Les éléments isoparamétriques - Moodle · ϕ(x,y ) = a0 +a1x+a2y +a3xy (5) → Comme on l’a...
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Les éléments isoparamétriques
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Problème
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Elm. Lagrange
Elm. Serendip
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Utilisation
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→ Pour le moment, on a développé des fonctions de forme pourdes éléments 1D
– Les fonctions de forme étaient facilement définies car lagéométrie du problème avait une très faible importance dansla définition de ces dernières
– Elles ne dépendaient que de la longueur des éléments
→ On a aussi vu que la solution d’un problème par éléments finispasse par la définition d’une matrice de rigidité globale [K] etde la résolution du système:
[K] ∆ = F (1)
où ∆ sont les degrés de liberté de la structure (les inconnuesà déterminer) et F les forces appliquées sur la structure.
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→ Pour un élément donné, sa matrice de rigidité exprimée dansson repère local
[
K(i)]
fait le lien entre les degrés de liberté etles forces attachées à cet élément:
[
K(i)]
∆(i)
=
F (i)
(2)
→ On a montré, dans plusieurs contextes, que la matrice derigidité totale de la structure est donnée par:
[K] =∑
[
K(i)]
(3)
où les[
K(i)]
sont les matrices de rigidité des élémentsexprimées dans le repère global et où des lignes et des colonnesde 0 ont été rajoutées pour inclure tous les D.L. du problème.
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→ On a aussi vu que les matrices de rigidité des éléments dansleurs repères locaux étaient définies à l’aide de la méthode desrésidus pondérés et de l’intégration par parties.
→ On devait résoudre le système:∫
D
R(x) Ni dD = 0 (4)
où D est le domaine de l’élément et Ni sont les fonctions deforme.
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→ Dans le cas général, il peut devenir très difficile d’exprimer lesfonctions de forme pour un élément 2D ou 3D qui n’a pas deforme régulière
→ Comme on l’a fait précédemment pour des éléments 1D, onpourrait exprimer une fonction ϕ(x, y) dans un élément carrépar une interpolation bi-linéaire du type:
ϕ(x, y) = a0 + a1x+ a2y + a3xy (5)
→ Comme on l’a fait précédemment, on pourrait exprimer ϕ(x, y)comme une fonction de ses valeurs nodales aux 4 noeuds del’élément:
ϕ(x, y) = Ni(x, y)T
ϕ1
ϕ2
ϕ3
ϕ4
(6)
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→ Dans le cas d’un élément carré ou rectangulaire, l’allure desfonctions de forme prendrait celle de la figure suivante:
Figure 1: Illustration de la fonction de forme N1 pour un élémentquadrilatéral à 4 noeuds
→ On aura bien, comme dans le cas des fonctions 1D,Ni(xj) = δij
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→ Pour une forme plus compliquée, comme celle illustrée à lafigure suivante, la définition mathématique des fonction deforme devient algébriquement compliquée (mais pas impossible)
Figure 2: Illustration d’un élément de géométrie complexe où il estdifficile d’exprimer algébriquement les fonctions de forme pour tous
les noeuds
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→ En tout cas, la définition des fonctions de forme dans le repèreréel d’un élément n’est plus systématique: elle dépend de lagéométrie du problème
– Si on a des éléments qui ne sont pas forme carrée, il fautdéfinir à la main chacune des fonctions de forme de chaqueélément
– On perd donc tout l’avantage d’utiliser un ordinateur.
→ Il existe une manière (heureusement !) systématique d’établirdes fonctions de forme pour des éléments de forme nonrégulière.
Coordonnées normalisées
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→ La technique consiste à appliquer une transformation surl’élément de l’espace réel vers un espace où l’élément estnormalisé.
