det

[

∂x∂ξ

∂y∂ξ

∂x∂η

∂y∂η

]

dξdη

= det [J ] dξdη

(17)

où la matrice J est appelée matrice Jacobienne.→ On a donc tout ce qu’il nous faut pour terminer notre

expression des résidus pondérés.

Une nouvelle expression pour les résidus pondérés

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

⊲ Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

32 / 40

→ On aura donc le résultat final suivant pour la méthode desrésidus pondérés:

∫ η=+1

η=−1

∫ ξ=+1

ξ=−1R(x(ξ, η), y(ξ, η)) Ni(ξ, η)det [J ] dξdη

= 0 (18)

→ Cette forme est très puissante car elle est systématique et peutêtre traitée par un ordinateur

→ La forme du résidu R est la même pour tous les éléments demême nature et est définie par la physique du problème.

→ Les Ni sont connues et ont la même forme pour tous leséléments de même nature

x yT

= Ni(ξ, η)T [

xi yi]

sont des quantitésconnues qui peuvent être définies systématiquement à partir dela connaissance de la position des noeuds de l’élément

Une nouvelle expression pour les résidus pondérés

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

⊲ Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

33 / 40

∫ η=+1

η=−1

∫ ξ=+1

ξ=−1R(x(ξ, η), y(ξ, η)) Ni(ξ, η)det [J ] dξdη

= 0

→ Le calcul de det [J ] fait intervenir les dérivées partielles descoordonnées physiques par rapport aux coordonnées normalisées

– Avec la définition de (x, y) que l’on vient de donner, onpeut facilement calculer ces dérivées partielles. On aura, parexemple:

∂x

∂ξ= Ni,ξ

T xi (19)

et ainsi de suite.

→ On voit ici que l’on a tout ce qu’il faut pour faire intégrer à unordinateur le système d’équations du résidu pondéré pourcalculer les matrices de rigidité locales des éléments.

→ Mais toutes ces simplifications ont un coût... lequel ?

L’intégration numérique de l’équation des résidus pondérés

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

Résidus Pond.

⊲ ∫Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

34 / 40

→ Le coût de cette définition systématique est que l’on ne peutplus intégrer l’équation 18 analytiquement car sa forme peutvarier d’un élément à l’autre

→ Il est plus pratique de développer des algorithmes d’intégrationnumérique qui seront toujours les mêmes d’un problème àl’autre.

→ Par exemple, en 1D, on connaît la règle du trapèze:

Figure 15: Illustration de la règle du trapèze pour l’intégrationnumérique

Au final, A =∑

wif(xi) où les wi sont déterminés à priori enfonction de l’algorithme d’intégration utilisé.

L’intégration numérique de l’équation des résidus pondérés

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

Résidus Pond.

⊲ ∫Numérique

Dérivée

Exemple ∂

∂x

35 / 40

→ Certains algorithmes sont plus performants que d’autres, c’estle cas notamment des quadratures de Gauss.

→ En 1D les wi déterminés par la méthode des quadratures deGauss permettent d’intégrer exactement un polynôme de degré2n− 1 avec seulement n points d’intégration

→ Les wi sont calculés à partir de la théorie des polynômes et sontrépertoriés dans des tables

→ Le flux de la fonction d’essai (i.e. les contraintes dans unproblème de mécanique du solide) est le plus précis aux pointsd’intégration

Dérivée d’une fonction d’essai

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

Résidus Pond.∫

Numérique

⊲ Dérivée

Exemple ∂

∂x

36 / 40

→ On a vu que l’on peut exprimer une fonction dans le repère ξ –η comme:

ϕ(ξ, η) = NiT ϕi (20)

où les ϕi sont les valeurs nodales de la fonction.→ Si la fonction ϕ(ξ, η) = cte, alors, on peut voir que l’on doit

avoir∑

Ni = 1→ Supposons que l’on ait une fonction ϕ(x(ξ, η), y(ξ, η)) et que

l’on désire la dériver par rapport à ξ ou η. Avec la règle dedérivation en chaîne, on aura:

∂ϕ∂ξ∂ϕ∂η

=

∂ϕ∂x

∂x∂ξ

+ ∂ϕ∂y

∂y∂ξ

∂ϕ∂x

∂x∂η

+ ∂ϕ∂y

∂y∂η

=

[

∂x∂ξ

∂y∂ξ

∂x∂η

∂y∂η

]

∂ϕ∂x∂ϕ∂y

= [J ]

∂ϕ∂x∂ϕ∂y

(21)

→ On aura donc:

∂ϕ∂x∂ϕ∂y

=[

J−1]

∂ϕ∂ξ∂ϕ∂η

(22)

Exemple de calcul de la dérivée

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

⊲ Exemple ∂

∂x

37 / 40

Soit l’élément bi-linéaire quadrilatéral suivant:

Figure 16: Élément quadrilatéral pour l’exemple de calcul de dérivéed’une fonction

Pour cet élément, on avait déjà calculé les fonctions de forme:

Ni =1

4

(1− ξ)(1− η)(1 + ξ)(1− η)(1 + ξ)(1 + η)(1− ξ)(1 + η)

(23)

Exemple de calcul de la dérivée

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

⊲ Exemple ∂

∂x

38 / 40

La matrice Jacobienne devient donc:

[J ] =

1

4

[

−(1− η) (1− η) (1 + η) −(1 + η)−(1− ξ) −(1 + ξ) (1 + ξ) (1− ξ)

]

x1 y1x2 y2x3 y3x4 y4

(24)

Comme ϕ(ξ, η) = NiT ϕi alors:

∂ϕ∂x∂ϕ∂y

=[

J−1]

∂ϕ∂ξ∂ϕ∂η

=[

J−1]

[

Ni,ξT

Ni,ηT

]

ϕi

(25)

Exemple de calcul de la dérivée

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

⊲ Exemple ∂

∂x

39 / 40

De manière complètement analogue, on aura:

ϕ(x, y) = N ei

T ϕi

= N ei (x(ξ, η), y(ξ, η))

T ϕi

= Ni(ξ, η)T ϕi

(26)

pour les couples (x, y) et (ξ, η) correspondants et où les N ei sont

les fonctions de formes de l’élément dans le repère réel. Avec cetterelation, on tire:

∂ϕ∂x∂ϕ∂y

=

N ei,x

T

N ei,y

T

ϕi

=[

J−1]

[

Ni,ξT

Ni,ηT

]

ϕi

(27)

Exemple de calcul de la dérivée

Elm. Iso. Par.

Utilisation

réel ↔ norm.

Résidus Pond.∫

Numérique

Dérivée

⊲ Exemple ∂

∂x

40 / 40

∂ϕ∂x∂ϕ∂y

=

N ei,x

T

N ei,y

T

ϕi

=[

J−1]

[

Ni,ξT

Ni,ηT

]

ϕi

De cette dernière équation on tire l’égalité suivante très utile:

N ei,x

T

N ei,y

T

=

[

J−1]

[

Ni,ξT

Ni,ηT

]

(28)

Cette relation pourra être très utile lors de l’intégration par partiesdans la méthode des résidus pondérés