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QCM pour concours : corrigés 187
CORRIGÉS DES EXERCICES
Exercice 1 V F F V F __________________________________________ Proposition : (a)La figure donnée est symétrique par rapport à (OO').
L'angle ( ', )OO OA
a pour mesure 3
π, donc le secteur
circulaire 'O OA a pour mesure 2
6
Rπ(le sixième de
l'aire du disque de rayon R). Proposition : (b)
Le triangle OO'A équilatéral a pour côté R et pour hauteur 3
2R .
Son aire est donc 2 3
4R .
Propositions : (c), (d)Un examen de la figure donne alors l'aire de la lunule d'extrémité A et O ' :
2
6
Rπ – 2 3
4R =
2(2 3 3)
12
Rπ −, puis l'aire de la zone hachurée.
= ( )2 2
2 2 23 3 2 34 2 4 3 3
6 4 4 3 2 6
R RR R R
π π π
− + = − = −
.
Proposition : (e)
4 π – 3 3 7,4 donc > R2.
Exercice 2 V F V V V __________________________________________
Proposition : (a)Soit I et J les projeté orthogonaux de E respectivement sur (BD) et (CD). Lestriangles EJN et EIM sont isométriques, donc l'aire de ENDM est le quart decelle du carré ABDC, soit a 2, et donc indépendante de α.
Proposition : (b)Le triangle EDM a pour image le triangle ECN par la rotation de centre E et
d'angle 2
π, donc EMN est rectangle isocèle.
Or cos
aEN
α= donc 2
cos
aMN
α= .
188 Chapitre 11
Proposition : (c)
ND + DM = DB = 2 a, donc P(α) = 1
2 1cos
aα
+ .
Proposition : (d)
Pour α ∈ 0 ;4
π
, 1
1 2cosα
≤ ≤ , donc 4 a ≤ P(α) ≤ 2 a(1 + 2 ) ≤ 5 a.
Proposition : (e)
La fonction P, définie pour α ∈ 0;4
π
, par P(α) = 1
2 1cos
aα
+ est une
fonction croissante de α. Par suite P(α) est maximal pour α = 4
π.
Exercice 3 F F V F V __________________________________________
Proposition : (a)
a = 1 fournit un contre-exemple. De façon générale la relation 2a a a< <n'est valable que si a > 1. Si 0 < a ≤ 1 on a : a2 ≤ a ≤ a .
Propositions : (b), (c)
a = 1
16 et b =
1
4 fournit un contre-exemple pour la proposition (b).
De façon générale : l'inégalité b a b a− < − équivaut à b b a a− > − .
Étudions la fonction ϕ définie sur [0 ; + [ par ϕ (x) = x – x .
ϕ est dérivable sur ]0 ; + [ et ϕ '(x) = 1 – 1
2 x. Alors ϕ '(x) > 0 si, et seule-
ment si, x > 1
4.
Par suite, ϕ est croissante sur 1
;4
+ ∞ , décroissante sur
10 ;
4
.
Donc 1
4 ≤ a < b a a b b− < − soit
1
4≤ a < b b a b a− < − .
Ceci est à fortiori vrai lorsque 1 ≤ a < b.
Proposition : (d)a = 1 et b = 4 fournit un contre-exemple. De façon générale :
b ab a
b a
−− =+
et 2 2a a b b< + < donc 2 2
b a b ab a
b a
− −< − < .
Proposition : (e)
∀ (a ; b) ∈ 2, (a – b)2 ≥ 0 donc a2 + b2 – 2 ab ≥ 0 soit 2 21( )
2ab a b≤ + .
QCM pour concours : corrigés 189
Exercice 4 V F F F V __________________________________________
Propositions : (a), (b), (c), (d)(C) et (Γ) ont la même droite tangente au point d'abscisse 1 si, et seulement si,f (1) = g (1) et f '(1) = g'(1).
Or f '(x) = (1 – 2 x2) 21 xe − et g'(x) = 2 a x + b. d'où
1
2 1
a b
a b
+ = + = −
Proposition : (e)L'unique solution est (a ; b) = (– 2 ; 3).
Exercice 5 V F V V V __________________________________________
Proposition : (a)En remarquant que cos2 x = 1 – sin2 x on peut écrire :f (x) = 2 cos2 x – sin x –1 = – 2 sin2 x – sin x +1 = (1 + sin x)(1 – 2 sin x).
Par suite, f (x) < 0 si, et seulement si, sin x > 1
2.
Proposition : (b)
sin x > sin 6
π n'implique pas x >
6
π.
Proposition : (c)
Sur le cercle trigonométrique on constate que, si 5
6 6x
π π< < alors sin x > 1
2.
Propositions : (d), (e)
L'ensemble des solutions est donc E = 5
2 ; 26 6
k kπ ππ π + +
où k ∈ qui
peut également s'écrire 11 7
2 ; 26 6
k kπ ππ π − + − +
où k ∈ .
Exercice 6 V F F V F __________________________________________
Propositions : (a), (b)Dans le repère (A, i
, j
) notons Y = g(X) une équation de (C). Or (C) est sy-métrique par rapport à A donc, quel que soit X, g(– X) = – g(X). La fonction gest impaire.
Propositions : (c), (d)Dans le repère ( , , )O i j
une équation de (C) est y = f (x). Le point A a pour coordonnées (1 ; 0). La courbe (C) étant symétrique par rap-port à A, les points de (C) d'abscisses respectives (1 + x) et (1 – x) vérifient,pour tout x réel, f (1 – x) = – f (1 + x) soit f (1 + x) + f (1 – x) = 0, ou encore,en posant h = 1 + x, f (h) = – f (2 – h).
Proposition : (e)En dérivant la relation f (1 – x) = – f (1 + x) , il vient f '(1 + x) – f '(1 – x) = 0.
190 Chapitre 11
Exercice 7 F F V V V __________________________________________
Propositions : (a), (b), (c)f étant paire et périodique de période T on a : ∀ x ∈ , f (– x) = f (x) (1) et f (x + T) = f (x) (2).On dérive les relations (1) et (2) en utilisant le théorème de dérivation desfonctions composées : ∀ x ∈, – f '(– x) = f '(x) (1') et f '(x + T) = f '(x) (2').Il en résulte que f ' est périodique de période T et impaire.