Figure 3: Transformation de l’élément réel vers l’élément normalisé
Coordonnées normalisées
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→ Pour cet élément normalisé, ou élément parent on va définir,une fois pour toutes, les fonctions de forme
→ Pour connaître celles de l’élément réel, il ne suffira qued’appliquer la transformée inverse... encore faut-il que celapuisse se faire systématiquement
Fonctions de forme d’éléments 2D normalisés
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→ Pour s’assurer qu’il y ait continuité de la fonction d’essai U∗
d’un élément 2D à l’autre, on va choisir une fonction d’essai dutype:
U∗(x, y) = Ni(x, y)T ui (7)
→ De plus, on doit s’assurer que la valeur de U∗ sur les côtés d’unélément ne dépende que des valeurs nodales sur ce côté
→ De cette manière, deux éléments qui partagent le même côtéauront la même fonction d’essai sur ce côté.
Fonctions de forme d’éléments 2D normalisés
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→ Pour définir ces fonctions de forme, on va procéder à un produitde fonctions d’interpolation 1D
→ Si l’on travaille en coordonnées normalisées où ξ, η et ζ∈ [−1, 1] on aura pour des éléments 1D les fonctions de formesuivantes:
121
121
121
(1 )
(1 )
(1 )
L
L
L
122
122
122
(1 )
(1 )
(1 )
L
L
L
, ,
Figure 4: Illustration des fonctions de forme pour un élémentnormalisé 1D linéaire
→ On peut bien vérifier que Li(ξj) = Li(ηj) = Li(ζj) = δij
Fonctions de forme d’éléments 2D normalisés
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→ Pour un élément quadratique, on aura de la même manière:
121
121
121
( 1)
( 1)
( 1)
Q
Q
Q
2
2
2
2
2
2
(1 )
(1 )
(1 )
Q
Q
Q
123
123
123
(1 )
(1 )
(1 )
Q
Q
Q
, ,
Figure 5: Illustration des fonctions de forme pour un élémentnormalisé 1D quadratique
→ On peut bien vérifier que Qi(ξj) = Qi(ηj) = Qi(ζj) = δij
Éléments 2D normalisés de la famille de Lagrange
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14 / 40
→ Dans la famille de Lagrange, les fonctions de forme associéesaux noeuds de l’élément sont des produits de fonctionsélémentaires décrites aux transparents précédents
→ En procédant de la sorte, on s’assure que Ni(xj) = δij
Élément bi-linéaire
→ Pour cet élément, les fonctions de forme sont obtenues par leproduit des fonctions de forme 1D linéaires
Élément bilinéaire - 4 nuds (Lagrange)
Figure 6.7
141 1 1
142 2 1
143 2 2
144 1 2
1 1
1 1
1 1
1 1
N L L
N L L
N L L
N L L
(6.3)
Figure 6: Illustration des fonctions de forme pour un élémentnormalisé 2D bi-linéaire (Lagrange)
Éléments 2D normalisés de la famille de Lagrange
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15 / 40
Élément bi-quadratique
→ Pour cet élément, les fonctions de forme sont obtenues par leproduit de fonctions de formes quadratiques 1D.
→ Avec cette opération, on voit que l’on doit rajouter un noeudau milieu de chaque côté de l’élément ainsi qu’au centre de cedernier
→ Ce noeud n’a aucune influence sur les éléments voisins carNi(xj) = δij
Figure 6.8
141 1 1
142 3 1
143 3 3
144 1 3
2125 2 1
1 1
1 1
1 1
1 1
1 1
etc....
N Q Q
N Q Q
N Q Q
N Q Q
N Q Q
(6.4)
Figure 7: Illustration des fonctions de forme pour un élémentnormalisé 2D bi-quadratique (Lagrange)
Éléments 2D normalisés de la famille de Lagrange
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Figure 8: Illustration des fonctions de forme pour des éléments deLagrange bi-quadratiques
Éléments 2D normalisés de la famille de Serendip
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17 / 40
→ Tout comme pour la famille de Lagrange, les fonctions de formesont obtenues par le produit de fonctions de forme 1D
→ La différence est que pour les éléments de Serendip, ons’arrange pour qu’il n’y ait pas de noeud à l’intérieur del’élément
→ Ceci permet de réduire le nombre de DL à traiter lors du calculfinal de la solution.
