Courrier de floride / Mars 2016

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Le Courrier de Floride, le journal des francophones de Miami et du Sunshine State : Français, Canadiens, Haïtiens, Belges, Suisses....

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- N°31 - Mars 2016 - Le mensuel gratuit des francophones de Floride -

50 000 Marocains

Ils forment l’une descommunautés francophonesles plus dynamiques de Floride

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Un Grammy Award pourune Française de Miami

Cécile McLorinSalvant élue « chanteuse jazz de l'année » !

L'ascension de MarcoLe jeune sénateurde Floride MarcoRubio devient lechallenger officielde Donald Trump

C’est le Printemps !Fêtes de Pâques, Carnaval de Miami, Spring Break,

Saint Patrick : le programme estdans Le Courrier de Floride !

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4 restaurants à découvrir

Ouverts en Floride depuismoins d'un an, ils vous

accueilleront tous en français !

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Olivier SureauLes succès d'un expert-comptable aux Etats-Unis

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Wolfsonian MuseumA la

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Miami Beach

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...Oui ca existe !Visite de ce monastère

espagnol qui porteun nom français :

St Bernard de Clairvaux

OBTENEZ LES AVANTAGES CI-DESSOUS EN RÉSERVANT AVANT LE 30 MARS !

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2 AMeRIQUES

Quel hiver déprimant ! Certes, nos lecteurs Canadiens ygagnent beaucoup de degrés à passer l'hiver ici, mais quandmême : trois mois qu'on n'a pas beaucoup vu le soleil ! Allez,ça ne va peut pas trop durer : le printemps pointe son nez le21 mars, alors passons entre les tornades et autres catas-trophes (comme les primaires aussi qui, mois après mois,ne mettent pas en avant le meilleur des Etats-Unis, mais débattent encore et encore de ses maladies).Quelques rayons de soleil sont tout de même venus illuminer

l'hiver, comme la très belle QuébecFest organisée en février àHollywood : un vrai succès pour une première édition. Les Fran-cophones s'organisent de mieux en mieux, à l'instar de la com-munauté marocaine dont nous parlons dans ce numéro. Vouspourrez voir aussi dans cette édition que la Floride continue sacroissance touristique ; que la baisse des Canadiens n'a pas étési importante que cela, que les taux de changes devraient s'amé-liorer ; et que les fêtes de Pâques et du printemps vont venir met-tre un peu de chaleur dans les cœurs ! Qui a dit que la pressen'apportait que des mauvaises nouvelles ?!A ceux qui rentrent au pays durant le

mois de mars, nous vous disons mercid'avoir passé cette saison avec nous, et vous donnons rendez-vous l'année prochaine !N'oubliez pas que vous pouvez suivre Le

Courrier de Floride chaque jour sur internetet sur Facebook !Joyeuses Pâques à vous tous !

Editorial

gwendal gauthierDirecteur du Courrier de Floride

Mensuel francophone gratuitDIRECTEUR DE LA PUBLICATION :

Gwendal Gauthiertous contacts ici :

[email protected] Tél : 561-325-9498

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Ont participé à ce numéro : Me David Willig, Gabrielle H-B Habada, Stéphanie Corbelli, Anne-Josée Beland, Jacques Cimetier. Merci à Emma.

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Clinton et Trump dominent les Primaires, Rubio et Sanders se rapprochent

Quel démarrage fou pourdes primaires aux Etats-Unis !Le mois de février aura vu ladomination des deux favorisdes sondages : Donald Trumpchez les Républicains, et Hillary Clinton chez les Démo-crates, qui ont remporté cha-cun deux des trois premiersrounds. Mais c’est ce qui sepasse derrière eux qui a retenule plus l’attention.

Chez les Démocrates, il n’y aque deux candidats, et HillaryClinton est en baisse continue,au profit de son adversaire Bernie Sanders qu’elle n’a battuque de 5 points dans le Nevada,et de 0,3 points dans l’Iowa. Elleétait auparavant pronostiquéebeaucoup plus haut sur ces deuxprimaires-là qui devaient pour-tant lui être très favorables. Dansle New Hampshire où elle n’étaitpas favorite, le sénateur socia-liste Bernie Sanders l’a battueavec 22,4 points d’avance. Latâche s’annonce donc très com-pliquée pour Mme Clinton, car sielle domine toujours les sonda-ges nationaux, Bernie Sandersrefait son déficit de popularité en se battant primaire après pri-maire, Etat après Etat, comme

un certain Barack Obama il y a 8 ans, qui avait de cette manièrebattu Hillary Clinton. La critiquedu capitalisme américain et de Wall Street par Bernie San-ders semble porter ses fruits. Mme Clinton a même été obli-gée de faire de la surenchère endécriant à son tour le monde dela finance.

UN FLORIDIEN REMPLACE L’AUTRE

Malgré les nombreuses prisesde position contre lui (dont lepape François), Donald Trump aconfirmé chez les Républicains.Il faut dire qu’il avait face à lui 16 opposants au début de la pri-maire, qui se sont entre-déchiréssur les plateaux de télévision, etont ainsi divisé les voix de ceuxqui ne supportent pas Trump. Vuqu’il ne reste plus aujourd’hui que4 autres candidats face à « TheDonald », chacun va progresser.Mais c’est l’ascension de MarcoRubio qui marque les esprits. Lesautres candidats républicainscomme Jeb Bush ont tout tentépour le freiner, mais Rubio démontre une grande force decaractère durant cette primaire, etil sait qu’il est désormais prési-

dentiable (et pour beaucoup il estun candidat plus présentable queDonald Trump). La campagne deRubio a terrassé son ancienmentor de Floride, Jeb Bush, quia jeté l’éponge le 20 février. Sesélecteurs devraient se reportersur Rubio, tout comme ceux deJohn Kasich si ce dernier arrêtaità son tour sa campagne.

C’est toutefois de Ted Cruzqu’on devrait beaucoup entendreparler dans les semaines quiviennent, vu qu’un grand nombrede primaires vont se déroulerdans les Etats du sud où lesChrétiens Evangéliques sont très

nombreux et semblent appréciersa candidature. Mais le finish devrait bel et bien se jouer entreTrump et Rubio (si aucun événe-ment d’importance ne vient minerleurs campagnes).

Des dizaines de primaires sedéroulant au mois de mars, etbien des choses devraient se clarifier. Le « super Tuesday » se déroule le 1er mars (15 pri-maires le même jour), et la Floride (3ème plus grand Etataméricain) vote le 15 mars. Vouspouvez suivre nos analyses surwww.courrierdefloride.com jouraprès jour.

Qui est Marco Rubio, le nouvel espoir Républicain aux Etats-Unis ?Dans le camp des Républicains « respec-

tables », Marco Rubio est devenu celui quipeut tenter de voler la victoire à DonaldTrump.

Ce que tout le monde sait de Marco AntonioRubio – parce qu’il le répète souvent – c’estqu’il est né le 28 mai 1971 à Miami (Floride) deparents cubains fuyant la dictature, qu’il a troisenfants et qu’il a fait des études de droit. Il aété élu sénateur des Etats-Unis pour la Florideen 2011 avec le Parti Républicain. Travaillantbeaucoup ses dossiers et participant à tousles débats possibles – même (et surtout) lesplus difficiles – tout le monde a senti queMarco Rubio avait un certain talent, une ai-sance oratoire, et des ambitions qui le pous-seraient tôt sur le chemin de l’électionprésidentielle. Il n’a pas perdu de temps.

L’ancien protégé du gouverneur de Floride,Jeb Bush, ne s’est néanmoins certainementpas porté candidat l’an passé pour gagner. Unpremier tour de chauffe à 44 ans, c’était déjàpas mal. Chacun pensait, avec raison, qu’il ab-diquerait tôt en faveur de « Jeb ». Oui, maisvoilà, depuis deux mois Rubio domine large-ment Jeb Bush dans les sondages au niveaunational. Arrivé en troisième position dansl’Iowa au début du mois, Marco Rubio s’estainsi attiré l’intérêt des pontes du RepublicanParty qui ne supportent ni Donald Trump, niTed Cruz, trop provocateurs à leurs goûts, etpas assez formés sur les questions de poli-tique internationale auxquels tiennent particu-lièrement les « faucons » néo-conservateurs.Rubio est le « plan B » idéal : il présente bien,il parle bien, il s’aligne bien, et il navigue bien :il sait changer d’avis quand il est mis en dan-ger, comme ce fut le cas sur l’une de ses po-sitions sur l’immigration. En plus, il estd’origine modeste (parents immigrés, barmanet gouvernante), et il incarne ainsi très bien lerêve américain (comme Obama avant lui).

D’origine catholique, il a été baptisé dans la foimormone avant de devenir baptiste (protes-tant) puis de nouveau catholique… autant direqu’il est bien avec tout le monde ! Rubio a éga-lement un positionnement politique assez in-téressant au sein du Parti Républicain : s’iln’est pas populiste comme ses concurrents, ilest néanmoins extrêmement conservateur, cequi colle assez bien avec le vent de colère initiépar les Tea Parties il y a 7 ans : l’Amérique ré-publicaine ne veut apparemment plus êtregouvernée par des centristes. Rubio est ainsiconservateur, mais beaucoup plus diplomateet présentable que Trump ou Cruz.

Il faut ajouter à tout cela des airs de « gendreidéal », ou bien l’affection que peuvent lui por-ter les enfants d’immigrés latinos ou d’autresminorités… et le tableau est finalement assezidyllique pour faire de lui « le plus jeune prési-dent des Etats-Unis depuis John F. Kennedy». Il faudra avant cela qu’il batte Donald Trump,puis le candidat Démocrate (et c’est encoreloin d’être joué) ! Mais depuis plusieurs mois,Marco Rubio recueille ainsi de plus en plusd’estime… et de dons, se positionnant douce-ment mais sûrement en bonne place. Etpuisque Jeb Bush a jeté l’éponge, Rubio vacontinuer sa progression.

FEU SUR « L’INEXPERIENCE »

Sa campagne baptisée «Pour un nouveausiècle américain» est axée sur le concept del’unicité des Etats-Unis. « Obama n’est pasun amateur comme on l’entend souvent : ilsait très bien ce qu’il fait depuis 8 ans. Il veutque l’Amérique change ; pour devenir unpays comme un autre, alors que nous sou-haitons que les Etats-Unis restent un paysdifférent des autres, comme ils l’ont toujoursété. Si Hillary Clinton ou Bernie Sanders ga-gnent cette élection, ils feront la même poli-tique qu’Obama. » Ce message contredit lapolitique officielle du parti, pour lequelObama est un « incompétent ». Et MarcoRubio l’a martelé à 4 reprises en quelquesminutes durant l’un des derniers débats, sefaisant taxer de « disque rayé » ou de « can-didat robot« , qui « mémorise des phrasestoutes faites de 25 secondes » (comme onpeut le voir dans la vidéo ci-dessous). Mais ils’agit là du message central de Rubio, et ill’a depuis lors encore répété. Car la « jeu-nesse » et « l’inexpérience » d’Obama estjustement un argument qui est retournécontre Rubio par ses opposants : « On a déjàessayé avec Obama, on ne va pas refaire lamême erreur« , lançait Jeb Bush alors que ledébat portait sur le manque d’expérience deMarco Rubio. Depuis son bon score del’Iowa, Rubio a ainsi une cible accrochéedans le dos !

Va-t-il résister aux attaques de son proprecamp ? Pour le moment il ne s’en est pas simal sorti. Les barons du Parti Républicain vontle soutenir, mais ce sera néanmoins pour euxun pari risqué : il a pu se montrer déstabilisélors du dernier débat télévisé, par exemple, etil devra prouver qu’il a le talent nécessaire àdéfaut d’avoir une expérience profonde dupouvoir exécutif.

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4 AMeRIQUES

Québec-Floride : les conséquences de la chute du dollar canadienQuand le dollar Canadien

éternue, c’est la Floride quis’enrhume ! La baisse du coûtdes valeurs énergétiques, pé-trole en tête, a comme chacunle sait provoqué une haussedu dollar US par rapport auxautres monnaies, avec desconséquences graves sur lespays dont l’économie est for-tement liée à la vente de cesressources naturelles.« Nos équipes vous accueil-

lent dans le sud de la Floride ! »,Daniel Veilleux, président de laDesjardins Bank.

Du coup, les touristes véné-zuéliens, russes et canadiens se

sont fait un peu plus rares cettesaison en Floride. Il faut rajouteraussi les Brésiliens, généra-lement très présents, et dontl’économie s’est effondrée pourd’autres raisons. En tout cas – et si le nombre de touristes enFloride a encore augmenté pourla 5ème année consécutive – il y aura eu -1,5% de Canadiensprésents sur l’année 2015. Plusgrave, le dernier trimestre 2015voit la baisse atteindre les 5,5%de Snowbirds en moins sur l’ensemble de la Floride. Le Collier County (Naples) annoncepar exemple une baisse de 7%des touristes Canadiens. Daniel Veilleux, président de la Desjar-dins Bank, indique pour sa partqu’entre janvier 2015 et janvier2016, une baisse de 8% destransactions a été enregistréepour le seul siège social de la banque (très fréquentée par les Québécois) à Hallandale. Labaisse est donc bien réelle, maisil faut toutefois relativiser le « drame » : on ne peut plus direqu’il y a « 4 millions de touristesCanadiens », mais « seulement »3,956.000 ! « Ceux qui avaientdéjà réservé leurs vacances enFloride sont venus, et c’est sur la prochaine saison que nous allons avoir l’impact », assure

Daniel Veilleux, « mais, là où lesprévisions sont difficiles à faire,c’est que tout dépend en fait…de la météo. Il n’a pas beaucoupneigé cette année au Québec, etsi à l’inverse il fait froid en octobreou novembre, l’effet du taux de change pourrait ainsi êtrecompensé. Nous devons doncattendre la fin de l’année pourvraiment tirer des bilans. » Etpuis, il y a eu tellement d’aug-mentation de Snowbirds depuis5 ans, que la baisse de cetteannée, même si elle est sensible,ne devrait néanmoins pas chan-ger la donne : il restera toujoursprès d’un million de canadiens-francophones en Floride. Lenombre croissant de retraités auCanada, prompts à rechercher lesoleil de la Floride, ne changerapas non plus.L’autre point positif, ce sont les

prévisions sur le taux de change.Même si l’incertitude demeure(car elle n’est pas liée qu’aucours du brut, mais aussi à lasanté économique canadienneet aux taux de la Réserve Fédé-rale américaine), tant la Desjar-dins que la Banque Nationalesont plutôt optimistes pour uneremontée du Huard en 2016 faceà la monnaie américaine.En tout cas, cette baisse de

certains tourismes en Floride afait couler de l’encre ! Générale-ment la presse locale américainene s’intéresse pas du tout à ceuxqui, année après année, vien-nent l’enrichir. Il est bien rare devoir dans le Miami Herald ou leSun Sentinel des articles sur lesCanadiens, les Français ou lesRusses qui passent leurs vacan-ces ici et ont contribué à la reprise économique. Mais – « àquelque chose malheur est bon »– cette fois-ci tous les médias enont parlé : « Ils sont où nos Cana-diens ?! » Ils ne sont pas loin, nevous inquiétez pas ! Comme ledit Vanessa Racicot (directrice de la chambre de commerceQuébec-Floride) : « c’est quandon perd quelque chose qu’on serend compte de sa valeur « !

LES INVESTISSEMENTSRALENTISSENT

Du côté de l’immobilier, il y aeu aussi une baisse sensible desachats et une augmentation desventes, sans que cela soit nonplus une « catastrophe ». Le « boum » lié à la crise de 2007 etaux foreclosures devait de toutefaçon se terminer ; il ne fallait pascroire que tout le Canada allaitacheter toute la Floride ! Pour les Canadiens qui auraient des

problèmes de finances, DanielVeilleux rappelle « qu’il est pos-sible de faire des marges de cré-dit, des refinancements desbiens. Avec une hypothèque, labanque peut prêter des dollarsaméricains, et il sera possible en-suite aux propriétaires de rem-bourser quand le taux de changesera plus favorable ».

LES ENTREPRISES QUEBECOISES DANS

LES STARTING-BLOCKSVanessa et Marcel Racicot de

la CCQF : la chambre de com-merce Québec-Floride est trèsdynamique, et elle vient de fêterses 5 ans !Ceux qui profitent de la baisse

du dollar américain, ce sont les

entreprises canadiennes qui exportent ici aux Etats-Unis, etles entreprises francophones de Floride qui importent depuis le Canada a moindre coût. « Oui,nous avons une augmentationdes entreprises québécoises quis’intéressent aux Etats-Unis engénéral, et à la Floride en particu-lier », expose Vanessa Racicot. « Il s’agit pour le moment d’uneaugmentation de l’intérêt, seule-ment, car par exemple dans lesecteur des exportations, ils sontprudents quant aux futures varia-tions du taux de change. Nousleurs conseillons aussi de l’être.Néanmoins nous avons beau-coup plus d’appels qu’avant d’entreprises intéressées par laFloride, ça c’est certain. Là où latendance est vraiment d’ores etdéjà enclenchée, c’est pour lesecteur des services. Les Améri-cains peuvent désormais s’offrirceux des architectes, graphistesou entreprises de communicationquébécoises, par exemple, oubien pour tout ce qui relève dusecteur de l’expertise, et ce pourbeaucoup moins cher. Eux n’ontpas eu besoin d’être patientspour commencer à faire des affaires ! »

Chiffres officiels du tourisme :www.visitflorida.org/resources/research/

Daniel Veilleux, président dela Desjardins Bank

Vanessa Racicotde la CCQF

Petite panique politique à Wall Street

Non, il ne s’agit pas des sou-bresauts qui agitent en ce mo-ment les places boursières enfonction des fluctuations ducours du brut ou des malheursde l’économie chinoise (lesanalystes prédisent que cesmini-crises devraient durerassez longtemps)Non, cette fois-ci c’est bien

une crise politique qui inquiète laplace financière la plus impor-tante des Etats-Unis. D’une partla percée politique du « socialiste» Bernie Sanders a des consé-quences : sa concurrente HillaryClinton a, pour se rattraper, étéobligée de se mettre à vertementcritiquer elle aussi la bourse deNew-York (Sanders l’accused’être financée par Wall Street).Cette course à la critique fait suiteà la récession de 2007, et auxrisques que le capitalisme financier est toujours accusé defaire courir aux Américains. WallStreet a décidé de se réformer,mais pas par rapport au passé :ce sont de « nouvelles menaces »créées par la recrudescence « d’investisseurs activistes », queWall Street entend combattre. De quoi, toutefois, essayer de seredonner une meilleure image

vis-à-vis de la middle-class amé-ricaine actuellement tentée pardes votes très critiques à son encontre.Jamie Dimon, patron de la

première banque américaine,JPMorgan Chase, serait actuelle-ment en train de diriger l’écritured’une sorte de « manuel debonnes pratiques », avec autourde lui des hommes d’affaires trèsconnus, comme par exempleWarren Buffet ! Il est vrai que ladémultiplication des liquidités surles marchés financiers, et la fai-blesse des taux, ont rendu le cli-mat propice à la recrudescencede « loups », « gourous » et au-tres « raiders » dénoncés depuisplusieurs années dans la culturepopulaire (Le Loup de Wall Streetavec DiCaprio, ou encore le mal-faisant « Gordon Gekko » dans lasérie des films « Wall Street »d’Oliver Stone). La puissancedes « raiders » a réussi à fairecéder ces derniers temps lesconseils d’administration des plusgrands groupes, de Lu à Pepsicoen passant par Time Warner. Me-nacée, Wall Street (de toujoursêtre partisane des dérégulations),se met apparemment ainsi à ré-diger des règles !