Proposition : (d)f ' est impaire et définie en zéro, donc f '(0) = 0.La fonction f ' est périodique de période T, donc :∀ k ∈ , f '(kT) = f '(0) = 0 Proposition : (e)Si une fonction est périodique de période T alors :
∀ a ∈ , 2
20( ) ( ) ( )
T
T
a T T
af t dt f t dt f t dt
+
−= =∫ ∫ ∫ .
Si elle est paire alors 2 2
2 0( ) 2 ( )
T T
Tf t dt f t dt
−=∫ ∫ .
En posant a = T il vient : 2 2
2
2
0 0( ) ( ) ( ) 2 ( )
T T
T
T T
Tf t dt f t dt f t dt f t dt
−= = =∫ ∫ ∫ ∫ .
Exercice 8 V F V F V __________________________________________ Propositions : (a), (b)
On peut écrire f (x) = ( ) (0)g x g
x
− où g est dérivable sur et,
∀ x∈, g'(x) = 2 e2x+1. En particulier g'(0) = 2 e. Or g'(0) = 0
( ) (0)lim
x
g x g
x→
−,
donc 0
lim ( ) 2x
f x e→
= .
Proposition : (c)lim ( ) 0
xf x
→ −∞= . L'axe des abscisses est asymptote à (C) au voisinage de – .
Proposition : (d)
f '(x) = 2 1 2 1
22 2
(2 ) ( )(2 1) 1
x xxe x e e e
x ex x
+ +− − = − + .
Proposition : (e)
212 2
2f e e
= − et
1' 4
2f e
= donc la tangente (T) à (C) au point d'abs-
cisse 1
2 a pour équation y = 4 ex + 2 e 2 – 4 e que l'on note y = ϕ (x).
Comme ϕ (1) = 2 e 2, on en déduit que I appartient à (T).
QCM pour concours : corrigés 191
Exercice 9 F F F V V __________________________________________
Proposition : (a)f est une fonction continue définie sur I = [0 ; + [ ayant pour primitive lafonction F. Il en résulte que F est dérivable sur I.
Proposition : (b)f est positive sur I donc F est croissante sur I.
Proposition : (c)F(x) peut être considéré comme l'aire du domaine limité par la courbe (C),l'axe des abscisses, l'axe des ordonnées et la droite d'équation t = x.
Donc pour x ≥ 3, F(x) = 1
2 + 1 +
1
2 = 2.
Proposition : (d)
Pour x ∈ [0 ; 1], F(x) = 2 20
0
1 1
2 2
xxt dt t x = = ∫ .
Proposition : (e)
Pour x ∈ [1 ; 2], F(x) = 1
0 1 1
1( ) ( )
2
x xf t dt f t dt dt+ = +∫ ∫ ∫ soit encore :
F(x) = 1
2 + (x –1) = x –
1
2.
Exercice 10 V V F V V _________________________________________
Proposition : (a)
Si α est solution de (E) alors 3α α= , d'où encore 3α α= . Donc le complexe α est aussi solution de (E).
Proposition : (b)Pour toute solution α de (E) on a | α3 | = | α |, soit |α | = 0 ou | α | = 1.
Proposition : (c)
Contre-exemple : α = 3ieπ
donc α 3 = –1 et 3i
eπ
α−
= ≠ –1.
Proposition : (d)Si α = cos θ + i sin θ est solution de (E), (cos θ + i sin θ )3 = cos θ – i sin θ.D'où cos 3 θ + i sin 3 θ = cos (– θ ) + i sin(– θ ) soit 3 θ = – θ [2 π] ou encore θ
= k 2
π, k ∈.
Proposition : (e)
Si α, non nul, est solution de (E) on a 3 1αα
= soit α4 = 1. De plus 0 est solu-
tion de (E) donc l'ensemble des solutions de (E) est 0, –1, 1, – i, i .
192 Chapitre 11
Exercice 11 F V V V F _________________________________________
Propositions : (a), (b), (c)L'expression ln [x ln(x – y)] a un sens si, et seulement si, x ln(x – y) existe et
est strictement positif, soit lorsque : 0
1
x
x y
> − >
ou bien 0
0 1
x
x y
< < − <
soit encore,0
1
x
y x
> < −
ou bien0
1
x
x y x
< − < <
Propositions : (d), (e)On repère les zones concernées qui sont délimitées par les droites d'équationsx = 0, y = x et y = x –1. Finalement (∆) est la zone hachurée sur la figure A. Les réponses aux questions s'en déduisent.
Exercice 12 V F V V F _________________________________________
Proposition : (a)
Si α est solution de (E) on a nécessairement 1
11
nαα
− = + , d'où successive-
ment, 1
11
nαα
− =+
, 1
11
αα
− =+
, soit | α –1| = | α +1| (1).
Proposition : (b)Si, dans le plan complexe, on note M, A et B les points d'affixes respectives α,1, et –1 alors la relation (1) équivaut à AM = BM. Par suite M appartient à lamédiatrice de [AB] qui est l'axe des imaginaires purs. Donc α est soit 0, soit unimaginaire pur.
Proposition : (c)
Si α est solution de (E), le complexe 1
1
αα
−+
est distinct de 1 et a pour module 1
donc, il existeθ appartenant à ]0, 2 π [ tel que 1
1
αα
−+
= eiθ (2).
Propositions : (d)
(2) équivaut à : α –1 = (α +1) eiθ soit α (1 – eiθ) = 1 + eiθ, d'où 1
1
i
ie
e
θ
θα +=−
.
Proposition : (e)
1 (1 cos ) sin(1 cos ) sin1
i
ie i
ie
θ
θθ θαθ θ
+ + += =− −−
.
Avec les formules de duplication on obtient 2 2
2 2 2
2cos cos
2 sin sin tan
ii
i
θ θ
θ θ θα = − = = .
QCM pour concours : corrigés 193
Exercice 13 V F F V V _________________________________________
Proposition : (a)23ij eπ
= = 1 3
2 2i− + , donc 3j = 1.
2 43 3i ij e eπ π−= = , donc 2j = j .