→ Pour les éléments bi-linéaires, comme il n’y a pas de noeud aumilieu de l’élément, les éléments de Lagrange et Serendip sontidentiques
→ Pour les éléments quadratiques, il faut être un peu astucieux...
Éléments 2D normalisés de la famille de Serendip
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18 / 40
Éléments quadratiques
→ Pour les noeuds au centre des côtés, on va utiliser une fonctionquadratique pour la coordonnée (i.e. ξ ou η) sur laquelle setrouve les noeuds voisins et une fonction linéaire pour lacoordonnée selon laquelle se trouve le noeud sur le côté opposé
Figure 6.9
2125 2 1
2128 1 2
1 12 21 1 1 5 8
2 21 1 14 4 4
14
14
1 1
1 1
1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1
1 1 1
N Q L
N L Q
N L L N N
Figure 9: Illustration des fonctions de forme pour des éléments deSerendip quadratiques
Éléments 2D normalisés de la famille de Serendip
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19 / 40
Éléments quadratiques
→ Pour les noeuds aux coins des éléments, c’est un peu pluscomplexe
→ On doit avoir∑
Ni(ξ, η) = 1∀(ξ, η) ∈ [−1, 1] (on le verra plustard)
→ On choisit en premier une interpolation linéaire selon les deuxcôtés
→ Pour avoir Ni(xj) = δij , on doit soustraire de N1 (parexemple) une certaine fonction qui vaut 1
2 aux noeuds 8 et 5 etqui vaut 0 ailleurs.
→ Pour ce faire, on utilisera les fonctions de forme développéesprécédemment pour les noeuds 8 et 5
Figure 6.9
2125 2 1
2128 1 2
1 12 21 1 1 5 8
2 21 1 14 4 4
14
14
1 1
1 1
1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1
1 1 1
N Q L
N L Q
N L L N N
Éléments 2D normalisés de la famille de Serendip
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20 / 40
Figure 10: Illustration des fonctions de forme pour des éléments deSerendip quadratiques
Éléments 3D normalisés
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→ Pour des éléments 3D, on suit la même logique...
181 1 1 2
182 2 1 2
183 2 2 2
188 1 2 1
1 1 1
1 1 1
1 1 1
etc.....
1 1 1
N L L L
N L L L
N L L L
N L L L
Figure 11: Illustration des fonctions de forme pour un élémenttri-linéaire (Lagrange et Serendip)
Éléments 3D normalisés
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Eléments 2D
Elm. Lagrange
Elm. Serendip
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Utilisation
22 / 40
2149 2 1 2
21412 1 2 2
21413 1 1 2
1 1 12 2 21 1 1 2 9 12 13
18
18
1 1 1
1 1 1
1 1 1
1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 (2 )
N Q L L
N L Q L
N L L Q
N L L L N N N
Figure 12: Illustration des fonctions de forme pour un élément deSerendip quadratique
Utilisation des éléments normalisés
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réel ↔ norm.
Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
23 / 40 Lien entre les coordonnées réelles et normalisées (en 2D)
Elm. Iso. Par.
Utilisation
⊲ réel ↔ norm.
Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
24 / 40
→ On cherche ici à faire un lien entre les couples (ξi, ηi) et (xi, yi)→ De cette manière, on peut connaître l’emplacement réel
physique auquel correspond un point sur l’élément parent→ Pour arriver à cela, on va représenter la géométrie de l’élément
à l’aide de fonctions de forme→ Ces fonctions, on le rappelle, sont des interpolations des valeurs
nodales. Elle nous permettront donc d’interpoler la géométried’un élément.