Le journal Le Monde n’aime pas le Polk County« Polk County », ce sont les

deux premiers mots utilisés parle plus connus des quotidiensfrançais, le quotidien Le Monde,dans son article-fleuve intitulé :« Aux Etats-Unis, la grande co-lère du peuple conservateur »publié le 30 janvier 2016.Et c’est donc ce comté situé

entre Orlando et Tampa – célè-bre pour la culture des oranges –que Le Monde a pris comme

meilleure illustration de la colèreconservatrice. Voici les mots utilisés par le journal : « coinperdu », « taux de chômage plusélevé qu’ailleurs », « 65% des résidents se disent blancs », « votes plutôt acquis au Parti Républicain« , « Amérique dubas », « Celle où les perdants,les loosers, (sont) de plus en plusnombreux », « cités closes etprotégées », « Ultraconserva-

teurs », « Ted Cruz », « DonaldTrump », « Tea Party« , « Qu’àfait Obama pour les Blancs ? »,« immigration », « latinos », « préoccupations morales tellesque l’avortement, le mariage homosexuel ou le droit de por-ter des armes ». Seul le mot « racisme » manque à l’appel,mais tout le monde aura comprisoù le journal voulait en venir.Quelqu’un pourrait peut-être leur

dire que le racisme c’est préci-sément la généralisation des clichés sur une communauté. Ycompris celle de Polk County. Ilest particulièrement inconvenantpour les relations entre la Franceet les Etats-Unis, et en particulierla Floride, d’écrire de telles extré-mités absolument infondées. LesFrançais résidant à Polk Countyet dans le centre de la Floride ap-précieront certainement…

Obama va se rendre à Cuba en marsDepuis 1 an, toutes les visites officielles à Cuba sont qualifiées

« d’historiques » (François Hollande, John Kerry), mais alors là…un président des Etats-Unis à Cuba… ce n’est pas arrivé depuis1928 ! La Maison Blanche a ainsi confirmé que le présidentObama se rendrait sur l’île « dans les prochaines semaines »,sans annoncer de date, probablement pour des raisons de sécu-rité. Mais l’événement devrait se produire au mois de mars.Cette annonce a entraîné la colère des Républicains qui parlent de

« trahison », notamment le sénateur de Floride Marco Rubio qui a rap-pelé que l’île dont ses parents sont originaires est une « dictature com-muniste anti-américaine« . Chez les immigrés Cubains à Miami, ceuxqui ont connu et fui la dictature sont très hostiles à une normalisationavec La Havane (c’est le cas du maire de Miami), mais les jeunes gé-nérations y sont plutôt favorables, jugeant que l’embargo n’a pas eud’effets positifs. Obama a tranché : il normalise les relations, mais leCongrès ne devrait toutefois pas lever l’embargo (tant que la majoritéreste Républicaine), ce qui place les Etats-Unis dans une position di-plomatique un peu schizophrène : un président qui se rend à Cubaalors que la position officielle de son pays est qu’il s’agit d’une dictaturecommuniste avec laquelle personne ne doit être en contact…

Un hôtel géant en forme de guitareLe quartier général des

Hard Rock (cafés, casi-nos, et salles de concert)à Hollywood n’était pasassez démesuré : voilàqu’un projet d’hôtel de800 chambres sur 36 ni-veaux pour un coût totald’1,8M$ est en projet ! La tribu Seminole, proprié-

taire de la célèbre marqueHard Rock, a ainsi décidé de venir concurrencer Las Vegas avec cetteguitare métallique dont l’ouverture est prévue en 2018. Le Hard Rockavait déjà une guitare géante à l’entrée de son parc, et le tout procheGulf Stream Casino de Hallandale s’étant fait construire une gigan-tesque statue de Pégase l’an passé, la Floride pourrait effectivementcommencer à ressembler au Névada !Un partenariat a été signé avec l’Etat de Floride, et le Hard Rock de

Tampa devrait également en profiter avec de son côté également unnouvel hôtel qui comprendrait 500 chambres.

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5AMeRIQUES

Olivier Sureau (expert-comptable aux Etats-Unis) :

Jade Associates n’a pas fini de grandir !A la tête (avec Emmanuel

Jaegle) du plus grand cabinetd’expertise comptable franco-phone des Etats-Unis, OlivierSureau annonce la prochaineouverture de nouvelles suc-cursales de Jade Associates.

Il a 38 ans, il est originaire deBrunoy (Essone), il est expertcomptable (diplôme français etaméricain (CPA)) et en quelquesannées il est devenu une person-nalité incontournable des Fran-çais aux Etats-Unis. « Je suisarrivé à New-York au début del’année 2000, pour travailler du-rant 3 ans dans un cabinet d’au-dit. Puis avec deux associés,Emmanuel Jaegle et MontaineFarbos, nous avons lancé JadeAssociates, et moi-même je mesuis occupé de lancer Miamidans le même temps. Nousavons ensuite racheté les partsde Montaine, et j’ai été chargé dudéveloppement de la société :d’abord à San Francisco, Los An-geles, et Atlanta, puis le Brésil etenfin l’Argentine en 2014. » Enfévrier 2015, Jade Associates aété racheté par le géant Fiducial,mais Olivier et Emmanuel restentpartenaires, et toujours aux com-mandes du groupe. « L’objectifc’était de nous permettre degrandir plus vite encore. Nousvenons d’ouvrir Palo Alto fin jan-vier, et d’ici quelques semainesnous allons lancer notre agencede Houston (Texas) et d’autressuccursales verront le jour auxEtats-Unis en 2016. La demande

de la part de particuliers ou biend’entreprises francophones –aussi bien européennes que ca-nadiennes – se fait de plus enplus forte aux USA, et c’est au-jourd’hui le cas dans des endroitsoù auparavant les personnes quiparlent notre langue n’étaient pasdu tout structurées en commu-nautés comme c’est depuis long-temps le cas en Californie, àNYC ou en Floride. La présencefrancophone progresse, et nousaccompagnons son développe-ment année après année.«

Et jade Associates se déve-loppe aussi, puisque, par exem-ple, un siège comme celui deMiami compte déjà 22 employésqui, avec une vue imprenable surla baie de Biscayne, gèrent lacomptabilité aussi bien de clientsmodestes que des mastodontesde l’économie française ! Cet «

accompagnement » des expa-triés, Olivier le pratique commecomptable, comme conseiller enimplantation d’entreprise, maispas seulement : il est aussi trèsimpliqué dans la vie locale de lacommunauté : CCE (Conseillerdu commerce extérieur de laFrance), vice-président de l’UFE(Union des Français de l’Etran-ger), et on lui confie bien d’autres« trésors » (il est trésorier de laChambre de commerce franco-américaine de Miami et de laFrench American Society de lamême ville). Il s’agit donc d’unepersonnalité dont on devrait re-parler beaucoup dans les annéesà venir !

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« Si les expatriés ont des avoirs en Europe ou au Canada, ils doivent impérativement

les déclarer à l’IRS ! »« FATCA » : voilà un acronyme américain qui

résonne de plus en plus dans les cabinetsd’expertise-comptable francophones auxEtats-Unis. Depuis 1 an, si vous êtes expatrié,cette nouvelle loi américaine oblige lesbanques de votre pays d’origine à déclarervos avoirs au fisc américain.

Donc, ce n’est pas nouveau. « Oui mais la nou-veauté, c’est que les banques de votre pays d’ori-gine ont depuis le 30 septembre l’obligation dedéclarer vos biens à l’IRS, le fisc américain« , rap-pelle Olivier Sureau (Jade Associates). « Si vousêtes résident fiscal aux Etats-Unis, et que vousn’avez pas déclaré des montants égaux ou supé-rieurs à 50 000$ qui se trouveraient au Canada, enFrance ou ailleurs, alors vous risquez très fortementd’avoir de sérieux problèmes : le fisc américain varecueillir toutes les informations. Ils traiterontd’abord les plus gros dossiers, mais ils vont s’oc-cuper de toute le monde ! » Si Olivier est si alar-mant, c’est qu’il sait que de nombreuxressortissants, notamment français, ont omis cesdéclarations. « Beaucoup de Français sont plutôtdiscrets avec leur patrimoine. C’est dans leur cul-ture. Certains me disent : « ah si on vient me de-mander de les déclarer, alors je les déclarerai, maistant qu’on ne m’embête pas je ne dis rien ». Pro-blème, quand l’IRS viendra vous demander descomptes, ce sera alors trop tard. Aux Etats-Unis,quand vous êtes transparent, on ne vous embêtepas. Mais ils n’aiment pas qu’on leur cache deschoses. Résultat, le redressement fiscal qui vousattend est de la moitié de la somme « dissimulée »au fisc, et ce par année de retard. Si vous avez uncompte en banque à Montréal, un plan d’épargne-retraite à Rouen, une SCI, un prêt à un ami de Ge-nève, des actions de société familiale, ou mêmeune assurance vie… alors pour 100 000 eurosépargnés, vous pouvez vous retrouver avec 300000 euros d’amende à payer. Et ça c’est unique-ment pour l’amende, car il y aura aussi des pour-suites au pénal si le fisc pense qu’il y a eu fraude.«

Le pire dans cette histoire, c’est que celui quidéclare ses biens à l’étranger n’aura absolumentaucune augmentation d’impôts aux Etats-Unis.

Mais, c’est ainsi, le gouvernement américain tientà ce que rien ne lui échappe, et il en a désormaisles moyens informatiques. Par exemple, les fi-chiers du fisc sont aujourd’hui croisés avec ceuxde l’immigration. Donc si vous restez 4 mois auxEtats-Unis durant trois ans d’affilée… vous pou-vez être considéré comme résident fiscal améri-cain. « La grande différence qui est en train de semettre en place depuis quelques années, c’estl’échange d’information qui s’impose de plus enplus à la fois sur les marchés, entre les adminis-trations et les banques du monde entier. La trans-parence se met en place, et c’est parfois surtoutà l’avantage des Etats-Unis. Par exemple leFATCA devait être bilatéral : les banques améri-caines devaient déclarer aux banques des autrespays les avoirs de leurs clients étrangers. Maisentre temps il y a eu un changement de majoritéau Congrès, et les Républicains n’ont pas vouluen entendre parler. Donc d’une part les banquesaméricaines ne savent pas même ce qu’estFATCA, alors que les banques de certains pays,comme la France, sont soumises à des obliga-tions incroyables, et se sentent même pour cer-taines obligées de se protéger de l’administrationaméricaine. Si elles ne veulent pas avoir desamendes considérables comme ce fut le caspour la BNP l’an dernier, ou se faire arrêtercomme ce fut le cas de banquiers suisses, ellestentent alors de se conformer à ces règles, etparfois elles vont jusqu’à refuser de conserverdes clients qui sont résidents fiscaux aux Etats-Unis tellement c’est compliqué. Et il arrive mêmequ’elles refusent de leur parler au téléphone !C’est dire jusqu’où ça va. » Précision, FATCAc’est à partir de 50 000$, mais c’est à partir de10 000$ d’avoirs (hors USA) que vous devez rem-plir le formulaire FBAR.

Comme nous l’écrivions le mois dernier, FATCAautorise aussi l’IRS à faire confisquer le passe-port des ressortissants américains qui auraientainsi « omis » de déclarer de l’argent basé àl’étranger. En somme, tout citoyen peut désor-mais être traité comme un banquier suisse… çane manque pas de standing !

Haïti : Jocelerme Privert

Président Par intérimC’est la première fois depuis1946 que le chef de l’Etat haï-tien n’est pas élu au suffrageuniversel direct. Mais vu que le2ème tour de l’élection prési-dentielle a dû être reporté enraison de troubles à l’ordre public, le président Michel Martelly, arrivé en fin de man-dat, a quitté le pouvoir le7 février. Jocelerme Privert, 62 ans, a été élu par le parle-ment pour le remplacer tempo-rairement (120 jours maximum).

ProJet de lycée Françaisde miami susPendu

Il avait été initialement annoncépour être ouvert en 2016, maisfaute d'avoir trouvé les fondsnécessaires, les promoteurs dulycée français de Miami ont dû sursoir à une ouverture pro-chaine de cet établissementprivé. Rappelons que les élèvespeuvent tout de même prépa-rer le bac aussi bien à L’ISB d’Hollywood et à ISCH Miami).

airBnB dans le viseurUne étude de l'American Hotel& Lodging Association révèleque 30% des revenus généréspar le site Airbnb seraient réalisés par des loueurs à plein temps, et non de simplesloueurs occasionnels (enquêteréalisée sur les 12 plus grandesaires urbaines des Etats-Unis).Les loueurs à plein temps neseraient que de 22% à SanFrancisco par exemple, mais de61% à Miami ! Ils assurent aussique 40% des revenus d'Airbnbproviendraient de personnespossédant au moins deux ap-partements, et que 28,5% desrevenus seraient générés par3,3% seulement des loueurs !Airbnb a contesté la méthodo-logie employée par cette étude,mais en tout cas la bataillecontinue entre les hôteliers etles plateformes de locationsentre particuliers !

EN BREFMarocains de Floride : une communauté redoutablement organisée!Comme indiqué au mois de

février, pour la première foisun consul honoraire du Marocvient d’être nommé à Miami. Etce n’est pas un hasard : lacommunauté se renforce àMiami comme à Orlando, laFloride étant la 2ème plusgrande diaspora américaineaprès New-York.

S’il y avait besoin d’un rayonde soleil supplémentaire en Floride, elle l’a trouvé depuisquelques décennies avec l’im-posante communauté maro-caine qui s’est imposée ici.Ceux qui habitent vers Miamine s’en sont peut être pasaperçu, car la terre d’accueildes Marocains de Floride estsurtout dans la région d’Orlandooù ils sont déjà 35 000 (sanscompter le reste de la Floride).Ce n’est pas un hasard, la pré-sence de pavillons étrangers,comme celui du Maroc, au parcEpcot de Disney, a amené icides personnes de tous les payset de toutes les générations, quirepartent la plupart du temps au pays… mais beaucoup, de

génération en génération, s’ysont définitivement installé.

« Ca c’était surtout pour lapremière vague, jusque dansles années 1990 », commente« Dr Zi » comme on l’appelle,de son vrai nom Ahmed Zakari,médecin né à Rabah il y a 52 ans, et directeur du serviceoncologie du Florida Hospital, leplus grand hôpital de Floride.

En tant que président de laMACC – la chambre de com-merce « Moroccan-American »– il est l’une des figures incon-tournables de la communauté.« Nous avons ensuite eu unevague de professeurs à arriver.Pas tellement de scientifiques,ils sont plutôt dans le nord desEtats-Unis. Puis les professionsse sont beaucoup diversifiées,avec néanmoins trois grandspôles : toutes les entreprisesliées au tourisme, l’immobilier,et la force de vente. Je rajoute-rai qu’environ 15% sont desavocats, des professions libé-rales. » Pour fédérer tout cemonde, les Marocains se sontainsi dotés de la MACC il y aune dizaine d’années. « Notrebut était comme toute chambrede commerce internationale, decréer des ponts entre nos pays.Beaucoup d’Américains sont intéressés pour investir auMaroc, et vice-versa. Des inves-tisseurs marocains achètent icides maisons, des business, desrestaurants. C’est de plus enplus dynamique, et nous espé-rons que ça continuera ! »

Ils pratiquent ainsi des profes-sions très diverses, avec biensûr les restaurants marocains,dont le pionnier est RachidShoufani, le « parrain » des Marocains d’Orlando, qui aprèsavoir connu le succès à DisneyEpcot, vient d’ouvrirun nouveau res-taurant avec deschefs f rançais , « Urbain 40 », àOrlando. Le vice-président et le tré-sorier de la MACC,Younes Bougrine-Zhani et Najib JohnOmari, sont dansl’automobile, et desmembres impor-tants comme MmeYasmine Nouri sontdans le secteurbancaire : toutes les professions sontreprésentées. Ils organisent de trèsnombreux événe-ments où ils s’invi-tent mutuellementavec la commu-nauté française

également bien représentée enCentre-Floride. Le moment leplus fort de l’année pour laMACC, c’est toutefois l’organi-sation du Festival Marocain d’Orlando. Il y a 4 ans, quand ils l’ont créé, il y a eu plus de 10 000 participants ! Lors de ladernière édition, ils ont même invité un chanteur marocain àvenir animer la mi-temps de laprestigieuse équipe de basketdes Magic d’Orlando !

« Comme pour les Irlandais à New-York, nous essayons vraiment d’enseigner aux nou-velles générations l’amour denos origines. Le festival est un moment pour célébrer tous en-semble une fête à la marocainemais aussi pour donner l’occa-sion à nos producteurs locauxde se faire connaître. »

www.maccflorida.comwww.facebook.com/

macc.florida

« Dr Zi » (mais les amis du Dr Ahmed Za-kari, président de la MACC, l’appellent

souvent aussi « Dr Zak » !)

Ambiance durant le Festival Marocain d’Orlando

Chbani Faouzi, de l’association Atlas, avec Hamid El Lomal,patron du restaurant Casablanca à Aventura.

Page 6: Courrier de floride / Mars 2016

6 AMeRIQUES

Décès d’Edgar Mitchell,

le pilote d’Apollo 14

Le pilote du module lunaireAppollo 14, Edgar Mitchell,est décédé le 4 février dernierà l’âge de 85 ans dans un hô-pital de West Palm Beach.

Il avait été le 6ème homme àmarcher sur la lune en février1971, en compagnie d’AlanShepard (qui fut pour sa part lepremier américain dans l’es-pace). Edgar Mitchell était ledernier astronaute encore en viede cette mission Apollo 14 qui,après avoir décollé de Cape Ca-naveral en Floride, avait été lapremière à retransmettre desimages en couleur de notre sa-tellite préféré.

Jany Pech : une « broker » spécialiste de Naples et de la côte ouestRencontre avec Jany Pech,

agent immobilier (depuis 16 ans)dans la belle ville de Naples, quinous explique comment et pour-quoi les francophones arriventde plus en plus nombreux danscette perle de la côte ouest.Naples est sans conteste l’undes endroits les plus privilégiésde Floride : un magnifique centreville avec une architecture balné-aire originale ; des quartiers surpilotis avec de magnifiques vuessur la baie, des plages de sableblanc, un environnement trèscalme, et le tout à 1h30 seule-ment de Miami. Cette dernièreétant saturée à beaucoup de niveaux (immobilier, embouteil-lages), beaucoup de Français oude Canadiens privilégient désor-mais le calme de la côte ouestpour leurs achats immobiliers. « Oh ce n’est pas nouveau« , assure Jany Pech. « Depuis 30 ans que nous sommes ici,nous avons vu la communautéfrancophone grandir d’année enannée. Mais c’est vrai que depuisquelque temps beaucoup demonde arrive. Ça a été fortementlié au tourisme de masse : d’unepart les Canadiens sont tellementnombreux en Floride qu’ils ontcommencé à moins se concen-trer sur le sud-est. D’autre part,les Européens s’organisent desvacances plus mobiles, et Naplesest inscrite sur leur route devoyage. J’ai l’impression qu’il y aaussi beaucoup plus d’émissionstélévisées sur nous en France.L’été dernier c’était absolument

incroyable le nombre de person-nes qui parlaient français dans lecentre et sur la plage. Et l’hiverc’est toujours aussi constant :nous n’avons pas du tout ressentide notre côté de baisse desSnowbirds liée au taux dechange. Le tourisme est très important pour l’immobilier, carc’est souvent pendant les vacan-ces que les uns et les autres découvrent notre ville. Au départils se disent que c’est une étapesur leur route. Ensuite ils ne veu-lent plus partir ! »Jany Pech connaît bien cette démarche, car c’est ainsi, sur uncoup de cœur durant des vacan-ces en Floride, qu’elle est arrivéeà Naples avec son mari Jean-Michel (qui est bien connu des

Français de Floride) il y a unetrentaine d’années. Originaire deMarseille, elle a grandi en AfriqueOccidentale avant de revenir dansla Cité Phocéenne. Elle était diplo-mée notaire et travaillait dans uneétude à Marseille depuis 10 ans,quand le voyage à Naples a toutchangé pour sa famille. « C’étaitalors une toute petite ville, pres-que déserte l’été. Elle a bienchangé, mais elle a su préserverses charmes, tout en cumulant lesatouts : pas de problème de par-king, pas de problème de sécurité,des golfs partout, des avenuespleines de boutiques et de restau-rants, accès facile aux diversesplages, c’est une ville qui a tousles agréments des grandes villes(cinémas, théâtres, philarmo-

nique, galleries d’art, boutiques,restaurants, golf, marinas), maisavec un esprit village dans le cen-tre, ou dans les diverses plazasoù tout le monde converge. Et lanotion de « centre » est impor-tante aussi bien pour les Québé-cois que pour les Français quin’apprécient pas toujours les mé-tropoles. C’est une question degoût en fait : il y a ceux qui aimentMiami, et il y a ceux qui aimentNaples ! » Jany Pech connaît bienle marché immobilier local, puis-que ça fait presque deux décen-nies qu’elle a fait son métier deconseil aux nombreux francopho-nes désirant acheter ici, à Naples,mais aussi dans les villes voisi-nes de Marco Island, de BonitaSpring, d’Estero, qui ne man-quent pas de charme non plus.