1 + j + 2j = 1 + 2 Re(j) = 1 –1 = 0. Enfin 2
3 3i iie e e jπ π
π −= × = − .
Proposition : (b)On désigne par a, b et c, respectivement les affixes des points A, B et C et par r
la rotation de centre A et d'angle 3
π. L'expression complexe de celle-ci est :
z ' – a = 3ieπ
(z – a) soit, compte tenu des résultats ci-dessus, z ' – a = – j (z – a) ou encore, z' = – j z + a(1 + j ) = – j z – a j.Le triangle ABC est équilatéral si, et seulement si, ABC est soit équilatéral di-rect donc C = r(B), noté (1), soit équilatéral indirect donc B = r(C), noté (2).
Proposition : (c)Les relations (1) et (2) se traduisent respectivement par : c – a = – j (b – a) et b – a = – j (c – a) ou encore :
c = – j b – a j (1') et b = – j c – a j (2').
Proposition : (d)
(2')équivaut à b + a j + c 2j = 0 et, cette condition est suffisante pour que ABC
soit un triangle équilatéral. On a de même (1') ⇔ 2c a j b j+ + = 0.
Proposition : (e)On peut regrouper les relations (1') et (2') et écrire :
ABC est équilatéral si, et seulement si, ( 2c a j b j+ + ) (b + a j + c 2j ) = 0.
Le calcul donne, sachant que 3j = 1 et 1 + j + 2j = 0, la relation :
a2 + b2 + c2 = a b + b c + a c, qui caractérise donc un triangle équilatéral.
Exercice 14 F F V F F _________________________________________
Proposition : (a)
M d'affixe z, est invariant par f si, et seulement si, 2 1
1
zz
z
+=−
. Cette équation
équivaut à l'équation z2 – 3 z –1 = 0 qui admet deux solutions distinctes.
Proposition : (b)z' est réel si, et seulement si, 'z = z'.
'z = z' ⇔ 2 1 2 1
1 1
z z
z z
+ +=− −
, soit, tous calculs faits, z = z , ce qui signifie que z
est réel. L'ensemble (E) est donc l'axe des réels privé du point A d'affixe 1.
194 Chapitre 11
Propositions : (c), (d)z' est imaginaire pur si, et seulement si, 'z = – z'.
'z = – z' ⇔ 2 1 2 1
1 1
z z
z z
+ += −− −
, soit, tous calculs faits, 4 z z – z – z – 2 = 0
ou encore 4 | z |2 – 2 Re(z) – 2 = 0 (1).
Si z = x + i y avec (x ; y) ∈ 2 alors (1) équivaut à x2 + y2 – 1
2 x –
1
2 = 0.
Cette équation s'écrit 2
21 9
4 16x y
− + = qui est une équation du cercle (C) de
centre Ω 1; 0
4
et de rayon R = 3
4. L'ensemble (F) est donc (C) privé de A.
Proposition : (e)
| z'| = 2 équivaut à |2 z +1| = 2 |z –1| soit 1
12
z z − − = −
.
Soit M et B les points d'affixes respectives z et – 1
2.
Alors : | z'| = 2 équivaut à MA = MB d'où (G) est la médiatrice de [AB].
Exercice 15 F F V V F _________________________________________
Proposition : (a)Si Z = i et Z ' = 2 i alors | Z + Z '| = | Z | + | Z '|, donc la proposition (a) est fausse.
Proposition : (b)Si Z et Z ' appartiennent à alors les valeurs absolues et les modules coïnci-dent. La relation | Z + Z '| = | Z | + | Z '| n'est alors valable que si l'un au moinsdes réels Z, Z ' est nul ou si Z et Z ' sont des réels de même signe.
Proposition : (c)| Z2 | = Z2 ⇔ Z Z – Z2 = 0, soit Z(Z – Z ) = 0, soit Z ∈ .
Proposition : (d)Si Z est imaginaire pur alors Z = – Z, d'où | Z2 | = Z Z = – Z 2.
Proposition : (e)2 2 0Z Z− = ⇔ (Z – Z )(Z + Z ) = 0, donc Z est réel ou bien imaginaire pur.
QCM pour concours : corrigés 195
Exercice 16 V V V F V _________________________________________
Proposition : (a)
Pour α ∈ ; 04
π − , tan α ∈ ] –1, 0[, donc 1 – tan2 α > 0.
Proposition : (b)| z |2 = (1 – tan2 α)2 + 4 tan2 α = (1 + tan2 α)2 donc | z | = 1 + tan2 α.
Propositions : (c), (d), (e)
On peut écrire 2
22 2
1 tan 2 tan(1 tan )
1 tan 1 tanz i
α ααα α
−= + + + + .
Or 22
11 tan
cosα
α+ = , 1 – tan2 α =
2 2
2 2cos sin cos 2
cos cos
α α αα α
− = donc
22 2 2
cos 2 sin 2 1
cos cos cosiz i e αα α
α α α= + = .
Donc : arg z = 2 α [2 π], Re(z) = 2
cos 2
cos
αα
, Im(z) = 2
sin 2
cos
αα
.
Exercice 17 V F F V V _________________________________________
Rappelons que deux vecteurs non nuls V
et 'V
, d'affixes respectives Z et Z ',
sont orthogonaux si, et seulement si, 'Z
Z est un imaginaire pur.
Propositions : (a), (b), (c)Les points A(z), B(z 2) et C(z 3) sont distincts puisque z ∉ –1, 0, 1.
Posons α = 3
2z z
z z
−−
= z +1, β = 3 2
2z z
z z
−−
= z, γ = 3
3 2z z
z z
−−
= 1z
z
+ ; alors ABC
est rectangle si, et seulement si, l'un des nombres α, β, γ est imaginaire pur.
Proposition : (d)1z
z
+ est imaginaire pur si, et seulement si,
1 10
z z
z z
+ ++ = .
Cette dernière relation équivaut à 2 z z + z + z = 0 (1).Si z = x + i y avec (x ; y) ∈ 2, la relation (1) équivaut à x2 + y2 + x = 0 ou à
2 221 1
2 2x y
+ + = . Cette équation est celle du cercle (Γ) de diamètre [OI]
avec I d'affixe –1. Ce point est à exclure.