→ On définira, pour un élément bi-linéaire:
x(ξ, η) y(ξ, η)
=
N1 N2 N3 N4
x1 y1x2 y2x3 y3x4 y4
(8)
Lien entre les coordonnées réelles et normalisées (en 2D)
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Utilisation
⊲ réel ↔ norm.
Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
25 / 40
x(ξ, η) y(ξ, η)
=
N1 N2 N3 N4
x1 y1x2 y2x3 y3x4 y4
→ On rappelle que les Ni données à l’équation précédente sontexprimées dans le repère normalisé (fonctions de ξ et η)
→ On notera par N ei celles qui sont exprimées dans le repère
local réel de l’élément (fonctions de x et y)→ Comme ces fonctions représentent la même chose physique, on
doit avoir:
N ei (x, y) = Ni(ξ, η) pour les couples (x(ξ, η), y(ξ, η)) (9)
Étymologie
Elm. Iso. Par.
Utilisation
⊲ réel ↔ norm.
Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
26 / 40
L’appellation Élément Isoparamétrique provient du fait que lesmêmes formulations mathématiques sont utilisées pour :
→ définir la géométrie du problème et changer de base,→ définir les fonctions de forme des déplacements.
Coordonnées
normalisées
Fonctions
de forme
Géométrie
Interpolation
des déplacements
ξ, η
U∗
Ni (ξ, η)
x, y
Figure 13: Représentation des éléments isoparamétriques en 2D
Une nouvelle expression pour les résidus pondérés
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
⊲ Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
27 / 40
→ L’utilisation de la technique des résidus pondérés – critère deGalerkin – dans le domaine Ω d’un élément 2D va s’écrire sousla forme:
∫
ΩR(x, y) N e
i (x, y) dΩ = 0 (10)
→ On a vu que l’on pouvait exprimer les cordonnées (x, y) del’élément réel en fonction des paramètres (ξ, η).
→ En effectuant partiellement ce changement de variables, onaura:
∫ η=+1
η=−1
∫ ξ=+1
ξ=−1R(x(ξ, η), y(ξ, η)) Ni(ξ, η) dΩ = 0 (11)
→ Il nous reste ici à expliciter le terme dΩ qui fait intervenir desnotions de géométrie différentielle
Une nouvelle expression pour les résidus pondérés
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
⊲ Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
28 / 40
→ Supposons un élément de surface tel qu’illustré sur la figuresuivante:
x
y
ξ
η
C
OA
B
dΩ
∂x
∂ηdη
∂x
∂ξdξ
∂y
∂ξdξ
∂y
∂ηdη
Figure 14: Élément de surface dans le repère réel et normalisé
→ L’aire de cet élément de surface sera donnée par:
dΩ = ~OA× ~OB (12)
Une nouvelle expression pour les résidus pondérés
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
⊲ Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
29 / 40
x
y
ξ
η
C
OA
B
dΩ
∂x
∂ηdη
∂x
∂ξdξ
∂y
∂ξdξ
∂y
∂ηdη
→ Supposons que l’on fixe η = 0. On aura alors x = x(ξ) ety = y(ξ). Alors, on aura:
A = (∂x
∂ξdξ,
∂y
∂ξdξ) (13)
d’où:~OA =
∂x
∂ξdξ~i+
∂y
∂ξdξ~j (14)
où ~i et ~j sont des vecteurs unitaires selon x et y.
Une nouvelle expression pour les résidus pondérés
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
⊲ Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
30 / 40
x
y
ξ
η
C
OA
B
dΩ
∂x
∂ηdη
∂x
∂ξdξ
∂y
∂ξdξ
∂y
∂ηdη
→ Supposons que l’on fixe ξ = 0. On aura alors x = x(η) ety = y(η). Alors, on aura:
B = (∂x
∂ηdη,
∂y
∂ηdη) (15)
d’où:~OB =
∂x
∂ηdη~i+
∂y
∂ηdη~j (16)
où ~i et ~j sont des vecteurs unitaires selon x et y.