Et quels sont les genres d’inves-tissements qu’y font les franco-phones ? « Le taux de rendementest comme ailleurs assez intéres-sant, et il y a une forte pressionsur le marché à la location (il vautmieux s’y prendre à l’avance pourtrouver une location à Naples ensaison !) donc nous avons de l’in-vestissement locatif, mais ce n’estpas forcément ce qui marque leplus : les gens achètent ici pourprofiter de leur appartement ou deleur maison ! Alors bien évidem-ment certains mettent en locationune partie de l’année afin de ren-tabiliser. On trouve des Françaisqui viennent passer l’été chez euxà Naples et louent ensuite à desCanadiens durant l’hiver… Et àl’inverse, on trouve des Québé-cois qui viennent snowbirder du-

rant les 6 mois d’hiver puis louentà des Français durant l’été ! Maistout cela n’est pas qu’une histoirede francophones : il y a aussi etsurtout un grand nombre d’Amé-ricains qui apprécient la ville ! »En tout cas voilà : si vous êtesintéressés par une destination derêve aux portes de Miami, maisen version beaucoup plus cool (etavec couchers de soleil sur la meraccompagnés des sourires desdauphins) : n’hésitez pas à con-tacter Jany Pech qui connaît parfaitement l’état du marché etsaura être votre meilleur conseil-ler sur le « Collier County ».

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« BayLink » : Le projet de Tram entreMiami-Beach et Downtown accélère

Il est toujours incroyable deconstater qu’il n’y a toujourspas de tramway entre Miami et

son île préférée, Miami-Beach.Pourtant, des projets existe, et

même une proposition « non-

sollicitée » du géant français duferroviaire, Alstom, afin de créerune telle ligne. Le projet, estiméà plus de 500M$, ne se limiteraitpas à franchir le pont, mais éga-lement à remonter le long de l’îlesur Washington Avenue, et c’estsûr cette partir qu’Alstom a faitune proposition. Voir notre articleLes mairies de Miami et deMiami Beach viennent de déci-der d’ordonner des études envi-ronnementales. Miami Beach estdécidée à ce que le projet seconcrétise rapidement.

Page 7: Courrier de floride / Mars 2016

AMeRIQUES 7

Cachez ce vaccin que je ne saurai voir :les Américains contre la vaccination

Dans les débats politiques américains, il yavait déjà les « birthers », ceux qui doutentde la naissance américaine des autres candi-dats (au 1er rang desquels Donald Trump, quiaprès des mois à lui poser la question parmédias interposés, a forcé le présidentObama a publier son extrait de naissance(une personne qui n’est pas née américainene peut devenir président).Le même Trump qui a exprimé des doutes plus

récemment sur les doits du candidat Ted Cruz, néau canada (de parenté américaine). Et mainte-nant il y a les anti-vaccination ! Selon une croyance(fausse) mais assez répandue, le vaccin contre larougeole serait responsable de cas d’autismechez les enfants. Au début des années 2000, des plaintes avaient

été déposées par 5600 familles d’enfants autistes,et l’une d’entre-elles avait même gagné 810000$de dommages et intérêts en 2011, ce qui a accen-tué le mouvement. Mais aucun lien n’a pu êtrescientifiquement établi, malgré de nombreuses re-cherches. Les septiques avancent que le (puissant)lobby pharmaceutique met tout en son pouvoir pourque la vérité n’éclate pas. Peu de politiques sou-tiennent cette thèse à part, bien évidemment, Do-nald Trump, qui a fait plusieurs déclarations sur lesujet depuis 2007, associant la vaccination à l’au-tisme. Le fait que les élus ne soient pas nombreuxà défendre cette thèse ne l’empêche pas de se pro-pager, au point où elle est même évoquée durantles débats pour les primaires (la question a étéposée au Dr Ben Carson à l’automne dernier. Leneuro-chirurgien a précisé qu’il n’y avait aucun lienconnu entre les vaccins et l’autisme).

EPIDEMIE DE ROUGEOLE EN CALIFORNIE

Nul ne sait s’il y a un lien avec cette croyance,néanmoins le virus de la rougeole qui avait quasi-ment disparu des Etats-Unis, revient en force. EnCalifornie, cinquante-neuf cas ont été recensés endécembre-janvier, et quarante-neuf de ces cas ontété contractés… au Disneyland de Los Angeles(inutile de préciser que c’est parce que les parcsd’attractions sont remplis d’enfants et que la rou-geole se transmet par l’air, sans contact). Le Centrede protection contre les maladies de la Californie(CDPH) a récupéré des infos sur 34 malades, et 28 d’entre-eux n’étaient pas vaccinés.

La moyenne nationale des enfants non-vacci-nés ne serait que de 3,1%, mais dans certainsendroits ça peut monter plus haut : l’an passé leLos Angeles Times révélait que dans la banlieuede Los Angeles, 9,5% des élèves de grande sec-tion de maternelle n’avaient pas reçu les vaccinsobligatoires pour des raisons de croyances per-sonnelles de leurs parents. Un taux qui montemême à 14,8% dans des villes plus bourgeoisescomme Malibu et Santa Monica.Du coup, quand le californien Mark Zuckerberg,

fondateur de Facebook, fait vacciner son bébé etposte la photo le 8 janvier sur son réseau social…ça devient un « acte politique », « liké » par des mil-lions d’internautes !Une étude publiée l’an dernier dans le Los An-

geles Times soulignait que dans le comtéd’Orange, dans la banlieue de Los Angeles, 9,5%des élèves de grande section de maternellen’avaient pas reçu les vaccins obligatoires pour desraisons de croyances personnelles de leurs pa-rents. Ce taux bondit à 14,8% dans les municipali-tés aisées de Santa Monica et Malibu, alors que lamoyenne nationale n’est que de 3,1%.

En janvier Mark Zuckerberg a témoigné enfaveur du vaccin en postant cette photoavec sa fille qu’il venait de faire vacciner.

Equipe de foot de Miami : Beckham a vendu ses parts

Selon une information (non démentie) du journal britannique The Telegraph, l’ex-star dufootball David Beckham aurait vendu à des Qataris ses parts dans la franchise de Miami quin’a toujours pas vu le jour.Il avait investi 25M$ dans le club, et en aurait

récupéré quatre fois plus dans la revente. Il resteraittoutefois à la tête du club. Les Qataris auront peut-être plus de facilité que lui a débloquer la situation :après de multiples tentatives depuis 2 ans (et autantd’annonces triomphales), David Beckham n’a tou-jours pas réussi à confirmer un endroit où construirele stade nécessaire pour que l’équipe de Miami soitacceptée dans la ligue de soccer américaine (MLS).Beaucoup commençaient à douter que ce stade et cette équipe (initialement prévus pour 2016) verraient le jour. D’ailleurs il n’y a pas que le « Beck-ham FC » (sa franchise n’a pas même encore denom !) a être sur les rangs : cinq autres projets.

Par exemple, un club baptisé « Miami FC », avec àsa tête l’ex-star italienne Paolo Maldini, a été créé ily a moins d’un an, et va participer au championnatNASL américaine (équivalent de la deuxième divi-sion), avec une pléiade d’anciens joueurs profes-sionnels des championnats européens. Il y aussi enNASL les « Fort Lauderdale Strikers », un club situéà 40km au nord de Miami, et qui compte depuis unan dans ses actionnaires un certain… Ronaldo !Pour compliquer le tout, jusqu’en 2011 les Fort Lauderdale Strikers s’appelaient… « Miami FC » !Citons encore le Miami United, Miami Fusion, ou encore Miami City Champions, tous semblant avoirdes objectifs de haut niveau.Pourtant, malgré les critiques, le projet de

Beckham restait le plus en vue pour intégrer l’élite(MLS). Pour une ville comme Miami qui n’avait pas(et n’a d’ailleurs toujours pas) encore d’équipe dansl’élite… c’est à n’y plus rien comprendre !

Page 8: Courrier de floride / Mars 2016

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Page 9: Courrier de floride / Mars 2016

AMeRIQUES 9

NORMANDY ISLAND : Une île Française au cœur de

Miami Beach

Marseille, Biarritz, Calais ouencore Versailles, Bordeaux,Notre-Dame, Vendôme…. sontdes noms bien français, etpourtant tous désignent lesrues d’une île nichée dans la baie de Biscayne, appar-tenant à la commune deMiami Beach.Entièrement créée par l’hom-

me sur les Everglades (par uncertain Henry Levy, Français,né en Alsace) en 1926, etaprès 4 années de travaux intensifs, Normandy Isle est au jourd ’hu i une des p lusgrandes îles de Miami Beach.Quelques grands noms y ont

vécu, tels qu'Andy Garcia (acteur entre autre dans LeParrain III), Joan Field (célèbrevioloniste), Clifford S Perlman(CEO de la chaine Caesar Palace Casino).Pour s’y rendre, 2 possibilités :• A l’est par Collins Avenue à

la hauteur de la 71st street;• A l’ouest par la US1 en

empruntant le Causeway de la 79th street (également créé detoute pièce par Henry Levy).Ces 2 axes font de Nor-

mandy Isle un lieu de résidenceparfait pour qui recherche lecalme d’une île, tout en restantau cœur de Miami.Paisible et reposante, l’île

est le paradis des amateurs de golf, avec son magnifique 18 trous, on y trouve aussi uncinéma d’arts et d’essais, uncentre sportif et culturel surl’Esplanade Trouville, et tousles équipements d'un village.Bon nombre de commerces etrestaurants bordent l’avenuecentrale de Normandy Island etle week-end, un Farmer Markets’installe dans une ambiancefamiliale et décontractée.Avec des atouts tels qu’une

vue imprenable sur la baie de Biscayne, une excellente situation géographique, un

environnement agréable et familial, des zones pavillon-naires bordées par les eaux,des rues à consonance Fran-çaise, il n’en fallait pas d’avan-tage pour attirer de nombreuxinvestisseurs immobiliers.Alors que sur Normandy Isle

la plupart des constructions datent des années 1950-1970,le marché immobilier localsemble avoir bien changé aucours des 3 dernières années.Essentiellement composé demaisons individuelles « les

pieds dans l’eau » ou condosde seulement 3 étages, le parcimmobilier a bondi.Tout bien immobilier autre-

fois abordable se négocie aujourd’hui autour du million dedollars ; et à en croire les pro-fessionnels du secteur, la ten-dance semble se confirmerpour 2016 ! En tout cas c’estl’occasion unique de venir habiter sur un « Verdun Drive »ou une « Brest Esplanade » !

- Par Stéphanie CORBELLI

Page 10: Courrier de floride / Mars 2016

10 FAITS DIVERS

Douglas Brochet : un Snowbird lamentablement agressé à LauderhillDouglas Brochet et sa

femme Fernande Giffard-Brochet, un couple de Snow-birds originaires de Gaspé(Québec), ont été agressés le7 février alors qu’ils étaientarrêtés dans une station-service de Lauderhill (prèsde Fort Lauderdale).

Mme Brochet était entréedans la boutique afin de payerl’essence, quand elle a vu qu’unindividu, Jovaughn Walker, 21 ans, s’approchait de son marià l’extérieur. Douglas Brochetest entré à son tour dans la boutique, mais l’homme l’a suiviet a commencé à lui porter descoups de barre de fer au visageavec une brutalité immense. Sice genre d’agression n’est pasplus glorieuse qu’une autre, là où elle est nettement pluslamentable, c’est que M. Brochetest âgé de 81 ans. Sa femme

s’est alors rué sur l’agresseur, lemettant en fuite en direction dela Jaguar du couple de Snow-birds. Mais n’arrivant pas à lavoler, l’individu s’est alors dirigévers le véhicule avec lequel ilétait arrivé, une voiture appa-remment elle aussi volée.

Douglas Brochet a été trans-porté à l’hôpital où il est resté durant deux jours. Heureuse-ment il n’a rien de cassé, mais

de multiples contusions au visage (18 points de suture), et tout de même des petitesblessures à l’œil gauche.

Le courage de FernandeBrochet a été largement (etavec mérite) salué par les jour-naux et médias de Floride. Lecouple Brochet fêtera cet étéses 50 ans de mariage, dont 33 hivers passés en Floride !

Mais ce n’est pas tout.L’agresseur, Jovaughn Walker(et résident de Deerfield Beach),ne s’est pas arrêté-là. Il s’est dirigé en voiture vers le SwapShop de Sunrise Blvd, qui venddes couteaux, ciseaux et épées.Il s’est alors saisi d’un sabre deSamouraï et a commencé àpoursuivre un employé (âgé de

49 ans) du magasin avec cettearme, tentant de le frapper, et finalement le blessant à la main.L’employé a eu l’impression queson agresseur essayait de letuer, et en visionnant l’enregis-trement de la caméra de vidéo-surveillance, la brutalité del’agression semble effectivementindiquer que Jovaughn Walkeravait les pires intentions. Despassants ont réussi à maîtriserJovaughn Walker en attendantl’arrivée de la police. Jovaughn Walker

Miami : Le fils de l’ex-consule du Canada plaide coupable à des accusations réduites

Après s’être défendu pendantun an depuis sa prison d’accu-sations de « meurtre », ven-dredi 19 février, Marc Wabafi-yebazu a finalement acceptéde « plaider coupable » a desaccusations réduites : un épi-logue relativement heureuxpour cette terrible histoire.En janvier 2015, alors qu’iln’avait que 15 ans, il avait suivià Miami sa maman, RoxanneDubé, nommée consule géné-rale du Canada. Mais deux moisplus tard il était présent sur leslieux d’une transaction de dro-gue entre son frère de 17 ans,Jean, et un dealer de cannabis.Les deux s’étaient entretués. Lejeune Marc était resté dans lavoiture à l’extérieur durant latransaction-fusillade, mais il luiétait reproché d’avoir été avecson frère à l’initiative de cette

rencontre mortelle, et en Floride

c’est suffisant pour être accuséde meurtre, même si l’inculpén’était pas directement sur lascène de crime.La peine que va accomplir MarcWabafiyebazu se laissait entre-voir depuis quelques semaines :il va devoir participer à un « bootcamp » (camp de redressementde type militaire) de plusieursmois, puis il sera condamné àrester à résidence durant 2 ans,auxquels s’ajoute une périodede probation de 8 ans, et, évi-demment, l’année qu’il vient de passer en prison. « Tu dois passer tes diplômes pendant

ces deux années« , lui a dit lajuge de Miami-Dade TeresaMary Pooler durant l’audience.« Je suis la mère la plus heu-reuse du monde », a déclaréMme Dubé après cette déci-sion, « mon fils va me revenir.Je remercie le procureur d’avoirvu en Marc un potentiel decontribution à la société ».L’histoire se termine assezbien pour Marc, si l’ont peutdire, car des traces indélébilesresteront évidemment pour luiet sa famille, et pour la com-munauté canadienne de Flo-ride toute entière.

Les vidéos sont sur la version web de cet article : http://courrierdefloride.com/2016/03/02/douglas-brochet-un-

snowbird-lamentablement-agresse-a-lauderhill/

Marc Wabafiyebazu lors d’une

comparution au tribunal de

Miami le 15 décembre 2015.

TD Bank accuséed’avoir « facilité »

des crimes financiersaux Etats-Unis

Selon le journal « The Globeand Mail », la Toronto DominionBank (TD Bank, l’une des prin-cipales du Canada), serait accusée par des victimes descandales financiers dans lesCaraïbes d’avoir « assisté » despersonnes pratiquant le Sys-tème de Ponzi à voler des millions de dollars à des inves-tisseurs en Floride.Ces accusations renvoient à l’af-

faire Allen Stanford, un ex-million-naire qui purge actuellement unepeine de 110 ans de prison dansun pénitencier de Floride. Son em-pire dirigé depuis sa propre île desCaraïbes s’est effondré après quele fisc américain ait découvert qu’ilpratiquait le Système de Ponzi (ilse servait de l’argent de nouveauxinvestisseurs pour financer les in-térêts des anciens clients) (commeBernard Madoff). Sa relation avecla banque canadienne aurait, selonles accusations évoquées dans lejournal, été nécessaires à la miseen place d’un tel système.

Marié, père de trois enfants, un Français vient à Miami

pour épouser une seconde femme !L’histoire s’est déroulée en2013, mais elle vient de passerau tribunal correctionnel en fé-vrier : un Avignonais éperdu-ment amoureux d’une résidentede Miami a décidé de se marieravec elle. Ce qu’il a fait : on peutse marier assez facilement auxEtats-Unis.Mais il lui a ensuite fallu enregis-

trer son mariage auprès des auto-rités. Problème : marié… il l’étaitdéjà, et père de trois enfants.Comment faire enregistrer un nou-veau mariage auprès du consulatde France alors qu’on est déjàmarié, et vu que la polygamien’est pas plus légale en Francequ’aux USA (même si c’est lepays des Mormons) ? Il a donc fabriqué un faux document admi-nistratif mentionnant qu’il étaitpréalablement divorcé, et il l’aenvoyé au consulat à Miami. C’estassez surprenant qu’il ait penséque ça puisse tromper qui que cesoit et que les agents ne vérifientpas les pièces qu’ils reçoivent,mais bon… l’amour rend aveugle !(Pas au consulat en tout cas !).

Le journal La Provence était autribunal d’Avignon pour ce procèset relaye la défense . « J’étais foud’elle. C’était une grosse bêtise.C’était une erreur« , a déclaré leprévenu. Il a pu compter sur unrenfort de force, celui de celle qui est légalement considéréecomme la « victime » : « Je neme considère pas comme unevictime. J’ai subi une peine decoeur, mais il n’a pas tiré profit de moi. Je lui ai pardonné cette erreur. Nous condamner seraitanéantir nos projets de vie, » a-telle confié aux juges. Mais sonhomme est arrivé au tribunalavec déjà une condamnation aucompteur, pour une « importationd’arme » il y a plusieurs années.« Les armes, c’était ma passion», dit-il pour sa défense. Et le pré-sident du tribunal de lui rétor-quer : « Que de passions ! »avant de conclure en lui infligeant une peine pas trop démesurée : 100 jours-amende à 20 €. Et lejournal La Provence de commen-ter : « Mais quand on aime, on necompte pas… »

Page 11: Courrier de floride / Mars 2016

IL JETTE UN ALLIGATOR DANS UN FAST FOODJoshua James, 23 ans,

gagne la palme d’or du redneckde l’année. Alors qu’il comman-dait quelque chose à la fenêtred’un restaurant rapide Wendy’sde Royal Palm Beach (à l’ouestde Palm Beach), il est allé à l’ar-rière de sa camionnette et ena retiré un alligator d’un mètrede long qu’il a lancé par la fenê-tre. Sa maman a expliqué à lachaîne de télé XPTV : « Il faittoujours ce genre de chosesparce qu’il pense que c’estdrôle. Il voulait faire une blague à une personne dans le restaurant». Effectivement, le jeune homme semblait y con-naître quelqu’un.Il est toutefois poursuivi par la justice pour « agression à l’aide d’unearme mortelle ».

LE BRAQUEUR EST UN ENFANT DE 8 ANS Incroyable : Un enfant 8 ans a volé l’arme (chargée) de sa mère à

West Palm Beach, a enfourché son vélo, est entré dans une épicerie,avec son casque toujours sur la tête, en a fait le tour, puis a sorti l’armeavec laquelle il a exigé qu’on lui donne de l’argent ! Heureusement,un autre employé a réussi à se saisir du pistolet. La mère a indiquéque son fils lui avait dit qu’il partait jouer dans le parc.

FIN DE CAVALE POUR « BONNIE AND CLYDE »Un couple originaire du Missouri est entrée dans une cavale qui

s’est terminé en drame, à l’instar des célèbres bandits des années1930, avec toutefois une plus courte carrière. Après avoir séquestrél’employé d’un hôtel de l’Alabama, ils ont ensuite volé des voitures etcommis des forfaits dans le sud de la Géorgie, avant d’entrer en Flo-ride où ils sont soupçonnés d’avoir commis des vols à main armée.Les autorités promettaient 10 000$ en échange d’informations sur cesdeux phénomènes du nom de Blake Fitzgerad et Brittany Harper.C’est finalement la police d’Escambia, en Floride, qui a mis la maindessus. L’homme est mort, et sa compagne a été blessée.

IL VOLE LE SAC D’UNE DAME ÂGEE A L’EGLISEAux Etats-Unis il y a des caméras partout, y compris à l’Eglise.

Du coup, Dieu n’ a plus besoins d’ouvrir les deux yeux. JonathanSomps, 30 ans, n’avait pas les siens dirigés vers les cieux (ni la caméra de vidéo-surveillance), mais plutôt braqués sur le sac àmain d’une dame de 84 ans. Pourtant, Jonathan était là… pour as-sister au baptême de sa nièce dans une église de North Lauder-dale. Apparemment il n’avait toutefois jamais entendu parler des10 Commandements !