Proposition : (e)L'ensemble (E) est la réunion des droites d'équations x = –1, x = 0 et du cercle(Γ), privés des points d'affixes –1, 0 et 1.
196 Chapitre 11
Exercice 18 F V V F V _________________________________________
Proposition : (a)
Sur [1 ; e], 2 2
1 1
t e≥ donc
2 2
ln 1ln 0
tt
t e≥ ≥ .
On en déduit que 2 21 1
ln 1ln 0
e etdt t dt
t e≥ ≥∫ ∫ .
Proposition : (b)
2
ln 1 lnt t
t tt= × . Sur [1 ; e],
1 11
e t≤ ≤ donc
2
ln ln0
t t
tt≤ ≤ .
Alors 21 1
ln ln0
e et tdt dt
tt≤ ≤∫ ∫ . Or
ln t
t est de la forme u(t) × u '(t), donc
( )2
11
ln 1ln
2
ee t
dt tt
= ∫ d'où I ≤ ( )2
1
1ln
2
e
t
.
Propositions : (c), (d), (e)
L'intégrale I = 21
lne tdt
t∫ se calcule par une intégration par parties, en posant
u(t) = ln t et v'(t) = 2
1
t. Alors u'(t) =
1
t, v(t) = –
1
t, d'où
I = 21
1
lne
et dt
t t
− + ∫ puis I = 1
e− +
21
e dt
t∫ soit I = 1
1 ln 21
et
t e
+ − = − .
Exercice 19 V V V V F _________________________________________
Proposition : (a)
Sn,p = 1 1 1 1 1
... ...1 2 2 2 1n n n n p n
+ + + + + ++ + +
, donc
Sn,2 = 1 1 1
...1 2 2n n n
+ + ++ +
.
Proposition : (b)Sur [k, k +1] la fonction inverse est décroissante donc :
∀ t ∈ [k ; k +1], 1 1 1
1k t k≤ ≤
+.
D'après l'inégalité de la moyenne on obtient :11 1
1
k
k
dt
k t k
+≤ ≤
+ ∫ (1), soit 1 1
ln( 1) ln1
k kk k
≤ + − ≤+
.
QCM pour concours : corrigés 197
Proposition : (c)On complète l'inégalité (1), en l'écrivant, pour k ≥ 2, au rang (k –1) :
1
1
1 1 1
1 1
k k
k k
dt dt
k t k t k
+
−≤ ≤ ≤ ≤
+ −∫ ∫ .
Proposition : (d)
Alors2 3 2 1 1 2
1 2 2 2 1
1 1... ... ...
1 2
n n n n n
n n n n n
dt dt dt dt dt
t t t n n t t
+ + + +
+ + −+ + ≤ + + ≤ + +
+∫ ∫ ∫ ∫ ∫La relation de Chasles donne :
2 1 2,21
n nnn n
dt dtS
t t
+
+≤ ≤∫ ∫ , soit encore :
,22 1 2
ln ln1 n
n nS
n n
+ ≤ ≤+
. Par passage à la limite et ,2lim ln 2nn
S→+∞
= .
Proposition : (e)La même méthode, appliquée à Sn,p conduit à l'encadrement :
,1
ln ln1 n p
pn pnS
n n
+ ≤ ≤+
, d'où ,lim lnn pn
S p→+∞
= .
Exercice 20 F V V F F _________________________________________
Proposition : (a)
f est dérivable sur I et 32
3
3
( 4)'( )
2( 1)
x xf x
x
+=+
. Par suite f ' a le même signe que x.
Donc f n'est pas monotone sur I.
Proposition : (b)
( 1)lim ( )
xf x
+→ −= +∞ donc (C) est asymptote à la droite d'équation x = –1.
Proposition : (c)
∀ x ∈ I et 2 4
3 2 4 3( )
1 ( ) 1
x x x xf x x
x x x x x
− + −− = =+ + + +
.
Donc lim ( ) 0x
f x x→+∞
− = .
Par suite la courbe d'équation y = x est asymptote à (C) au voisinage de + .
Propositions : (d), (e)
∀ x ∈ I, ( ) 23
3
31
2 1
' xx
x+ =
+. Donc une primitive de f est F définie par :
F(x) = 321
3x + . L'unité d'aire étant 4 cm2, l'aire de ∆ est :
[ ]0( ) 4 ( )A F x αα = = 38
1 13
α − + . Alors 1
8lim ( )
3A
αα
→−= .
198 Chapitre 11
Exercice 21 V V F V F _________________________________________
Proposition : (a)f est continue sur , donc intégrable sur tout intervalle de . Par suite, F estdéfinie sur . L'écriture de f changeant en 0, il faut envisager les cas suivants :| x | ≤ 1, x ≥ 1 et x ≤ –1.
Proposition : (b)Si x ≥ 1 alors [x –1, x +1] est inclus dans [0 ; + [ et par suite :
F(x) = 1
2
11 21 1
1
4
xx
x xt dt t x
++
− − = = ∫ .
Proposition : (c)Si x ≤ –1 alors [x –1, x +1] est inclus dans ] – ; 0] et par suite :
F(x) = 1
2
11 21 1
1
4
xx
x xt dt t x
++
− − − = − = − ∫ .
Proposition : (d)
Si | x | ≤ 1 alors x –1 ≤ 0 ≤ x +1, donc 0 1
1 0
1( )
2
x
xF x t dt t dt
+
− = − + ∫ ∫ , soit
F(x) 21(1 )
2x= + .
Proposition : (e)Des résultats précédents on déduit que :
si |x| > 1 alors F(x) = |x| et, si |x| ≤ 1 alors F(x) 21(1 )
2x= + , donc F est paire.
Exercice 22 V V F F V _________________________________________
Proposition : (a)ϕ définie par ϕ (x) = f (x) – g(x) est deux fois dérivable. ϕ '' définie sur [a ; b] par ϕ ''(x) = f ''(x) – g''(x) est négative et, par suite, ϕ ' estdécroissante.
Proposition : (b)ϕ '(α) = f '(α) – g'(α) = 0. Donc ϕ ' s'annule au moins une fois sur [ a ; b].