Une nouvelle expression pour les résidus pondérés
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
⊲ Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
31 / 40
→ On pourra donc calculer:
~OA× ~OB =
∣
∣
∣
∣
∣
∣
∣
i j k∂x∂ξ
dξ ∂y∂ξ
dξ 0∂x∂η
dη ∂y∂η
dη 0
∣
∣
∣
∣
∣
∣
∣
=
(
∂x
∂ξ
∂y
∂ηdξdη −
∂y
∂ξ
∂x
∂ηdξdη
)
~k
= det
[
∂x∂ξ
∂y∂ξ
∂x∂η
∂y∂η
]
dξdη
= det [J ] dξdη
(17)
où la matrice J est appelée matrice Jacobienne.→ On a donc tout ce qu’il nous faut pour terminer notre
expression des résidus pondérés.
Une nouvelle expression pour les résidus pondérés
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
⊲ Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
32 / 40
→ On aura donc le résultat final suivant pour la méthode desrésidus pondérés:
∫ η=+1
η=−1
∫ ξ=+1
ξ=−1R(x(ξ, η), y(ξ, η)) Ni(ξ, η)det [J ] dξdη
= 0 (18)
→ Cette forme est très puissante car elle est systématique et peutêtre traitée par un ordinateur
→ La forme du résidu R est la même pour tous les éléments demême nature et est définie par la physique du problème.
→ Les Ni sont connues et ont la même forme pour tous leséléments de même nature
→
x yT
= Ni(ξ, η)T [
xi yi]
sont des quantitésconnues qui peuvent être définies systématiquement à partir dela connaissance de la position des noeuds de l’élément
Une nouvelle expression pour les résidus pondérés
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
⊲ Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
33 / 40
∫ η=+1
η=−1
∫ ξ=+1
ξ=−1R(x(ξ, η), y(ξ, η)) Ni(ξ, η)det [J ] dξdη
= 0
→ Le calcul de det [J ] fait intervenir les dérivées partielles descoordonnées physiques par rapport aux coordonnées normalisées
– Avec la définition de (x, y) que l’on vient de donner, onpeut facilement calculer ces dérivées partielles. On aura, parexemple:
∂x
∂ξ= Ni,ξ
T xi (19)
et ainsi de suite.
→ On voit ici que l’on a tout ce qu’il faut pour faire intégrer à unordinateur le système d’équations du résidu pondéré pourcalculer les matrices de rigidité locales des éléments.
→ Mais toutes ces simplifications ont un coût... lequel ?
L’intégration numérique de l’équation des résidus pondérés
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
Résidus Pond.
⊲ ∫Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
34 / 40
→ Le coût de cette définition systématique est que l’on ne peutplus intégrer l’équation 18 analytiquement car sa forme peutvarier d’un élément à l’autre
→ Il est plus pratique de développer des algorithmes d’intégrationnumérique qui seront toujours les mêmes d’un problème àl’autre.
→ Par exemple, en 1D, on connaît la règle du trapèze:
Figure 15: Illustration de la règle du trapèze pour l’intégrationnumérique
Au final, A =∑
wif(xi) où les wi sont déterminés à priori enfonction de l’algorithme d’intégration utilisé.
L’intégration numérique de l’équation des résidus pondérés
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
Résidus Pond.
⊲ ∫Numérique
Dérivée
Exemple ∂
∂x
35 / 40
→ Certains algorithmes sont plus performants que d’autres, c’estle cas notamment des quadratures de Gauss.