FAITS DIVERS

ELLE BAT SON MARI QUI NE VOULAIT PASPARTIR AU TRAVAIL

La police de Fellsmere, prèsde Vero Beach, a arrêté YesenyaZamarripa après que son mari aitappelé les secours. Il portait desmarques de coups, et a indiquéqu’elle l’aurait frappé à l’aide d’unceinturon alors qu’il était sur sonlit, parce qu’il « ne voulait pasaller travailler ».

UNE FEMME ARRETE UNPOLICIER POUR EXCES

DE VITESSE !Autre star d’un jour, Claudia

Castillo, une femme qui roulaitsur Miller Drive à Miami quandelle se fait doubler à vive allurepar un policier sans gyrophare.Son sang n’a fait qu’un tour : ellea suivi la voiture de service enklaxonnant l’agent et en lui fai-sant des appels de pharesjusqu’à temps qu’il s’arrête, letout en filmant la scène avecson téléphone portable ! L’agent

est descendu de voiture et ellel’a sermonné sur sa vitesse :145km/h (selon elle). L’agentadmet alors qu’il se rendait sim-plement à son travail, et ne pen-sait pas rouler trop vite. Ils’excuse et lui demande mêmesi elle veut prendre son nom etson numéro de badge, ce à quoil’automobiliste lui répond : «Non. C’est juste que je pensequ’on devrait tous montrerl’exemple ». Et le policier de ré-pondre : « Je suis d’accord. »Les vidéos ont été postées surFacebook, et la police cherchaità identifier aussi bien l’agentque l’automobiliste, car elle estcoupable elle aussi d’excès devitesse… et en plus d’avoir filméen conduisant !

ÇA N’ARRIVE QU’EN FLORIDE!Comme chaque mois, une série de faits-divers hors du commun… qu’on ne peut trouver nulle par ailleurs au monde : une machine à remonter dans le temps, une adolescente meurtrière, une drag queen se mariant dans une chaussure rouge et un vaniteux qui envoie sa photo à la police pour mettre sur son avis de recherche

Stephan Moskwyn, 33 ans,de Montréal, avait été arrêtéen octobre alors qu’il était enescale à Miami, se rendantalors au Chili. Il vient de plai-der coupable en février alorsqu’il était accusé de « blan-chiment d’argent ».

Le Homeland Security Investi-gat ions avai t déclaré que M. Moskwyn était le chef de filed’une organisation destinée àblanchir de l’argent obtenu parun centre d’appel canadien qui

visait depuis 2014 des rési-dents américains pour la plu-part assez âgés. Des « victimespotentielles » auraient ainsi étécontactées par des personnesse faisant passer pour les petits-enfants de personnesayant eu un accident et deman-dant à ce qu’on leur envoie del’argent. Des mandats ont étéencaissés en République domi-nicaine, au Chili et dans d’au-tres pays, souvent par l’inter-médiaire de « bitcoins », cettemonnaie électronique particu-

lièrement difficile à tracer. Il au-rait lui même utilisé des cartede crédit prépayées dans cer-tains magasins du comté deBroward en Floride. Dans une conve r sa t i o n enregistrée en février 2015, Moskwyn aurait admis savoirque l’argent provenait d’une act iv i té f rauduleuse, une « grandma scam », telle qu’elleest surnommée ici. StephanMoskwyn encoure 20 ans deprison, et il connaîtra sa peinecourant avril.

Un Québécois plaide coupable d’une « escroquerie de grand-mères »

La photo de l’alligator dans le fast food…

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Page 12: Courrier de floride / Mars 2016

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Assurance voyage : April offre auxSnowbirds des assurances adaptées à leur séjour aux Etats-UnisLe géant de l’assurance, AprilInternational, assure aussi bienles touristes que les expatriésaux Etats-Unis, quelle que soitleur nationalité : Canadiens,Français, Haïtiens, Belges,Suisses. Si on vient passer uncourt ou un long moment sous lesoleil de la Floride, mieux vautêtre bien couvert, non pas d’unmanteau, mais d’une assurancequi évitera les frais faramineuxengendrés par un ennui médi-cal sur le territoire américain.Rencontre avec Krystel Munger,directrice des ventes au groupeApril, venue du Canada pour ren-contrer les Snowbirds québécoisprésents cette saison en Floride.Krystel a terminé ses études àMiami et a travaillé ici avant de rejoindre son Québec natal. Elle yest revenue cet hiver afin de ren-contrer de nombreux Canadienset de recueillir leurs témoignagessur les assurances santé. « J’aitrouvé que beaucoup de Snow-birds manquaient encore d’infor-mation. Pourtant, l’assurance estune part importante dans le bud-get de leurs vacances en Floride.Ils ne savent pas toujours com-ment fonctionne l’assurance etcomment ils pourraient à la foispayer moins cher tout en ayantune couverture plus adaptée. Cer-tains pensent même qu’il n’y apas d’augmentation d’assurancetous les 5 ans en fonction de leurâge. Malheureusement, le jour deleur anniversaire, quand ils fran-chissent la barre des 5 ans, il y abel et bien une augmentation ap-pliquée par la majorité des assu-reurs. Mieux vaut souscrire àl’avance. Les Snowbirds doiventaussi savoir que certains spécia-listes, comme nous par exemple,proposent des forfaits adaptés

aux changements médicaux sur-venus aussi bien 6 mois avantleur départ que 7 jours aupara-vant. J’ai encore rencontré beau-coup de gens qui croyaient qu’enarrêtant un traitement juste avantde prendre leur assurance, ce neserait pas considéré commeun « changement » etqu’ils n’avaient pas besoin de le déclarer.Toutes les compagniesd’assurance prennentces changementsen compte, il estdonc primordial dese renseigner surles différentesp o s s i b i l i t é s .Quand les clients nousappellent, nos agents leurposent toutes les questionsnécessaires afin de déter-miner ce qui sera le mieuxpour eux et pour que la facturesoit la plus adaptée possible, touten ayant une couverture adé-quate. J’ai aussi entendu plu-sieurs témoignages de personnesqui avaient quitté confiantesd’avoir une assurance adéquate,mais qui, au moment de recevoirdes soins hospitaliers aux Etats-Unis, se sont faire répondre parleur assureur qu’elles n’étaientpas couvertes, sinon que partiel-lement. Acheter une police d’assu-rance, c’est comme acheter unparapluie : ça ne veut pas direqu’il va pleuvoir, mais mieux vautquand même l’avoir… et voir à ceque l’armature soit solide ! »Y a-t-il eu des changementscette année dans le mode devacances des Snowbirds ? « Oui,avec l’augmentation du taux dechange… certains ont un peu rac-courci leur séjour en Floride, maissinon il y a toujours autant de

départs. Les tarifs de toutes lesassurances augmentent malheu-reusement en conséquence, carles frais médicaux aux Etats-Unissont à payer en dollars US, doncles compagnies d’assurance doi-vent s’ajuster. Je conseille à ceuxqui hiberneront en Floride en2016-2017 de s’assurer avant le mois de juillet, car c’est à cemoment-là que les tarifs augmen-teront. » Une nouveauté chezAPRIL : Vous pouvez réservervotre taux pour l’an prochainimmédiatement en contactant l’un de nos conseillers APRIL au1-800-564-2042.

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Et comme vous pouvez le voirdans la publicité qui est dans cejournal, le groupe April proposejusqu’au 15 mars prochain unconcours qui permet aux Snowbirdsde gagner jusqu’à 1500$ en billetsd’avion pour la prochaine année.www.laflorideencadeau.com !

L’Etat de Géorgie n’accepte pas les permis en françaisLe Journal de Montréal a enquêté sur une légende urbaine à propos de l’usagedu permis de conduire en fran-çais dans l’Etat de Géorgie,traversé chaque année pardes millions de conducteurscanadiens (entre autres lesSnowbirds et les chauffeurs-routiers).Et, de facto, il est spécifié dansla loi que les permis de conduiredoivent être « compréhensibles» par les forces de l’ordre de cetEtat. Autant dire que si votre permis est rédigé en français…c’est mal parti ! Et les amendes

associées à cette loi seraient ap-paremment comprises entre 278 $ et 500 en fonction descomtés où vous seriez verba-lisés. qui plus est, la Géorgie a également adopté une loi « super speeder », qui démulti-plie le prix des contraventionspour les excès de vitesse tropimportants.La bonne nouvelle dans cetteenquête, c’est qu’il ne ressortpas un particulier acharnementdes shérifs envers les franco-phones. Mais la loi étant la loi…mieux vaut s’y conformer.

Plusieurs possibilités pour cela :– Vous n’avez pas « Georgia on your Mind » : Contournez laGéorgie ! (mais c’est quandmême un très bel Etat).– Acheter un permis interna-tional.– Ou plus simplement deman-der à la SAAQ une traduction en anglais de votre permis, cequi devrait suffire.Suggestion au gouvernementdu Québec : faire la mêmechose, interdire sur son territoireles permis rédigés en anglais !(ceci étant bien entendu uneplaisanterie.)

Krystel Munger

Page 13: Courrier de floride / Mars 2016

13ENTREPRISEMultistar : pour un nettoyage aux petits soins en Floride

Peter Lefebvre a lancé cettecompagnie qui s’occupe del’entretien des logements situés entre Hallandale etDelray Beach.Voici une autre belle aventure(nos lecteurs canadiens ne nousen voudront pas trop d’employerl’anglicisme « success story »),celle de Peter Lefebvre, qui est à la tête de l’entreprise de

nettoyage Multistar. Peter estoriginaire de la région de LaMauric ie, entre Québec et Montréal, et à 16 ans, aventurieril l’était un peu, quand il a prisson sac-à-dos, et contre l’avisfamilial, est parti vers les Etats-Unis travailler sur des festivals,entre autres dans l’organisationdes événements culinaires. « Par moment j’avais de l’argent,

et à d’autres un peu moins. J’aidû commencer à faire du ménagemoi-même chez les uns ou lesautres ici en Floride, et puisj’avais tellement de demandesque j’ai monté la société Multistar.Au passage, j’ai aussi travaillépour Jean-Guy Sylvain (le fonda-teur d’Aztec RV Resort) qui m’aappris, sans qu’il en soit cons-cient, à devenir un vrai chef d’entreprise. Je lui dois beau-coup, comme à d’autres sociétéscomme SCL Bouchard par exemple. Aujourd’hui j’ai plus de 1200 clients, et d’année en annéeça continue de progresser. » Pas même une petite baissecette année avec la chute duHuard ? « Non, ça a été de lafolie, je prévois d’embaucher en-core plus pour la prochaine sai-son. » C’est toujours l’avantagequand le t ravai l est fa i t de manière artisanale et non indus-trielle : on voit tout de suite la différence ! « Pour le coup jecommence à nommer mes meil-leurs employés superviseurs. Jetiens à ce que le savoir-faire et le travail consciencieux sepoursuivent, soit transmis aux

nouveaux. Nous gérons beau-coup d’appartements de luxe oude semi-luxe le long des plagesde Floride, et souvent quand onentre chez un nouveau client, je dis pour plaisanter à mes employés : « fais attention de nerien salir ». Ça les choque un peu, mais çaveut dire ce que ça veut dire.Nous avons des résidences dechefs d’entreprises très connusou d’artistes célèbres, à FortLauderdale, Boca Raton et sur lacôte. Tout doit être impeccableaussi bien chez eux que dans uncondo. Multistar s’est construitsur le bouche-à-oreille, celui desCanadiens qui parlaient de nousà leur voisin français qui en par-laient à leur voisin américain, etainsi de suite. Si les clients nesont pas satisfaits à 150% denos services, alors notre popula-rité pourrait s’effondrer aussivite, et ça je n’y tiens pas ! Cer-tains font appel à nous toutes lesdeux semaines, une fois parmois, ou bien juste une fois durant l’été : nos services sontvraiment à la carte, et mainte-nant nos clients peuvent même

réserver une date sur notre siteinternet ! » Donc, pour tout ce qui est entretien ménager, vous pouvezfaire appel à Multistar les yeuxfermés, à partir de 90$ pour unservice de base, et il est possibled’obtenir une estimation gratuitepour les autres services. Multistar s’occupe aussi de la

peinture. « N’hésitez pas, parexemple à réserver vos servicesdurant l’été ou durant les pério-des moins chargées que l’hiver,généralement les tarifs sont tou-jours meilleurs en Floride ! ».

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Immobilier : Jean Nouvel

de retour à Miami ? Ca se précise !

Apparemment, le plus célè-bre des architectes françaisest en train d’en prendre la direction, pour un projet quisera cette fois à Miami Beach(le précédent à CoconutGrove n’avait pas abouti).C’est le développeur JDS

qui a acquis deux rangées depetites constructions (maisonset condos) au sud-ouest deSouthBeach, et qui comptecréer ici un ensemble de14 étages comprenant des

dizaines d’appartements deluxe, avec vue sur la baie deBiscayne et, de l’autre côté, leport et les gratte-ciels de Miami.Tel qu’on peut le voir sur lesimages de synthèses, il s’agiraitd’un immeuble de verre, en partie recouvert de végétation,avec un lagon privé. De quoi relever le style un peu lourd decette partie de South Beach.

www.jdsdevelopment.comwww.jeannouvel.com

(image : courtesy JDS)

Page 14: Courrier de floride / Mars 2016
Page 15: Courrier de floride / Mars 2016

C’est à South-Beach (Miami Beach)qu’on trouve ce très beau musée appar-tenant à la FIU (Florida InternationalUniversity), nommé en l’honneur de sondonateur, Mitchell Wolfson Jr qui a faitrénover ce bâtiment en 1995 afin d’enfaire un musée.

Ce natif de Miami Beach a collectionnéun nombre très impressionnant d’objetsde la période Art Deco, mais aussi un imposant fond de médias exprimant lepouvoir de l’art et du design : les collec-tions comprennent 180 000 pièces !

Vous ne les verrez pas toutes*, maisplusieurs étages du musée vous offrentde magnifiques affiches de propagandespolitiques, touristiques, ou bien liées aumonde du travail, en provenance d’Eu-rope ou des Etats-Unis. Vous pourrezvoir la belle bibliothèque du musée, despièces consacrées aux objets art-déco(ça tombe bien vu que le musée est aucœur du quartier « Deco » de MiamiBeach), des focus sur le design industrielaméricain, les arts nouveaux italiens, hollandais, allemands…Le musée à constamment de très

belles expositions temporaires, une cafétéria dans laquelle vous pourrezacheter de nombreux livres, dont certainstrès difficiles à trouver, sur l’art déco et ledesign : le tout en fait vraiment un endroitculturel incontournable de Miami Beach.Mitchell Wolfson Jr. a continué de

col lect ionner après la créat ion du « Wolfsonian », et ses nouvelles acqui-sitions sont stockées dans un autre bâtiment à Miami-Downtown : le« Mitchell Wolfson Jr. Study and ResearchCentre ». Des échos disent que ces piècesseront certainement données un jour àleur tour au Wolfsonian. Un « Wolfso-niana » a également été créé à Gênes (Italie) avec des collections de Wolfson.* Par exemple les porcelaines des

« Seiz Breur » (art breton) achetées enquantité apparemment industrielle enBretagne n’y sont pas.

1001 Washington Ave - Miami Beach305.531.1001 – www.wolfsonian.org

15DECOUVERTES

wolfsonian museum :le pouvoir de l’art et

du design exposes a Miami Beach

French Tuesday à El Tucan

Le 1er mars prochain se déroulera un nouveauFrench Tuesday, mais pas n'importe où : dans le presti-gieux El Tucan de Miami Beach, et sur le thème de la"soirée cabaret". Et nos amis Cyril Kadouch et Even ontprévu les choses en grand. Il faut réserver !

El Tucan1111 Southwest 1st Avenue, Miami, FL 33130

www.facebook.com/FTmiami/

Page 16: Courrier de floride / Mars 2016

16 DECOUVERTES

C’est à North Miami Beach,non-loin du grand centrecommercial de luxe AventuraMall, que se trouve ce magni-fique monastère espagnol duXIIème siècle qui porte mêmeun nom français : Saint-Bernard-de-Clairvaux.C’est à Sacramenia, dans les

montagnes de la province deSégovie, qu’il a été initialementérigé entre 1133 et 1141, sous lenom de Santa Maria La Real.Lorsque Bernard de Clairvauxfut canonisé, ce monastère cistercien fut rebaptisé en son

honneur. Il resta en service du-rant 700 ans, avant d’être confis-qué en 1835, et converti engrenier et même en étable. LesEtats-Unis étant attirés tant parles pierres européennes que parson mobilier, en 1925, WilliamRandolph Hearst l’acquiert entiè-rement (sauf l’église qui estquand même restée au village),le fait démonter pierre par pierre,numérotées, et transporter à l’intérieur de 11000 caisses endirection de New-York. MaisHearst a des problèmes finan-ciers et doit remettre à « plus

tard » son projet. Les caissessont remisées dans un entrepôtde Brooklyn où le vieux monas-tère va demeurer… jusqu’en1952 ! Deux hommes de Miamidécident d’acquérir les caisses,et de le faire reconstruire au nordde Miami en 1964 sous le nomde Ancient Spanish Monastery.Ils décident d’y ajouter d’autrespièces importées d’Espagne,comme la jolie chapelle duXVème siècle, par exemple. Lecoût des travaux fut de 1,5M$ etil fallut 19 mois pour assemblerce gigantesque puzzle.

En 1964, le diocèse Episcopalde Miami acquiert le lieu et lui redonne son nom catholiqued’origine, Saint Bernard de Cler-vaux, même si le culte Episcopalest bien évidemment Protestant.C’est toujours cette commu-nauté qui le gère, et le met gratuitement à la disposition dupublic. Il est bien évidemmentdevenu un haut lieu du tourisme,mais aussi un « must » pour lescérémonies de mariage dans uncadre exotique !Le mélange des anciennes

architectures religieuses d’Eu-

rope avec la végétation tropicalede Miami donne un style uniquerappelant un peu certainesvieilles colonies espagnolesd’Amérique-du-sud. Le cloîtreest magnifique, tout comme lesjardins qui entourent l’édifice,comprenant un millier de planteset arbres. A l’entrée vous trouve-rez une salle d’accueil qui faitaussi (petit) musée. Si vos en-fants n’ont pas eu la chance devisiter des musées médiévauxen Europe… l’occasion leur enest donnée, et c’est véritable-ment un très beau moment que

vous y passerez en couple ou en famille, ou bien pour une démarche spirituelle !

