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Η πολιτιστική κληρονομιά στα χέρια των νέων

Le partimoine culturel aux mains des jeunes

entrée entrée

SortieSortie

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HistoireHistoire

1 La forteresse1 La forteresse

2 L’aqueduc2 L’aqueduc

4 Bâtiments néoclassiques

4 Bâtiments néoclassiques

5 Dépôts de tabac5 Dépôts de tabac

6 Cités desréfugiés

6 Cités desréfugiés

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2

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6

SortieSortie

3 L’Imaret3 L’Imaret

3

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Kavala:regards sur le temps Kavala, ville située au flanc du Mont «Simvolo» (Symbole), donne sur une baie pittoresque de la mer Egée du Nord. Cité portuaire et balnéaire de la Macédoine de l’Est, est aussi un important centre commercial et industriel. Durant sa longue histoire, elle s’est vue attribuée des noms différents: La première ville, colonie de l’île de Thassos, qui fut construite au 5e siècle av.J.C, est connue sous le nom de Néapolis. Sa prospérité est due à son emplacement stratégique sur l’ âxe reliant l’Orient à l’Occident et à sa proximité près des mines d’or du mont PanghéeA l’huitième siècle après J.C. son nom a changé. Désormais elle s’appelle Christoupolis. Pendant plusieurs siècles elle fut victime des invasions des Slaves et des Turcs. En 1387 la ville, occupée par les Ottomans, fut complètement détruite. Ville déserte jusqu’à la fin du 15e siècle change de nom et prend celui de Kavala. Son repeuplement commence au début du 16e siècle. C’est en ce moment là que commence la reconstruction et l’extension de la ville. L’'importance commerciale du port devient de plus en plus grande.

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Kavala devient rapidement un des principaux centres d'exportation de l’empire ottoman attirant de nouveaux habitants ainsi que des sociétés étrangères et des grandes maisons commerciales. En 1701 fut fondé le consulat français et peu à peu presque tous les états européens y implantent leurs missions et sont représentés par des consuls. A l’intérieur de la communauté grecque fleurit une classe de commerçants étrangers venus d’Europe ainsi que de grecs. Les vastes entrepôts qu’ils construisent contribuent au relancement du commerce du tabac. En 1913, pendant l’annexion de Kavala à l’Etat grec, la ville ressemble aux mégalopoles de l’Europe Centrale, avec des résidences de luxe, des écoles et d’autres bâtiments majestueux. En 1922 sa population se trouve augmentée, suite à l’installation d’un grand nombre de réfugiés qui y sont venus après la catastrophe de l’Asie Mineure. Les réfugiés jouent un rôle majeur à la floraison économique et culturelle. Le manque d’habitations et le besoin urgent de leur assurer un toit, a comme résultat la construction de grands quartiers qui ne sont pas dépourvus d’un intérêt architectural. On constate alors, à travers les vestiges archéologiques et les monuments historiques l’évolution diachronique de la ville.Menu

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La forteresse  La forteresse constitue le symbole caractéristique de notre ville. Elle fut construite en 1425 ap.J.C. par les Turcs et les Vénitiens conquérants. La muraille de la ville fut bâtie pour la première fois au début du 5e siècle. Une partie de ces murs est sauvée jusqu’à nos jours. La muraille fut réparée et allongée par les Byzantins. En 1306, l’ empereur de Byzance Andronic Paléologue bâtit la «la Longue Muraille» . L’ acropole de Kavala fut le dernier abri des habitants de l'ancienne ville contre les agressions et les sièges des pirates et autres ennemis. L’acropole entière était construite de pierres brutes de granit local, mélangées avec des morceaux de briques et de marbres à deuxième emploi. La construction suit la configuration du terrain et comprend un enclos extérieur, trois tours et trois entrées. L’acropole a été utilisée pour la dernière fois au cours de la deuxième guerre mondiale par les troupes de possession allemandes. Aujourd'hui dans cet endroit il y a un théâtre en plain air dans lequel sont données des représentations théâtrales et des concerts.  Menu CentralMenu Central

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L’ancien aqueducL’ancien aqueduc

« Kamares », l'ancien aqueduc, c’est une œuvre de la période byzantine. Il fut construit en 1462 et il fut réparé et perfectionné en 1530 par Souleymane le Majestueux. Il servait à transporter l'eau des sources du mont Simvolo à la ville.