Proposition : (c)On en déduit que ϕ ' est positive sur [a ; α] et négative sur [α ; b]. Ainsi ϕ estcroissante sur [a ; α] et décroissante sur [α ; b]. ϕ (α) est donc un maximumde la fonction ϕ.
QCM pour concours : corrigés 199
Proposition : (d)Si f (a) = g(a) et g(a) = g(b) alors ϕ (a) = ϕ (b) = 0. Donc ϕ est positive sur [a ; b]. (Faites le tableaudes variations de ϕ).
Proposition : (e)En conséquence : ∀ x ∈ [a ; b], f (x) ≥ g(x).Pour illustrer la situation proposée il suffit de choisirf et g définies sur [0 ; 1] respectivement par f (x) = x et g(x) = x2 .
Exercice 23 V F F V F _________________________________________
Proposition : (a)Toute suite (un) de (E) vérifie la relation de récurrence : un+1 = 2 un +1.Il existe dans (E) une suite constante si, et seulement si, il existe un réel λ telque λ = 2 λ +1, soit λ = –1.Ainsi (E) contient la suite (tn) constante telle que : ∀ n ∈ , tn = –1.
Propositions : (b), (c)Si la suite (vn) appartient à (E) alors, pour tout n de on a :
1
1
2 1
2 1n n
n n
v v
t t+
+
= + = +
, d'où par soustraction : vn+1 – tn+1 = 2(vn – tn).
La suite (zn), définie par zn = vn – tn, est géométrique de raison 2, et de premierterme z0 = 2. D'où, ∀ n∈, zn = 2n+1, vn = 2n+1 +1 et lim n
nv
→∞= +∞ .
Proposition : (d)
(zn) est géométrique donc 1
2
0
2 12 2 2
2 1
n nn
kk
z+
+
=
−= = −−∑ .
Proposition : (e)
2
0 0 0 0
( 1) 1 2 2 1n n n n
nk k k
k k k k
v z z n+
= = = == + = + = − + +∑ ∑ ∑ ∑ , soit Sn = 2n+2 + n –1.
Exercice 24 F V V F V _________________________________________
Proposition : (a)On obtient immédiatement u1 = 3 et la suite (un) n'est pas décroissante.
Proposition : (b)La suite (un) est définie par une relation de récurrence un+1 = f (un) où f est la
200 Chapitre 11
fonction x 3 x . De plus la suite (un) est positive et u0 = 1.
Raisonnons par récurrence : par hypothèse, u0 = 1 donc u0 < 9. Supposons que pour k quelconque de , nous ayons uk < 9. Comme f estcroissante f (uk) < f (9). Or f (9) = 9 et f (uk) = uk+1, donc uk+1 < 9.Ainsi, ∀ n ∈ , un ≤ 9. La suite (un) est donc majorée par 9.
Proposition : (c)
u0 = 1, u1 = 3, u2 = 3 3 = 3
23 . Supposons que l'on puisse écrire 3 nnu α= .
Alors 1 0,51 3 3 3 3n n
n nu u α α++ = = = . On définit ainsi une suite (αn) par :
α 0 = 0 et la relation de récurrence α n+1 = 0,5αn +1 et pour tout n de , nous
avons 3 nnu α= .
Proposition : (d)Si vn = ln un – ln 9, alors vn+1 = ln un+1 – ln 9 = ln 3 + 0,5 ln un – 2 ln 3.
Alors vn+1 = 1
2 (ln un – ln 9) =
1
2 vn. La suite (vn) est géométrique de raison
1
2et donc de limite nulle.
Proposition : (e)Il en résulte que la suite (un) a pour limite 9.
Exercice 25 V F V V F _________________________________________
Propositions : (a), (b)
vn+1 = un+2 – 1
2 un+1 = 1 1 1
1 1 1( )
2 2 2n n n n n nu u u u u v+ + +− − = − = − .
La suite (vn) est géométrique de raison –1.
Proposition : (c)
tn+1 = un+2 + α un+1 = 1
2 un –
1
2 un+1 + α un+1 = 1
1 1
2 2n nu uα + − +
ou encore
tn+1 = 11 1
2 2 1n nu uαα+
− + − .
Pour que (tn) soit géométrique de raison α – 1
2 il suffit que
1
2 1α
α=
−, soit
α = 1 ou α = – 0,5. La suite (tn) définie par tn = un+1 + un est géométrique deraison 0,5.
QCM pour concours : corrigés 201
Propositions : (d), (e)
Nous avons alors : v0 = 3
2, donc
3( 1)
2n
nv = − et, t0 = 3 donc 1
32
n
nt =
.
On détermine alors un en résolvant le système 1
1
1 3( 1)
2 2
13
2
nn n
n
n n
u u
u u
+
+
− = −
+ =
,
ce qui donne 1
1 1( 1)
2
nn
nu−
− = − + .
Exercice 26 F V V F V _________________________________________
Proposition : (a)Un tiercé dans le désordre est une liste non ordonnée de 3 numéros distincts.
Le nombre de tiercés possibles est 312 220C = .
Proposition : (b)Il y a 6 choix possibles pour le cheval gagnant, 11 pour le second, 10 pour letroisième soit au total 6×11×10 = 660 choix possibles.
Proposition : (c)Le nombre de tiercés dans le désordre possibles avec uniquement des numéros
impairs, est égal à 36 20C = . Par suite, le nombre de tiercés possibles, dans le
désordre, avec au moins un numéro pair, est égal à : 220 – 20 = 200.
Proposition : (d)Il y a six choix possibles du numéro impair et trois places possibles à l'arrivéepour ce numéro ; il reste à placer un couple ordonné de chevaux portant unnuméro pair, ce qui donne 3×6×6×5 = 540 possibilités.
Proposition : (e)Pour chaque combinaison a, b, c d'éléments distincts il existe un seul tiercédans l'ordre où les arrivants dans l'ordre portent des numéros a, b, c tels que
a < b < c. Le nombre recherché est donc 312 220C = .
Exercice 27 V F F V F _________________________________________
Proposition : (a)
L'urne contient 14 objets donc le cardinal de l'univers est 214
14 1391
2C
×= = .