ST BERNARD MONASTERY16711 West Dixie Highway

North Miami Beachwww.spanishmonastery.com

Page 17: Courrier de floride / Mars 2016

17entreprises - restaurants francais

Ouvert il y a un peu50%plus d’un an, le restau-rant de Marie et Stéphane n’apas attendu longtemps pourse faire une bonne réputation.Dès les premières semaines,

les Français (toujours très critiques!) témoignaient : « tu es au courantdu nouveau restau français deBoca, il faut l’essayer ». Un succèsd’estime qui va bien à Marie etStéphane Gattacieca, mais qui les surprend toujours. « Noussommes avant tout assez classi-ques, car nos clients américainsde Boca sont des gens quiconnaissent bien la France, et quiaiment retrouver les saveurs qu’ilsont connues là-bas. Côté créati-vité, c’est plus sur certains produitsqui ont spécifiquement séduit lesFrançais et les Canadiens quenous avons été jugés, notammentles poissons, et puis quelques peti-tes choses un peu osées. Nousavons pas mal voyagé en Asie, etça nous donne souvent des idéespour faire de la cuisine fusion, dessucrés-salés, des mélanges avecdes fruits exotiques mais, encoreune fois, le cœur de notre carte estbeaucoup plus classique.”Marie est de Grenoble, et Sté-

phane est d’Annecy. Pour ceux quine connaissent pas les Alpes, c’estla patrie de la gastronomie fran-çaise, à un jet de pierre du templeculinaire qu’est la ville de Lyon. « Nous avons tous les deux faitdes études de gestion », raconte

Marie, « et j’ai terminé les miennesen Caroline-du-Sud. Avec Sté-phane nous en avons profité pourvisiter le sud des Etats-Unis, dontla Floride. Nous avons ensuite tra-vaillé à Paris, avant de déménagerà Lyon. C’est là, sous l’impulsiond’une de ses relations que Sté-phane, qui a toujours eu une pas-sion pour la cuisine, a enterpris sareconversion. Apres avoir pris descours de cuisine au prestigieux“Institut Paul Bocuse” de Lyon, il amonté un premier restaurant àOcala, au nord d’Orlando en 2009.Avant que l’économie ne s’effon-dre, Ocala était une des villes quise développaient le plus en Florideet aux USA, sans qu’il n’y aitaucun restaurant français. Au boutde cinq ans, nous avons revendu

nos parts à notre associé pourvenir plus près de la mer, et c’estcomme ça que nous sommes arrivés à Boca !« Ils oublient au passage de

préciser que le magazine FloridaTrends leur a décerné plusieurs « awards » à Ocala ! A Boca, dansun cadre soigné et élégant, leurcarte fait la part belle aux plats trèsclassiques du bistro français, incon-tournables aux Etats-Unis : escar-gots, soupe à l’oignon, crêpes,omelettes, bœuf bourguignon …,auxquels s’ajoutent les St-Jacquesau Champagne et le carréd’agneau rôti avec une cuisson impeccable, sans parler du canardà l’orange qu’il est difficile de classer dans la catégorie « classi-ques », car il est vraiment plus que

délicieux. « Le loup de mer façonbouillabaisse » est extraordinaire.On se croirait à Marseille. Oupresque. Il est impossible de trou-ver tous les poissons de Méditer-ranée en Floride, mais ils ont sufaire avec les produits du bordquelque chose de magnifiquepour les palais. Et puis il y a lesspéciaux. Ce soir par exemple cesera « mignon poilé avec un peude graisse de canard assaisonnnéà l’huile de truffe », ou bien un redsnapper au beurre blanc citronné,le tout arrosé d’une gamme devins français assez large (avecquelques spécialités d’Argentineou d’Italie si vous préférez) : vousne serez pas déçus ! Le mieuxc’est de regarder leur site internetpour voir ce qu’ils proposent midiet soir. Et leur page Facebookvous dira quand ils ont des soiréesspéciales, comme pour le 14 juilletou le Beaujolais Nouveau.Et une question fondamentale

pour terminer : Pourquoi Marieporte-t-elle toujours un foulardrouge ? « Ah il ne faut pas dire ça,sinon quand je ne le porte pas, lesclients vont me demander pourquoije ne l’ai pas ! Mais c’est vrai quej’aime bien les foulards et que cettecouleur revient souvent. Ça fait unpeu partie de la « French Touch » !CHEZ MARIE FRENCH BISTRO

5030 Champion BlvdBoca Raton – 561-997-0027

www.chezmariefrenchbistro.comwww.facebook.com/

chezmariefrenchbistro

Chez Marie : un restau convivial et de qualité à Boca Raton

Alors, déjà, la première choseà dire sur L’Escargot Bistro…c’est que ses escargots sont excellents ! Si on trouve parfoisaux Etats-Unis des produits cui-sinés « à l’américaine » (un peugoût de carton-pâte), là ce n’estpas le cas du tout : les petitsbourgognes sont absolumentparfaits. Et déclinés « à toutes les sauces » : aussi bien classi-ques (au beurre persillé) qu’enmille-feuille, en quiche, en gratin etmême en crêpe !Le concept est original : si la

cuisine bistro est un classique dans

les restaurants français des Etats-Unis, il n’y avait pas encore en Floride d’établissement à faire untel focus sur l’un des symboles culinaires de la France (qui n’a pastoujours été apprécié ici à sa justevaleur (il fut un temps où les Amé-ricains avaient un peu peur de tenter l’expérience !). Mais, juste-ment, les expériences mutuellesont changé. Celle des Américainsd’une part, qui se sont beaucoupplus ouvert à l’international et ontsu développer leurs goûts pour lescuisines et les vins… Et puis il y aaussi l’expérience des profession-

nels français présents sur le solaméricain. Et, niveau expérience,l’équipe de L’Escargot Bistro en aà revendre !Ce sont Andréa et Didier Martin

qui ont ouvert cet établissement surCommercial Boulevard à OaklandPark (Fort Lauderdale). Et ils nesont pas des nouveaux venus enFloride, puisqu’ils ont tenu durant 8 ans un fameux restaurant à WestPalm Beach. Andréa est originairede Cannes, et Didier est d’Alençonen Normandie. Ils ont un peu fait letour du monde, puisque Didier aété directeur d’exploitation de nou-veaux hôtels Sofitel durant leurphase d’ouverture. C’est commecela qu’un jour ils sont arrivés àMiami… et ont décidé de rester enFloride. Continuons à parler expé-rience : Andréa et Didier ne sontpas arrivés seuls à l’Escargot Bistro… ils ont avec eux une autrefigure de la cuisine française enFloride : le chef Jacques Bagot, un autre Normand que beaucoup appréciaient sur le comté de PalmBeach quand il avait son restaurantà Hobbe Sound.Alors, parlons de l’Escargot

Bistro ! Ici tous les plats ont un nomfrançais (à part quelques vins desAmériques choisis pour élargir la

gamme et parce qu’ils s’accordentbien avec certains plats). Mais autrement, pas de doute, on estbien en France ! Saumon à l’estra-gon, boeuf bourguignon, soupe àl’oignon délicieuse, jarret d’agneaurescatore, loup de mer tango, etmême le poulet cajun de la Nouvelle-Orléans, mais aussi despâtes, et des crêpes, beaucoup decrêpes : la spécialité d’Andréa, surtout quand il s’agit d’agrémenterses desserts de chocolats detoutes saveurs. Tout est fai t maison, et tout est grillé : aucunegraisse. Canadiens et Français apprécieront aussi de savoir qu’ilsy trouveront des moules-frites ! Lerapport qualité-prix est très trèsbien (ils n’ont pas abusé du tout sur les tarifs). Donc, en synthèse, L’Escargot Bistro est un restaurantcoup de cœur à découvrir !Mais alors, c’est quoi le secret

pour avoir de bons escargots dansson assiette ? « Il faut déjà savoiroù les acheter », confie Didier Martin. « Mais ensuite il faut leslaisser mariner assez longtemps etavec les bons ingrédients ! »

L’ESCARGOT BISTRO1506 E. Commercial Blvd

Oakland Park – 754 206 4116www.EscargotBistro.com

Un nouveau restaurant à Oakland Park : l’ Escargot Bistro !

La Paneterie de Delray est ouverte !Le Courrier de Floride parlait dans son numéro de février 2016 des

nouveaux établissements de Thierry Beaud, en voici un qui seconcrétise : la petite sœur de la Paneterie de West Palm Beach vientd'ouvrir à Delray Beach ! Ce café-bakery vous propose sandwichs, gâ-teaux, macarons, viennoiseries et chocolats du chef Patrick Lézé (PalmBeach), mais aussi des petits déjeuners, déjeuners et même dîners, et letout avec des produits de très haute qualité !

16950 N Jog Rd., Delray Beach - www.paneterie.com

ERRATUM : Dans l'article du mois dernier sur Thierry Beaud, nous avons omisde mentionner que Patrick Lézé était bien entendu associé de l'enseigne qui porteson nom à Palm Beach.

Page 18: Courrier de floride / Mars 2016

18 entreprises - restaurants francais

Comme il n’y a pas tantd’épicerie ni de boulangerieque ça à Miami et en Floride,c’est un petit événement quel’ouverture de ce nouvel éta-blissement au cœur de Wyn-wood, le quartier en vogue deMiami ! Mais L’Epicerie, c’estbien plus que ça (entre autrespour la cuisine) !Soulignons d’abord le côté

pratique : grand parking, et facilité d’accès depuis pleind’endroits, car si L’Epicerie est « at Wynwood », elle est aussi àla limite de Midtown, le nouveauquartier en vogue de Miami, etpas loin du Design District. Et elle est à 5 min. de l’I-95, permet-tant d’y venir très facilementaussi bien depuis le nord que depuis Miami Beach.

Avant de vous dire ce qu’ils proposent, parlons un peu de l’histoire très originale de leurspropriétaires. Arthur Arnaize étaitgraphiste à Paris. A l’âge de 23 ans, il décide (déjà) de changerde vie, et se tourne vers son autrepassion : la cuisine et le pain.Pour aller plus vite, il part appren-dre directement, « à la dure »,dans la cuisine d’un grand chefétoilé. Au bout de deux ans le chef lui dit : « c’est bon, tu peux voler de tes propres ailes ». Ses parents s’appellent Catherine etHervé Arnaize. Elle a eu (et a tou-jours) une agence de publicité àParis. Lui est un (très jeune) re-traité qui a fait toute sa carrière entant que directeur commercial in-ternational de L’Oréal. « Et nousavons tout quitté pour venir vivre

l’aventure à Miami avec Arthur.Nous souhaitons l’accompagnerainsi durant les 3 premières années, pour l’aider à se lancer »,explique Catherine. « Moi je m’oc-cupe de l’accueil et je cuisine aussiun peu, et Hervé de la gestion » Ilsne sont néanmoins pas totalementà l’aventure, car ils connaissentbien les Etats-Unis (leur autre filsest par ailleurs à l’école de cinémad’Universal à Los Angeles). Ils ontdonc bien étudié le marché avantde s’installer.Le choix de l’emplacement est

stratégique, le long d’un grandboulevard très fréquenté, et avecune très grande et belle façadede couleur bordeaux qu’il est impossible de manquer quand on passe devant ! Le conceptpermet à la fois d’avoir un lieu

sympa (déjà repéré par les personnes qui apprécient de s’yretrouver entre francophones),par exemple autour des délicieuxpetits-déjeûners (ou brunch-buffets le dimanche) concoctéspar Arthur : les pains et viennoi-series y sont succulents (il les fabrique dès 2h du matin), toutcomme les crêpes et pâtisse-ries ! On peut donc y acheter del’épicerie, rare en Floride, debons vins français à des prix trèscompétitifs (et toujours une « promo de la semaine »), et bienentendu la cuisine. « Si j’avais unchoix de plat à faire ? Ce seraitdifficile ! », confie Hervé ! « Maismes préférés sont tout de mêmele poulet aux herbes et à la moutarde qui a conquis égale-ment beaucoup de clients améri-cains, et aussi le délicieux pâtéen croûte d’Arthur. Je conseilleaussi le porc cajun, et le pouletbasquaise qu’on n’appelle d’ail-leurs pas « basquaise » car nosclients américains n’arrivent pasà le prononcer! Catherine faitaussi une très bonne cuisine delégumes : ratatouilles, gratin dechou fleur et carottes… et j’en

oublie beaucoup ! » D’ailleurs,l’équipe de L’Epicerie cuisine à lademande (en commandant tou-tefois à l’avance), et fait aussitraiteur. Une originalité de taille à ce niveau-là : « les dîners traiteurs thématiques ». Comme Catherine a toujours eu autantd’aisance avec la plume qu’avecles couteaux de cuisine, il estpossible de lui demander d’écrireun dîner qu’elle viendra servirchez vous avec un texte accom-pagnant chaque plat, parfois humoristique, parfois historique,parfois littéraire, afin de surpren-dre vos invités.Mentionnons encore qu’il y a

des sandwichs très originaux, desbrioches délicieuses ; que le res-taurant peut accueillir des groupesallant jusqu’à 45 personnes, qu’ilest ouvert le soir du 2ème samedidu mois pour accueillir ceux qui lesouhaitent en marge du fameux « Art Walk » de Wynwood ; qu’il y aun « wine tasting » le jeudi une foispar mois, et même bientôt un « co-medy show » le 3ème jeudi du moisavec une troupe d’improvisationthéâtrale ! (pour ces événements,regardez leur page Facebook !).

195 NW 36th StMiami - (786) 483-8270

www.lepiceriewynwood.comwww.facebook.com/lepicerieatwynwood

L’Epicerie At Wynwood : un restaurant de qualité au cœur de Miami

Fondues, raclettes, grilladesà la française et bien d’autressurprises encore vous atten-dent dans ce nouvel établisse-ment tenu par des Françaisdéjà très réputés à Montmartre.Laurent et Fazya Bretones

viennent d’arriver tout droit de laplus célèbre montagne de Parisoù ils tenaient des restaurantsque tous les amateurs connais-sent, et ils sont d’ailleurs toujoursles propriétaire de la fameuseTaverne de Montmartre dans lemagnifique quartier d’Abbesses. Alors, Hollywood Blvd ne

manque pas du tout de charme,loin de là, mais qu’est-ce quipeut bien pousser à quitter ladouce vie de Montmartre ? « Lafamille », répondent en cœurLaurent et Fazya ! Elle, a long-temps été pharmacienne sur « Les Champs », et « avec quatre restaurants à gérer, nousn’avons pas vu grandir notrepetit dernier qui a déjà 8 ans.Nous avons vendu progres-sivement ; mis La Taverne en gérance dans les mains de notreplus ancien employé, et nousavons décidé de partir ensembledans une expérience beaucoupplus familiale. » Et, depuis 3 mois,ils font ainsi danser les casse-roles sur le plus lovely boulevarddu Broward County, et avec ungrand sourire, car ils ne font pas partie de ces investisseurs

arrivés dans le Sunshine Stateavec un surplus de stress !Fazya et Laurent Bretones ne

sont pas venus les mains vides.Sur toutes les tables, des sortesde mini-machines à torturenoires semblant sorties duMoyen-Âge intriguent le regarddes passants. Importées deFrance, des « potences », bras é rades, ou une pierrade qui per-met aux clients de faire cuire sursa table et à son goût lesviandes cuisinées par Laurent ,servies avec des sauces « mai-son ». Avant de se lancer à soncompte à « Paname », il avait faitses armes à l’hôtel Crillon etmême au Negresco de Nice. Ony trouve du foie gras (également« maison ») à l’armagnac, un jolisaumon béarnaise, des produitsplus traditionnels comme les escargots, soupes à l’oignon,magret, pâtes, fromages etc…

Le midi c’est toutefois plusléger : salades, sandwichs etc…même si vous pouvez appeler à l’avance pour commander unplat spécial que Laurent se feraun plaisir de cuisiner. Côté desserts, tout est également fabriqué par Laurent : crêpes,profiteroles, fondue au chocolat.Et bien évidemment le tout estaccompagné d’une jolie gammede vins.Bien évidemment, La Flambée

a déjà été repérée par les con-naisseurs, et c’est une clientèletrès sympa que Fazya et Laurentont déjà établie en quelques mois. Comme la famille passe avant

tout, le restaurant est fermé le dimanche !

LA FLAMBEE

2051 Hollywood Blvd

Hollywood - 954-613-5726

www.facebook.com/

La-flambée-723763514421955/

La Flambée à Hollywood :un nouveau restaurant… qui surprend !

Page 19: Courrier de floride / Mars 2016

19DECOUVERTESIggy Pop :

le rocker de Miami sortun nouvel album !

Le plus connu des rockersde Miami a été marqué par ledécès d’un homme à qui il doitbeaucoup : David Bowie, quil’avait remis sur pieds alorsque « l’iguane » était moribondet peu créatif dans ses annéesoù il avait très largementabusé de divers drogues.Mais Iggy avait déjà terminé

les enregistrements de cetalbum qui sort ce mois-ci en col-laboration avec Josh Homme(du groupe Eagles of DeathMetal qui jouait au Bataclan deParis au moment de l’attaqueterroriste de novembre). « Post

Pop Depression » sera le pre-mier album d’Iggy Pop depuis lasortie de « Ready to Die » en2013. Quelques heures aprèsl’annonce de ce disque, lesdeux hommes ont joué le pre-mier extrait, « Gardenia », sur leplateau du Late Show de Ste-phen Colbert.

Comme une invitation à l’intro-spection… L’exposition « WORLD »est un témoignage qui révèle les mondes bien distincts de 3 artistes aussi talentueux que variés. Elle se déroulera du 6 mars au 6 avril.Henrik Welle ne se sent bien

que sous les océans pour dépeindre son monde de la photographie sous-marine, quiparfois doit se produire dans une piscine afin de parfaire aux besoins du maître photographe-artiste, capturant des mises-en-scènes, pour le moins esthétiques…Tout aussi envoûtant, le photographe Français AlexyP,

qui illumine sa vision du monde par des prises de vues aussi cosmiques que positives, grâce à un grand angle comme pourne se donner aucune limite d’espace ni de temps.A l’instar des 3 mousquetaires, à cette union qui fait la

force s’est associée une femme artiste contemporaine dontle talent n’étonne plus, tant son travail de photographies abs-traites a permis à Peggy Mella de figurer dans les plusgrandes ventes aux enchères internationales en confirmantl’ascension de sa quôte.

Un projet d’exposition à ne pas bouder, durant tout le moisde Mars à la Wynwood Blank Canvas Project, où je ne man-querais pas de vous retrouver, lors du vernissage en présencedes artistes, le 12 Mars prochain, autour d’un vin Californien,le Jasdesca California Aperitiva, que l’on dit excellent et « organique », pour échanger ensemble sur la vision de votre monde !

www.wynwoodblankcanvasproject.com

DU 6 MARS AU 6 AVRILUne expo « World » à ne pas manquer

par Gabrielle, HB-ABADAcuratrice d'art spécialisée en artcontemporain français

PRESSE FRANCAISE :Vous pouvez trouver tousles journaux français

(et le Courrier de Floride) à laLIBRAIRIE MAPOU DE MIAMI :5919 NE 2nd Ave, Miami, FL

Pour des infosquotidiennes,

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Ce n’est que le début de la gloire pourCécile McLorin Salvant, la petite fran-çaise (26 ans) de Miami : mais c’est quandmême une sacrée étape qui vient d’êtrefranchie avec la victoire cette semaine du« meilleur album jazz de l’année » auxGrammy Awards.C’est une revanche aussi sur l’année 2014 où

elle avait été sélectionnée, sans victoire à la clé.Cette fois c’était la bonne avec son album « For One to Love » trèsjustement récompensé. Si vous n’avez jamais écouté Cécile : étei-gnez les lumières, fermez les yeux… et apprêtez-vous à décoller !Si Cécile chante surtout en anglais, son père est haïtien, est

sa maman, Léna, est originaire de Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn-et-Garonne), directrice d’une école française et très investie dans le monde francophone de Miami.La soirée était très francophone, puisque la béninoise

Angélique Kidjo a remporté le prix du meilleur album de WorldMusic, et le chef d’orchestre Ludovic Morlot, a remporté l’awarddu « meilleur solo instrumental de musique classique ».

Cécile McLorin Salvant sacrée Chanteuse Jazz de l’Année aux

Grammy Awards : un succès méritépour la Française de Miami !

Page 20: Courrier de floride / Mars 2016

20 Sport

CALENDRIERHOCKEY - NHL- Le 2 : VS Jets- Le 3 : VS Avalanche- Le 5 : VS Coyotes- Le 7 : BRUINS- Le 10 : SENATORS- Le 12 : FLYERS- Le 14 : VS Islanders- Le 15 : VS Canadiens- Le 17 : VS Maple Leafs- Le 19 : RED WINGS- Le 21 : VS Rangers- Le 24 : VS Bruins- Le 26 : VS Lightning- Le 29 : MAPLE LEAFS- Le 31 : DEVILS

BASKETBALL - NBA- Le 1er : CHICAGO BULLS- Le 3 : PHOENIX- Le 4 : VS Philadelphia- Le 6 : PHILADELPHIA- Le 9 : VS Milwaukee- Le 11 : VS Chicago- Le 12 : VS Toronto- Le 14 : DENVER- Le 17 : CHARLOTTE- Le 19 : CLEVELAND- Le 22 : VS New Orleans- Le 23 : VS San Antonio- Le 25 : ORLANDO- Le 28 : BROOKLYN- Le 30 : VS Los Angeles

BASEBALL - NL- Le 1er : HURRICANES- Le 3 : VS Cardinals- Le 5 : CARDINALS- Le 6 : VS Tigers- Le 7 : VS Nationals- Le 8 : YANKEES- Le 9 : VS Cardinals- Le 10 : BRAVES- Le 11 : VS Twins- Le 12 : VS Red Sox- Le 13 : METS- Le 15 : METS- Le 16 : NATIONALS- Le 17 : METS- Le 18 : VS Braves- Le 19 : TIGERS- Le 20 : VS Cardinals- Le 21 : VS Mets- Le 22 : RED SOX- Le 23 : VS Cardinals- Le 24 : TWINS- Le 25 : NATIONALS- Le 26 : VS Astros- Le 27 : CARDINALS- Le 28 : VS Nationals- Le 29 : VS Mets- Le 30 : CARDINALS

Golf : La formule qu’il vous faut !Bien que le golf soit considéré

comme un sport individuel, il estpossible de changer la routine et deprofiter de votre ligue amicale du sa-medi matin pour jouer en équipe.Tout en complétant votre partie indi-viduelle, il est ainsi possible de fairedes compétitions, soit dans le qua-tuor ou dans le groupe au complet.Voici quelques idées de formulesamusantes qui sauront pimentervotre prochaine partie et qui sait,faire baisser la pression de cer-taines personnes qui prennent cejeu un peu trop au sérieux !