Aujourd'hui il constitue une «porte» par laquelle d’un côté on arrive au carénage traditionnel et de l'autre au cœur de la ville moderne.

L’aqueduc comprend 60 arcs de quatre tailles différentes, d’une hauteur maximum de 52 m., disposés sur deux niveaux l’un sur l’autre. L’eau coulait sur le conduit qui se trouve encore aujourd’hui tout en haut de cette grande construction et arrivait aux cinq fontaines publiques qui se trouvaient à chaque entrée de la ville.

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IMARET

Αux bords ouest de la vieille cité se trouve jusqu'à aujourd'hui l’Imaret, un chef-d’œuvre de l'architecture islamique. Par le terme Imaret on désigne un ensemble architectural prévu pour l'éducation islamique (Kulliye). Ce bâtiment fut construit en 1817 par Mehmed Ali pacha, un pauvre turc d’origine albanaise, né à Kavala, qui deviendrait ultérieurement souverain d'Égypte et fondateur de sa dernière dynastie. Malgré le fait qu’il n’y retourna jamais, il a voulu faire un grand don à sa ville natale.

Ce centre éducatif et religieux est de nos jours le seul monument représentatif de la culture islamique qui a été épargné. Au début, Imaret était une école religieuse, un préceptorat pour l’étude du Coran et des lois islamiques, mais où les mathématiques, l'astronomie, la grammaire, les sciences naturelles etc. étaient aussi enseignés. Les 300 étudiants qui s’y étaient accueillis, se partageaient par quatre ou cinq une chambre. Il y avait deux « mantrassa » (facultés) et huit professeurs. Menu CentralMenu Central

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De plus, selon des voyageurs étrangers, dans la grande salle à manger des repas étaient offerts aux pauvres qui venaient de toute la ville et des villages prochesLes deux écoles fonctionnaient jusqu'en 1902. Mais l'offre de repas et de logement et probablement d'éducation élémentaire aux nécessiteux continue jusqu’en 1924. En 1923, presque 26.000 réfugiés de l'Asie Mineure trouvent abri aux bâtiments des deux écoles. Les derniers réfugiés s’en sont retirés en 1967 et une partie de l'édifice, qui appartient toujours au gouvernement égyptien, a été utilisé occasionnellement en tant que café ou taverne. Le statut d’Imaret, après des travaux de restauration, se trouve aujourd’hui changé en un hôtel de grand standing. A partir de Juillet 2004, cet édifice, qui a souffert pendant des décennies d’un oubli désastreux, est enfin rendu à la ville qui pourra désormais s’enorgueillir de ce coin exemplaire d’hospitalité grecque. Les cellules d’origine sont transformées en 35 chambres et quelques suites luxueuses. La mosquée réhabilitée, abritera un espace d’exposition. L’initiative privée peut contribuer à la sauvegarde d’un monument et ce réaménagement réussi en est la preuve.Menu CentralMenu Central

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BÂTIMENTS DU STYLE NEOCLASSIQUELa ville, au milieu du 19e siècle, franchit l’enceinte de la vieille cité. Suite à sa floraison économique, sa population croissante se met en contact avec les centres culturels de l'Europe et Kavala attire des personnes des cultures diverses. C’est alors que le miracle architectural commence. La manière de vivre cosmopolite se reflète à ses bâtiments remarquables sur lesquels coexistent harmonieusement et en équilibre diverses tendances architecturales.

LA MAIRIE Elle fut construite en 1890 par P.Herzog, un commerçant de tabac hongrois. C’est la micrographie d’un château de l’Europe Centrale. C’est du style néogothique avec des éléments néobaroques. En 1937, la municipalité de Kavala a acheté ce bâtiment pour y loger tous ses services.