L'événement A : "obtenir deux objets de formes et de couleurs différentes" a
pour cardinal 1 1 1 13 4 5 2 12 10 22C C C C× + × = + = . Par suite p(A) =
22
91.
202 Chapitre 11
Proposition : (b)L'événement B : "obtenir deux objets de formes différentes et de même cou-
leur" a pour cardinal 1 1 1 13 2 5 4 6 20 26C C C C× + × = + = . Par suite p(B) =
26
91.
Proposition : (c)
L'événement C : "obtenir deux cubes rouges" a pour cardinal 22 1C = .
Par suite p(C) = 1
91.
Proposition : (d)L'événement D : " obtenir deux objets identiques" a pour cardinal :
2 2 2 23 5 2 4 3 10 1 6 20C C C C+ + + = + + + = . Par suite p(D) =
20
91.
Proposition : (e)L'événement E : "obtenir au moins une boule noire", a pour contraire l'événe-ment E : "n'obtenir aucune boule noire", qui a pour cardinal :
29
9 836
2C
×= = . Donc p(E) = 1 – p( E ) = 36 55
191 91
− = .
Exercice 28 F V V F V _________________________________________
Proposition : (a)Nous sommes en présence d'un schéma de Bernoulli et X suit la loi binomiale
de paramètres 2
3 ;5
. Ainsi, X(Ω) = 0, 1, 2, 3 et la loi de probabilité de X
est donnée par : ∀ k ∈ X(Ω), 3
32 3
( )5 5
k kkp X k C
− = = .
En particulier p(X = 2) = 36
125.
Propositions : (b), (c), (d), (e)Le tableau suivant donne la loi de probabilité de X et permet le calcul dep(X ≥ 1), E(X) et V(X) :
k 0 1 2 3 Total
p(X) = k27
125
54
125
36
125
8
1251
k p(X = k) 054
125
72
125
24
125
6
5
k2 p(X = k) 054
125
144
125
72
125
54
25
Donc : p(X ≥ 1) = 1 – 27
125 =
98
125, E(X) = 1,2, V(X) =
254 6
0,7225 5
− = .
QCM pour concours : corrigés 203
Exercice 29 F V V V V _________________________________________
Proposition : (a)Si un nombre entier naturel est formé de 3 chiffres impairs distincts on a :5 choix pour le premier chiffre, 4 pour le second et 3 pour le troisième, soit autotal 120 nombres.
Proposition : (b)Dans un jeu de 32 cartes il y a 8 cœurs, 4 rois dont un cœur.Si la main de quatre cartes contient un cœur (autre que le roi) et deux rois
(sauf le roi de cœur) le nombre de choix est : 1 2 17 3 21C C C× × = 7×3×21 = 441.
Si la main de quatre cartes contient un cœur (le roi) et deux rois (dont le roi de
cœur) le nombre de choix est :1× 1 23 21C C× = 3×210 = 630.
Au total, il y a donc 1071 choix possibles.
Proposition : (c)Le mot CONCOURS comporte huit lettres dont deux lettres C, deux lettres O.Si l'on suppose toutes les lettres distinctes (par la couleur par exemple), il y a8! anagrammes possibles. Mais en tenant compte des doublons de lettres C et
O, il faut diviser ce nombre par (2!)2, d'où la réponse 2
8!10080
(2!)= .
Proposition : (d)Si un nombre entier naturel de [1000, 9999] est formé de 4 chiffres distincts ona 9 choix pour le premier chiffre, 9 pour le second, 8 pour le troisième et 7pour le quatrième soit au total 9 × 9 × 8 × 7 = 4536 nombres.
Proposition : (e)Une urne contient 10 boules (3 rouges et 7 blanches) de laquelle on tire 3
boules simultanément. Il y a 13C façons de tirer une rouge et 2
7C façons de ti-
rer deux blanches. Au total le nombre de tirages de deux blanches et une rouge
est 27C × 1
3C = 63. (Les numéros portés par les boules n'ont aucune incidence
sur le dénombrement).
Exercice 30 F V V V F _________________________________________
Proposition : (a)
Un point M appartient à un segment [AB] si, etseulement si, il peut s'exprimer comme barycentredes points A et B affectés de coefficients α et β, de même signe.
204 Chapitre 11
Donc M ∈ [AB] si, et seulement si, γ = 0 et α β ≥ 0.
De plus, si 0 et | | | | alors ] [
si 0 et | | | | alors ] [
M xA
M By
α β α βα β α β
< > ∈ < < ∈
Proposition : (b)Pour répondre aux autres assertions on utilise la méthode des barycentres par-tiels et la figure ci-dessus où D est le barycentre de (A, α), (B, β ) .Par exemple : M appartient à la région VII si, et seulement si, D appartient ausegment [AB] et M appartient au segment [CD] ; donc α et β sont de même si-gne et (α + β ) γ est positif. Ceci implique que α, β, γ soient de même signe,ce qui est le cas lorsque α = 1, β = 2 et γ = 3.
Proposition : (c)M appartient à la région (II) si, et seulement si, α et γ sont de même signe dis-tinct de celui de β et si | α + γ | < | β |, ce qui est le cas lorsque :α = –1, β = 7, γ = – 4.
Propositions : (d), (e)De même M appartient à la région (IV) si, et seulement si, γ et α + β sont designes contraires et | γ | > | α + β |.
Exercice 31 F F F F V _________________________________________
Proposition : (a)
NQ NP NM= +
donc 0NP NM NQ+ − =
. Ainsi N est le barycentre de (M, 1), (P,1), (Q, –1) .
Proposition : (b)
La relation 0OM OQ MN− + =
équivaut à ON OQ=
, ce qui est faux.
Proposition : (c)Pour répondre à l'assertion (c) il suffit de se placer dans l'hypothèse où MNPQest un carré. Alors le premier membre est nul, le second ne l'est pas.
Proposition : (d)La méthode reste valable pour l'assertion (d) qui est également fausse.
Proposition : (e)Pour répondre à l'assertion (e) on recourt au théorème de la médiane.
On peut écrire 2 2 2 2 2 22( ) 4 4 4MN MQ OM NQ OM NO+ = + = + .
Or 4 MO 2 = MP 2 et 4 NO 2 = NQ 2, d'où le résultat.