Course à la ficelleCette formule, qui se veut très origi-

nale, se joue de façon individuelle.Chaque joueur reçoit une ficelle dont lalongueur est établie en fonction del’handicap (en règle générale, ondonne 50 cm par coup d’handicap –une personne de 10 d’handicap auradonc une ficelle de 500 cm ou 16.5pieds). Cette ficelle permet au golfeurde se sortir d’impasse, de récupérerdes coups manqués ou de prolonger lacourse de sa balle jusque dans le trou.Par exemple, si la balle d’un joueur re-pose sur le tronc d’un arbre, il peut uti-liser la longueur de corde qu’il souhaiteafin de déplacer celle-ci pour la rendreainsi jouable. Le joueur coupe alors lebout de la ficelle utilisée et continueavec la longueur de ficelle restante.Même chose si la balle s’arrête à unpouce du trou. Le joueur peut utilisersa ficelle afin de prolonger son couproulé jusque dans le trou et ainsi sesauver un coup. Plusieurs variantespeuvent être appliquées pour établir legagnant - soit le pointage le plus bas,celui ou celle qui lui reste le plus longde corde, etc. À vous d’utiliser votreimagination et d’adapter cette formulecomme bon vous semble !

StablefordUne des formules les plus utilisées

lors des compétitions en équipe est sanscontredit la Stableford. Il est toutefoispossible de jouer de façon individuelledans un quatuor. Ce jeu consiste à al-louer un certain nombre de points àchaque pointage. Par exemple, unjoueur obtient 4 points pour un aigle (-2),3 points pour un oiselet (-1), 2 pointspour une normale, 1 point pour un bo-guey (+1) et aucun point pour le reste.Lorsque les joueurs sont de calibre s dif-férents , il est possible d’utiliser descartes pointées, qui attribue aux joueursplus faibles un certain nombre de coupssur les trous les plus difficiles. À la fin dela partie, on additionne les points de tousles joueurs de l’équipe et le quatuoravec plus de points remporte la partie…ou la gageure !

MexicaineCette formule se joue à 4 golfeurs et

est constituée de 2 équipes de 2 joueurs.Cette formule est très amusante et de-mande un jeu sérieux tout en étant sti-mulant. La façon de calculer les pointssemble complexe mais c’est en fait trèssimple. Le calcul se fait de la façon sui-vante : par exemple, l’équipe 1 obtientdes pointages de 4 et 5 ce qui donne 45(on met toujours le plus petit pointage enpremier). L’équipe 2 fait un score de 5 et6 ce qui donne 56. L’équipe 1 marquealors 11 points. Advenant le cas qu’unjoueur de l’équipe 1 obtienne un oiselet,on inscrirait alors 3 et 5 (pour une nor-male 4) ce qui donnerait 35 par contre,on inverserait le score des joueurs del’autre équipe soit 65 ce qui donnerait 65-35 = 30 points en faveur de l’équipe 1.Dans le cas que deux joueurs d’unemême équipe réalisent chacun une nor-male, ils obtiennent alors 5 points, alorsque deux oiselets donneraient 10 points.L’équipe gagnant e est bien s û r celle quitermine la partie avec le plus de points.

ChapmanCette formule est très intéressante à

utiliser lors d’un tournoi de couples,question de mettre à l’épreuve la soliditéde votre ménage ! Le chapman est uneformule de golf qui se joue en équipe dedeux. Les deux joueurs d’une mêmeéquipe jouent chacun leur balle au dé-part. Pour le second coup, les deux par-tenaires échangent, donc le joueur 1joue sur la balle du joueur 2 et vice-versa. Une fois le deuxième coup effec-tué, les joueurs peuvent choisir lameilleure balle pour finir le trou en lajouant chacun leur tour.

Il existe plusieurs autres façons depimenter vos parties de golf. Par exem-ple, utiliser la formule de 5 bâtons obli-gatoires. Chaque joueur doit, au départ,n’avoir que 5 bâtons dans son sac degolf, dont un putter. Ils doivent jouer leurpartie avec les 5 seuls bâtons qui setrouvent dans leur sac.Le but de ces formules est avant tout

de pouvoir s’amuser et surtout avoir l’oc-casion de se mêler avec d’autres gol-feurs qu’on n’a pas l’habitude de jouer.Bonne partie et amusez-vous !

par Anne-Josée BélandCollaboratrice Canam Golf

Venez soutenir les Bleues ! L’équipe de France de football féminin

à Tampa et Boca Raton en mars

Du 3 mars au 9 mars 2016,les Bleues participeront auxEtats-Unis à un tournoi defootball féminin de plus auniveau mondial, la SheBe-lieves Cup, puisqu’elles af-fronteront :– L’Allemagne (n°2 mondial)

le jeudi 3 mars à 17h à Tampa(Raymond James Stadium). Etles chanceux qui assisteront àce match pourront aussi voir lechoc USA-Angleterre le mêmejour à 19h30 !– Les USA (n°1 mondial) le

dimanche 6 mars à Nashville(Tennessee)– L’Angleterre (n°5 mondial)

le mercredi 9 mars à BocaRaton à 17h (ne manquez pasnon plus l’incroyables équipe

des USA face à l’Allemagne à19h30 le même jour à Boca ;les deux matchs étant au FAUStadium).Le football féminin a beau-

coup gagné en popularité cesdernières années, notammentaux Etats-Unis où le soccer oc-cupe le premier rang mondialavec son équipe de femmestrès appréciées par tout lepays. En France aussi, lesBleues sont de plus en plus sui-vies par les fans et les médias.Les partenaires de la capitainelyonnaise Wendy Renard occu-pent le 3ème rang mondial ence moment. Cette SheBelievesCup est la première compéti-tion de préparation avant lesJeux Olympiques de Rio.

Page 21: Courrier de floride / Mars 2016

21SORTIES / LOISIRS

CHAQUE MOISMIAMIWynwood Art Walk :Le 2e samedi de chaque moisde 18h à 22h, des milliers des personnes viennent pour visiter les nombreuses galeries d’art de Wynwood(quartier nord de Miami).http://courrierdefloride.com/2014/08/10/wynwood-lart-district-de-miami

Downtown Art Night :Le premier vendredi dechaque mois, c’est ouvert aupublic de 18h à minuit.111 SW 3RD ST. - MIAMI, FL33135 - 305 206-4734 -http://www.mccormickplace-miami.com

First Friday @ MOAD !Chaque premier vendredi, le Museum or Art + Design(MOAD) participe à laDowtown Art Night jusqu’à20h, et c’est gratuit.MUSEUM OF ART + DESIGNFREEDOM TOWER : 600 BISCAYNE BLVD. MIAMI - 305-237-7700http://www.mdcmoad.org

MUSEES :Le Pérez Art Museum ofMiami (PAMM) est gratuit lepremier jeudi de chaque moisde 10h à 21h, le second samedi de chaque mois de13h à 16h et il organise dessoirées musicales le 3e jeudide chaque mois.http://www.pamm.org

Le Wolfsonian de MiamiBeach est gratuit chaque vendredi de 18h à 21h.http://www.wolfsonian.org

FORT LAUDERDALEGreen Market sur Las OlasTous les dimanches, faitesvos provisions de produitslocaux et bios sur Las Olasentre 9h et 14h. www.lasolasboulevard.com

Jazz brunch on Las OlasChaque premier dimanche du mois, des groupes de jazzoccupent 4 scènes près de larivière, entre 11h et 14h.http://www.fortlauderdale.gov/events/jazzbrunch/jazzbrunch.htm

WEST PALM BEACHClematis by NightConcerts entre 18h et 21htous les jeudis dans le Centennial Square, sur le front de mer.www.clematisbunight.net

Northwood ArtWalkLe second samedi de chaquemois, le charmant quartier de Northwood organise un artwalk entre 18h et 21h.Nombreuses galeries de peintures, restaurants et commerces. www.northwoodartwalk.com

Pourquoi j'aime... les croisières à Panama?Ce mois-ci je vous propose

Panama, car avec ce pays, il y a ceux qui connaissent etqui adorent, et ceux qui neconnaissent pas… et qui sedemandent pourquoi on parlede ce pays qui n’est à monsens pas assez connu. Si vousne connaissez pas encore…suivez le guide ! De nombreuses croisières

partent de Miami ou Fort Lau-derdale vers Panama chaqueannée, et j’organise plusieurs excursions en Français durantses croisières, tellement ellessont populaires (il y a souventaussi une escale à Carthagèneen Colombie, mais ce seral’objet d’un prochain article !).Panama est le pays le plus ausud de l’Amérique centrale, et ilest célèbre pour son canal quitraverse l’Amérique de part enpart, ses chapeaux et son ancien « dictateur-trafiquant-de-drogue » Noriega. Depuis cetteépoque (1989), Panama s’estmétamorphosée à un point incroyable, et est devenu le paysle plus riche d’Amérique cen-trale. Le Canal de Panama n’yest pas pour rien : il fut un ouvra-ge titanesque (80km) entreprispar un Français au XIXème siècle,Ferdinand de Lesseps, qui fitperdre tellement d’argent auxactionnaires qu’il fut condamné à5 ans de prison à l’âge de 88 ans (et 25 000 ouvriers périrent durant sa construction),mais, depuis lors, le canal rapporta beaucoup au pays,puisque les bateaux souhaitant

passer d’un océan à l’autre sontobligés de l’emprunter.

QUE VISITE-T-ON A PANAMA ?

Panama City est une étapeimportante et saisissante. Cetteville est duelle, avec d’une part la vieille ville coloniale, reconstruite après avoir été en-tièrement incendiée en 1671par le pirate Henry Morgan. « Panamá Viejo », est classéeau patrimoine mondial del’Unesco. Mais Panama Cityc’est aussi la ville moderneavec sa skyline incroyable quifait dorénavant plus penser àManhattan qu’à ce qu’a vuHenry Morgan le jour où il estarrivé là !L’autre grande attraction,

ce sont les communautés indiennes. En fonction desconditions météos nous varionstoujours d’un village à l’autre,mais c’est toujours le mêmeprincipe : rendez-vous sur unport, et remontée en pirogue mo-torisée sur l’une des rivières oùils sont installés depuis des mil-lénaires. Les paysages sont àcouper le souffle, et sur place

l’accueil est toujours à la hauteur. Culture, danses tradi-tionnelles, récits épiques des tribus, déjeuner concocté parleurs soins, découverte dessciences indiennes et de leursplantes, tatouages, baignadesdans les rivières…

Dernier point sur Panama : lecarnaval (qui se déroulejusqu’au mercredi des Cendres)est l’un des plus haut en couleurdes Amériques.Bref, vous l’aurez compris,

ces croisières vers l’AmériqueCentrale et la Colombie sontdes joyaux de plaisir et de cul-ture dont ils vous faut profiter si vous êtes en Floride !

par Jacques Cimetierpdt de Go2Vacations

Skyline de Panama City(photo : Brian Gratwicke - CC BY 2.0)

HOCKEY : La belle saison des équipes de Floride se poursuit

La prise de contrôle fin décembre de la Confé-rence Est par les deux équipes de Floride étaitinattendue. Mais à la fin du mois de février, il faut bien se rendre à l’évidence, on est toujourslà : Tampa est 2ème (70 points ex-aequo avecBoston) et Les Panthers de Floride sont pre-miers avec 5 points d’avance sur eux !Les Canadiens de Montréal, à l’inverse, ont

totalement sombré : à la 6ème place du classe-ment Est. Seule équipe canadienne à faire mieux: Vancouver qui est 5ème sur le Pacifique. C’estdire l’état des équipes, à croire que la glace nefond plus sous le soleil ! Au classement global desconférences, les Panthers sont 5èmes, et c’est DC qui domine avec 92 points, suivi de Chicago,Dallas et St Louis.Même s’il faut rester prudent, on peut pronosti-

quer un beau final pour les Florida Panthers. Leursrésultats médiocres de début de saison était certai-nement à mettre sur le compte du temps de réglagenécessaire à faire évoluer les jeunes joueurs avecles cadres expérimentés de l’équipe. Mais ils sem-blent bel et bien lancés. Le mois de février ne leur aaccordé que 5 victoires sur les 10 premiers matchsdu mois, mais ça leur a permis de conserver leuravance au classement. Si le mois de mars leur estplus profitable, les Big Cats de Floride pourraientainsi créer l’exploit de se qualifier pour les play-offs.Et si ce n’est pas pour cette année… on sent toutefois que c’est bien lancé pour le futur.

En février toujours, Jaromir Jagr (44 ans) est devenu le 3ème meilleur butteur de l’histoire de laLNH. Le directeur général des Panthers, Dale Tallon,a révélé qu’il était dans l’attente de la décision deJagr pour jouer une 22ème saison en ligue. Mais vuses résultats cette année, on peut se demander sile joueur tchèque n’a pas découvert la fontaine dejouvence en Floride !Bienvenue en LNH à Michael Matheson, origi-

naire de Pointe-Claire (Qc). A 21 ans il a joué sonpremier match avec les Panthers le 20 février… et ila marqué !Il reste trois matchs à jouer cette saison entre les

Canadiens et les Panthers : à Montréal le 15 marset le 5 avril… et ne manquez pas le déplacementdes Canadiens à Miami-Sunrise le 2 avril à 19h,l’ambiance va être chaude !

TENNIS :Le Miami Open se déroulera

du 21 mars au 3 avril

Comme chaque année, KeyBiscayne accueille le grandtournoi de tennis de Miami,avec, sauf annonce contraire,la présence des grands cham-pions Novak Djokovic, RafaelNadal, Andy Murray, VictoriaAzarenka, Maria Sharapova oubien sûr la star locale : SerenaWilliams (et sa sœur Venus).Côté canadiens, sont annon-cés : Milos Raonic, Vasek Pos-pisil et Eugénie Bouchard.Côté français : Kristina Mlade-novic, Alizé Cornet, CarolineGarcia, Richard Gasquet,

Jo-Wilfried Tsonga, GillesSimon, Gaël Monfils, BenoitPaire, Jeremy Chardy, AdrianMannarino, Nicolas Mahut,Paul Henri-Mathieu.Généralement plus de 300 000

personnes viennent voir lesmatchs. Les premiers prix destickets sont autour de 130$.

TENNIS CENTER AT CRANDON PARK

7300 CRANDON BLVD.KEY BISCAYNE, FL 33149

305-446-2200www.miamiopen.com

Page 22: Courrier de floride / Mars 2016

22 SORTIES / LOISIRS

Festivals en MaDu 2 au 13 mars

Flamenco Festival de Miami

Encore plus de couleurs latines àMiami avec le retour du FlamencoFestival, qui vous proposera 6 grandsspectacles pour cette édition : Vicente Amigo (2 mars), FarruquitoImprovisao (3 mars), Rubalca & Fer-nandez (4 mars), Les ballets d’Anda-lousie (9 et 10 mars), la CompaniaRocio Molina, 12 mars, et la Compa-nia Manuel Linan (13 mars).

http://www.arshtcenter.org/Tickets/Subscriptions/Flamenco-Festival/Flamenco-Festival-2016/

Du 26 fév. au 6 marsTropical Baroque Music

Festival de Miami

Six spectacles cette année au festivalbaroque dans différents endroits deCoral Gables et Miami Beach :– 26 fév. : El Mundo, emmené par leguitariste Richard SavinoChanteur et violoniste baroque :– 28 fév. : Dmitry Sinkovsky & FriendsJoueur de luth : – 2 mars : Thomas DunfordEnsemble baroque :– 3 mars : Tempesta di Mare– 5 mars : Quicksilver– 6 mars : Echoing Airwww.tropicalbaroquemusicfestival.org

Du 4 au 6 marsOkeechobee

Music & Arts Festival

La petite ville célèbre pour son grandlac accueille un très beau festival,avec des dizaines et des dizaines dechanteurs, groupes et artistes. Lestêtes d’affiches musicales sont cetteannée Mumford & Sons KendrickLamar, Robert Plant, etc.

http://okeechobeefest.com

Les 12 et 13 marsReconstitution de la

guerre civile

Comme chaque année, une reconsti-tution de la « Civil War » se dérouleraà la Kirby Farm, au nord d’Orlando.Deux jours d’animations avec les reconstitutions de batailles à 14h.http://www.kirbyfarm.com/#!nature-coast-civil-war-reenactment/cna7

Du 17 au 21 marsFestival of the Arts

Boca Raton

Arts contemporain, moderne et artis-tes émergents seront à l’honneur decet important festival (c’est la 10èmeédition) où 65 galeries sélectivementsélectionnées seront présentes avecleurs artistes.

Palm Beach County Conv. Ctr650 Okeechobee Blvd., WPB

www.artbocaraton.com

Les 19 et 20 marsFestival Jazz in the Gardens

Voici le retour annuel du grand festi-val Jazz au Sun Life Stadium deMiami Gardens, avec cette annéeune programmation de choix avecentre autres Aretha Franklin : le samedi 19 vous pourrez y voir (à par-tir de 16h) : CriStyle Renae, April Raquel Koture, ajee, Alex Bugnon,Regina Belle, Average White Band,Michael McDonald, Kool & the Gang(à 21h) et enfin Aretha Franklin à22h30. Le dimanche 20 : LaVie,Fred Hammond, Brian Culbertson,Babyface, Janelle Monae, Usher.

Les 18 et 19 marsDelray Bacon & Bourbon Fest

Plus de 80 sortes de la fameusecharcuterie américaine sont à tes-ter, avec 40 marques de whiskysdifférents. Le tout dans une am-biance festival, avec musique live,et un brunch le dimanche matin !delraybaconandbourbonfest.com

Les 19 et 20 marsNaples Festival of the Arts

Plus de 200 exposants dans la rue,sous les couleurs éclatantes desarbres en fleurs ! C’est gratuit etc’est une bonne occasion pour allervisiter la ville !

http://www.artswfl.com/art-fairs-festivals/art-festivals/downtown-

naples-festival-of-the-arts/downtown-naples-festival-of-the-arts

Le 20 marsDimanche sur les

quais de West PalmComme chaque 3ème dimanchedu mois, concert gratuit sur lesquais de West Palm Beach entre16h et 19h.

http://wpb.org/Departments/Waterfront/Community-

Events/Sunday-on-the-Waterfront

Du 11 au 20 marsFirefighters’ IndianRiver County Fair

À Vero Beach.www.firefightersfair.org

Les 12 et 13 marsDeland Strawberry Fest

C’est un petit festival familial etsympa près de Daytona Beach.

www.delandfestival.com

Le 12 marsClayton’s Crab’s Cajun

Fest

Musique cajun, arts & crafts, dansle village de Rockledge, proche deCape Canaveral.

https://www.facebook.com/Claytons-Crab-Company-

179575688769224/

Carnaval Miami :la grande fête de la Magic City !

C’est parti pour le grandcarnaval de Miami ! Non seu-lement la « Miss Carnaval » aété élue le 20 février, maisc’est durant ce mois de marsque vont se tenir les grandesfêtes colorées de ce grandévénement à Miami.Il y aura tout d’abord le Car-

naval on the Mile, sur MiracleMile à Coral Gables, les 5 et 6 mars (de 10h à 22h), avec plusde 120 artistes qui exposerontdans ce quartier magnifique deMiami, et plus de 30 groupesmusicaux qui animeront leweekend. Et tout est gratuit.Ensuite, le 13 mars, il y aura

le carnaval sur Calle Ocho. Ils’agit de la 39ème édition surl’artère principale de Little Havana, le quartier cubain deMiami, et ce sont eux qui don-nent le rythme de cette grandeparade latine colorée ! La fêtese déroule toute la journée auson de la salsa et autres musi-ques plus modernes, de 10h à

19h sur la SW 8th Street (entrela 8th et la 27th Ave). Si vousn’avez jamais été dans l’ambi-ance latine de Miami, n’hésitezpas, c’est ce jour-là qu’il faut essayer !Et si vous avez manqué

ces événements, vous pourrezdans le même cadre aller voirun concours de dominos au « Domino Park » de Li t t le

Havana le 9 mars de 9h à 16h(ambiance un peu plus calme,même si c’est en plein centredu quartier cubain qui lui nel’est pas du tout). Mais aussipourquoi pas le « Carnaval Mia-mi Run » : une course à traversLittle Habana qui se déroulerale 1er mars (et à laquelle vouspouvez même participer) !

www.carnavalmiami.com

Le 33ème festival internatio-nal du film de Miami (organisépar le Miami Dade’s College) vase dérouler du 4 au 13 marsavec cette année encore unprogramme de très haute qua-lité, et la présence de MonicaBellucci ou de Anne Emond.Chaque année, ce sont plus de60 000 spectateurs qui vien-nent voir les films présentéspar plus de 300 réalisateurs oustars à l’affiche de ce pro-gramme !www.miamifilmfestival.com

Il y aura une soirée spécialeautour du film italien Tame ofTales (2015), avec Vincent Cas-sel qui joue le rôle d’un roi lascifen quête d’éternelle jeunesse ; etune autre soirée autour de Ville-Marie, un film québécois de GuyEdouin avec Monica Bellucci

dans le rôle d’une actrice fran-çaise qui s’en va tourner à Mont-réal. La belle Monica seraelle-même présente à Miami pourl’occasion, le 8 mars à 19h àl’Olympia Theater !