PALAIS DE “TOKOS” Le bâtiment le plus représentatif de cette période, fut construit en 1879, comme habitation du commerçant de tabac D.Tokos. Il a logé la mairie de la ville jusqu'en 1937. En 1979 il a été acheté par le ministère de la culture et aujourd'hui loge la 12e régie des antiquités byzantines.

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BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE Elle se fait marquer par sa taille entre les autres bâtiments mentionnés ci-dessus. Ce bâtiment a été réparé sous la surveillance de la régie d'antiquités byzantines. Il a été construit en 1909 et, comme la plupart des bâtiments de cette période, associe des éléments néoclassiques et néobaroques. L’intention de l'architecte était de faire apparaître l'esprit de l'époque, signe extérieur de force et de richesse. De 1985 à 2003 il a abrité la bibliothèque municipale et des manifestations culturelles.

L’ ABBAYE DES FRÈRES LAZARISTES Ce bâtiment doit avoir été construit entre 1888 et 1892. Le baron Vix l’a offert aux français catholiques de la ville. Il a logé le consulat français, le monastère des frères Lazaristes et une école d'apprentissage de la langue française réservé aux garçons. Bâtiment qui décrit l'esprit de son époque avec ses piliers et leurs chapiteaux et les pignons décorés avec des représentations de fleurs en relief. Le portique aboutit à une alcôve οù niche la statue du saint Vincent, fondateur de la confrérie des Lazaristes. Menu CentralMenu Central

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ENTREPOT MUNICIPAL Construit à la fin de la première décennie de 1900 a fonctionné en tant que dépôt de tabac d’un commerçant turc. Le bâtiment appartient aujourd'hui à la municipalité de Kavala et il accueillera le musée du tabac, les oeuvres de Polygnotos Vaghis (sculpteur originaire de l’île voisine de Thassos), le musée folklorique, des salles de sculpture, des salles de peinture etc. LA VIEILLE DIVISION MILITAIRE C’est un bâtiment d'architecture ottomane avec plusieurs éléments néoclassiques et néobaroques. Il a été construit par le grand propriétaire turc Hatzi Sekir aux débuts du 20e siècle et c’est un des plus importants à Kavala. Depuis 1922 il appartient à l'état. Il a logé la division militaire jusqu’en 1970. Aujourd’hui il loge un centre de formation permanente. DOMICILE FESSA C’est une de plus belles maisons. Il a été commandé en 1904 à un architecte autrichien par le commerçant Stergios Fessas. Il a beaucoup d’éléments décoratifs aux façades. Le balcon du premier étage est très impressionnant parce-qu’il s'appuie sur quatre colonnes et porte dans deux niches les statues de Io (Aurore) et de Espéra (Soir).

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Kavala–ville de tabac La période 1850-1930 est pour la ville «une époque d’or». Le commerce du tabac fleurit et ouvre des routes commerciales vers Istanbul, l'Égypte et les pays européens. L’accroissement du traitement du tabac entraîne l’expansion de la ville en dehors des murs de la vieille cité, et par conséquent la construction d’innombrables dépôts de tabac. De grandes maisons commerciales s'installent à Kavala et leurs propriétaires apportent des mœurs et des coutumes européennes donnant ainsi une nouvelle physionomie à la ville. Deux classes sociales se forment: la classe des riches commerçants et celle des ouvriers du tabac. Dès 1850, la maison commerciale de Fratello Allatini fait construire un grand nombre de dépôts de tabac au boulevard côtier de Kavala, connus chez nous comme «les Dépôts du Latin». En 1870, à la région de Saint Jean existaient 250 établissements de traitement de tabac, construits devant la mer. Des voyageurs étrangers mentionnent qu’en 1913, date pendant laquelle Kavala est annexée à l'État grec, y existent 61 maisons commerciales et 610 dépôts de tabac.Menu CentralMenu Central