QCM pour concours : corrigés 205
Exercice 32 F F V F F _________________________________________
Proposition : (a)
Tout point M (x, y, z) de (E) est défini par
1
2
3 4
x
y
z
λλλ
= + = − − = +
.
Remarquons que (E) est la droite passant par A (1, – 2, 4) et de vecteur direc-teur u
(1, –1, 3). Il n'existe aucune valeur de λ solution du système :
x = 1, y = –1, z = 3 donc I (1, –1, 3) n'appartient pas à (E).
Proposition : (b) (P) a pour vecteur normal v
de coordonnées (–1, 1, 2). Or le produit scalaire
u v⋅ est non nul, donc (E) n'est pas parallèle à (P).
Proposition : (c)Le plan (Q) perpendiculaire à (P) et contenant (E) a pour repère (A, u
, v
). Le vecteur w
de coordonnées (1, 1, 0) orthogonal à u
et à w
est un vecteur
normal à (Q). Une équation de (Q) est de la forme x + y + d = 0. En exprimantque A(1, – 2, 4) appartient à (Q) on trouve qu'une équation de (Q) est : x + y +1 = 0.
Proposition : (d)Il n'existe pas de plan parallèle à (P) contenant (E) car si deux plans sont pa-rallèles toute droite de l'un est parallèle à l'autre. Or (E) est une droite non pa-rallèle à (P).
Proposition : (e)Le plan (T) d'équation 3 x + 2y + z – 5 = 0 a pour vecteur normal le vecteurt
de coordonnées (3, 2, 1). Or v t⋅
= 1, donc (T) et (P) ne sont pas perpendi-culaires.
Exercice 33 V V V V F _________________________________________
Proposition : (a)
Les plans (Pθ) et (Qθ) sont sécants suivant (∆θ) donc les coordonnées de tout
point M(x, y) de (Pθ) ∩ (Qθ) vérifient les équations des deux plans, donc leursomme termes à termes : y – x + z – y = sin2 θ + cos2 θ, d'où z – x = 1.
Proposition : (b)Les coordonnées de Aθ vérifient les équations de (Pθ) et (Qθ) donc Aθ appar-
tient à (∆θ).
Proposition : (c)
Tout point M de (∆θ) est défini par les relations 2
2
sin
cos
x y
z y
θ
θ
= −
= + ou encore en
206 Chapitre 11
posant y = t par 2 2sin , , cosx t y t z tθ θ= − = = + où t ∈ . On en déduit que le vecteur w
de coordonnées (1, 1, 1) est un vecteur direc-
teur de (∆θ) qui a donc une direction fixe.
Le vecteur u
de coordonnées (1, –1, 0) est o rthogonal à w
donc à (∆θ). Proposition : (d)Le vecteur n
(1, 1, 1) est normal au plan d'équation x + y + z – 3 = 0.
Comme w
= n
la droite (∆θ) est perpendiculaire à (P) pour toute valeur de θ.
Proposition : (e)
(∆θ) est parallèle au plan de repère ( , , )O i j
si, et seulement si, tout vecteur de
(∆θ) est orthogonal à k
. Or k
et w
ne sont jamais orthogonaux.
Exercice 34 F F F V V _________________________________________
Proposition : (a)On désigne par ( , , )O u v
un repère orthonormal du plan complexe ().
L'application f est associée à la fonction ϕ définie de dans par une expres-
sion de la forme ϕ (z) = a z où a = 1
2
i+. Or | a | = 1 et arg a =
4
π [2 π].
Par conséquent f est la rotation de centre O et d'angle 4
π[2π].
Proposition : (b)L'image par f d'un cercle de rayon R est un cercle de même rayon.
Proposition : (c)Si (C) a pour centre A(l, −2) et pour rayon 2 alors son image (C ') a pour centre
A' d'affixe ϕ (1 – 2 i) = 1 3
(1 2 )2 2
i ii
+ −− = et pour rayon 2.
L'équation canonique de (C ') est donc :2 2
3 14
2 2x y
− + + = soit en-
core x2 + y2 − 3 2 x + 2 y +1 = 0.
Proposition : (d)M ' d'affixe z' appartient à l'axe (D) = (O, u
) si, et seulement si, M appartient à
l'image (D') de (D) par la rotation de centre O et d'angle – 4
π[2π].
Donc (D') est la droite d'équation y = – x.
QCM pour concours : corrigés 207
Proposition : (e)M ' d'affixe z' appartient à l'axe (∆) = (O, v
) si, et seulement si, M appartient à
l'image (∆') de (∆) par la rotation de centre O et d'angle – 4
π[2π].
Donc (∆') est la droite d'équation y = x.
f f est la rotation de centre O et d'angle 2 ×4
π =
2
π[2π].
Alors f f est le quart de tour direct de centre O.
Exercice 35 V F V V F _________________________________________
Proposition : (a)f est la similitude directe de rapport r tel que :
r = |1 + i | = 2 , d'angle θ = arg (1 + i) = 4
π [2π] et de
centre A d'affixe i, unique point invariant par f.Pour tout point M du plan complexe d'image M ' par fet d'image M '' par f f on a la figure ci-contre.
Propositions : (b), (c), (d), (e)L'examen de la figure donne les réponses aux questions posées :AMM ' est isocèle et rectangle en M.AMM '' est rectangle en A et AM '' = 2 AM.
Exercice 36 V F F V V _________________________________________
Proposition : (a)Les fonctions f et g sont caractérisées par deux notations complexes connues.
z a z + b et z a z + b, avec | a | = 1, qui définissent respectivement une
isométrie positive (translation ou rotation) et une isométrie négative (réflexionou composée d'une réflexion et d'une translation).
Propositions : (b), (c)g est une isométrie négative n'ayant aucun point invariant. Ce n'est donc pasune réflexion.
Proposition : (d)
g g est caractérisée par l'écriture complexe : z z'' = z + 2 + 2 i.
Ainsi g g est la translation t de vecteur 2 u
où u
a pour affixe 1 + i.