Un film français est en com-pétition officielle :

DheepanUn film de Jacques Audiard (palmed’or au dernier festival de Cannes),narrant une histoire de réfugiés sri-lankais en France. Eponine Momen-ceau (directrice de la photographiedu film) représentera Dheepan à saprojection du 5 mars à 21h30 au Cinéma Miami Beach.

Et d’autres films franco-phones seront projetés hors

compétition, comme :

Les Êtres ChersUn film québécois d’Anne Emond,avec Maxim Gaudette. Anne Emondsera présente le 5 mars à 18h30 auCoral Gables Art Cinema.

MarylandUn film français français d’Alice Wynocour, avec Matthias Schoenaertsdans le rôle d’un ex-soldat souffrantde stress post-traumatique et devenugarde du corps sur la Côte d’Azur.

La loi du marchéUn film français de Stéphane Brizé,avec Vincent Lindon

La Belle SaisonUn film français de Catherine Corsiniavec Izïa Higelin et Cécile de France.

Les Deux AmisUn film français de Louis Garrell,avec Vincent Macaigne.

The StepsLe film (canadien) d’Andrew Currie,avec entre autre l’actrice Emma-nuelle Chriqui, sera projeté lors de lasoirée de clôture en présence d’An-drew Currie.

Et il aura aussi des courts mé-trages, comme L’homme de maVie (Mélanie Delloye (France)),ou encore « Si j’étais le bon Dieu» de Cordell Barker (Canada).

Festival du film de Miami : Monica Bellucciet Anne Emond seront présentes

Page 23: Courrier de floride / Mars 2016

SORTIES / SUD FLORIDE 23

En mars :CIRQUE DU SOLEIL:

TORUKLes artistes du fameux cirque qué-bécois reviennent dans le sud de laFloride pour présenter Toruk, unshow époustouflant inspiré dePandora, la planète aux hommesbleus du film Avatar. Vous pourrezles voir à :– BB&T Center, Sunrise - 3 au 6– AAA, Miami - 10 au 13– Amalie Arena, Tampa - 17 au 20www.cirquedusoleil.com/fr/toruk

Le 1er mars :Saturday Night

FeverVous voulez voir la célèbre comé-die musicale ? Elle passe à Bro-ward au :

Performing Arts Center3800 NW 11th Place – Lauderhill954-777-2055- www.lpacfl.com

Le 1er mars :Walter Ponce & Gary

LevinsonDans le cadre du Miami Interna-tional Piano Festival, deux artis-tes dont la réputation n’est plus àfaire !

BROWARD CENTER201 SW 5 Ave – Fort Lauderdale

www.browardcenter.org/events/detail/mipf2016-walter-ponce-

gary-levinson

Le 15 mars :Tony Bennett

Pour venir admirer cette légendede la chanson :

BROWARD CENTER201 SW 5 Ave – Fort Lauderdale

www.browardcenter.org

Les 4 et 5 mars :BEETHOVEN ET

BARTÓKC’est le maître pianiste Emanuel Axqui vient vous transporter au sondes deux grands compositeursclassiques. C’est à 19h30 au :

NEW WORLD CENTER500 17TH ST. – MIAMI BEACH305/673-3331 – www.nws.edu

Le 4 mars :Magie de la MotownLe Motor City Magic Band vientnous rappeler les années glo-rieuses de la Motown, ce label quia produit les plus grands chanteurset groupes Noirs du pays. Certainsmusiciens de cet orchestre se sontproduit avec eux, que ce soitJames Brown ou The Temptations.

Aventura Arts & Cultural Center3385 NE 188TH ST. – AVENTURA

www.aventuracenter.org

Jusqu’à la mi-mars :Bowie comme jamais vu avant

La galerie Markowicz présente desclichés du regretté chanteur britan-nique David Bowie réalisés il y aquelques années par le célèbrephotographe Markus Klinko et parIndrani, dont certains n’ont encorejamais été dévoilés au public.

110 NE 40th Street, Miami

http://www.markowiczfineart.com/News-Detail.cfm?NewsID=129

Du 4 au 6 mars :« La nuit en rosé » à

Miami BeachLes gastronomes et amateurs devins pourront s’en donner à cœur-joie durant cette 2ème « Nuuit duRosé », un « festival » très luxe àl’hôtel Mondrian. Un menu trèshaut de gamme sera servi le ven-dredi pour 250$. Le samedi ce seraune soirée rosé (à partir de 75$). Etle dimanche il y aura un « rosébrunch » à partir de 85$. Quel quesoit votre choix, vous aurez plus de50 vins (dont beaucoup de rosésfrançais et de champagnes rosés)à votre disposition : de quoi fêter laSaint Valentin après l’heure !

www.nuitrose.com/events/2016/3/4/la-nuit-en-rose-miami

Du 4 au 13 mars :Miami Music FromAround the World

Ce festival de musiques du mondea été créé par les South FloridaFriends of Classical Music. Il pré-sente des musiciens aussi bien tra-ditionnels que contemporains, quiapportent ainsi une grande variétéde choix au public !

Wertheim Performing Arts Center10910 SW17TH ST. – MIAMI

www.miamiworldmusicfestival.com

Du 6 au 12 mars :BACARDI SAILING

WEEKLes voiles se lèvent à Miami pourcette grande semaine qui com-prend bien évidemment la fameuseBacardi Cup.

REGATTA PARK – Coconut Grove3400 Pan American Dr

www.miamisailingweek.com

Du 6 au 13 mars :Beethoven on the

BeachC’est Orchestra Miami qui vouspropose cette série de trois con-certs : le 6 à 19h aux magnifiquesPinecrest Gardens ; le 12 à 20h auNorth Beach Bandshell, et le 13 à18h au Heritage Park de SunnyIsles. Vous pourrez y écouter gra-tuitement du Beethoven, maisaussi du Tchaikovski et du Mozart !

www.orchestramiami.org

Du 5 et 13 mars :DANSE : COPPELIA

Arts Ballet va vous présenter sapremière de Coppelia, tout d’abordles 5 et 6 mars à L’Aventura Center,puis les 12 et 13 mars au BrowardCenter de Fort Lauderdale.

www.aventuracenter.orgwww.browardcenter.org

Jusqu’au 6 mars:Broadway :

Le fantôme de l’opéraAprès un succès au Royaume-Uni,la tournée de ce spectacle « broad-way style » de Cameron Mackin-tosh est sur le continent américain.

ARSHT CENTER1300 BISCAYNE BLVD. – MIAMIwww.arshtcenter.org/broadway

Le 9 mars :Itzhak Perlman :

In the fiddler’s houseLe violoniste virtuose israélien re-vient à Miami alors qu’est célébréle 20ème anniversaire de son célè-bre « In the fiddler’s house » : un in-contournable de la musique juiveet en particulier Klezmer. Ce sera à20h au :

KNIGHT CONCERT HALL1300 BISCAYNE BLVD. – MIAMI

www.arshtcenter.org

Le 9 mars :Explorer la vie juiveà travers la musiqueQuatrième chapitre de cette sérieavec un concert dédié à la mu-sique de chambre de MiecyslawWeinberg, en collaboration avec leFlorida Grand Opera (FGO).JEWISH MUSEUM OF FLORIDA

301 Washington Ave – Miami Bchwww.jewishmuseum.com

Le 10 mars :NATHAN ZYDECO

CHA CHASConcert “live” à 20h gratuit de l’ac-cordéoniste Nathan Williamson quivient tout droit des bayous deLouisiane (St Martinville pour êtreexact), pour une soirée « zydeco »,la musique cajun de Louisiane !

NORTH BEACH BANDSHELL7275 Collins Ave - Miami Beach

www.rhythmfoundation.com

Du 11 au 13 mars :BRICKELL FESTIVAL

OF THE ARTSPlus de 125 artistes envahiront lesrues du centre de Miami-Brickell,en provenance de tous les Etats-Unis pour ce festival qui comprendaussi des performances musicaleset culinaires !

501 BRICKELL AV. -MIAMIwww.miamieventsandfestivals.com

Le 12 mars :CREOLE CARNIVAL

Creole Carnival Tour honore les ra-cines africaines des courants mu-sicaux, croisés avec les sons desAmériques. C’est à 20h au :

SMDCAC10950 SW 211TH ST. – Cutler Bay

http://smdcac.org/events/glo-balfest-road-cr

Le 13 mars :Disney Fantasia Live !L’Orchestre Symphonique NationalTchèque vient présenter en con-cert le célèbre Fantasia de Disney!

ARSHT CENTER1300 BISCAYNE BLVD. – MIAMI

www.arshtcenter.org

Du 17 mars au 3 avril :Spring Awakening

Cette comédie célèbre relatel’histoire d’adolescents allemandsau XIXème siècle alors qu’ils évo-luent vers l’âge adulte.

BROWARD CENTER201 SW 5 Ave – Fort Lauderdale

www.browardcenter.org

Du 17 mars au 10 avril :Foire expo de MiamiLa foire-expo du comté de Miami-Dade revient cette année avec sesshows, ses expos de produits agri-coles etc…

FAIR EXPO CENTER10901 CORAL WAY – MIAMI

www.fairexpo.com

Le 18 mars :BIG NIGHT IN LITTLE HAITI

Si vous n’êtes encore jamais allé àla soirée musicale mensuelle Haï-tienne du Cultural Center… vous

Sctacles et expos en Février

Page 24: Courrier de floride / Mars 2016

24 SORTIES / LOISIRS

Voici le programme desévénements religieux et non-religieux pour les fêtes dePâques à Miami et en Floride.

RELIGION Pour les Chrétiens, cette

année, le Jeudi Saint est le 24mars, Vendredi Saint le 24 mars,dimanche de Pâques le 26 mars,et lundi de Pâques le 27.Il y aura des messes en Fran-

çais à Miami et sur Broward. Pourles prêtres francophones, voircette page : http://courrierdeflo-ride.com/associations-franco-phones-en-floride/Les messes catholiques dans

le diocèse de Miami sont ici :www.miamiarch.org

Pour les Juifs, cette annéePessa’h (la Pâque juive) est pré-vue du samedi 23 avril au samedi30 avril 2016 (avec le jeûne despremiers nés le 11 avril). Tous ren-seignements sur les cérémoniesorganisées par la communautéfrancophone juive de MiamiBeach ici : www.jeli-miami.comN’oubliez pas, pour Pâques, de

visiter nos partenaires, comme lechocolatier Patrick Lézé à PalmBeach, Côté France Café à Boca

Raton, Paris Chic à Palm BeachGardens ou, à Miami, L’Epicerieat Wynwood, qui vous propo-seront leurs spécialités pour l’occasion !!!

LES CHASSES AUX OEUFSVous trouverez ici une liste des

chasses aux œufs dans les diffé-rents comtés de Floride :http://www.easteregghunt san-

devents.org/FL_Easter.php– A Plantation Key : sans

conteste l’une des plus folles deschasses aux œufs : la tradition-nelle plongée sous-marine dePâques à Plantation Key (au sudde Key Largo), avec un con-coursde celui qui ramasse le plusd’œufs sous l’eau; un œuf d’orcaché… le tout animé par un lapinsous-marin rose géant. Réserva-tions au 305-451-3020. www.cap-tainslate.com/ newsletter.html

– A Lauderdale-by-the-Sea :une jolie chasse aux œufs se déroule chaque année. Plus derenseignements sur : www.lauder-dalebythesea-fl.gov– A Miami ou Hollywood, les

touristes apprécieront un brunch ledimanche matin à Bongo’s CubanCafe qui organise aussi générale-ment une chasse à l’oeuf.www.bongoscubancafe.com– Comme chaque année une

« Eggstravaganza » se dérouleradans les merveilleux PinecrestGardens à Coconut Grove, Miami.www.pinecrestgardens.com– A Fort-Myers : il y aura le

5 avril la Dunbar Easter Parade :www.facebook.com/DunbarFesti-valCommittee– A l’ouest de Broward : La

Christ Covenant Church organisesouvent des activités ouvertes aupublic. Ainsi pour Noël elle dé-verse des tonnes de neige afin defaire luge et batailles. Le 11 marsà 18h30, ce sera comme chaqueannée la « Eggnite » : une chasseaux œufs fluorescents dans lanuit. Autant dire que ça plaît auxenfants ! C’est au sud de Weston(au niveau de Dania). www.christcovenant.cc

Les fêtes de Pâques 2016 Saint PatrickComme partout aux Etats-

Unis, chaque année autour du17 mars, les communautés irlandaises de Floride organi-sent des fêtes et des grandesparades dans différentes villesde Floride où la couleur vertede l’Irlande domine ce jour-là !A Hollywood, Fort Lauderdaleet à Cape Coral, par exemple,de grandes fêtes sont organisées.

– Miami-Coral : Festival SaintPatrick avec musique live le 12mars de midi à 18h à Coral Ga-bles (2800 Ponce de Leon Blvd) :http://www.emeraldsocietysfl.com/Festival.html

– Miami-Brickell : Live Musicle 17 mars : http://brickellfesti-val.com/st-patricks-day/

– Fort Lauderdale : le 12 marsgrande parade (généralement àmidi) sur Las Olas Blvd, accom-pagnée d’un festival www.stpatsftl.com et https://www.face-book.com/StPatsFtL/

Cette année elle sera précédéepar une course sur Las Olas :www.celtic4miler.com

manquez quelques chose ! Encorefaut-il savoir bouger… mais çavient tout seul ! C’est entre 18h et22h. Ne ramenez pas votre pique-nique : goutez plutôt aux mets haï-tiens servis sur place !

Little Haiti cultural Center212 NE 59TH TERRACE – MIAMI

www.bignightinlittlehaiti.com

FIESTA CUBANA!Venez célébrer l’héritage culturelcubain avec une grande variété demusiques, d’art et de cuisine !C’est à 19h30 au :

NEW WORLD CENTER500 17TH ST. – MIAMI BEACH305/673-3331 – www.nws.edu

Les 18 et 19 mars :Thibaudet joue Liszt

Le Cleveland Orchestra jouera leConcerto pour piano de Lizst, maisaussi Dorman et Mahler, sous laconduite de Giancarlo Guerrero, etavec Jean-Yves Thibaudet aupiano. Chevalier de l’Ordre des Artset des Lettres, le Lyonnais Jean-Yves Thibaudet avait reçu le pre-mier prix du conservatoire de Parisà l’âge de 15 ans.

www.jeanyvesthibaudet.comARSHT CENTER

1300 BISCAYNE BLVD. – MIAMIwww.arshtcenter.org

Du 18 au 20 mars :South Florida Uku-

lele Fest 2016La Ukulele Fest annuelle revient àHollywood avec des artistes aussibien locaux qu’internationaux !

3709 McKinley St. – Hollywood

www.southfloridaukulelefest.com

Du 18 au 20 mars :Danse : A Midsummer

Night’s DreamC’est le Miami City Ballet qui vouspropose ce spectacle où la danserencontre les arts arts visuels,dans une création nouvelle desSonges d’une nuit d’été deGeorge Balanchine.

ARSHT CENTER1300 BISCAYNE BLVD.- MIAMI

www.arshtcenter.org

Les 19 et 20 mars :KEY BISCAYNE ART FESTIVAL

Le Key Biscayne Rotary Art Festi-val est une expo en extérieur d’artcontemporain : peinture, photo, cé-ramiques, bijoux… C’est gratuit, etc’est entre 10h et 17h au :

VILLAgE gREEN PARK450 Crandon Blvd - Key Biscayne

http://www.artfestival.com/festivals/rotary-key-bis

Le 20 mars :SYMPHONY

ORCHESTRA :MIAMI ROCKS

Le fameux groupe de musiqueafro-caribéenne Tiempo Libre, encompagnie du guitariste Brev Sul-livan, vous propose ce moment defête symphonique et de musiquetropicale !

ARSHT CENTER1300 BISCAYNE BLVD. – MIAMI

www.arshtcenter.org

Le 20 mars :TWO ON TAP

Melissa Giattino et Ron DeStefanovous rappelleront le bon temps desduos comme Fred & Ginger ouMickey & Judy, avec une combinai-son de danse et de chansons destyle Broadway !

AVENTURA CENTER3385 NE 188TH ST. AVENTURA

www.aventuracenter.org

Du 23 mars au 3 avril :Disney on Ice :

FrozenSi vous êtes les heureux parentsd’une petite fille… vous n’y coupe-rez pas : Anna et Elza seront pré-sentes chaque soir à 20h dans lesarènes du BB&T de Sunrise (23 au27 mars) et de l’AAA Miami, du 30mars au 3 avril.

Le 26 mars :Dance Now! JoséLimon et Daniel

LewisLimon et Lewis seront ainsi à LittleHaïti, avec en invitée spéciale lacompagnie Carolyn Dorfman quiprésentera son show « Keystone ».Ca commence à 20h30 au :

Little Haiti Cultural Ctr Theater212 NE 59TH Ter. – Little Haiti

www.aventuracenter.org

Du 31 mars au 24 avril :Out Cry (théâtre)

Il s’agit de la pièce de TennesseeWilliams, qu’il a écrite juste aprèsson fameux Tramway NomméDésir, et qui est ici dirigée par Ste-phanie Ansin.

MIAMI THEATER CENTER9806 NE 2ND AVE.MIAMI SHORES

www.mtcmiami.org

Jusqu’au 5 juin :Expo : L’Italie et la haute couture

Vous voulez admirer des pièces in-croyables conçues par les grandscouturiers italiens durant la période1945-1968 ? Voici une superbeexpo qui vous y replongera :

NSU ART MUSEUM FORT LAUDERDALE

One E. Las Olas Blvd. – Ft Laud.http://nsuartmuseum.org

Page 25: Courrier de floride / Mars 2016

25SORTIES / LOISIRS

Comme à chaque fin d’hiverdepuis près de 80 ans, desmillions d’étudiants prennentla route du sud durant le moisde mars, afin de participer àdes fêtes monstrueuses surles plages, durant les vacan-ces de spring break.

La célèbre station balnéaire deCancun, au Mexique, est unedestination réputée et si voussouhaitez des vacances aucalme, ce n’est pas là qu’il fautaller durant les 3 premières semaines de mars. Néanmoins,la plupart des étudiants améri-cains restent « au pays ». Ils sontnombreux à la Nouvelle-Orléansbien entendu, qui ne manque pasune occasion de faire la fête,mais souvent ils préfèrent resterentre eux dans des endroits biendéfinis. C’est le cas au Lake Havasu en Arizona par exemple :www.facebook.com/SpringBreakLakeHavasu. Mais aussi sur laSouth Padre Island au Texas oudes DJ animent chaque jour durant 3 semaines les jours et les nuits à la plage : www.sopadre.com/spring-break/.

Attention si vos enfants pren-nent la route (ou l’avion), à ne leslaisser partir qu’en étant certainqu’ils respecteront les mesuresde sécurité élémentaires. Lesjeunes Américains savent cequ’il ne faut pas faire, où il nefaut pas aller et qui il ne faut pasfréquenter. Ce n’est pas forcé-ment le cas des jeunes euro-péens ou canadiens. Accidentsde voitures, bagarres parfoismortelles, overdoses de drogueset d’alcool, et mauvaises ren-contres arrivent régulièrement.

La Floride, capitale du Spring Break

Mais c’est la Floride qui estbien évidemment la destinationn°1 des springbreakers. C’estmême à Fort Lauderdale queces exodes de printemps ontdébut dans les années 1930. Laville a fini par interdire l’alcool surla plage, et les oiseaux des uni-versités américaines sont pourbeaucoup allés se poser ailleursdans le « Sunshine State »(même si Lauderdale demeureune forte concentration étudiantedurant le spring break). Deuxgrands sites accueillent les étu-diants durant ces fêtes : Miamipour les festivals de musiqueélectronique, et la Panhandle(nord-ouest) de la Floride pourles fêtes de plage, dans desvilles comme Destin ou Pana-ma City Beach (où on trouve lesfêtes les plus sauvages), maisaussi Pensacola qui est un peuplus calme. http://pcbeach springbreak.com - http://www.visit pen-sacola.com/landing/spring-break-pensacola

A Miami plusieurs festivals sedéroulent durant le mois demars, le plus connu étant bienévidemment Ultra.

Visitez courrierdefloride.compour voir notre dossier sur leSpring Break en Floride.