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Pendant la décennie de 1890 «The Oriental Tobacco » a fait bâtir des dépôts énormes et juste à côté des bureaux impressionnants qui aujourd'hui logent la mairie de notre ville. Le «Dépôt de la Régie», οù a eu lieu la première grève dans tous les Balkans, peut être considéré le meilleur exemple d’une restauration réussie. Aujourd’hui on y trouve le centre commercial le plus moderne de la ville. Un autre exemple remarquable c’est le dépôt qui a été construit en 1910 par Kiazim Emin et Cie que la municipalité de Kavala a changé en salles d'exposition. Mais la plupart de ces dépôts, malgré qu’ils soient très bien maintenus, restent muets et inexploités. D’ailleurs de nombreuses entreprises auxiliaires ont été développées, comme «L’Usine de divers emballages du tabac» des frères Nalmpanti. Par ailleurs, le tabac a aussi influencé d'une autre manière la vie de notre ville : L’offre de travail attire de nombreux réfugiés de L’Asie Mineure et Kavala entre dans une nouvelle ère à partir de 1922. Cependant, dès 1930, la situation commence à changer à des rythmes rapides. Les machines remplacent peu à peu les mains ouvrières, le traitement du tabac fléchit et de nombreuses sociétés transportent leurs entreprises à Thessalonique. Menu

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Les cités des réfugiés La campagne en Asie Mineure et la catastrophe qui l’a suivie (mai 1919-août 1922) constituent une des pages les plus tragiques de la récente histoire grecque. 500.000 personnes ont été déracinées. Notre ville fut un lieu d'accueil pour les réfugiés de toutes les régions de l’Asie Mineure, de la Thrace de l’Est et de Pontos. 50.000 réfugiés se sont installés au département de Kavala. 10.000 familles de réfugiés devraient trouver logement dans la ville même de Kavala. L'hébergement permanent a commencé en mai 1923 et a été achevé en mars 1925. Selon le journal «Kirix» de 10-10-1929: Pendant la 1e phase (mai-novembre 1923), dans le quartier de «Panaghia», ont été réparées 250 résidences (auxquelles habitaient des Turcs avant l'échange des populations), dans le quartier de «Aghia Barbara» ont été construites 253 cabanes à une chambre et 190 résidences à 40 bâtiments, la plupart à deux étages. Dans le quartier «Kioutsouk Orman» ont été construits 23 bâtiments à un étage qui ont logé 92 familles.Pendant la 2e phase (mai-novembre 1923), dans le quartier de «Panaghia» ont été disposées 1975 résidences qui, malgré leur mauvais état, ont logé 7.200 familles.

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Dans le quartier «Pentakossia» ont été construits 96 bâtiments à deux étages et 89 à un étage. La région a été nommée «Pentakossia»(cinq cents) parce qu'elle était destinée à loger 500 familles. Dans le quartier «Kioutsouk-Orman» ont été bâtis 116 bâtiments pour 392 familles. Mille familles y ont été installées et désormais le quartier est appelé «Mille». 75 bâtiments à 600 chambres ont été construits près de la mer, dans le même quartier, par l’entrepreneur nommé Kirtzis. Dans le quartier de «Dexameni» (la citerne) ont été construites par la Commission de réhabilitation de réfugiés 100 résidences pour des familles du même nombre. En fin, 500 maisons ont été construites par les réfugiés eux-mêmes avec la contribution du Fonds de soins de réfugiés. En 1928, 18 maisons ont été offertes par une veuve greco-américaine à l'État grec pour loger des veuves de la guerre. Les réfugiés, actifs et entreprenants, ils n’ont certes pas nui mais, contrairement aux idées reçues, ils ont contribué au développement économique de notre ville. Avec leurs mœurs et coutumes, leur histoire et leur esprit vif et créatif, ils ont pris racine sur ces terres qu’ils ont aidées à prospérer.Menu CentralMenu Central

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Remerciements: Archives de Kavala

Musée Historique et Folklorique de Kavala

Musée du Tabac

Paul Tsokounoglou, photographe

Anne Missirian, directrice d’ « Imaret» 

Kiriakos Likourinos, directeur des Archives de Kavala

Barbara Bruni, historienne

L’association des parents de nos élèves

Angélique Christophorou, directrice de notre école

Kalliopi Voultsiadou, sous-directrice de notre école.

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