Proposition : (e)On peut décomposer la transformation g en utilisant la translation t, suivant le
schéma : z z z + (1 + i). Ainsi g est la composée de :
208 Chapitre 11
σ : M(z) M '( z ) réflexion dont l'axe est l'axe des réels, suivie de la transla-
tion t. Ainsi g t σ= d'où σ = 1t g− .
Remarquons que t g est une isométrie n'ayant aucun point invariant ; ce n'estdonc pas une réflexion.
Exercice 37 F V V V V _________________________________________
Proposition : (a)On a 4 ≡ 1 [3] et 16 1 [9]. De façon générale :
a ≡ b [n] ⇔ a = b + k n où k ∈ . Alors a 2 = b 2 + n (2 k + n) donc a 2 ≡ b 2 [n].
Proposition : (b)Si a = b + k n alors a n = (b + k n) n. On développe cette puissance à l'aide de laformule de binôme de Newton :
1 1
2
( ) ( ) ( )n
n n n p p n pn n
p
b k n b C k n b C k n b− −
=+ = + + ∑ . Or 1 1 2 1( ) ( )n n
nC k n b n k b− −=
et la somme 2
( )n
p p n pn
p
C k n b −
=∑ est factorisable par n 2.
Donc il existe un entier k ' tel que a n = b n + k ' n 2. Par suite a n ≡ b n [n 2].
Proposition : (c)Si p divise n 2 –1 alors il existe un entier k tel que n 2 –1 = k p, ou encore,n 2 – k p = 1. L'utilisation du théorème de Bezout traduit que n et p sont pre-miers entre eux.
Proposition : (d)Si a est premier avec 10 alors a n'est divisible ni par 2, ni par 5. Donc, le restede la division de a par 10 appartient à 1, 3, 7, 9.
Proposition : (e)On utilise des congruences modulo 10.Si a ≡ 1 [10] alors a 4 ≡ 1 [10].Si a ≡ 3 [10] alors a 4 ≡ 3 4 ≡ 1 [10].Si a ≡ 7 [10] alors a 4 ≡ 7 4 ≡ 49 2 ≡ (–1) 2 ≡ 1 [10].Si a ≡ 9 [10] alors a 4 ≡ 9 4 ≡ 81 2 ≡ 1 2 ≡ 1 [10].Finalement, si a est premier avec 10 alors a 4 ≡ 1 [10].
QCM pour concours : corrigés 209
Exercice 38 V V V F V _________________________________________
Proposition : (a)(n – 59) 2 – 88 = n 2 –118 n + 3398. Or 118 ≡ – 3 [121] et 3393 ≡ 5[121], donc
(n – 59) 2 – 88 ≡ 2 3 5n n+ + [121] (1).
Proposition : (b)Si n – 59 est divisible par 11 alors (n – 59) 2 est divisible par 121 et, d'après la
relation (1), 2 3 5n n+ + ≡ 88 [121], ou encore, il existe un entier k tel que :
n 2 + 3 n + 5 = 11 (11 k + 8). Donc 2 3 5n n+ + est divisible par 11. Proposition : (c)Si 2 3 5n n+ + est divisible par 121 alors 2 3 5n n+ + ≡ 0 [121] donc d'après(1), (n – 59) 2 ≡ 88 [121]. Si n – 59 était divisible par 11 on aurait évidemment (n – 59)2 divisible par 121.On parvient ainsi à : 88 ≡ 0 [121], ce qui est faux…
Propositions : (d), (e)
Par suite 2 3 5n n+ + peut être divisible par 11 mais jamais divisible par 11 2.
Exercice 39 V F V V V _________________________________________
On utilise les congruences modulo 7 des nombres 2 n, 3 n et 6 n. Les résultatspériodiques, de période 6, figurent dans le tableau suivant :
n ≡ k [6]avec k =
2n ≡ p [7]avec p =
3n ≡ q [7]avec q =
6n ≡ r [7]avec r =
0 1 1 11 2 3 62 4 2 13 1 6 64 2 4 15 4 5 6
Proposition : (a)8 ≡ 2[6], donc la lecture du tableau donne 2 8 + 3 8 + 6 8 ≡ 4 + 2 +1 ≡ 0 [7].(ligne en caractères gras dans le tableau)
Propositions : (b), (c), (d), (e)2n + 3n + 6n ≡ 0 [7] sera vérifiée si, et seulement si, p + q + r ≡ 0 [7]. L'examen du tableau donne les solutions : n ≡ 2 [6] ou n ≡ 4 [6].
210 Chapitre 11
Exercice 40 V V F V V _________________________________________
Proposition : (a)Le couple (0 ; – 3) est solution évidente de l'équation (E).
Proposition : (b)Tout diviseur commun de x et de y est diviseur de 4 x – 9 y donc de 27. Le PGCD de x et de y divise donc 27.
Proposition : (c)
Pour toute solution (x ; y) de (E) on a 4 9 27
4 0 9 ( 3) 27
x y× − × = × − × − =
.
Par soustraction il vient 4x = 9 (y + 3). Comme 4 et 9 sont premiers entre eux,l'application du théorème de Gauss entraîne qu'il existe un couple (k, k') d'en-
tiers tel que : 9
3 4 '
x k
y k
= + =
d'où 9
4 ' 3
x k
y k
= = −
Réciproquement le couple (9k, 4k' – 3) est solution de (E) si k = k'.Par suite, l'ensemble des solutions de (E) est S = (9k, 4k – 3), k∈ .
Proposition : (d)Un couple (x ; y) solution sera tel que 0 < x ≤ 27 et 0 < y ≤ 27 si, et seulement
si, il existe un entier k tel que 0 9 27
0 4 3 27
k
k
< ≤ < − ≤
ce qui est vrai si k∈1, 2, 3.
Proposition : (e)Si (x, y) est une solution de (E), PGCD(x, y) divise 27. Il est donc soit égal à 1soit un multiple de 3. Or 3 divise PGCD(x, y) si, et seulement si, 3 divise 9 k et3 divise 4 k – 3, c'est à dire 4 k ≡ 0 [3] donc k ≡ 0 [3].Donc x et y sont premiers entre eux si k n'est pas multiple de 3. Finalement, les solutions (x ; y) de (E) avec x et y premiers entre eux, sont tel-les que x = 9 k et y = 4 k – 3 avec k non multiple de 3.