Ultra Music Festival : Cette année c’est du 18 au 20

mars que tout le monde se re-trouve sur les quais de Miami-Downtown pour la plus grandefête mondiale de la dance music.Il y aura des noms bien connuset appréciés de la musique élec-tronique : Afrojack, Tiësto, Avicii,Carl Coz, Knife Party, MartinGarrix, The Prodiy. Et, devinezs’il y a David Guetta ? Et bienoui, pas d’Ultra Music Festivalsans David Guetta ! Mais vouspourrez y voir aussi d’autres DJcomme Caribou (le canadienDan Snaith), AlunaGeorge, Pu-rity Ring, Rabbit in the Moon,l’italien Marco Carola, l’IsraélienGuy Gerber, le Suédois EricPrydz, le Britannique Duke Du-mont, ou encore les Australiensde Pendulum.

BAYFRONT PARK301 Biscayne Blvd., Miami

www.ultramusicfestival.com

Winter Party Festival :Evénement « gays & Les-

bians » le WPF se déroule àMiami Beach et rassemble tou-jours plus de 10 000 personnes,autoproclamant le statut de « sexiest beach party on the planet » de South Beach ! Cettefois ce sera du 3 au 7 mars.

www.winterparty.com

Winter Music Conference : Il s’agit de LA grande confé-

rence de Miami sur la dancemusic, avec plus de 200 DJ etartistes présents, du 21 au 24 mars, en parallèle du festi-val Ultra. Cette année elle se déroule au Shelborne WyndhamGrand de Miami Beach.

www.wintermusic conference.com

Spring Beer Festival deCoconut Grove :

Pas de Sring Break sans fêtede la bière : celle-ci se dérouleau Peacock Park de CoconutGrove (l’un des plus beaux quartiers de Miami) le 2 avril.Elle attire généralement autourde 4000 personnes.

www.IGotSprung.com

Fêtes de Spring Break aux USA - Ultra Music Festival à Miami

David Guetta a dû verser unedrogue quelconque dans le ver-re de François Hollande et/oudu dictateur cubain Raul Castro!!! En janvier, c’était la premièrefois depuis la prise de pouvoir àLa Havane par les communistesqu’un président cubain était in-vité à L’Elysée. Et David Guetta,DJ bien connu à Miami, a réussià s’y faire inviter !

Pas un journal n’a omis desouligner une telle incongruité àl’heure où la France et Cuba ontbien des choses sérieuses à ré-gler ; le « dégel » des relationsentre l’occident et l’île commu-niste impliquant de nouveauxéchanges économiques entre laFrance et Cuba, mais ne stop-pant pas non plus le régime cas-triste de contrevenir régulière-ment aux Droits de L’Homme età de nombreux autres droits plusélémentaires encore. Mais, lamusique adoucissant les mœurs,la superstar des platines étaitdonc bel et bien présente. Passeul, d’ailleurs, puisqu’il est venuaccompagné de sa nouvelle pe-tite amie, qui a 26 ans de moinsque lui, et qui est un mannequincubain du nom de Jessica Ledon.De quoi rétablir durablementl’amitié franco-cubaine !

David Guetta dîne à l’Elyséeavec Hollande et Castro !

Page 26: Courrier de floride / Mars 2016

SORTIES / LOISIRS

Randonneur 1200 Très équipé, 250000€ à débattre.

1ère main, année 2010. Le bateau est à la Martinique.http://rm1200-a-vendre.jimdo.com/

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26

ThE BEACh BOyS1er mars - Rock and Pop

The Peabody, Daytona Beach

STEVE MIllER BANDRock and Pop

- 2 mars : Clearwater- 4 mars : St Augustine- 6 mars : Hollywood

NEW FOuND GlORyPunk/Rock

- 3 mars : Fort Lauderdale- 4 mars : Miami

ThE MOODy BluESRock and Pop

- 3 mars : Hollywood- 4 mars : Fort Pierce

- 6 mars : Sarasota- 9 mars : Melbourne- 10 mars : Estero- 11 mars : St Augustine

WIllIE NElSONCountry and Folk

- 4 mars : Clearwater- 6 mars : Naples- 8 mars : Lady Lake

ROBERT PlANT6 mars - Rock and Pop

Amphitheatre, St Augustine

CAMERON CARPENTER9 mars - Classique

Kravis Center, West Palm Beach

Le 4 mars :lONDONhAS FAllEN

Lors des funé-railles du premierministre à Lon-dres, Mike Ban-ning découvre uncomplot visant à assassiner tousles leaders mondiaux présents.Un film de Babak Najafi, avec GerardButler, Morgan Freeman.

ZOOTOPIA

Dans une villed’animaux, un renard fugitif etescroc et un lapinpolicier doiventtravailler ensem-ble pour découvrirune conspiration.Un film d’animation (Disney) de ByronHoward.

WhISKEyTANGOFOXTROT

Une journaliste raconte ses reportages en Afghanistan et au Pakistan.Un film de Glenn Ficarra et JohnRequa, avec Margot Robbie, Billy BobThornton, Tina Fey.

KNIGhTS OF CuPS

Un scénariste vivant à L-A tentede donner unsens aux événe-ments étrangesqui se produisentautour de lui.Un film de TerrenceMalick avec Christian Bale, Cate Blanchett, Natalie Portman.

Le 11 mars :ThE yOuNGMESSIAh

Ce film racontel’histoire de Jésus-Christ à l’âge desept ans alors quelui et sa famillepartent d’Egypteafin de rentrerchez eux à Nazareth. L’histoire suitJésus enfant à mesure qu’il granditdans son identité religieuse.

ThE BROThERSGRIMSBy

Une nouvelle affectation obligeun espion de hautvol à faire équipeavec son frèrehooligan.Un film français deLouis Leterrier avecIsla Fisher, Penélope Cruz.

CREATIVE CONTROl

Dans un futurproche à Broo-klyn, un publicisteutilise une nou-velle technologiede « réalité aug-mentée » pouravoir une liaisonavec la petiteamie de son meilleur ami … en quelque sorte.Un film de Benjamin Dickinson avecBenjamin Dickinson, Nora Zehetner.

EyE IN ThE SKy

Un officier encharge d’une opé-ration de dronepour capturer desterroristes auKenya voit sa mission redéfiniede «capture» à «tuer», alorsqu’une fille de neuf ans entre dansla zone de destruction.Un film de Gavin Hood, avec HelenMirren, Aaron Paul.

hEllO MyNAME ISDORIS

Un séminaire « d’auto-assistan-ce » inspire unesexagénaire àpoursuivre roman-tiquement son jeune collègue.Un film de Michael Showalter, avecSally Field, Max Greenfield.

lOlO

Violette, une qua-dra bourreau detravail avec unecarrière dans l’industrie de lamode, tombeamoureuse d’ungeek de province, Jean-René, lorsd’une retraite dans un spa avec sameilleure amie.

Un film français de Julie Delpy, avecJulie Delpy, Dany Boon, Vincent Lacoste, Karin Viard.

MARGuERITE

Paris, 1920. Mar-guerite Dumontest une femmeriche, aimant lamusique etl’opéra. Elle aimechanter pour sesamis, bien qu’elle ne soit pas trèsdouée. Ses deux amis et son mariont protégé son fantasme. Le pro-blème commence quand elle décidede se produire devant un vrai public.Un film français de Xavier Giannoliavec Catherine Frot, André Marcon.

Le 18 mars :DIVERGENT SERIES 3 :AllEGIANT

Beatrice Prior etTobias Eaton par-tent à l’aventuredans le monde àl’extérieur de laclôture, et sontmis en détentionpréventive parune agence mystérieuse connuesous le nom de « Bureau de la protection génétique ».Un film de Robert Schwentke avecShailene Woodley, Theo James.

MIDNIGhTSPECIAl

Un père et son fils sont en fuiteaprès que le pèreait apris que sonenfant possèdedes pouvoirs spéciaux.Un film de Jeff Nichols avec AdamDriver, Kirsten Dunst.

ThE PROGRAM

Un journalistesportif irlandaisest convaincu queles performancesde Lance Arms-trong lors des victoires du Tourde France sontalimentées pardes substances interdites. Avec cette conviction en tête, ilcommence la chasse aux preuves.Un film de Stephen Frears avec Jesse Plemons, Lee Pace, Ben Foster,Dustin Hoffman.

Soies Ciné de FévrierRetrouvez toutes les sorties de films aux Etats-Unis avec les bandes-annoncessur notre page www.courrierdefloride.com/tag/cinema/

ThE lITTlEPRINCE

Une petite fille vitdans un mondetrès adulte avec samère, qui essaiede faire en sortequ’elle soit prépa-rée à la vie d’adulte. Son voisin, TheAviator, introduit la jeune fille à unmonde extraordinaire où tout estpossible : le monde du Petit Prince.Un film d’animation de Mark Osborne.

KRIShA

Krisha revient pourle dîner de Thanks-giving après dixans loin de sa famille, mais lesdémons du passémenacent de rui-ner les festivités.Un film de Trey Edward Shults, avec Olivia Grace Applegate, Bryan Casserly.

TROIS SOuVENIRS DEMA JEuNESSE

Paul se prépare àquitter le Tadjikis-tan, tout en repen-sant à ses annéesd’adolescence.Son enfance, lafolie de sa mère,les parties, levoyage en URSSoù il a perdu sa virginité, l’ami qui l’atrahi et l’amour de sa vie. Titre auxUSA : « My Golden Days ».Un film français d’Arnaud Desplechinavec Quentin Dolmaire, Lou Roy-Lecollinet, Mathieu Amalric.

Le 25 mars :BATMAN VSSuPERMAN

Craignant les actions de Super-man, Batman s’enprend à lui, alorsque le monde sedemande de quel genre de héros ila vraiment besoin. Mais une nou-velle menace apparaît : Doomsday.Un film de Zack Snyder avecBen Affleck, Henry Cavill.

I SAW ThE lIGhT

L’histoire du chan-teur country-westernHank Williams, qui,dans sa courte viea créé l’une desplus grands influ-ences de la musi-que américaine. Lefilm raconte sonascension vers lagloire et son effet tragique sur sonétat de santé et sa vie personnelle.Un film de Marc Abraham, avec Elizabeth Olsen, Tom Hiddleston.

Concerts en Février RIhANNARock and Pop

- 12 mars : Jacksonville- 13 mars : Tampa- 15 mars : AAA Miami

TONy BENNETT15 mars - Jazz and Blues

Au-Rene Theater, Ft Lauderdale

JOE SATRIANIHard Rock/Metal

- 15 mars : Pensacola- 16 mars : Fort Lauderdale- 17 mars : Clearwater- 18 mars : Orlando- 19 mars : Jacksonville

GEORGE ThOROGOOD with Destroyer

16 mars - Jazz and BluesHard Rock Live, Hollywood

JOhNNy ClEGG- 18 mars : Ponte Vedra Beach- 19 mars : Fort Lauderdale- 20 mars : Orlando

World Music

ChICAGO – ThE BANDRock and Pop

- 23 mars : Jacksonville- 25 mars : West Palm Beach- 26 mars : Tampa

DuRAN DuRAN with Shamir30 mars - Rock and Pop

Amphitheatre, St Augustine

ElTON JOhN9 mars - Rock and PopGermain Arena, Estero

JEWEl10 mars - Alternative & Indie

Parker Playhouse, Ft Lauderdale

AC/DC11 mars - Hard Rock/Metal

BB&T Center, Sunrise

FOREIGNERHard Rock/Metal

- 11 mars : Dania Beach- 12 mars : Miami

ADAM lAMBERT12 mars - Rock and Pop

Hard Rock Live, Hollywood

Page 27: Courrier de floride / Mars 2016

27CHEZ LES FRANCOPHONES

La télé américaine renvoiesouvent une image dramati-que du système judiciaire USqui, avec ses témoignages endirect-live... peut se prêter audrame et au suspens ! Cette image est ensuite

exportée dans les films et séries TV vers l'Europe, enAmérique Latine et ailleurs. LesEtats-Unis sont ainsi réputés unpays où tout le monde a le doigtsur la gâchette, prêt à se lancerdans une aventure judiciaire.L’accès à la justice civile, mêmes’il n’est pas toujours gratuit, estassez libre aux justiciables. Lesavocats ont une certaine libertéd’expression publicitaire (com-paré à d'autres pays comme laFrance). Ils annoncent souventdes résultats et une rémuné-ration exclusivement basée sur

ces résultats. Certes, ce n’estpas toujours comme ça. Néan-moins, tout litige (même rému-néré sur la base d’un pourcen-tage à l’avocat) risque de met-tre plus de pression qu'ailleurssur les différentes parties qui

s'opposent. La pratique descontentieux aux USA est inten-sive et rigoureuse, et ainsi, parfois, dramatique.De plus, comme partout, les

roues de la justice tournent bienlentement. Récemment, votrechroniqueur a pu mettre fin à unlitige qui a duré 7 ans ! Certes,un bon système judiciaire nedoit pas aller trop vite, afin depermettre à toutes les partiesde présenter ou de défendreleurs revendications respec-tives. Mais quand même ! Dernièrement, une innova-

tion de résolution de conflit quis’appelle la « médiation » a été introduite dans le cadre du litige. Sa pratique s’est répan-due en Europe également, ycompris en France, mais elle sedéroule différemment. En règle

générale, la médiation est uneséance devant un tiers désignépour essayer d’orienter les par-ties présentes vers une solutionà l’amiable. En Floride, et ail-leurs, presque tout dossier civilou commercial est renvoyé à lamédiation avant d’être jugé.Enfin, le monde des médiateursa aussi évolué et le rôle de médiateur peut-être joué par unjuge à la retraite ou un magis-trat en fonction devant les juri-dictions fédérales, un avocat,ou bien une personne qui n’estpas un professionnel du droitpuisqu’il existe maintenant unrégime de formation et de certi-fication surveillé par la Cour Suprême de l’Etat. La média-tion a connu un si grand succèsqu’elle a même été introduitedevant les juridictions de second

degré, les cours d’appel. Celaveut dire que la médiation peut-être tenue en instanced’appel après le prononcementdu jugement pour une partiegagnante.Si vous avez une question

sur une affaire contentieuse,que ce soit à poursuivre ou àdéfendre, même si vous sou-haitez un second avis, appelezMe. David qui a beaucoup d’expérience dans ce domaineayant aussi plaidé devant desjuridictions françaises.

Me David WILLIG2837 SW 3rd Ave, Miami, FL

(305) [email protected]

floridavocat.com

Feuille de Route Judiciaire : Poursuite, Défense... ou Médiation ?

Avocat d’immigration aux barreauxde Paris et de Miami, et notaire

Par Me DAVID WILLIG

- La FACC et la CCQF organisentavec d'autres chambres de com-merce un "Multinational BusinessMixer" le 2 mars de 18h à 20h aurestaurant Blue d'Hallandale.- La FACC organise son tournoide football (soccer) annuel le 20 mars à Miami-Brickell.www.faccmiami.com- La CCQF organise sa MissionCommerciale 2016 du 20 mars au1er avril. C'est à ce moment qu'elleaccompagne les entreprises qué-bécoises qui souhaitent découvrirles possibilités d'implantation enFloride. Ne manquez pas de vousinscrire au traditionnel cocktail de fin de saison qui aura lieu le 31 mars à 17h !www.ccquebecflorida.com

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30 ans du consulat deFrance

Anaide Govaert et Brigitte Smithont décidé de fêter le 30ème an-niversaire du consulat de Franceen Floride pour remercier leconsul général et son équipe, et àtravers eux tous les consuls pré-cédents et leurs équipes respec-tives. La date fixée est le 22 avrilau Lycée Franco-Américain deCooper City. Les membres desautres consulats et des associa-tions françaises sont invités (maisaussi invités à participer financiè-rement, si ils le peuvent) à cetteinitiative privée.

Contact : 305 332 8147

COOPER CITY

CerCle FrançaisDimanche 20 mars à 13 h -

Assemblée Générale, Électiondu nouveau Bureau et pizza àCove Cay – La pizza et le vin seront à la charge du Club.

https://sites.google.com/site/cerclefrancaisdepinellascounty/

PINELLAS COUNTY

Il n'y aura qu'une seule messeen français lors du

Jeudi-Saint, soit le 24 mars à16h à l'église Little Flower1805 Pierce St., Hollywood

MESSE HOLLYWOOD

Dîner de l'UFE (Union des Français de l'Etranger) au

restaurant « Tartine et Tartelette »(11121 Health Park Blvd #900,

Naples, FL 34110) en présence deXavier Capdevielle et de Jacques

Brion. Contact : Jean Michel Pech239 597 3340 [email protected] des élus consu-

laires français : M.M Capdevielleet Brion étant tous deux conseil-lers consulaires, ils tiendront le

même jour et au même endroit àpartir de 17h30 une permanence

pour les Français qui auraient besoin de discuter avec des élus.

Défilé de mode de l'AF.L'Alliance Française l'organise le15 mars : www.afnaples.org

NAPLES

le club Canadien-Françaisorganisesa « danse d'au

revoir » le 20 mars.

www.ccflw.org

LAKE WORTH

Club TropiCalSpectacles francophones : - Du 29 au 2 mars : Michel Barrette- Du 7 au 9 mars : Jean-Thomas Jobin- Du 14 au 16 mars : Marc Hervieux- Du 21 au 23 mars : Kevin Bazinet- Du 28 au 30 mars : Party de finde saison (dont soirée Richard'sMotel le 29 mars).

www.agencetiming.com

HALLANDALE

14 réunions en français par semaine durant la saison, et 1 parsemaine toute l'année à Pompano.

Contact AA: 954-695-8073

ALCOOLIQUESANONYMES

L'UFE-Floride (Unions des Français de l'Etranger) a tenu son assembléegénérale le 20 février au Pullman de Miami, célébrant la première annéede sa reprise par la nouvelle équipe emmenée par le président XavierCapdevielle. Les nouveautés : Dominique Colliat et Franck Bondrille entrent au conseil d'administration, et Aline Martin O'Brien est nomméedéléguée pour Fort Lauderdale et Palm-Beach.

Evénement à Boyton Beach : le 3 févrierdernier, la NatBank inaugurait sa nouvellesuccursale, avec Mme la consule LouiseLéger, le pdt Michael Côté, Louis Vachon, pdtBanque Nationale, Nancy Sansone, directriceet Jerry Taylor, maire de Boynton.

Qui a dit qu'il y avait moins de Snowbirds

en Floride cette année ? Des milliers et

des milliers de personnes ont participé à

la première « QuébecFest » d'Hollywood

organisée par Michel Séguin !

Cours de français ET culture françaiseà Miami avec la Dante Alighieri

Lorsque l’Alliance Française(AF) a fermé ses portes à Miamivoilà trois ans, plusieurs profes-seurs de l’AF ont alors ouvertun département de françaisdans les beaux locaux de l’asso-ciation italienne Dante Alighierià Coral Gables, et depuis lors ilsse sont renforcés et ont déve-loppé des soirées ou journéesculturelles françaises (en plusdes cours de langues qu’ilsdonnent là-bas). C’est LaurentChaussade qui est le responsa-ble de cette « division ».Originaire du Périgord, il a

monté une belle équipe en Flo-ride. « Le consulat nous avait demandé à l’époque de maintenirles cours, et nous avons aujour-

d’hui 5 professeurs pour cela, quiapprennent notre langue auxadultes comme aux enfants, soitdans les locaux près de MiracleMile, soit à domicile, et nous endonnons pour tous les niveaux :débutants, intermédiaires, avan-cé ou conversation. Nous propo-sons aussi des activités cultu-relles : des films de télévision pu-blique avec Eurochanel, des évé-nements pour le Beaujolais Nou-veau, le 14 juillet, la Fête de laMusique, la Saint Valentin etc…Et puis il y a aussi les confé-rences sur l’histoire de France deJean-Paul Guis. Nous avonscommencé avec la Gaule et nousen sommes aujourd’hui à laGuerre de 100 ans ! » Ainsi une

équipe efficace permet de main-tenir et développer la culture fran-çaise au cœur de Miami. Si vousallez y faire un tour le samedi,vous verrez la Dante Alighieriremplie de dizaines de franco-phones ou (surtout) de personnesqui souhaitent le devenir !

Leurs activités au : www.dantemiami.org/french.html

SOCIETA’ DANTE ALIGHIERI300 Aragon Avenue, Ste 100 Coral Gables - 305-529-6633

Division de Français de la Dante Alighieri à Miami : (De g. à dr. sur la photo : Bernadette Cardona ; Sandra Reynaud; Laurent Chaussade (Directeur de la Division Française) et Andrée Gilden)

Page 28: Courrier de floride / Mars 2016