→ En 1D les wi déterminés par la méthode des quadratures deGauss permettent d’intégrer exactement un polynôme de degré2n− 1 avec seulement n points d’intégration
→ Les wi sont calculés à partir de la théorie des polynômes et sontrépertoriés dans des tables
→ Le flux de la fonction d’essai (i.e. les contraintes dans unproblème de mécanique du solide) est le plus précis aux pointsd’intégration
Dérivée d’une fonction d’essai
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
Résidus Pond.∫
Numérique
⊲ Dérivée
Exemple ∂
∂x
36 / 40
→ On a vu que l’on peut exprimer une fonction dans le repère ξ –η comme:
ϕ(ξ, η) = NiT ϕi (20)
où les ϕi sont les valeurs nodales de la fonction.→ Si la fonction ϕ(ξ, η) = cte, alors, on peut voir que l’on doit
avoir∑
Ni = 1→ Supposons que l’on ait une fonction ϕ(x(ξ, η), y(ξ, η)) et que
l’on désire la dériver par rapport à ξ ou η. Avec la règle dedérivation en chaîne, on aura:
∂ϕ∂ξ∂ϕ∂η
=
∂ϕ∂x
∂x∂ξ
+ ∂ϕ∂y
∂y∂ξ
∂ϕ∂x
∂x∂η
+ ∂ϕ∂y
∂y∂η
=
[
∂x∂ξ
∂y∂ξ
∂x∂η
∂y∂η
]
∂ϕ∂x∂ϕ∂y
= [J ]
∂ϕ∂x∂ϕ∂y
(21)
→ On aura donc:
∂ϕ∂x∂ϕ∂y
=[
J−1]
∂ϕ∂ξ∂ϕ∂η
(22)
Exemple de calcul de la dérivée
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
⊲ Exemple ∂
∂x
37 / 40
Soit l’élément bi-linéaire quadrilatéral suivant:
Figure 16: Élément quadrilatéral pour l’exemple de calcul de dérivéed’une fonction
Pour cet élément, on avait déjà calculé les fonctions de forme:
Ni =1
4
(1− ξ)(1− η)(1 + ξ)(1− η)(1 + ξ)(1 + η)(1− ξ)(1 + η)
(23)
Exemple de calcul de la dérivée
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
⊲ Exemple ∂
∂x
38 / 40
La matrice Jacobienne devient donc:
[J ] =
1
4
[
−(1− η) (1− η) (1 + η) −(1 + η)−(1− ξ) −(1 + ξ) (1 + ξ) (1− ξ)
]
x1 y1x2 y2x3 y3x4 y4
(24)
Comme ϕ(ξ, η) = NiT ϕi alors:
∂ϕ∂x∂ϕ∂y
=[
J−1]
∂ϕ∂ξ∂ϕ∂η
=[
J−1]
[
Ni,ξT
Ni,ηT
]
ϕi
(25)
Exemple de calcul de la dérivée
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
⊲ Exemple ∂
∂x
39 / 40
De manière complètement analogue, on aura:
ϕ(x, y) = N ei
T ϕi
= N ei (x(ξ, η), y(ξ, η))
T ϕi
= Ni(ξ, η)T ϕi
(26)
pour les couples (x, y) et (ξ, η) correspondants et où les N ei sont
les fonctions de formes de l’élément dans le repère réel. Avec cetterelation, on tire:
∂ϕ∂x∂ϕ∂y
=
N ei,x
T
N ei,y
T
ϕi
=[
J−1]
[
Ni,ξT
Ni,ηT
]
ϕi
(27)
Exemple de calcul de la dérivée
Elm. Iso. Par.
Utilisation
réel ↔ norm.
Résidus Pond.∫
Numérique
Dérivée
⊲ Exemple ∂
∂x
40 / 40
∂ϕ∂x∂ϕ∂y
=
N ei,x
T
N ei,y
T
ϕi
=[
J−1]
[
Ni,ξT
Ni,ηT
]
ϕi
De cette dernière équation on tire l’égalité suivante très utile:
N ei,x
T
N ei,y
T
=
[
J−1]
[
Ni,ξT
Ni,ηT
]
(28)
Cette relation pourra être très utile lors de l’intégration par partiesdans la méthode des résidus pondérés